Complètement perdue, trouverais-je une réponse ?

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Ancien membre
30/07/2018 à 18:32

Bonjour à tous, je me tourne vers vous, car je me pose beaucoup de questions depuis longtemps et je n’arrive pas à trouver de réponses. J’ai 22 ans et jusqu’ici, je pensais être hétéro. Je n’ai jamais eu de relations sérieuses avec un garçon, donc clairement pour les relations sexuelles à deux, je suis totalement sans expériences réelles.

Cependant, j’ai récemment était en couple avec un gars, le feeling passait bien au début, j’ai même réussi à le laisser me toucher un peu. Rien de bien fou pour le commun des mortels, mais pour moi, c’était déjà beaucoup. Ne supportant même pas mon reflet dans le miroir et encore moins qu’on me regarde, le fait de laisser quelqu’un me regarder (dans la limite de ce que je peux donner) est déjà un exploit en soi.

Le problème a été, qu’une fois où ça a dérapé un peu plus que d’habitude, je l’ai laissé me toucher plus intimement pour parler plus clairement. Je savais que je serais incapable de lui rendre l’appareil, impossible pour moi de le toucher et encore moins de le voir nu (même si lui non plus ne m’a jamais vu nu, toujours au minimum la culotte en place et beaucoup de mal à simplement être torse nu). Au-delà de la gêne qu’on ressent sûrement tout au début, je me voyais juste pas du tout le toucher. Je lui ai d’ailleurs clairement dit que je n’arriverais pas à lui rendre ce qu’il m’avait fait découvrir. Ce qui ne le dérangeait pas selon lui, mais je n’y croyais pas, pensant que les hommes attendaient forcément quelque chose en retour, je ne voulais pas le frustré, mais cela s’est arrêté à lui qui m’a donné du plaisir. Cela a créé en moi un puissant malaise et beaucoup de culpabilité. Après cela, j’ai fait une sorte de blocage, je ne le laisser plus me toucher peu importe la façon. Par peur que cela dérape une nouvelle fois et que je me retrouve dans une situation où mon partenaire finira frustré, car je ne pourrais pas lui donner ce qu’il peut avoir envie/besoin.


Au final, je n’étais même plus à l’aise à ce qu’il soit prêt de moi, donc on a fini par rompre d’un commun accord. J’ai donc prit le temps de réfléchir, je n’ai jamais été fermé par rapport à ma sexualité, j’aime regarder des hommes et certains pourraient m’attirer, mais la simple pensée de devoir possiblement les toucher (intimement) me répugne presque. J’ai essayé de me convaincre que c’était la peur qui parlait et c’est probablement le cas, mais je ne me vois pas réellement faire l’amour avec un mec.

Forcément, mes réflexions m’ont mené à réfléchir à tester avec les femmes, j’ai déjà plus d’une fois embrasser des femmes (comme beaucoup d’entre nous je pense), j’ai eu des attirances aussi lorsque j’étais plus jeune, que je n’identifie que maintenant avec le recul. Mais la question reste entière, arriverais-je à être plus à l’aise avec une femme qu’avec un homme ? Pourquoi à presque 23 ans, j’arrive à découvrir mon corps en solo sans soucis, parler sexualité et autre et ne pas réussir à s’installer dans une relation stable avec quelqu’un. Mon caractère de cochon et mes difficultés à faire des efforts pour l’autre doivent être des facteurs aggravant à ma situation, mais tout cela me pose beaucoup de questions, j’ai l’impression d’être anormale, en plus d’être incomprise par mon entourage. Au point que ma mère se demande ce qu’elle a pu faire pour que j’ai si peu confiance en moi ou que je n’arrive pas à être bien lorsque je suis en couple. Je sais que je fais de l’autodestruction, j’ai tout fait pour que mon couple casse, mais n’ayant pas de sentiment profond pour la personne cela ne m’affectais pas tant que cela. J’en suis venue à me dire que je n’arriverais jamais à être heureuse en couple et que je finirais comme la folle aux chats qu’on me targue d’être (oui j’ai 4 chats ^^), ou la vieille fille (merci mamie pour ce commentaire que j’ai entendu presque toute ma vie).

Enfin, voilà, je ne sais pas si je suis très claire dans mon message, la question principale serait sûrement, comment savoir si être avec une fille me conviendrait mieux qu’avec un homme ? Ou est-ce que je pourrais un jour passer ce cap et avoir quelqu’un auprès de moi ?

Merci à ceux qui lirons ce pavé (désolé pour ça) et à ceux qui prendront le temps d’éventuellement répondre.

Désoler d’avance si mon message est un peu cru, mais je pense essentielle d’expliquer au mieux la situation.

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Ancien membre
30/07/2018 à 19:05

Côté mec : est-ce que quand un mec te plait, du coup tu le trouve surtout beau/interessant etc, ou est-ce que t'as quand même envie d'être un peu proche physiquement mais pas forcément sexuellement (mais que comme t'as peur qu'on attende du sexe, toute situation "proche même sans sexe" devient stressante ?).

Côté fille : est-ce que t'as déjà trouvé une fille intéressante/belle etc au point que t'aimerais être proche (au sens large) d'une façon que tu aurais du mal à te permettre en amitié ?

Certaines personnes sont asexuelles, elles peuvent tomber amoureuse, voir aimer les câlins et tout, mais le sexe les interessent pas et/ou ça les dégoute (même avec beaucoup d'attirance autre que sexuelle pour la personne).

D'autres ont besoin de tomber amoureuses ou en tout cas d'avoir une complicité forte avant d'avoir le moindre désir (le terme précis étant "demi-sexuel" mais bon, après c'est à toi de voir si ça te rassure d'avoir des mots précis, ou juste de savoir que y'a des nuances là dedans qui existent et que tout va bien).

Après même sans être asexuel ou autre, c'est pas forcément inné de trouver attirant les parties de quelqu'un, enfin y'a même beaucoup de gens qui associent ça plus ou moins à quelques chose de sale, donc des personnes hétéros et pas du tout asexuelles qui ne se voient pas du tout faire des cunni ou fellations, etc. La peur de "mal faire" peut compter aussi là dedans, bref, faut décortiquer un peu si c'est complètement "non" ou si c'est surtout certaines pratiques ou des peurs précises qui te mettent pas à l'aise.

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Ancien membre
30/07/2018 à 19:12

Côté mec : Je pourrais avoir envie de câlins et tout mais oui si je sens que cela peut dérapé, je bloque. Principalement parce que je supporte pas qu'on me regarde, étant donné l'image que j'ai de moi-même je ne consoit pas qu'on puisse apprécier mon corps. Alors si la personne à le malheur de me faire un compliment, je me braque car pour moi c'est impossible (genre de me trouver belle)

Côté fille : J'ai déjà eu des attirances plus que de l'amitié pour des filles mais je n'ai jamais réellement été dans ce sens. J'ai plus jeune, je pense que la peur du jugement était réellement présente. Mais j'ai remarqué que je "mattais" souvent les filles aussi, j'apprécie les belles formes.

Est-ce qu'on peut parler d'aséxualité lorsque qu'on pratique en solo ? J'ai toujours pensé que c'était de ne pas ressentir de désir/besoin sexuelles ? Alors que, ça j'en ai pour le coup ^^ mais je n'ai peux-être pas la bonne définition en tête.

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Ancien membre
30/07/2018 à 19:25

Dac dac :)

Du coup les deux peuvent te plaire à peu près pareil, juste t'as plus d'expérience côté mec.

Pour la pratique en solo c'est complètement indépendant, en fait la libido est dissociable du désir que tu peux avoir pour d'autres personnes, donc certains asexuels ne pratiquent pas du tout et d'autres oui, et peuvent avoir pas mal de libido, juste y'a personne en particulier qui les excitent en vrai, ni hommes ni femmes (ça les empêchent pas toujours d'avoir des relations sexuelles dans leur couple SI ça ne va pas jusqu'au dégout et qu'ils en tire du plaisir autrement mais voilà c'est pas une attirance "vers quelqu'un").

Si tu te sens mal vis à vis de toi effectivement ça peut faire un masque qui empêche de savoir comment tu serais vraiment "par défaut". Mais du coup ça voudrait dire que quand tu te sentais mal à l'idée de toucher ton copain, c'était toi qui te dégoutait par procuration, ou c'était vraiment juste l'acte en lui-même ? (si jamais c'est trop confus pour que tu ai la réponse je comprendrais aussi ^^). Y'a aussi le fait que dans ton explication, tu te sens beaucoup "obligée" (même si la pression vient de ce que tu penses qu'on attend de toi), donc ça participe très probablement à rendre ça encore plus dégoutant à tes yeux.

J'ai une amie qui était absolument contre le sexe oral, finalement elle a changé uniquement quand son partenaire ne s'attendait plus du tout à ce qu'elle le fasse et qu'elle avait donc l'impression d'avoir la situation en main (je dis pas qu'il faille faire comme elle, mais c'est un exemple de comment le fait de se sentir libre confirme ou infirme l'idée d'être dégouté par quelques chose).

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Ancien membre
30/07/2018 à 19:40

Je comprends ce que tu veux dire ^^

Pour ce qui est de le touché, pour le coup c'était réellement le fait de faire l'acte en lui-même. Pourtant de part mon métier (aide-soignante) j'ai déjà vu/"toucher" des hommes adultes, mais pour le métier c'est différent même si cela ne me ragouter pas vraiment non plus.

Je suis assez consciente des barrières que je me met toute seule, cela fait des années qu'elles sont là et je désespère à réussir à les faire tomber. J'ai déjà eu une expérience avec un ami lorsque j'étais très jeune, je devait avoir 10-11 ans et lui plus vers 14-15ans. C'est très jeune j'en suis consciente, à l'époque on était pas réellement consciens que l'âge était un soucis. J'ai alors pratiqué l'oral avec lui (enfin que moi sur lui) et une fois il a voulu aller plus loin, ce que j'ai refusé malgré qu'il est très fortement insité. Sûrement que mon dégoût de tout ce qui touche à la bouche vient un peu de là.

Mais le simple fait d'embrasser un mec me dérange, je m'oblige parce que c'est la "base" d'un couple et mes partenaires, même sachant mon sentiment dessus, avaient cette habitude de couple. Alors que je n'ai aucun soucis à embrasser une femme, je sais pas exactement pourquoi mais j'ai toujours préféré embrasser une femme qu'un homme.

Alors est-ce que mon passé un peu étrange peu jouer sur mon dégoût/peur de l'acte avec un homme. Je ne sais pas trop. C'est encore un peu flou ^^

Désolé je me suis égarée dans mes réflexions je crois ^^

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Ancien membre
30/07/2018 à 19:55

J'irais pas jusqu'à confirmer que ça ait participer à ton dégout (après tout ça peut aussi être une coincidence), mais c'était le cas de la pote dont je parle aussi en tout cas, et dans son cas à elle c'était un peu ça, le fait de se sentir humiliée.

Après ça reste des pratiques que plein de gens ne font pas, ou alors seulement après avoir fait d'autres choses "moins directes" avant. Au final, que le fait que ça te parle pas vienne d'un désinterêt "naturel" ou d'un événement, le résultat est à peu près le même et tu pourrais très bien décider que ce sont tes limites et que ça te va comme ça, sans te justifier auprès des personnes que tu fréquentes.

Pour le fait d'embrasser j'avoue que je suis dans la confusion aussi, parce que j'vois ça comme un truc de "base du couple" comme tu dis mais ça me parle pas, même avec les personnes qui m'attirent et avec qui je veux coucher, donc... question de goût et de sensibilité ? Je serais mal placée pour dire si ça joue dans le fait d'être homo ou bi, du coup, mais j'imagine que ton orientation reflète le genre avec qui t'es le plus à l'aise d'être intime physiquement et émotionnellement, mais avec tes références à toi (c'est à dire pas forcément les bisous et/ou le sexe, même si ça a l'air d'etre le centre de tout en regardant les autres, ce n'est qu'une impression ^^).

(sur ce je rentre du coup comme le forum marche pas sur mon tel normal que je dise rien de plus ce soir ^^)

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Ancien membre
30/07/2018 à 20:25

Bonjour Crystal,

ALORS STOP CESSE DE TE FORCER A QUOI QUE CE SOIT TU TE BLOQUES ENCORE PLUS !!!!

si embrasser un mec déjà te dégoûte n'insiste pas c'est pas ton truc, c'est pas ton truc point barre.

Dans ce monde, d'un point de vue strictement sexuel, il y a des personnens qui aiment exclusivement donner, d'autres exclusivement recevoir et c'est à chacun de faire ses choix et d'en assumer les conséquences... Je m'expliques ;), lorsque tu es parfaitement claire sur ta non disposition à toucher ton (ta) partenaire, le fait que ledit (ladite) partenaire veuilles te donner du plaisir en sachant que tu ne le rendras pas physiquement (je t'assure que certaines personnes peuvent éprouver un plaisir visuel, auditif, et je dirais intra corporel rien que dans la jouissance de l'autre) cela devient uniquement sa décision donc cesse d'anticiper sa possible réaction si tu ne fais pas ce que tu as dit que tu ne ferais pas. J'espère être claire ;)

Concernant ton image face au miroir, et ben il va te falloir travailler cela, pour arriver au moins à pouvoir t'y sourire sans animosité... L'exercice consiste qu'à chaque fois que tu aperçois ton reflet dans un miroir, tu te regardes et tu te souris, tu vas te forcer au début c'est certain mais petit à petit... je te souhaite de le découvrir.

Mets toi moins la pression et je suis d'accord avec grillepain il y a des moments s'est en acceptant les choses comme elles sont qu'elles changent ou évoluent juste parce que la pression n'est plus là ;).

Courage et la vie est une découverte de soi

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Ancien membre
30/07/2018 à 20:30

J'ai pas réellement un souvenir négatif de ce moment, mais j'ai longtemps pensé que je l'avais rêvé. au final j'ai eu l'occasion d'en reparler avec la personne il y a quelques années et il s'est excusé pour son comportement vis-à-vis de moi. Donc d'un sens cela m'a rassurée sur mes souvenirs. Après cela choque souvent les personnes à qui j'en parle, de par mon jeune âge à l'époque. Moi j'ai pas l'impression que cela me perturbe plus que cela au final.

Après je pars du principe que pour savoir si je serais bien avec une fille, il faudra que j'essaie mais je ne veux pas d'un plan cul ou autre. Mais je sais même pas si je suis capable d'aimer réellement quelqu'un. Pourtant j'ai envie d'avoir une personne dans ma vie, n'étant pas de nature solitaire. J'envie souvant les relations des autres, qu'ils soient en couples et heureux, cela semble si facile. Donc ça me pose vraiment question. Je sais aussi que mon rapport à mon propre corps est assez particulier, sûrement l'influence sociétale y est pour beaucoup.

(pas de soucis ;) )

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Ancien membre
31/07/2018 à 11:46

Oui, tout le monde n'est pas traumatisé par les événements vus comme choquants et vice-versa, du coup c'est possible que ça n'ait eu aucune incidence réelle, maintenant peut-on savoir aussi nettement si c'est pas inconsciamment le cas, c'est une question sur laquelle je me hasarderais pas ^^

Je suis un peu comme toi pour la question de l'amour, les relations m'interessent, les plans culs pas trop car j'ai besoin de complicité et de temps etc pour être à l'aise et donc attirée réellement par une personne, mais je ne sais pas trop à quel moment on peut parler de l'Amour de couple ni si c'est fait pour moi, j'imagine que pour ça il faut rencontrer la personne avec qui t'es à l'aise sur pas mal de points et réciproquement (effectivement comment ressentir quoi que ce soit quand le stress -direct ou indirect- domine), or sans ça c'est compliqué de répondre à cette question en amont.

Pour les relations des autres, je comprends l'impression générale que tout est plus simple et naturel comme t'es pas dans leur tête, mais franchement dès que tu prends du cas par cas, tu vois à quel point c'est plus complexe que ça.. sur tous les couples que je connais (et que je jalousais un peu avant), à bien y réflechir y'en a que deux qui me font envie, et encore quand j'ai eu l'occasion de parler de "mais ça a l'air tellement naturel pour toi", certes la personne était heureuse de son couple, mais elle m'a expliqué que ça n'empechait pas certains accrocs, ou encore qu'avec son copain elle disait "couple" parce qu'ils s'aiment et que socialement ça ressemble à ça, mais que eux le vivaient pas du tout comme ça de l'intérieur, bref, s'ils s'étaient comparés eux-mêmes aux autres et à "la norme" si ça se trouve ils auraient été super mal alors que leur relation est cool.

Je pense que la vision de choisir entre "plan cul" ou "couple" est erronée (de mon point de vue), on choisi pas quel genre de lien on peut créer avec quelqu'un, à moins de mettre des barrières dès le départ style "l'amour ou rien d'autre / le sexe ou rien d'autre", c'est .. soit ça se fait, soit ça se fait pas, mais si ça se trouve tu peux te trouver très bien avec une fille, sans que ça aille jusqu'à l'amour/le couple officiel, et donc en y repensant ce sera la définition "plan cul / amitié caline / flirt / peu importe" qui sera la plus proche si on veut absolument en choisir une, mais toi t'aura juste vécu les choses en fonction du moment et de jusqu'où ça pouvait aller. Toujours mieux que se retrouver en couple "par défaut" sans trop savoir si c'est ce que tu voulais avec cette personne précise.

L'influence sociétale est énooooormément anxiogène qu'il s'agisse des relations amoureuses, du sexe, du physique jeune et beau, etc. Pour la démystifier, il faut regarder les personnes au cas par cas, celles que tu croise dans le bus et pas le "on" des médias ou des généralités désincarnées dans les potins ou internet. Si tu te dis "untel est super musclé, untelle super intelligente, et le couple là bas super amoureux", tu additionne peut-être sans t'en rendre compte uniquement la partie idéale des autres pour résumer ma phrase d'avant par "les gens sont musclés, intelligents et heureux en couple" (je caricature énormément pour le principe, ça peut être plus subtil mais du coup insidieux), ce qui créerait peut-être ce piedestal pour les autres et cette exigeance envers toi-même. Après certes ça rend pas instantanément super bien dans ses pompes, mais au moins ça limite l'auto-bashing, donc ça rend sûrement plus accessible l'idée de se sentir mieux.

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Ancien membre
31/07/2018 à 12:17

Crystal, ce qui s'est passé marque. Faut pas trop se voiler la face, quand même.

Même, si c'est parti sur la base d'un pseudo consentement, il n'en est pas moins, que ton âge, ne permettait pas cet acte. N'y vois pas de jugement, c'est juste une question de maturité ; même si au fond de toi, au moment des faits, tu avais la notion de cet interdit, que tu as franchi car tu n'étais pas en mesure de le refuser, tu n'étais pas en âge de pouvoir dire : non. C'est une forme de résilliance.

Ce n'est pas un fait banal, mais pas non plus accablant, il est à prendre en compte à sa juste valeur.

Ceci est mon point de vue.

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Ancien membre
31/07/2018 à 13:33

Merci Grille Pain, tout ce que tu me dis m'aide à voir les choses un peu différemment, je pense qu'il va me falloir du temps pour analyser la situation correctement et me laisser porter un peu plus. Mais d'avoir un avis complètement externe à tout cela fait du bien et me permet de me sentir un peu moins bizarre. J'espère avoir la réponse sur mon orientation sexuelle un jour, faut pas désespérer je pense. J'ai encore beaucoup de travail à faire sur moi-même pour cela. Peut-être que le jour où je m'accepterais, j'arriverais à accepter d'avoir quelqu'un auprès de moi sans toute la pression interne que je me met.

MamGay : Je suis consciente que j'étais très jeune à l'époque et qu'inconsciemment cela doit jouer sur ma perception des choses. Le fait est qu'actuellement ce n'est plus un évènement qui me perturbe, cela fait partie de mon passé, il n'y a pas besoin de le ressasser car ça ne m'aidera pas à avancer selon moi. Mais merci pour ton avis :)

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Ancien membre
04/08/2018 à 16:25

Hey !

Je n'ai pas pris le temps de lire les réponses donc désolé si je répète des choses déjà dites ou que je suis hors sujet ^^'

Tout d'abord, le plus important c'est que tu ne te sentes pas forcé. Même si ça prend du temps, que toi-même tu as l'impression d'être un frein, ect, il faut y aller à ton rythme. Normalement, si la personne t'aime et désire aller plus loin avec toi, cela ne devrait pas être un problème. Mais si j'ai bien compris, c'est toi qui te met la pression toute seule: tu te sens coupable de ne pas retourner les gestes de ton partenaire, tu culpabilises et au final cette culpabilité t'a fait terminer ta relation.

Je ne pense pas que ce soit un problème lié aux hommes ou aux femmes. Après peut-être qu'une relation avec une femme fonctionnerait, je ne dis pas le contraire. Mais pour moi, le vrai problème est que tu ne suis pas ton rythme. Tu veux absolument rendre la pareille, quitte à être mal-à-l'aise. Et, malheureusement, que ce soit avec un homme ou une femme, il se passera la même chose.

La solution serait donc que tu en parles avec ton ou ta partenaire, que tu expliques clairement qu'il te faut un certain temps, etc...: la communication est la clé de tout ! :)

Ton cas m'intéresse grandement car il ressemble beaucoup au mien, donc peut-être que ma réponse n'est pas du tout juste car je me suis trop reflétée dans ton problème (et j'en suis désolée si c'est le cas).

Sur ce, j'espère avoir ne serait-ce qu'un tout petit peu aidé.

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Ancien membre
05/08/2018 à 23:15

Je communique beaucoup, je suis d'accord que c'est la clé et je prend donc les devant à toujours exprimer ce que je ressens. Par contre j'ai eu beaucoup de mal à croire mon ex quand il me disait que ça ne lui importer pas que je ne lui rende pas l'appareil, qu'il s'en fichait. Pour moi c'est impossible qu'un homme puisse ne pas être frustré à ce niveau là. Je suis consciente que c'est très réducteur pour les hommes mais j'arrive pas à m'empêcher de le penser.

Peut-être que le problème ne vient pas du genre de mon partenaire, c'est même probablement totalement moi le soucis. J'en ai conscience mais avec le recul je me dis que je suis bien plus à l'aise avec les femmes que les hommes. Je commence à prendre conscience que j'ai tendance à plus mater les femmes dans la rue, mais en plus je me rend compte que je le faisais déjà depuis longtemps, j'apprécie les belles formes. Enfin, voilà cela fait partie de mon questionnement, en plus de ce rapport au corps toujours un peu galère.

Ton message aide tout de même à avoir un autre point de vue, ne t'en fais pas ;) Merci d'avoir prit le temps de me répondre.

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Ancien membre
10/08/2018 à 21:17

Ton histoire ressemble pas mal à la mienne

En te lisant j'ai pas l'impression du tout que tu sois asexuelle, mais tu as surement besoin d'être en confiance totale avec la personne avant de passer à l'acte..

Tes difficultés viennent surtout de là, il faut être bien dans son corps pour s'autoriser à être aimé / touché etc

Pour ce qui est de l'orientation, il faut que tu mettes de côté ce problème de confiance qui peut brouiller les pistes.., donc imagine que tu as parfaitement confiance en toi, et ça t'aidera à savoir vers quel genre tu es vraiment attiré

Il suffit pas de trouver quelqu'un beau et sympa, comme je le pensais encore il y a quelques années ^^

Demande toi surtout si ce sont les hommes ou les femmes qui te troublent (ou les 2, ou aucun) et envers qui tu as du désir

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Ancien membre
11/08/2018 à 14:36

J'ai l'impréssion de me voir , en toi !!!!

J'ai vécu ( dans mon adolescence ), ce que tu vis là.

J'ai douté de moi ( à cause de mon physique , je n'osait pas me mettre nue ( devant un homme ou une femme ) , je leur demandait d'éteindre la lumière. J'ai eu des histoires avec des hommes ( sans sexe , car à chaque fois que l'on devais chabadabada , mentalement je ne pouvait pas , je me retirait " je voulais , puis quand on passait à l'acte , je ne voulait plus ". c'était plus fort que tout.

Tu vois , tu n'es pas la seule ... on ne doit pas être les seules à se comporté comme ça.

( Je suis sortie avec des femmes homosexuel ) , qui se disait 100 % lesbienne , j'avais le droit de les touché et de leur faire chabadabada , par contre moi , j'avais le droit à rien !!!!

J'éssaye de te rassurée Cristal ... tu es comme tout le monde ... pas de panique hein !!!!

Prend ton temps , tu es jeune ( rilaxxxx Cristal ), au fond de toi , je sais que tu sais ce que tu désires , quand tu te sentiras prête , tu choisiras ce qui est bon pour toi ....



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