J’hésite depuis un moment à balancer ce sujet. Si j’en parle c’est parce que j’ai la sensation que c’est assez intense chez moi. Résultat : je refoule et je me durcie avec le temps. Et ensuite je fini blasée à mort. Un genre de zombie.
Depuis des années déjà j’ai constamment la sensation d’être ballottée à l’intérieur de moi. Je me sens tendue comme une corde violon. C’est toujours : je veux/je ne veux pas. Que se soit par rapport à la vie ou mon rapport aux autres. Pourtant je connais mes limites. Tout comme je sais ce que je désire en général.
Mais il y a comme de la chamaillerie entre mes nombreux ressentis.
Du coup j’aspire profondément à la détente mais n’y parviens jamais. Comme si je ne voulais pas céder quelque chose à moi-même et aux autres par la même occasion.
Vous arrive-t-il d’avoir cette volonté de vous laissez aller alors qu’à contrario une autre partie de vous n’est pas d’accord ?
Ma chère Reveuse !
Merci pour cette réponse que je trouve très rassurante.
Si c est permanent ou par période ? Parceque ça pose problème de s’infliger trop d actions contraires à ses envies
Je suis tout à fait ok avec ça. C'est vrai que c'est problématique. Disons qu'il y a des jours avec et des jours sans. Me concernant c'est quand même permanent. Non pas que je m'inflige des actions non-désirées, quoique parfois il faut s'y coller... mais j'ai l'impression de ne pas toujours me laisser vivre comme je le voudrais 😑
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Citation de Deelinph #464050
"Tiraillé" c'est le mot. C'est comme Docteur Jekyll et Mister Hyde : le bon côté de notre personnalité, visant par exemple, à atténuer la rancune, colère envers une personne et le "mauvais" côté de notre personnalité qui elle encourage à ne pas pardonner par exemple.
Perso, ce sont des voix que j'entends qui me disent : "Fais ça" et une autre "Fais pas ça", ça me fait penser à une scène de "Tintin" dans "Le sceptre d'Ottokar" où Milou se débat entre son bon moi - où il doit prendre le Sceptre et le rapporter - et son "mauvais" moi qui le pousse à prendre un os (si ma mémoire est bonne).
Mon esprit est torturé : je suis quelqu'un d'exigeant, qui sait exactement ce qu'il veut et ne tolère plus les écarts d'autres personnes, mais malgré mon moi dur, il y a mon moi doux, qui fait preuve de laisser aller. Et c'est chiant ça, c'est très chiant, parce que je voudrais conserver constamment mon caractère sec dans lequel je me sens le mieux.
Citation de Cineseriesmais malgré mon moi dur, il y a mon moi doux, qui fait preuve de laisser aller. Et c'est chiant ça, c'est très chiant, parce que je voudrais conserver constamment mon caractère sec dans lequel je me sens le mieux.
Très intéressant comme réflexion. C'est quasi le genre de réponse que j'attendais. Vraiment très intéressant.
J'ai une mentalité avoisinante à la tienne. À quelques détails prêt.
Ou poses-tu les exigences dont tu parles ? Pourquoi ?
Mais je me reconnais bien dans tes propos : la "sécheresse de caractère" aide au maintien bizarrement. On peut penser que c'est la première ligne de défense contre les autres et que cela permet de garder sa dignité. Si je me laisse aller à la douceur j'ai l'impression de ne pas me reconnaître. C'est compliqué à aborder 🤔
Citation de Sn@ilm00n
Haha ! Le dilemme de gastéropode ! J'y crois pas mais regardez-moi celle-là comme elle se traîne sa coquille ambulante 😄
Pan pan c.. heu carapace !
Lettre dyslexique… lettres en désordre… décidément ça m'a l'air de témoigner d’un esprit bordélique tout ça.
Citation de Deelinph #464094
Merci. Quand je parle d'exigence, c'est de la droiture : de tenir parole, par exemple de faire ce que je dis, par exemple si j'ai rendez-vous avec quelqu'un : je me pointe en avance. Et lorsque je suis avec une personne : j'exige qu'elle soit 100 % : on est dans le moment, le téléphone il est éteint. Soit est 100 % avec la personne, soit pour moi c'est pas la peine.
Sur Internet, quand j'échange intensément avec quelqu'un : il faut Toujours prévenir lorsqu'on quitte l'écran, ça s'appelle la politesse. Et visiblement il y a que ma meilleure amie qui l'a comprise.
Dans les transports en commun : on se la boucle, les mongols qui "oublient" de mettre leurs écouteurs..., on parle pas fort au téléphone (la vie privée des autres passagers, j'en ai rien à cirer).
Et surtout l'exigence par rapport à soi-même : par exemple, moi je fume pas, boit pas, me drogue pas - je tiens cela de mon père qui prenait soin de son corps comme d'un temple. Je ne suis pas parfait moi mais c'est important de bien se comporter envers les autres et envers soi-même.
Et puis l'âge ne veut rien dire : ma meilleure amie étant nettement plus jeune que moi, elle est pourtant la personne la plus droite et mature avec qui je me suis lié de toute ma vie.
Cela vous arrive-t-il de vous sentir tirailler par différentes émotions ?
Désolé d'avance et sans vouloir être trop brutal, je suis nouveau ici et dans un état psy plus que limite je l'avoue mais n'est-ce pas le propre de l'humanité que d'être constamment tiraillé entre ses sentiments ?
Citation de Spirit29S #464337
J'aurais dû préciser que lorsque c'est fréquent et ce face à diverses situations cela peut devenir handicapant pour certaines personnes et nous "figer sur place".
bonjour
Citation de Deelinph #464050Vous arrive-t-il d’avoir cette volonté de vous laissez aller alors qu’à contrario une autre partie de vous n’est pas d’accord ?
Oui, ça a été le cas jusqu'à ce que je réalise et que j'accepte ma transidentité.
Je m'étais forgé un caractère dur et froid pour me protéger et inconsciemment pour ne pas laisser transparaître des émotions que je refoulais.
Je souffrais d'être dans le contrôle et de ne pas parvenir à me détendre et à lâcher prise.
Puis j'ai fait un burn out et tout a lâché d'un coup.
Maintenant je me sens libéré même si j'ai gardé des traces et des anciens réflexes.