Vous allez chez le kiné ?

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Kine_
21/07/2025 à 11:05

Bonjour !

Je suis kiné et avec un réseau de kiné nous voudrions créer une charte d’accueil bienveillante notamment pour que la population LGBTQIA+ et psychiatrique se sente en sécurité et non jugée/stigmatisee chez le kiné

Nous avons des pistes ( consentement au touché/ pas de deadname etc etc) mais on voulait tout de même demander l’avis des personnes concernées

Alors voilà , possiblement répondre à ces questions ?

  • Y a-t-il des attitudes, des mots, des symboles ou des aménagements qui vous mettent à l’aise ?

  • Y a-t-il des choses à éviter absolument ?”

  • Selon vous, qu’est-ce qui devrait absolument y figurer ?

  • Qu’est-ce qui vous ferait vous sentir accueilli·e, respecté·e et en sécurité dans un cabinet de kiné ?”

-Quels éléments sont importants pour vous afin de vous sentir en confiance et respecté·e dans un cabinet de kiné ?”

Merci à tout le monde par avance !!! En espérant que les soins seront de plus en plus inclusif, j’y crois 🙏🏻?🏳️‍🌈

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avatar contributeur de Némésis Inu
Némésis Inu
22/07/2025 à 09:00 - 22/07/2025 à 12:20

Citation de Kine_ #536298

J’avoue être perplexe dans votre demande.

Étant malvoyante je côtoie des kiné et masseurs bien-être et a aucun moment mon orientation sexuelle et/ ou amoureuse ne devait rentré en compte par rapport a vos soin.

Vous ne touchez ni à mon intimité ni à ma psyché, il y a certes contacts physique mais votre comportement est supposé être professionnel et dans votre domaine de profession je ne vois pas où est la différence entre un accueil d’un-e patient-e lambda et LGBT

Pour les femmes trans en début de transition peut-être éviter les commentaires sur leurs apparence vestimentaire qui peut être au début maladroit car elles cherchent leurs propre style.

Je me souviens d’une jeune femme trans qui avait très mal pris (a juste titre!) qu’un médecin lui ai clairement dit d’éviter de venir en robe et maquillée au cabinet parce qu’il avait peur que ça engendre des attitudes transphobes violentes ( physique ou morale) ce qui est une inquiétude louable mais je le soupçonne aussi d’avoir eu peur d’une mauvaise publicité… alors qu’il aurait du soutenir sa patiente.

Peut-être afficher dans votre salle d’attente une charte de bonne conduite du patient mais qui ne cible pas spécifiquement les LGBTQIA+ mais tout le monde interdisant tout propos déplacé et haineux misogynes, homo/transphobes, raciste, Xénophobe etc?

Porter un petit badge arc-en-ciel, mettre des prospectus d’association de santé LGBTQIA+ …

Faire attention a ne pas mégenrer aussi .

A part cela je ne vois pas qqchose spécifique à votre spécialité avec une personne LGBTQIA+ mais je vais y réfléchir 😊

avatar contributeur de Marjocke
Marjocke
22/07/2025 à 10:09

Citation de Némésis Inu #536366

Belle réflexion 👌

avatar contributeur de Némésis Inu
Némésis Inu
22/07/2025 à 10:32

Citation de Marjocke #536369

😘

J’ajoute aussi : former vos secrétaires à l’accueil des personne trans, c’est à dire qu’ils et elles doivent appeler et de s’adresser à iel-les par leurs prénom ET pronoms choisis par leurs patient-e-s et non par leurs dead name (mégenrage) MAIS qu’en tant que professionnel administratif du médico-social, à expliquer aux patients que lors de leurs enregistrement dans la banque de données dans la création du dossier administratif et médical, on est dans l’obligation de notifier le prénom et genre de naissance 🙂

avatar contributeur de Marjocke
Marjocke
22/07/2025 à 11:20

Ça m'intéresserait de faire ce genre de formation 😊

avatar contributeur de Némésis Inu
Némésis Inu
22/07/2025 à 12:10

Citation de Marjocke #536376

De kiné?

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Marjocke
22/07/2025 à 12:23

Citation de Némésis Inu #536377

Non sur l'accueil des personnes trans 😊

avatar contributeur de Némésis Inu
Némésis Inu
22/07/2025 à 12:35

Citation de Marjocke #536378

Ok 🙂alors il n’y a pas besoins de réelle formation ( terme mal choisis par moi j’avoue) je parlerai plutôt de sensibilisation et ça demande plus du bon sens que de connaissances comme l’emploi du iel -elles pour les personnes non binaire qui le demanderaient dans l’écriture inclusive .

C’est pas encore répandu et je pense que les associations LGBTQIA pourraient intervenir ( si ce n’est pas déjà le cas )auprès des professionnels des secteur de la santé, du médico-social et de l’éducation.

J’ai sensibilisé mes collègues de façon officieuse il y a 2 ans.

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