STOP à la fétichisation des personnes transgenres. betolerant est le seul site de rencontre trans à ne pas considérer la transidentité comme un vulgaire fantasme fétichisé.
Je poste pour ellui, because ça bug.
Je lui ai dis que vous étiez tout.te.s gentil.le.s, ne me faites pas mentir 😶😶😶
Hello les tolérant(e)s,
Voilà suite aux sages conseils de Fierdre, je me retrouve ici a créer un topic parce que bon, très clairement je ne sais plus trop où j'en suis ni quoi croire a mon sujet j'suis complètement perdu et j'ai une forte impression de faire littéralement n'importe quoi, alors, me voilà :3
On va commencer par le début, Spoiler Alert; je vais écrire un pavé, si vous n'aimez pas ça, j'vous conseil de fuir au plus vite.
Premièrement, il faut que vous sachiez que mon premier souvenir de ma jeunesse et surtout de ma mère a été suite au fait que j'ai été cramé en train d'essayer ses perruque quand elle n'était pas là :
Du lendemain elle me disait que dans l'islam 2 hommes dans un lit doivent être fusillés ( j'ai d'ailleurs découvert bien plus tard que c'est faux au passage).
A partir de la il faut savoir que je me suis complètement fermé(e) à tout ce que pouvait me dire ma famille, je ne les écoutais plus le moins du monde et me suis mit à n'en faire qu'à ma tête.
Les réflexions homophobes ont fusées dans ma famille pendant toutes ma vie bien plus que je n'ai pu en subir a l'extérieur du domicile et en parallèle, j'ai subit des je ne sais même pas comment on peut appeler ça, tentative de viol, attouchements, ou simple expérience que je refuse de reconnaître, mais un gamins d'1 an de plus que moi s'est "Servi" de moi comme d'un objet sexuels. Dans ma tête je n'arrêtais pas de me répéter que j'allais aller en enfer parce que je le laissais faire, mais je dois admettre qu'une partie de moi en avait fortement envie, j'aimais bien sentir quand il gigotais son machin derrière moi je dois l'admettre, mais quand il a vraiment essayé de me prendre, gros blocage face à la douleur je l'ai stoppé net. Il faut savoir que ce genre d'expériences se sont maintenus jusqu'à mes 21 ans quand j'ai reconnu que j'étais amoureux d'un mec qui de base était mon ami et qui plus est hétéro et que le dit mec a accepter de se mettre avec moi ( sale histoire que je raconterai un peu plus bas ). A ce moment là j'ai trouvé la force de dire " Va te faire foutre " au mec qui se "servait" de moi depuis tout ce temps, ou alors peut être est-ce moi qui me servait de lui pour essayer de me comprendre, allez savoir moi même je ne sais plus quoi penser.
Anyway remontons un petit peu dans le temps, comme je l'ai dit, les remarques homophobes n'ont pas cessés de fuser au sein de ma propre famille et je n'ai jamais eu le moindre soutien a ce sujet avant mes 20 ans quand j'ai rencontré celui qui est a l'heure actuelle mon meilleur ami, presque comme un frère que je n'avais pas eu dans mon foyer, chaque fois que je faisais un truc qui paraissais un peu trop "Féminin" ( bien sur dans l'idée que la société se fait de l'homme et de la femme) je me faisais réprimander, humilier, on me disait que je devrais avoir honte, et parfois même frappé.
A mesure du temps j'ai commencé à nourrir une véritable haine, et une colère sans fin envers toutes ma famille, chaque fois qu'ils me disaient que je n'ai pas le droit de trouver un mec mignon, chaque fois qu'on me dit que ce n'est pas naturel d'être comme ça, chaque fois qu'on me disait "Je comprends pas t'as vu ce que c'est le sex entres hommes" ( je le sais très bien pour info maman ) chaque fois qu'on me disait " Je comprends pas une femme c'est tellement plus beau " (bah t'as qu'à te mettre avec une femme si tu aimes tant ça ) chaque fois qu'on me disait que j'suis trop sensible et que ce n'est pas bon etc etc....
A ce stade j'suis tellement rempli de rancœur que je ne sais même plus vraiment si je la ressens envers moi même de ne pas avoir ouvert ma gueule plus tôt ou si elle est réellement dirigée contre ma famille c'est un des premiers points qui me fait me sentir dans cet espèce d'entre 2 ou je n'arrive pas à clairement me décider.
Il faut savoir que mon esprit de contradiction me pousse a être influençable, quand on me dit A alors j'ai tendance à faire B sans forcément me rendre compte que ça impacte sur ma vie et ma façon de penser...
Attention je ne dis pas que ma famille a été la pire famille qui soit, il m'ont quand même fournit un toit a bouffer et la possibilité d'accéder à l'éducation, mais les bons souvenirs que j'ai avec eux sont si rares, et tellement entachés par ces années de rancœur que j'ai du mal passer du temps avec eux sans me sentir mal au plus profond de moi, et cela a carrément un impact sur mon corps vu que ça déclenche les symptômes d'une maladie que je me traîne depuis mes 13 ans ( sans non plus en arriver à dire qu'ils sont responsables de ma maladie, mais le stress émotionnel est un des facteurs de déclenchement des symptômes ça je l'ai clairement compris lors de mon premier très gros chagrin d'amour ).
Aujourd'hui je n'arrive plus vraiment a me situer car je me rends compte que je suis toujours allé vers des cas désespérés et me mets a pleurer après coup alors que je savais dès le départ que rien n'était possible, ou alors que je n'ai pas trouvé les bons mots pour atteindre le cœur du mec devant moi, mais voilà ajd j'en suis a un point ou je tombe systématiquement amoureux de mecs avec qui je sais qu'il ne se passera rien, et ça me fais souffrir de fou.
En parallèle après de longues conversations souvent animés avec mon meilleur ami j'me suis rendu compte de plusieurs choses
Je me suis toujours perçue comme une fille/femme que ce soit quand je suis a la plage et que je sors de l'eau et que mes cheveux tombent sur mes yeux, lors de mes fantasmes sexuels ou je m'imagine comme si j'étais une femme en train de se faire "prendre", ou lorsqu'un garçon me regarde avec ce petit truc dans le regard qui me fais me sentir "exceptionnelle" et me donne l'impression qu'il ne voit que moi
Je n'arrive à être 100% moi même que quand je suis complètement seul genre en sortant du bain j'adore faire la Diva et chanter à tue tête en essayant t
Je ne me sens à l'aise qu'avec des inconnus
Je n'arrive pas à écouter les gens quand ils me parlent surtout quand il s'agit de personnes avec le lien noué est très étroits
Je ne supportes pas qu'on me rappelle que je suis un mec, ça me blesse carrément et je réagis très mal à ça (soit en m'autodétruisant considérant que la personne en face de moi a raison quand elle le dit, soit en m'énervant contre la dite personne ce genre de connerie...)
Il faut aussi savoir que mon coming out a été extrêmement compliqué et s'est fait en plusieurs fois la première j'dirais que c'est quand ma mère m'a surpris essayant ses perruques ou son maquillage puis ensuite ma mère (oui encore) est tombée sur mon historique ( pas besoin de rentrer dans les détails haha ) à cet instant j'ai tout nié en bloc et je l'admets j'ai fait croire que je n'étais pas attiré par les mecs ( fin j'veux dire c'était évident mais tout l'monde à fait comme si de rien, y compris moi) la troisième fois à ce moment c'est moi qui ait fait le pas, et ça n'a clairement pas été la joie, pour coming out j'ai envoyé une photo de moi et mon copain à l'époque, ma mère l'a super mal vécu m'a accusé de ne même pas l'avoir préparée un minimum, m'a rejoint en ville avec mon père a ce moment la, n'a même pas cherché à savoir qui était le mec avec qui j'étais et m'a fait comprendre qu'il était hors de question qu'elle accepte ça, mon père lui m'a dit c'est simple si tu es comme ça, tu peux déjà considérer que tu ne portes plus mon nom de famille ( ce qui je dois l'admettre ne m'a pas dérangé plus que ça sur l'instant ), à la suite d'un long débat il a été décidé que je ne vivrai plus chez eux si je décidais de maintenir ce "Style de vie". J'ai donc décidé de rentrer préparer une valise puis repartir. Sur l'instant je n'avais que 17 ans, j'ai essayé de faire appel à l'association "Le Refuge" mais come j'étais mineur ils ne pouvaient pas m'accueillir pour des raisons légales, ils m'ont donc redirigés vers une assistance sociale. Après lui avoir expliqué la situation, elle m'a fait poireauté dans son bureau pendant une demie heure avant de revenir avec mes parents... grosse dispute enflammée et j'ai complètement perdue espoir quand ma mère est carrément parvenue a retournée l'assistance sociale contre moi, en se servant de l'argument " Imaginez si c'était votre fils " l'assistance sociale m'a alors regardée en me disant, "Je comprends ta mère tu sais, tu ne souhaiterai pas consulter " ce à quoi mon père a rétorqué " Tu es mineur, légalement tu nous appartiens donc tu n'as pas d'autre que de faire ce qu'on te dit de faire " à cet instant j'ai compris que j'étais complètement seul et ai abdiqué...
Depuis ce jour, je ne sais plus du tout qui je suis j'ai l'impression d'être en perpétuelle conflit avec moi même je me déteste au plus profond je ne supporte plus qui je suis et mon esprit est envahit de pensée négatives et d'envies de suicide, chaque jour est une putain de lutte contre moi même pour ma survie, je ne sais même plus vraiment si je dois m'écouter car a l'heure actuelle si j'le fais je finirais dans un caniveau avec une seringue plantée dans le bras, je leur en veut a mort comme pas permis mais c comme si c'était impossible de le reconnaître de vives voix face à eux, même ma propre soeur a osé sortir " Si c'était pas la religion ça ne me dérangerai pas " alors même qu'elle ne sait même pas ce que dit la religion à ce sujet (sujet très controversé d'ailleurs).
Il y a eu encore une fois ou j'ai fait mon coming out a 21 ans cette fois ci en prenant des pincettes et en prenant le temps d'expliquer les choses calmement a ma mère vu que je m'apprêtais à déménager et ne souhaitais pas quitter le domicile familial, j'ai eu droit à 2 réponses " Je te remercie de ton honnêteté mais je ne veux pas te voir danser comme une folle sur un char et ne me demande pas d'être la à ton mariage tu peux comprendre qu'en tant que musulmane je ne peux cautionner " sur l'instant j'étais tellement focalisé sur ma relation avec mon mec que j'avais l'impression de déjà avoir tout ce que je voulais et ai répondu que ce n'était pas dans mes intentions ( vrai ou faux ? moi même je ne sais plus ) et concernant le mariage je n'ai rien dis mais ça je sais que ça m'a particulièrement blessé.
Enfin voilà le sujet a l'heure actuel c'est que je me rends compte que j'ai toujours été attiré par les mecs mais :
Je ne suis attiré que par les hétéros et je ne sais pas pourquoi je m'inflige une torture pareille
J'ai une fâcheuse tendance à juger les autres Gay comme si je n'en était pas un et n'arrive pas forcément a me sentir a ma place en leur compagnie
Parfois je craque, organise un plan cul puis me ravise au dernière moment parce que je me mets à flipper de fou et je ne sais pas pourquoi
Quand on me demande d'être celui qui pénètre je ressens un blocage ( que ça soit avec une fille ou un mec j'ai l'impression que dès qu'on me rappelle que j'ai un "Machin" entre les jambes ça me bloque complètement
J'ai de sérieux doutes si je suis vraiment attiré par les hommes ou si c un moyen que j'ai trouvé de blesser mes parents en retour des blessures qu'ils m'ont infligés
Quand je me regarde dans le miroir j'ai l'impression de ne pas me voir même en regardant avec insistance.
Je me cherche des défauts la où il n'y en a pas et me désintéresse totalement de mes vrais défauts (parce que bon concrètement personne n'est parfait)
j'ai craqué sur mes parents ( enfin je dis sur mes parents mais c'était surtout sur ma mère et j'me suis complètement stoppé suite à sa réaction)
J'me retrouve dans un entre 2 et ne sait plus quoi penser suis-je trans ? ou peut être que j'ai envie d'être une drag queen ? simplement un garçon qui ressemble a une fille ? comment se trouver soi même dans de telles circonstances ? comment avancer sans ses parents quand on sait qu'ils sont tout de même important pour moi mais que je vois clairement la déception, la honte, et la haine dans leur regard ? On m'a souvent dit que je suis gay car je cherche une forme de figure paternelle en lien avec des relations conflictuelles avec mon père, mais j'me rends compte aujourd'hui que la seule personne avec qui j'ai réellement du conflit c ma mère.... tout ce que je souhaite c'est pouvoir avoir une vraie conversation avec eux sans laisser ma colère prendre le dessus comme je le fais à chaque fois mais bon je ne sais plus sur quel pied danser comme on dit.
Merci a ceux qui ont pris le temps de lire ce putaaaaaain de pavé et encore je ne suis pas sur d'avoir tout dit mais c déjà une bonne partie
P.s. : j'avais dis que je raconterai l'histoire qu'il s'est passé avec mon ami la voilà :
Plaçons le contexte, Chris était mon ami depuis la primaire, j'ai toujours eu une fâcheuse tendance à le materner à vouloir le protéger des choses de la vie car il était particulièrement fragile dans sa jeunesse, probablement justement surprotégé par sa mère a l'époque et il a grandi sans son vrai père.
Au collège je réalise que je m'imagine souvent en train de l'embrasser ou le câliner, et j'ai souvent envie de connaître le gout de ses lèvres, mais à l'époque je ne l'assumais pas du tout, ce n'est que bien + tard que j'ai réellement compris la nature des sentiments que j'avais pour lui et à quel point ils étaient forts ce n'est qu'en 2019, après 16 ans de relation intermittente ( au final il ne me contactais que quand il s'ennuyait ou avait besoin de quelque chose de moi ) que j'ai pris conscience des sentiments que j'avais pour lui quand une de mes copines (lesbienne je précise ^^) m'a sorti en rigolant " Tu devrais sortir avec Chris " sur l'instant j'ai ressenti... comme un éclair qui m'a traversé et j'ai compris. En rentrant chez moi j'ai chialé tellement fort que j'ai complètement imbibé mon oreiller.
J'étais dans le mal absolu et j'ai donc décidé de me confier a mon meilleur ami en lui expliquant que s'il y avait une phrase que je ne pourrais pas supporter d'entendre de sa part, c'est " Je l'aime mais comme un ami ", on me l'a tellement sortie celle là, et que s'il me le disait je serais bien capable de me tirer une balle dans la tête tellement ça me ferait mal. Evidemment sur l'instant je l'ai dis en extrapolant, s'il y a bien une chose que je ne supportes pas c'est le chantage au suicide, mais ce que je n'avais pas prévu c'est que mon meilleur ami allait le répéter à Chris....(je ne l'ai su qu'après notre rupture d'ailleurs) ce fût le début de la fin...
Bref j'ai finit par avouer à Chris mes sentiments, en pensant avec certitude qu'il allait me mettre un stop et qu'on prendrait chacun notre route, au moins pour un temps, mais ce fût tout le contraire, quand je lui ai fait part de mes sentiments les 2 premières choses qu'il m'a répondues ont été " Je sais que tu as dis la vérité car tu ne m'as pas regardé dans les yeux une seule fois " ( il faut dire qu'on se connaissait particulièrement depuis le temps) et " Je me suis toujours posé la question de mon relationnel avec les mecs mais a l'heure actuelle je n'ai pas le temps d'être en couple et impliqué dans mon couple ".
Après 2 semaines d'âpres négociations et aussi de quelques larmes ( parce que oui il pleurait avec moi quand il me voyait pleurer ) il finit par se décider et m'accorder un premier baiser.
Je fus ( évidemment ) le premier à lui dire je t'aime et ai toujours insisté sur le fait qu'il ne devait pas se sentir forcé pour moi et encore moins me le dire uniquement en réponse, j'étais prêt à patienter qu'il soit sur.
Au bout d'environ un mois de relation, il finit par me dire de lui même " Je t'aime " lors d'une conversation vidéo où il était avec tous mes amis ( je vivais à Bruxelles à l'époque donc on ne se voyait pas forcément tous les jours) bien sur j'ai bloqué sur l'instant il faut dire que je ne m'y attendais vraiment pas mais fu frapper d'une vague de plaisirs immense en entendant ses mots, presque une forme de soulagement, j'me suis dis " ça y'est, on va pouvoir passer au choses sérieuses".
Nous voilà a 2 mois de relation et je remarque qu'on a jamais été juste tous les 2... jusqu'à ce que notre première nuit à 2 se présente, il fait semblant d'être fatigué, mais je ne l'entends pas de cette oreille ( je dois dire que j'ai toujours tendance à n'en faire qu'à ma tête) et décide de glisser ma main dans son pantalon. Il faut que je précise tout les fois ou nous nous sommes embrassés je ne l'ai jamais senti bander, mais là ce soir la il a une très grosse érection avec moi mais fait semblant de dormir, puis de se relever brusquement avant de se rendormir... ce soir là j'ai compris.... du lendemain silence radio après que je l'ai accompagné à son travail, il donne des nouvelles à tous mes amis sauf moi. Je n'arrête pas de dire à mon meilleur ami qu'il va me quitter, et lui me dit " Mais nan son meilleur ami vient de perdre sa mère et apparemment elle était comme une seconde mère pour lui " pour moi c'était un motif bidon mais je tenais tellement à lui que j'ai décidé de fermer les yeux et patienter. 1 mois plus tard mon meilleur ami finit par le faire culpabiliser en lui disant que ça ne se fait pas de me laisser sans nouvelles comme il le fait ( c'est une habitude chez lui quand l'hiver approche il disparait et réapparait en général au début de l'année d'après, mais bref, mon meilleur ami finit donc par nous réunir et au début il faisait comme si de rien, comme s'il ne m'avait pas vu, du coup je suis allé vers lui commencer à parler, il m'a donc ressortis la même excuse du décès de la mère de son meilleur ami, je lui dis donc que je comprends mais que ça ne justifie pas qu'il me laisse sans nouvelles et que s'il me l'avait dit directement je lui aurais laissé le temps dont il a besoin, nous voilà donc reparti dans notre relation qui avait marqué une pause d'1 mois, j'me dis donc que c bon qu'il remonte la pente etc etc... la semaine d'après quand je suis reparti a Bruxelles pour le travail, il m'a envoyé un message en plein milieu de semaine " Tu finis à quel Vendredi car il faut qu'on parle ".... débandade j'avais parfaitement compris où il voulait en venir...
Je me rends donc au rendez vous sans prévenir personne cette fois histoire que cela reste entre lui & moi, en arrivant devant chez lui, il me demande si on peut monter dans ma voiture car il a froid, j'ai d'abord dis non, mais face à son insistance j'ai finit par accepter.
Chris : " J'ai parlé avec mon parrain qui, comme tu le sais, est malade et hospitalisé, et d'après lui si je t'ai laissé sans nouvelles pendant aussi longtemps c'est parce qu'en fait je ne t'aime pas et je crois qu'il a raison, du coup je pense qu'il est préférable que toi & moi on se sépare "
Il m'a alors répondu que non, et quand je lui ai demandé de me regarder dans les yeux et me dire qu'il ne ressent rien pour moi, il l'a fait.
Nous nous sommes ensuite rendus ensemble chez mon meilleur ami ou je lui ai tenu une dernière fois la main avant qu'on ne rentre chez lui, lorsque j'ai annoncé la nouvelle a mon meilleur ami, il tombe complètement dénue et ne su quoi répondre. Au final je suis sorti de chez mon meilleur ami en laissant ma voiture là et me suis rendu dans une épicerie non loin et ai descendu seul une bouteille de Jack Daniels, quand je suis revenus quelques heures plus tard, il était déjà parti...
JE SUIS TOUJOURS PAS UNE NANA
Qui tu es MeNot, personne ne le saura à ta place. Avant tout, un humain, une personne, digne de respect même de la part de toi-même. Pour le reste tu aurais besoin d'un énoroooome tri pour garder ce qui est vraiment toi et ce qui vient des autres, peut-être avec l'aide d'un pro. Ne désespère pas, c'est sûrement faisable.
Citation de MeNot
Bonsoir MeNot,
J'ai lu jusqu'au bout ton récit, les rapports avec ta famille tels que tu les décris sont très durs. As-tu réussi à partir ou vis-tu toujours sous leur toit ? Sinon, tu devrais avoir maintenant l'âge légal pour demander de l'aide au refuge. Il est crucial que tu puisses t'éloigner de ta famille et entamer un déconstruction de tout ce conditionnement négatif auquel tu as été soumis. Même si cela te conduit à ne voir ta famille qu'une fois par an, cela te sauvera la vie. On ne peut pas bien s'aimer soi-même quand on a été mal aimé. Et le mal-être brouille les pistes... il est possible que les doutes que tu as quant à ton identité de genre soient la traduction d'une homophobie intériorisée (celle de ta famille) et que tu te dises inconsciemment qu'il vaut mieux pour toi être une femme hétéro qu'un homme gay passif. La transidentité serait plus acceptable pour toi que l'homosexualité. Comme tu le dis, tu corresponds peut-être plus au modèle drag queen qu'à celui de la femme trans. Mais la vérité est peut-être ailleurs. L'idéal serait que tu puisses en parler avec un.e psychologue safe pour t'aider à y voir clair en toi-même, et savoir si la problématique transgenre est la tienne ou pas.
En tout cas, même si ta dernière relation amoureuse a été malheureuse, ne désespère pas. Continue d'aller à la rencontre des autres garçons. Un amour partagé ouvre des fenêtres et débloque des énergies qu'on ne soupçonne pas. Mais ne te punis pas en choisissant des mecs héteros et des relations vouées à l'échec. Ce serait encore la punition parentale qui s'exprime à travers ces impossibilités. Tu vaux mieux que ça. Autorise-toi à t'aimer toi-même, à aimer ton corps et ton esprit, tel que tu es maintenant. Personne n'a le droit de te juger. Ton existence est précieuse et n'appartient qu'à toi-même. 🌞
Hello merci pour le message je dois admettre que ça m'a touché ça fait un moment que j'essaie de consulter un psy mais on m'a claqué pas mal de portes au nez donc bon, mais je ne lâcherai pas je continuerai jusqua ce que je trouve un thérapeute qui veuille bien prendre le temps de m'écouter j'ai la sensation que tes paroles raisonnent en moi et que c'est une piste qui vaut le coup d'être explorée en soi, je te rassure j'ai déménagé y'a déjà une paire d'années et c'est en sortant du domicile et en percutant sur le fait que j'ai complètement pris l'habitude de porter un masque et de faire semblant que j'ai compris que quelque chose clochais chez moi, j'ai d'ailleurs il n'y a pas tres longtemps craqué et ai renvoyé toutes ses paroles dans la "tronche" à ma mère d'un côté j'me suis senti libéré d'un autre j'me sens hyper coupable parce que j'ai l'impression de la considerer comme responsable de tout mes malheurs et je trouve que c'est peut être un peu simpliste comme raisonnement fin je ne sais pas trop :3
Parfait, tu as pris de bonnes initiatives. Tu finiras par trouver un psy, ne lâche pas l'affaire.
Débarrasse-toi du sentiment de culpabilité que tu nourris vis à vis de ta mère, c'est un piège. Si tu lui as parlé durement c'est qu'il fallait que certaines vérités sortent. Mine de rien, tu lui rends service en te posant devant elle dans toute ton entièreté, sans masque. Cela l'oblige à réfléchir et évoluer.
Bon courage à toi pour la suite ! 🤞
Merci beaucoup pour ton soutien c'est agréable de parler de ça avec quelqu'un d'autre qu'un mâle hetero cis donnant son avis comme si tout hommes et toutes femmes sont les mêmes à la virgule près 😭
Je suis ravie que mes messages aient pu t'apporter un peu de soutien. 🙂 C'est la vocation d'un site comme Betolerant de rendre possible ces échanges entre gens qui n'appartiennent pas à la norme dominante ! 😉
EDIT : il y a un autre message pour toi à 21h50 de la part de Letitbi. As-tu vu ?
Tu as 24 ans et je dirais qu'il faut toute une vie et encore pour se connaitre. Je ne veux pas en faire une généralité mais c'est le cas pour moi. Alors en parlant ici dans un premier temps tu n'auras peut-être pas besoin d'un psy si tu n'es pas pressé.
Ensuite ta famille, tu es obligé de prendre tes distances. Si l'amour est là ils reviendront vers toi. Tu as juste pour cela a évité la provocation. Tu ne vas pas par exemple t'afficher en robe rien que pour leur dire voilà je vis ma vie comme je l'entends. Tu peux mettre un pantalon sexy.
Je suis sûr qu'il y a ici plein de personnes qui te ressemblent.
Bonne découverte, ce n'est que le début.
Monique.
💋👠🎼❤️
Tout en respectant les avis des autres, il faut que je te le redise, MeNot, je trouve ton mal-être suffisamment préoccupant pour justifier une psychothérapie (de qualité de préférence), mais cette décision t'appartient. D'une manière ou d'une autre, prends soin de toi.
Bonjour stéphanie,
Merci pour ton message, tu n'as pas tort quand tu dis que de chercher a leur expliquer ne fera que les concerter dans un dégoût encore plus profond, c'est comme ça, sur l'aspect de mon relationnel quand je discute avec des filles j'me rends compte que j'ai énormément de point communs avec ces dernières (après tout ne sommes nous pas tous des êtres humains à l'anatomie changeante ) et quand je discute avec des mecs, 2 possibilités --> une sensation " D'infériorité " où je sens ( et ai toujours senti ) une nette différence entre moi et le mec en face de moi ( ce qui a tendance à fortement m'attirer je dois dire ) et chaque fois j'me dis que je réagis comme ça parce que je ne suis peut être pas gay dans l'fond, mais visiblement ce n'est pas la bonne réponse puisqu'à chaque fois je replonge dans la même boucle indéfiniment ou alors j'suis face a un mec ouvertement gay et je ne sais pas pourquoi ça me repousse, j'ai l'impression que je ne supporte pas le fait de me retrouver dans le mec qui me fait face, et je ne sais pas trop ce que ça veut dire, peut être que je rejette le fait d'être attiré par les mecs ou alors peut être que ça veut dire que je ne suis pas du tout attiré par les mecs mais que j'essaie désespérément de m'en convaincre, dans ce cas pourquoi je ferais ça, pourquoi j'ai systématiquement l'impression que je cherche à m'automutiler sur le plan émotionnel ?
A titre informatif Fierdre est déjà au courant mais je fume depuis plus de 3 ans ( et je ne parle pas de clopes évidemment sinon je n'en parlerai pas haha) et ce qui au début était un simple plaisirs a été maintenant élevé au rang d'addiction, je n'arrive littéralement plus à m'en passer.
Pour ce qui est d'adopter un style un peu plus féminin, c'est déjà ce que j'essaies de faire ces temps ci, j'me suis fait percé les oreilles (choses que j'ai toujours voulu faire mais que je gardais dans ma tête) et depuis quelques mois je ne me vois plus sortir de chez moi sans vernis à ongle haha, pour ce qui est des fringues par contre je dois admettre que j'ai un goût de chiottes sur le sujet alors même que mon style est important à mes yeux car il a toujours décrit mon état émotionnel ( actuellement il décrit que c le bordel dans ma tête :') )
Pour ce qui est de l'amour, je commence à croire que je ne sais pas vraiment ce que c'est d'aimer ou plutôt a douter de ma capacité a aimer qui que ce soit d'autre que moi, j'ai parfois l'impression d'être hyper égoïste comme personne, à côté de ça, comme je l'ai dis j'ai une tendance à sexualiser mes partenaire, c'est d'ailleurs ce qui m'a fait me dire que j'suis gay dans ma jeunesse, mais j'me rends compte que plus je grandi plus cette excitation s'amenuise et comme je ne "Bande plus" maintenant j'me dis l'inverse et perso j'trouve ça horrible de penser comme ça, mais pourtant j'le fais quand même ça me perturbe a mort c comme si mon corps voulait quelque chose de contraire a ce que moi j'veux fin j'sais pas trop comment expliquer ça et ça échappe totalement à mon contrôle à force.
Merci de votre attention c'est vraiment cool ( je sais je me répète beaucoup) de discuter avec des gens sans qu'il n'y ait de jugement par derrière
Citation de Letitbi #426774
Je suis aussi d'accord à ce stade y'a trop de pensées qui s'enchaînent dans ma tête et je n'arrive plus du tout à maintenir une forme de stabilité mentale je pars tout le temps dans tous les sens et ça me rend li té ra lement malaaaaaade
En psychothérapie tu pourrais aussi travailler sur ton addiction.
Oui il serait plus que temps en effet merci pour vos conseils
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