"Les hommes efféminés ont du mal à convaincre qu’ils ne sont pas homos.""Ils sont trop sensibles. Trop gentils ou trop élégants. Loin du bon vieux cliché du mec, du vrai, celui qui ne pleure pas, qui joue les gros bras. C’est assez pour qu’ils soient étiquetés homos par leur entourage. Ils doivent faire plus ou moins régulièrement leur coming out hétéro. Certains le prennent avec le sourire. Mais il y a aussi des insultes et des agressions. «Nous recevons régulièrement des appels d’hétéros victimes d’actes homophobes», confirme Elisabeth Ronzier, présidente de SOS Homophobie. Comme si la virilité était non négociable. Dans Nous, les mecs, le sociologue Daniel Welzer-Lang analyse l’apprentissage des garçons : «L’homophobie et le sexisme sont centraux dans la construction masculine. Certaines catégories d’hommes imposent une domination sur les autres. Un garçon qui ne veut pas ou ne peut pas donner des signes flagrants et répétitifs de sa virilité va être traité comme un non-homme, assimilé aux femmes, aux homosexuels, et sera exclu du groupe de pairs.» On aurait pu croire que la vague des métrosexuels, la mode androgyne et l’acceptation progressive de l’homosexualité avaient modifié les contours de la masculinité. Pas tant que ça. «Le modèle de la virilité triomphante qui domine depuis le XIXe siècle a finalement peu évolué» : en cause, des rôles masculin-féminin «conformistes» et une société comme paniquée par l’indifférenciation des sexes. La solution ? Eduquer, encore et encore. Pour la présidente de SOS Homophobie, «dès le plus jeune âge, il faut déconstruire les stéréotypes, questionner les clichés sur le genre». Ou prendre son mâle en patience. «Les relations entre les hommes et les femmes ont énormément évolué en cinquante ans, note Daniel Welzer-Lang. C’est une révolution anthropologique. Elle implique que les hommes apprennent à perdre leurs privilèges. Et que l’on déconstruise la norme de l’hétérosexualité. Tout cela prend un peu de temps.»."Source : [url]] Qu’en pensez-vous de ceux dont le genre dérange ? Faut-il éduquer à l'école pour accepter tous les genres, pour faire évoluer la société par le biais des enfants? Pensez-vous qu'on peut être influencé par son entourage au niveau de sa propre orientation sexuelle ou tout au moins se remettre en question, par rapport à l'image (efféminée, androgyne...) que l'on renvoie aux autres ?
Commencer à faire des rencontres ?
Ancien membre 08/04/2014 à 15:29
Oui, je suis satisfait de ta réponse ! Tkt, tes phrases sont compréhensibles :) J'aime ton raisonnement, ta réflexion ! & je suis assez d'accord avec toi, à part sur un point : "Le fait de passer par l'école est une bonne idées mais ça doit ce faire en douceur, assez lentement car sinon les parents risque de s'énerver.". Pourquoi : J'ai connu les mentalités anglophones & francophones dans un même pays, le Canada, sur ce point : l'éducation de la différence à l'école. On apprend très tôt aux jeunes canadiens(nes) anglophones : "que la culture canadienne ne suffit pas à la nation & que la différence est un plus pour le Canada..." (une référence à l'immigration du pays). Rien que cette notion de base apprise dans les écoles fait toute la différence sur l'ouverture d'esprit, l'acceptation de "l'autre"... Par contre, cette notion n'est pas apprise chez les canadiens(nes) francophones (en particulier au Québec). Ainsi, en comparant les deux mentalités dans l'ensemble de la société canadienne : en général, les canadiens(nes) anglophones sont plus ouverts d'esprit que les francophones. Les français sont reconnus pour leur manque d'ouverture d'esprit, à toujours être "dans la culture" (un paradoxe), dans la réflexion interminable, leur bla bla bla pour rien en conclure, une évolution de la société & des mentalités très lente, "la démission" de beaucoup de parents avec l'éducation de leurs enfants... Ce qui me fait réagir, c'est qu'il faudrait un relais dans la société, d'où l'éducation à l'école des notions de base "du savoir-vivre en société" : connaitre "l'autre & sa différence", l'acceptation de "l'autre & sa différence" pour une ouverture d'esprit & une transmission de ses valeurs dans "une réaction en chaîne". Donc, je crois qu'à un moment donné quand la société sature : il faut imposer certaines choses dans la société, dans l'éducation pour faire évoluer les mentalités vers un changement de comportements, comme par exemple "la loi sur le mariage pour tous" !
Ancien membre 10/04/2014 à 14:44
Quand on impose des choses parfois ca ce passe mal. Justement quand on voit ce qui c'est passé pour que la loi du mariage pour tous passe... Encore les manifestations, je le comprends, c'est normal que si tu n'es pas d'accord tu le montre, mais il y a eu pas mal de débordement et des deux cotés. Le problème en France c'est que presque tout le monde veut que les choses changent mais des que ca arrive les gens ne sont pas content. Comme si un changement, un évolution des mentalités etait une utopie et que donc peu de personne ce sont préparer a ça Le jour ou quand nous regarderons quelqu'un et que nous verrons simplement un autre être humain n'est pas encore arrivé mais je ne perds pas espoir. Comme a dit un jour Hundertwasser : Lorsque un seul homme rêve, ce n'est qu'un rêve. Mais si beaucoup d'hommes rêvent ensemble, c'est le début d'une réalité.
Ancien membre 10/04/2014 à 21:14
"Quand on impose des choses parfois ca ce passe mal." C'est un mal pour un bien. [img]]
Misterbi 10/04/2014 à 21:41
Aujourd'hui beaucoup d'hommes, jeunes et moins jeunes sont des métrosexuels. Ceci est du surtout au monde de la mode qui montre une image des hommes (podiums, pubs pour parfums....) qui ressemble à des statues de l'antiquité : éphèbes, adonis.... Comme beaucoup de couturiers sont gays dont les plus connus, ils poussent à fond sur cette image (Jean Paul Gauthier en premier). Comme nous sommes de plus en plus dans une société de consommation à l'excès, bon nombre d hommes veulent ressembler aux stéréotypes masculins que nous offrent à voir les publicités dans les magasines, à la TV..... Je suis frappé à quel point certains de jeunes hommes qui ont la 20ainne d'années voir moins sont des métrosexuels en puissance. Je peut vous dire qu 'il y a 20 ans environ quand un garcon s'habillait comme ca dans certains endroits il se serai fait traiter de "pédés". Comme quoi : nous assistons à une féminisation du monde occidental. La preuve : actuellement au gouvernement il y a une ministre du droit des femmes : Najad vallaud Belkacem.
Ancien membre 13/04/2014 à 17:26
Je ne vois pas le lien, le rapprochement avec l'acception des genres humains que je traite dans mon sujet. C'est du hors-sujet disons ton commentaire est plus lié avec le sujet : " homme-objet" :roll: que la nature de l'homme avec sa virilité & l'acception de sa différence...