Ralentir ou arrêter le vieillissement avec le transhumanisme - Page n°2

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Ancien membre
04/03/2023 à 14:48

Citation de Némésis Inu #443242

Dans la théorie de l'évolution il y a justement le fait que les être vivants n'évoluent pas dans un but mais bien par sélection des mutations génétiques qui elles sont dues au hasard. Et la sélection se fait avec la survie (et surout du coup la reproduction) des plus adaptés.

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Ancien membre
04/03/2023 à 14:51

Citation de Némésis Inu #443246

Heu.. dans le but de vivre plus longtemps oui, mais quel rapport avec l'évolution ?

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Occamj
04/03/2023 à 15:33 - 04/03/2023 à 15:34

La vie a de la valeur justement parce qu’elle est éphémère, c’est sa fragilité et sa durée limitée qui fait qu’elle est précieuse >et unique.

On se permettra d'être en désaccord. Pour moi la vie (et en particulier la vie humaine, mais pas que) a de la valeur parce que c'est un miracle de l'univers, un coup de dé extraordinaire qui a produit une diversité stupéfiante dans sa configuration. Le cerveau humain est un truc... de fou. Juste pas croyable au niveau de sa complexité, qui rivalise avec celle de l'univers même. La fragilité et la durée limitée ne rentrent pas en ligne de compte pour moi.

Conclusion: on peut avoir un système éthique fort, adorer la vie et vouloir la prolonger. Je déteste la pédanterie ridicule des transhumanistes américains à deux balles, mais la transhumanité ne se réduit pas à ces adolescents vaniteux.

Si certains souhaites vivre plus longtemps c’est bien dans un but non?

La vie a pour but de vivre. Voir Nietzsche. C'était un connard fini, mais là-dessus je pense qu'il a visé dans le mille.

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Ancien membre
04/03/2023 à 15:59

Citation de Occamj #443255

Je déteste la pédanterie ridicule des transhumanistes américains à deux balles,

N'empêche que si l'être humain peut allonger sa durée de vie de quelques années dans un avenir assez proche, ce sera en grande partie grace à eux. Et ça serait quand même méga cool !

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Occamj
04/03/2023 à 16:03

N'empêche que si l'être humain peut allonger sa durée de vie de quelques années dans un avenir assez proche, ce sera en >grande partie grace à eux.

Faut pas croire ce que disent les journaux. Les avancées en matière de vieillissement ne viennent pas de Kurtweil et consorts, mais de beaucoup de labos de biologie fondamentale, partout dans le monde. ça plastronne beaucoup, chez les californiens.

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Ancien membre
04/03/2023 à 17:00

Citation de Occamj #443259

Je ne sais pas trop quels journaux tu imagines que je lis.

Ce que tu dis est vrai mais, d'abord je pense qu'on ne sait pas trop où ils en sont exactement. Ensuite en terme de financement, les investissement de google sont démesurés comparés à la recherche publique. Et pour finir, il n'y a pas qu'eux sur le coup (même si la Silicon Valley occupe une part du terrain), il y a d'autres biotech qui ont aussi des moyens colossaux. Et qui ne s'embarrassent pas trop avec l'éthique (comme Parrish par exemple!).

Du coup je me dis que ça a quand même plus de chance de venir d'eux.

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Occamj
04/03/2023 à 17:59

Faut pas croire ce que disent les journaux.

C'était une citation de Balavoine ("Je ne suis pas un héros"), désolée si ça a été pris au premier degré.

Je veux dire que les américains ont popularisé une idée qui de fait est développée depuis des décennies partout dans le monde. La Silicon Valley brasse parfois beaucoup de fric pour des résultats moyens. Je ne dis pas que rien ne vient de la là-bas, mais l'avancement en matière de vieillissement et d'augmentation de l'humain viendra de plein d'endroits dans le monde (public et privé), dans la pratique. Il n'y aura pas UNE découverte majeure, comme il n'y aura pas UN remède contre le cancer.

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Ancien membre
04/03/2023 à 22:31

Citation de Occamj #443274

Ah, j'avais pas du tout pensé à Balavoine. Mais il y avait pas de souci :-)

Une découverte majeure non, mais des avancées plus significatives et plus rapides que d'autres. On a vu avec les vaccins à ARNm qu'un financement beaucoup plus important peu vraiment accélérer les choses. Même si bien sur d'autrres facteurs ont permis la sortie des vaccins covid aussi rapide, on a gagné pas mal de temps sur les vaccins ARNm contre les autres maladies aussi.

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Occamj
08/03/2023 à 11:15 - 08/03/2023 à 11:17

Bonjour,

Essayons de reprendre ces 4 points et de voir ce qui poserait problème là-dedans, car je suis perplexe:

premièrement c'est une constatation(et conviction) que l'évolution naturelle n'a pas une voie déterminée de l'intérieur, mais n'est que la >somme conflictuelle des assemblages accidentels produits par tous "contacts" (reproduction, guerre, domination eugénique etc...) des vivants >entres eux et avec leurs milieux de vie.

Je pense que cette affirmation est plutôt neutre et consensuelle. Y a un problème avec ce point ?

deuxièmement, qu'il y a depuis les premières organisations sociales, une tentative de se rendre totalement maître de "la nature"comme >"propriété", mais aussi des corps humains comme outils de progrès, faisant de toutes les nouveautés dirigées vers cette "maîtrise", une >forme positive de développement.

Je crois que c'est globalement vrai, surtout depuis l'emballement du système capitalistique , depuis 3 ou 4 siècles en gros. C'est aussi un état de fait, difficilement contestable. On peut avoir des objections éthiques, mais bon dire "le capitalisme c'est pas bien", c'est un peu comme pisser dans l'océan.

troisièmement, que la différentiation génomique actuelle de l'humain ne correspond pas à "une ascendance positive" tant que l'activité >pratique ne lui apporte pas telle ou telle correction, ciblées sur la totalisation des possibles actuels et futurs.

L'évolution est le fruit de circonstances, et n'a en effet rien de "positif" ou "négatif". C'est l'humain qui plaque une morale ou une éthique sur des phénomènes physiques et biologiques. En tout cas c'est le verdict de la science pour l'instant. Le philosophe fait l'hypothèse qu'il est possible de mener "une vie bonne" par certaines actions. Le transhumaniste entend agir sur les composantes même de l'humanité, donc une certaine gamme d'action. Jusqu'ici je ne vois rien de spécialement polémique. On peut différer sur ce qui constitue "une vie bonne" et "les moyens d'action".

quatrièmement, qu'il n'existe aucune loi naturelle ou humaine pour justifier une délimitation de l'agir humain

Pas d'accord. Pas de loi "naturelle", ok. Mais, implicitement chaque humain (un peu doué de raison) a une philosophie d'action sous-jacente. Cette loi humaine, prise globalement, dicte la loi juridique, la loi sociale du moment et du lieu. Cependant il n'existe aucune loi "suprême", sauf peut-être, des principes intangibles socle de toute rationalité humaine: "ne pas vouloir faire de mal aux autres" "restreindre sa liberté à ce qu'elle n'empiète pas celle des autres", "laisser chacun décider de son propre sort", ...

Le reste donne beaucoup de choix pour faire société entre les hommes, et ça se fait dynamiquement.

Le transhumanisme (sauce américaine) a une approche utilitariste et libertarienne du concept, en gros "chacun fait ce qui lui plait". C'est sans doute ce dont tu parles ici.

Donc, en résumé, peux-tu me dire ce qui pose souci ici ?

mythe de longévité corporelle

Un mythe ? Je crois que c'est bien réel. Si demain on me propose un traitement pour vivre plus longtemps en bonne santé, je prends. Et je ne serai pas la seule, oh ça non !

Après je crois que les conditions de cette extension (argent, qui en profite...) est un tout autre problème. On peut être transhumaniste et non-capitaliste, ce qui est très loin du modèle californien.

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Eugidius
08/03/2023 à 15:59 - 08/03/2023 à 16:05

...ce qui était important dans le dernier paragraphe de mon intervention, c'était de comprendre en quoi la structure de pensée du transhumanisme n'intègre plus l'évolution naturelle comme une donnée évidente et incontournable, mais que, selon les principes de leur "doctrine", le sens final de la vie personnelle n'est pas autre chose qu'une superposition de tous ce qui est possible de faire pour sortir des limites de notre condition humaine, jugée trop sensible et trop "aléatoire".

Ce qu'il y a de terrible aussi, c'est que le dépassement du niveau naturel n'est plus vu comme une option personnelle, un choix, mais qu'il doit s'imposer dans la notion du progrès humain global, et je suis surpris quand vous écrivez :" Si demain on me propose un traitement pour vivre plus longtemps en bonne santé, je prends. Et je ne serai pas la seule, oh ça non !" car c'est justement dans cette vision sans limites et donc sans prendre en compte l'universalité et l'irréversibilité de certaines pratiques que toutes la dérive du transhumanisme s'infiltre au quotidien, et si personnellement je préfère dire que ce n'est pas parce qu'une action est faisable qu'elle est bonne, les personnes qui s'avancent dans le transhumanisme disent clairement que tout ce qui est faisable doit être fait.

Dans cette vision transhumanisme du progrès, il ne s'agit plus de suivre ce que vous dites : "ne pas vouloir faire de mal aux autres" "restreindre sa liberté à ce qu'elle n'empiète pas celle des autres", "laisser chacun décider de son propre sort", ..." non c'est une autre forme de "loi suprême" qui se met en place, et on connait déjà dans le mouvement New-age une version similaire, la conscience globalisée du transhumanisme devant se manifester en acte, ce serait laisser certains "élu-es"ou programmes décider pour tous, donner mandat à certain-es et ordres aux autres, déplacer les limites du bien et du mal moral puisqu'il n'y a pas de normes absolues autres que "l'Autonomisation pleine et agrégatif des individus devenant le centre de sa propre satisfaction".

Alors quand vous écrivez : "Cette loi humaine, prise globalement, dicte la loi juridique, la loi sociale du moment et du lieu", il semble que cela ne puisse être qu'un des accès de contrôle du transhumanisme sur les sociétés, car là où l'on comprenait et acceptait la démocratie comme inspirée et sous-tendue par une philosophie l'humaniste, l'on peut s'attendre à voir de futures lois programmatiques, incluant la rentabilité du citoyen selon ce qui lui aura été imposé comme nouvelles normes humaines, autant dans son corps, que dans sa pensée, que dans son agir...

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Occamj
08/03/2023 à 16:13

Bonjour,

Ok, ça clarifie le propos.

le sens final de la vie personnelle n'est pas autre chose qu'une superposition de tous ce qui est possible de faire pour sortir >des limites de notre condition humaine, jugée trop sensible et trop "aléatoire".

On peut adhérer ou pas à cette doctrine, mais je ne vois pas ce qu'elle a de philosophiquement choquant. Vous pourriez m'éclairer ?

Dans cette vision transhumanisme du progrès, il ne s'agit plus de suivre ce que vous dites : "ne pas vouloir faire de mal aux >autres" "restreindre sa liberté à ce qu'elle n'empiète pas celle des autres", "laisser chacun décider de son propre sort", ..." non >c'est une autre forme de "loi suprême" qui se met en place,

Au risque de me répéter: ce n'est pas consubstantiel au transhumanisme. C'est une vision totalitaire du transhumanisme. Pour moi, le transhumanisme reste un humanisme.

car c'est justement dans cette vision sans limites et donc sans prendre en compte l'universalité et l'irréversibilité de certaines > pratiques que toutes la dérive du transhumanisme s'infiltre au quotidien,

Non sequitur. Je n'ai pas parlé de "sans limite", j'ai parlé de possibilités de les repousser. De quelles "pratiques" universelles ou irréversibles parlez-vous ? Le vieillissement ? La mort ? L'être humain n'est déjà plus "naturel" depuis longtemps, si il l'a jamais été... Je ne conçois pas que donner une prothèse pour marcher à un handicapé soit une mauvaise chose, et ça n'a rien de "naturel", c'est un objet complètement artificiel.

l'on peut s'attendre à voir de futures loi programmatiques, incluant la rentabilité du citoyen selon ce qui lui aura été imposé >comme nouvelles normes humaines, autant dans son corps, que dans sa pensée, que dans son agir...

Là aussi, non sequitur. Vous voyez la transhumanité comme une dictature obligatoire. C'est certes un risque, mais il ne dépend que de nous en tant que société éthique d'utiliser ces technologies au mieux. Le pire n'est pas certain. Faut-il craindre le transhumanisme comme si c'était en soi une mauvaise chose ?

Vous ne 'avez pas convaincue...

Et encore une foi, je ne suis pas un suppôt de l'impérialisme. Je distingue clairement le mouvement philosophique de ses implications capitalistes.

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Eugidius
08/03/2023 à 17:03 - 08/03/2023 à 19:22

vous dites : "On peut adhérer ou pas à cette doctrine, mais je ne vois pas ce qu'elle a de philosophiquement choquant. Vous pourriez m'éclairer ?"

...pas seulement choquante mais incompatible avec la nature et avec le suivie de l'évolution personne humaine, et si le sujet vous intéresse, il est d'autant plus méritant de placer le raisonnement au plan philosophique pour dénouer cette doctrine transhumanisme, l'implication de la technologie appliquée est une option de développement actuellement pour les sociétés, mais la notion de choix conditionné se posant de plus en plus, les réponses seront nécessairement celles que seule la technologie apporte puisque du complexe ne peut répondre que le complexe, c'est aussi une des motivations du transhumanisme de faire de l'humain la suite consciente de la machine, libre à vous de choisir ce destin, mais ne l'imposons pas aux générations futures...

vous dites ensuite : "Au risque de me répéter: ce n'est pas consubstantiel au transhumanisme. C'est une vision totalitaire du transhumanisme. Pour moi, le transhumanisme reste un humanisme".

...en toute explication il s'agit de percevoir ce que les autres intervenant-es comprennent et là il semble que vous ayez une difficulté à intégrer ce que cette doctrine pose comme décalage des fondements naturelles, car même si certaines autres pensées collectivistes inclues une intrication homme/machines, le transhumanisme pose une oblitération de la conscience de retrait ou dit autrement de l'abstention, car elle cherche à s'inclure systématiquement à chaque réflexion intellectuelle et à chaque pratique. alors non ce n'est pas un humanisme puisqu'elle ne prend plus appui sur le nature humaine, mais sur une vision primaire d'un nouveau mixe homme/machine.

ensuite vous écrivez :" j'ai parlé de possibilités de les repousser. "

en effet le transhumanisme pose lui aussi des possibles comme probables et des probables comme nécessaires, c'est en cela que l'on reconnait son systématisme, il formulent une implication d'échange de données comme base virtuelle au échanges entre humains, l'efficacité devient de l'efficience pure.

après vous dites : "De quelles "pratiques" universelles ou irréversibles parlez-vous ? Le vieillissement ? La mort ?

ho la la ! !!! vous lisez sans faire attention je vous redonne le passage de mon post : "car c'est justement dans cette vision sans limites et donc sans prendre en compte l'universalité et l'irréversibilité de certaines pratiques que toutes la dérive du transhumanisme s'infiltre au quotidien"; je parlais de l'ambition transhumanisme et de certaines pratiques irréversibles qu'elle demande d'engager...et quand vous dites :" L'être humain n'est déjà plus "naturel" depuis longtemps, si il l'a jamais été... " c'est là un propos absolutiste qui dénote une vision toute artificielle et artificieuse de l'humain, et pour le coup ne résiste pas une minute au plan philosophique.

vous finissez en disant :" C'est certes un risque, mais il ne dépend que de nous en tant que société éthique d'utiliser ces technologies au mieux. Le pire n'est pas certain. Faut-il craindre le transhumanisme comme si c'était en soi une mauvaise chose ?"

oui c'est une erreur d'intelligibilité du réel telle qu'elle peut rendre la société impossiblement plus difficile à vivre que de nos jours, qui sont déjà bien compliqués dans la complexité croissante des croisements de données inférant en tous domaines, et si vous finissez en disant : "Vous ne n'avez pas convaincue..." c'est surtout regrettable pour vous car il en va de l'erreur comme du transhumanisme, il se convainc lui-même de son propre chemin...

si vous pouvez argumenter plus philosophiquement en faveur de la dite doctrine, nous reprendrons ce dialogue sinon bonne soirée à vous Occamj,

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Occamj
08/03/2023 à 18:13

...pas seulement choquante mais incompatible avec la nature et avec le suivie de l'évolution personne humaine,

incompatible avec la nature humaine ? Je ne vois pas pourquoi, vous n'avez pas montré en quoi. Vous me dites que le transhumanisme dévoie l'humain, et vous ne me dites jamais en quoi...

c'est aussi une des motivation du transhumanisme de faire de l'humaine la suite consciente de la machine

Absolument pas. Citez vos sources, on en reparlera. C'est du fantasme pur et simple, là.

mais ne l'imposons pas aux générations futures...

Les générations futures feront ce qu'elles voudront. Je n'ai sûrement pas l'âme d'un dictateur. Où avez-vous vu que les transhumanistes veulent mettre l'humanité en esclavage? Je vois le transhumanisme comme une proposition philosophique intéressante, rien de plus.

cette doctrine pose comme décalage des fondements naturelles

Fondements naturels ? Je vous l'ai déjà demandé, je réitère: dites-moi en quoi consiste ces "fondements naturels". Je ne sais pas de quoi on parle.

alors non ce n'est pas un humanisme puisqu'elle ne prend plus appui sur le nature humaine, mais sur une vision primaire d'un nouveau mixe >homme/machine.

On en revient au transhumanisme à deux francs des américains. C'est une mentalité de maternelle. Le transhumanisme peut être un humanisme. Il est en effet bien conçu et réalisé par des humains. Les "machines", d'abord ça ne veut rien dire... Je pense qu'il faut là aussi préciser. On dirait que vous parlez d'une entité pensante, genre skynet. Non ?

Oui, il est juste de s'inquiéter d'une "mécanisation" des esprits, d'une croyance aveugle en un techno-capitalisme qui sauverait le monde par sa propension à pouvoir toujours faire "mieux" grâce à des machines. Fait par des cons et pour des cons, le transhumanisme peut en effet virer à la catastrophe.

il formulent une implication d'échange de données comme base virtuelle au échanges entre humains

Oui, en effet, les américains voient tous les rapport humains en termes de transaction, et c'est une très lourde erreur philosophique, là-dessus on est d'accord. Mais encore une fois je décorrèle fins et moyens: on peut envisager une doctrine transhumaniste sans adhérer au modèle transactionnel.

c'est là un propos absolutiste qui dénote une vision toute artificielle et artificieuse de l'humain, et pour le coup ne résiste pas une minute au plan >philosophique.

C'est à mon tour d'être stupéfaite. Cela fait longtemps que les philosophes du XXème siècle (et du XXIème) ont théorisé la sortie de "l'état de nature". La "nature" humaine est indissociable de la notion d'outils, qui l'"augmentent" depuis le paléolithique (au moins). Nous sommes augmentés depuis des millions d'années. Ce n'est pas un scoop. Et je bénis tous les jours la médecine de m'avoir augmentée grâce à des molécules de synthèse, qui m'ont sauvé la vie, en passant.

Pour conclure, je ne me définis pas comme transhumaniste en tant que telle. Cependant, je peux tout à fait comprendre qu'on puisse adhérer à cette philosophie sans être ni un mouton, ni un esclave. Par ailleurs, le premier transhumaniste qui veut intervenir sur mon corps sans mon consentement, je lui botterai le train aussi bien qu'un non-transhumaniste.

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Ancien membre
08/03/2023 à 18:18

Si vous savez déprogrammer l'ADN ARN des humains, car une limite de vie a été programmée par nos créatrices, c'est expliqué dans les tablettes sumeriennes.

Cette intervention est arrivée après le déluge, elle a été décrétée pour réduire la durée de vie passant de un milliers d'années à 120 ans maximum.

De même des maladies, des handicapes ainsi qu'une destinée, faisant alterner des moments de bonheurs et de malheurs.

Faudrait que je retrouve les traductions des tablettes sumeriennes qui relatent cela.

Il y a aussi des tablettes qui nomment les Déesses qui ont choisi d'enseigner par exemples, lire et écrire, les mathématiques, l'algèbre, la géométrie, les différents types de cultures, de travaux manuels, de justice et lois, etc ...

A cette époque, environ il y a 7 000 ans, le système patriarcale de société n'existait pas. Il y avait une égalité homme femme. Ni aucune guerre etc ...

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Occamj
08/03/2023 à 18:24

Faudrait que je retrouve les traductions des tablettes sumeriennes qui relatent cela.

Ah oui, il faudrait, d'urgence. Et puis appelez l'AFP, après, vous allez voir, ça va faire un scoop.

A cette époque, environ il y a 7 000 ans, le système patriarcale de société n'existait pas. Il y avait une égalité homme femme. Ni aucune guerre etc ...

https://www.hominides.com/une-guerre-prehistorique-entre-clans-il-y-a-10-000-ans/

Faite moi l'immense plaisir de retourner dans le forum new age que vous n'auriez, croyez-moi, jamais du quitter.

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Ancien membre
08/03/2023 à 18:31

Citation de TaHa #443872

Hello,

Si tu veux en savoir plus sur nos origines je te conseille les excellentes conférences du musée de l'homme, c'est passionnant.

https://www.youtube.com/@MuseedelHommeMNHN

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Eugidius
08/03/2023 à 21:23 - 09/03/2023 à 09:03

...en effet Occamj la doctrine transhumanisme est une voie sans autre issue qu'elle même et c'est pourquoi elle s'emploie à poser des utopies nourrissant la fonction de rejet de ce qu'il y a de limité dans la nature humaine pour lui proposer une suite addictive de projets inadaptés au réalisme de notre temps, déjà G. Simondon qui pourtant proposait une vision novatrice de la machine à ses contemporains, avertissait que l'amalgame entre humanisme et machinisme ne porterait rien de stable pour le monde si les deux se redéfinissaient mutuellement, (voir sa thèse: l'individuation à la lumière de la forme et de l'individuation p.347 348 )

donc, la doctrine transhumanisme dévoie l'humain,

il y a dévoiement dans l'empreinte qu'elle laisse entre l'insatisfaction qu'elle sous-entent de la nature et l'insatisfaction qu'elle crée par des projets fabulistes.

il y a dévoiement parce qu'elle propose un essor technique et idéel sans autre contrôle que l'engouement de quelques personnes agissant comme des prophètes inspirés.

il y a dévoiement dès qu'elle rend possible une hypothèse remettant en cause le caractère naturel de l'évolution.

il y a dévoiement lorsqu'elle détourne les fonctions vitales vers autre chose, par exemple l'osmose corps/milieu de vie se trouvant détournée vers un contrôle milieu de vie/autonomisation.

il y a dévoiement quand elle limite l’interactivité du langage naturelle, transposés en "catégories" par Aristote, par une syntaxe connexionniste ne reprenant que des items transposables au système informatique.(positionnement des bases de l' I.A)

et quand je vous disais que c'est une des motivations du transhumanisme de faire de l'humain la suite consciente de la machine, ce n'est pas un fantasme du tout, le transhumanisme postule un formatage de l'intelligence humaine tel que sa réactivité serait accru aux points les plus efficients, et les autres abandonnés comme branches mortes de la diversité des pensées.

Ce serait sans doute intéressant de voir qu'au plan de la consommation d'informations, des programmes de stimulation s'inspirant du transhumanisme favorisent toujours le quantitatif sur le qualitatif puisque l'humanité est avant tout qualité, cette doctrine ne la voit que sous sa forme quantitative...

et en effet le transhumanisme est une tendance négative voulant esclavager les humains puisse que son existence même relève d'une aliénation de certaines consciences par la technique, car l'implication continu d'un savoir issue des sciences ne peut conduire directement au bonheur humain, les techniques furent des médians, mais aussi des causes d'addictions insurmontables, le transhumanisme n'est qu'une overdose parmi d'autres...

les fondements naturels tels que l'empathie, la patience, le renoncement, l'endurance, la sollicitude, la contemplation etc.. étant perdus pour ces personnes, il ne restait d'autres "voies" que celle d'une négation du substrat naturel de l'humain, et donc une vision transposée en stéréotypes artificiels.

Le transhumanisme ne peut être un humanisme puisque ni son origine ni sa fin sont tournées vers l'humain, mais opère en opposition à la nature humaine, sans doute il y a eu une saturation d'informations générées par l'euphorie de la maîtrise de la matière, et c'est une rémanence de ses informations qui inspire aujourd'hui les transhumanistes...

la nature humaine est avant tout une composition culturelle à partir d'une appartenance au règne animal et les outils n'augmentent pas la nature humaine mais lui octroi une diversité accrue de possibles activités qui finalement, la conduise dans une dégradation de son milieu et des corps.

alors sans doute le transhumanisme peut prétendre à un élan synthétique mais en fait il corrompt directement et indirectement l'interactivité des modules naturels (tel que les biotopes, les productions agricoles traditionnelles, les communautés unies juste dans la gratuité de la rencontre etc...), et pour rendre plus calculable l'impact des activités humaines, il prétend même être en mesure de proposer un mode de gouvernance nouveau, mais c'est un leurre, car ayant dans son sillon déjà tant de troubles politiques, n'oublions pas que le nazisme est une forme d'idéologie transhumaniste, comme tant d'autres aussi, il est certain que le résultat serait une expression totalitaire d'un pouvoir déshumanisé...

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Ancien membre
08/03/2023 à 21:23

Citation de Occamj #443873

Je pense que vous devriez vous taire plutôt que de donner votre avis d'ignorance.

Voilà l'origines de mes propos basés sur les recherches de ces scientifiques connues pour leurs découvertes d'archéologues reputés :

Samuel Noah Kramer, Professeur d'assyriologie, conservateur à l'Université Museum Université de Pennsylvanie.

Charles-F Jean, Archéologue sumérien, chargé de cours à l'Ecole du Louvre.

E. O. James, Professeur à l'Université de Londres.

Marija Gimbutas, Archéologue et Professeur à l'Université de Californie.

Jean Sadaka, Chercheur et Spécialiste en sciences religieuses à l'Université Saint Joseph à Beyrouth.

Docteur Hans Joachim, Paléontologue Géologue, Membre de l'Académie des Sciences de New York.

Sylvia Brinton Perera, Analyste jungien et Enseignante au C.G. Jung Training Center de New York.

Etc....

Rien de " New age " dans leurs travaux et propos.

Et comme les scientifiques aiment à le dire , les écrits de la Bible sont empruntés aux écrits sumériens mais totalement falsifiés, dénaturés.

Oui les sociétés et religions patriarcales sont mises à mal, et si elles pouvaient enterrer toutes ces révélations sumeriennes, elles le feraient et elles le font d'une certaine manière en cachant cela autant que possible.

Oui les humains sont des êtres créés génétiquement pour servir d'esclaves à des extraterrestres . Les preuves sont nombreuses et indiscutables.

Bien à vous .

avatar contributeur de Occamj
Occamj
08/03/2023 à 21:31

Oui oui très bien Taha.

Comme vous dites.

In.dis.cu.ta.ble 🙄

avatar contributeur de Eugidius
Eugidius
25/03/2023 à 06:20 - 25/03/2023 à 06:33

...pour entrer de plein pied dans ce sujet, disons tout d'abord qu'il ne faut pas confondre le désir d'immortalité et l'envie de la longévité corporelle, car seulement quelques fois dans l'histoire, des personnes se posèrent la question en réunissant les deux "options" en un seul objectif, au premier siècle dans une forme élitiste du néoplatonisme, (chez Plotin par exemple), s'investissait une recherche révélant la perfectibilité de l'esprit humain (métanoïa) et conduisant idéalement vers une « immortalité astrale », mais devant inclure le corps sous son aspect transitoire comme un lieu de purification (cathartique), sans doute une résurgence via le pythagorisme, des théosis égyptiennes (divinisations de l'individu).

l'autre recherche de faire coïncider le désir d'immortalité et l'envie d'une vie longue, fut à la suite de la gnose, une recherche dite "alchimique" devant inclure une pratique physique d'expérimentation, similaire aux étapes supposées être à l'origine de la diversification de la matière, et de retrouver les nœuds spécifiques du vivant en vue de les renouer sous d'autres contraintes, sous d'autres formes, et finalement pour une autre finalité.

Mais là aussi la connaissance bivalente, théorique/pratique, spirituelle/matérielle, aboutie à une supposition toute simple : pourquoi partir de la nature pour aller vers autre chose, puisque que l'on n'échappe pas à l'état de nature ! à contrario des « penseurs » qui voulant se séparer de l'image du « sauvage naturel », pour mieux l'asservir et le coloniser au cours du 19 ème siècle, ont proposé une vision de l'homme maître de son destin par soumission des conditions naturelles de vie, toute l'aventure technique est née de cette utopie destructrice.

Ce que nous voyons dans le mouvement culturel transhumaniste, c'est une nouvelle tentative de faire coïncider les deux élans continus de la conscience, celui qui sait la fin inéluctable et celui qui veut, par un savoir artificiel, repousser cette fin, ici entendez « artificiel »comme vous entendriez

« artificieux »c'est-à-dire une reconstruction abusive du réel sous des aspects préférentiels déterminés par un refus de la nature, quoi de plus contre-écologique que cette recherche, rien car le transhumaniste est une des dernières étapes du suicide de l'humanité…(1)

nous venons de voir sommairement le pourquoi du transhumanisme, maintenant voyons le comment.

En génétique se serait une sélection des marqueurs de telle ou telle spécificité physique, opérant une modification dans « l'évolution » des sujets, épigénétique forcée comme c'est déjà le cas pour le génome des plantes dites « transgéniques »…

En robotique, les implants neurosensoriels sont déjà une option d'investissement pour des affairistes (Elon Musk) voulant ouvrir un nouveau marché en proposant un accroissement de connectivités via des interfaces de neurotransmetteurs. Sous des intentions médico-sportives aussi, ces implants auraient un rôle de contrôle des donnés en temps réel de l'effort et des paramètres biologiques associés. (2)

En nanotechnologie ce serait l'implication d'une suite programmatique opérant sur les cellules par modification des associations enzymatiques (Cell-on-a-chip), (3)

Enfin, dans les recherches concernant l'intelligence artificielle, une synthétisation des processus de la métacognition est rendue opérante dans le seul but de proposer une passerelle (interface) universelle entre le cerveau humain et les programmes informatiques, en appliquant à la déconstruction des premiers éléments mémorisés une « numérotation virtuelle » pouvant être recomposée dans un ordre différent selon un usage spécifique.

Métaphoriquement l'on pourrait dire que ce serait un puzzle où chaque pièce aurait la capacité d'entrer dans la composition de plusieurs images, car selon sa réduction à la taille d'un pixel elles seraient d'une unique couleur.

voir :

https://www.cairn.info/publications-de-Jean-Claude-Heudin--110544.htm

https://www.cairn.info/revue-constructif-2019-3-page-16.htm

1 : « Ses partisans, réunis à Paris en 2014, jugent nécessaire d’améliorer la condition humaine grâce aux progrès de la science et de la technologie, et réaffirment leurs quatre principaux objectifs :

améliorer l’être humain grâce aux nouvelles technologies ;

soutenir les recherches dans la lutte contre les maladies, sur la réparation du corps humain, sur l’amélioration des capacités physiques et mentales ;

lutter contre le vieillissement considéré comme une maladie ;

améliorer l’espèce humaine en prenant le contrôle aussi vite que possible de l’évolution de la vie qui, après quelques milliards d’années, va se poursuivre puisque l’être humain ne peut être considéré comme un être abouti. »

https://academiesciencesmoralesetpolitiques.fr/2020/11/16/jean-francois-mattei-lhomme-augmente/

2 : Systèmes sensoriels/Implants Neurosensoriels — Wikilivres (wikibooks.org)

3: Parallèlement, des « nanozymes » synthétiques capables de réaliser des réactions catalytiques d’enzymes naturelles ont été développées. Elles pourraient être utiles dans la lutte contre le cancer, la médecine diagnostique, la biodétection, ou même la toxicologie environnementale.

 4: Éthique et risques

Manipuler et utiliser les nanomatériaux peut avoir un impact sur le vivant et l’environnement. À mesure que ce domaine s’étoffe et que les applications se multiplient, la société civile et les chercheurs posent la question des risques inhérents à ce nouveau domaine : les maîtrise-t-on, les contrôle-t-on suffisamment ? Il s’agit d’abord de risques de sécurité et de toxicité pour les êtres vivants et l’environnement. Mais il s’agit aussi de bouleversements sociétaux : l’usage de nanomédicaments et de nanotechnologies risque-t-il de nous orienter vers l’ère de l’Homme augmenté (par exemple avec des interfaces cerveau-machine qui iraient au-delà de la réparation d’une fonction altérée), et par conséquent de bouleverser la notion même d’humanité ? C’est la raison pour laquelle certaines institutions publiques nationales ou internationales préconisent, outre l’évaluation de la sûreté des produits nanomédicaux (soumis, il va de soi, aux mêmes procédures réglementaires que les autres médicaments), de définir une éthique et une réglementation stricte autour de ces produits, si possible à l’échelle internationale.

https://www.inserm.fr/dossier/nanotechnologies/

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Ancien membre
25/03/2023 à 19:31 - 03/04/2023 à 18:14

Le transhumanisme permettra surtout de réduire TA durée de vie de GUEUX à 60/65 ans, âge où tu deviens inutile car tu coûtes alors plus à la société que tu rapportes, par le raccourcissement de tes télomères par exemple, suite à injection d'une thérapie génique...

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Eugidius
26/03/2023 à 05:19

toute incursion dans la continuité génotypique d'une espèce conduit inévitablement à des conséquences sur les autres espèces qui, par interactions concomitantes, partagent le même environnement...

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Ancien membre
03/04/2023 à 17:24

Tout à fait d'accord.

La dépopulation humaine, permettra à d'autres espèces de reprendre à l'homme de l'espace perdu, comme pendant le confinement où on voyait des animaux sauvages dans les villes,

ou comme on le verra bientôt dans les ex-territoires de combat, après leur contamination à l'uranium appauvri, comme cela se constate aujourd'hui dans la région déserté de Tchernobyl.

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Eugidius
04/04/2023 à 10:25 - 04/04/2023 à 10:56

oui Claradoll et là sera surtout le défi des futures générations, reprendre toutes les innovations à partir de la préservation de l'évolution naturelle, qui seule garde une causalité incluant l'ensemble du vivant végétal et animal, et surtout être lucide sur les enjeux des nouvelles technologies, qui elles, n'établissent que des effets à partir d'une maîtrise de la matière vivante ou pas, car pour le transhumanisme il n'y a pas de frontière entre les deux ( voir ou revoir la série Halo saison 1, surtout la fin du dernier épisode, la séquence 41:31 . ( https://1jour1film.online/episodes/halo-s1-e9-streaming-vf/ )

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