Hello, je lance la discussion. Comme c'était un tout long parcours pour moi pour enfin me mettre étiquette d'asexuelle ( 15 ans à peu près) je voudrais savoir comment vous avez compris que vous êtes asexuel et combien de temps ça vous a pris ? Pour ma part, je suis passée par toutes les phases et tous les sites de rencontre pour enfin arriver là.
.
Citation de CH-MARIT17 #529224
Merci pour ce témoignage. J'ai un ami de 65 ans qui a vécu la même situation. Pour ma part, j'ai l'impression cest depuis ma naissance. À 14 ans, j'ai commencé à avoir des questionnements sur ma sexualité, car jétais différente des autres. Je n'ai pas un handicap ou autre chose. Je suis une personne normale, qui a fait des études, qui ne souffre pas de troubles mais je suis juste pas attirée sexuellement par d'autres personnes. Je suis passée par le site de rencontre classique, site pour les chrétiens, sites lgbt, site pour femmes seules avec enfants... et toujours, je rencontrais le bloquaient et que ce n'est finalement pas pour moi. Pendant au moins une dizaine d'années, je pensais que jétais malade, car je ne savais pas qu'il y avait des asexuels. Je voulais sais que hétéro et homo. Il y avait aussi une phase où je me détestait. C'est que depuis 3-4 ans que je me suis rendue compte de mon asexualité grâce à un podcast à la radio et c'est que depuis quelques jours que j'ai appris que les sites de rencontres pour personnes asexuelles existent.🤗
De mon point de vue je suis normal, pas de penchant bizarre, juste moi avec une certaine personnalité, je ne me pause de question que devant un obstacle et là j'ai calée, sur youtube et en posant là question sur mon moteur de recherche j'ai découvert que je pouvais être asexuelle, moi non plus je ne connaissais pas, c'est assez déstabilisant je trouve et isolant, une incompréhension chez les autres, un langage différent également
Je ne sais pas si je peux m'autoproclamer assexuel, j'ai juste envie maintenant de rencontres sans sexualité physique.....
Il m'a fallut quelque année car je vie dans un cercle ou ne pas avoir d'intérêt pour les autres n'était pas normal. Et lorsque j'ai entendu parler d'asexualité, je suis longtemps restée dans l'inacceptation. Je voyais beaucoup de point commun, mais aussi beaucoup de chose qui me faisait me dire, que non, je ne le suis pas.
Plus jeune, oui, il m'arrivait d'avoir des "crush" mais je ne ressentait pas le besoin, ni l'envie de le faire remarquer, ni de me mettre en couple.
Puisque l'asexualité, c'est, de ne pas d'avoir d'attirance physique, alors, je ne suis pas sensée avoir de 'crush" ? Mais en y réfléchissant, la personne qui ma fortement attirée dans ma jeunesse était aussi mon premier ami et je pense avoir confondu affection avec attirance, car cet ami, suite aux harcèlement que je subissais justement parce que je ne montrais aucun désir à sortir avec un garçon (ou fille, ils s'en foutaient de ça) m'a complètement délaissée et rejoins les harceleur pour se protéger. Son comportement à fait que toute l'attache que j'avais pour lui est partie. Du coup, mécanisme normal ou pas ? Parce que certain me disait encore de tenter de sortir avec lui, hors, j'y voyais encore moins d'intérêt de me mettre avec une personne en qui je ne peux même pas avoir confiance.
Fin de ma sclolarité, a force d'être rabâchée d'être bizarre de ne sortir avec personne, d'être moquée en me disant que de toute façon, je n'attirerais personne, on peut dire que mon estime s'en est prit un coup. Et sur ma dernière année, les derniers mois, un garçon du groupe de "marginaux" que nous formions m'a fait comprendre que je lui plaisais.
J'avoue a se moment là en avoir été heureuse, car je me sentais "vue" et plus isolée. Avec ce gars, nous avons d’abord parlé, puis il c'est déclaré et j'ai accepté, mais avec nervosité. J'avais toute les excuses possibles pour ne pas que l'ont arrive à la phase "intime" et cela a plutôt bien tenu au début. Mais, sans le savoir, j'étais tombée sur un pervers narcissique qui a très vite compris que j'étais isolée et surtout que j'ai la fâcheuse tendance a me remettre trop vite en question. Et tout autour de moi on parlait de "devoir de la femme " "d'obligation de couple" "que l'on doit toutes passées par-là" et pour moi c'était quelque chose d'obligatoire, je devais faire comme tout le monde. Je n'ai jamais apprécié surtout que plus les années passait, plus mon ex me manquais de respect.
J'ai tenté de me remettre en couple par déprime. Parce que je suis seule, vraiment seule et que je ne le supporte plus. Cela n'a pas fonctionné, ça coince a chaque fois que cela devient intime. Au début, je me disais que je ne suis pas normal, qu'il doit y avoir un problème, mais impossible d'aller voir un gyné, c'est blocage total.
A force de lire des articles ou des témoignage, je finis pas accepter l'idée que je suis au moins demi-sexuel. Mais, il se peut que je sois en vérité d'après mon psy asexuel, mais conditionné à ne pas l'être. Oui c'est compliqué, mais encore maintenant, je crois que c'est obligatoire d'être intime, donc je redoute les relations et en même temps je me dis que je me sentirais très mal s'il n'y avait absolument aucune intimité. C'est le foutoir dans ma tête ^^'.
Le foutoir dans la tête ça me parle, par contre être harcelée je n'ai pas connue, personne ne ma jamais poussée à être autre vraiment, ni moi même, je suis, point, ce qui me laisse à penser que je peux "intimider, dérouter" curieux ?. Avoir une relation pour faire comme les autres ou me prouver quelque chose, je ne l'envisage toujours pas, le devoir de la femme ? alors là ! c'est me parler Chinois, mais je note, pour moi peut-être avec le mariage avec ce bout de papier (contrat) qui lie deux personnes (invention religieuse des hommes pour l'asservissement de la femme) en dehors de çà, la pression sociale de ton entourage : elle a glissait sur moi tellement j'étais à l'ouest, un peu aujourd'hui encore (à l'ouest) en tout cas pas d'insistance "déplacée" des miens, il n'y a rien d'obligatoire, si ce n'est aimer la personne, la choisir et non être choisi "uniquement" c'est ce point qui change la donne en partie, c'est ce que je pense toutefois je suis nulle en relation autant être franche