aurevoir !
Citation de Sylphide #424954
Bonsoir, et si tu osais étre en non communication avec ta famille? c'est toujours toi qui va vers eux ? fait les efforts ? Souhaite tu partir de Albi juste car tu n'est pas toi même si j'ai bien compris? (reprend moi si je suis a coté de la plaque ;)
Salut Sylphide, j'ai ressenti à plusieurs moments de ma vie ce besoin de tout recommencer de zéro en changeant de lieu. Si tu le faisais, il ne faudrait pas que tu reproduises les même échecs que moi, ou que tu sois isolé(e) et malheureux(se) dans un autre lieu. C'est peut-être un travail sur toi que tu dois réaliser et le seul fait de déménager ne résoudra pas tout. Je te dis ça en connaissance de cause et en aucun cas pour te juger mais seulement pour te mettre en garde.
Merci @François76, d'avoir pris le temps d'ouvrir ma bouteille.
Si on fait une petite comparaison des deux relations, à savoir les collègues, et la famille, effectivement les personnes qui partagent ma vie professionnelle est effectivement plus posée. Je n'aime pas ma vie sur ALBI, mais parfois un mot ressort, c'est la liberté, oui, paradoxalement, je suis libre.
Oui, c'est vrai, je ne peux pas les forcer à m'aimer, ou plutôt aimer le bel imago qui se trouve dans cette chrysalide noirâtre.
Car oui, il m'aime. Je sais, je suis peut-être trop exigeant(e) envers eux, j'aimerais tant pouvoir en parler avec eux, sans qu'il y est des sentiments de rage, de colère, de tristesse, de larmes qui viennent tout gâcher.
Je pense que j'attends trop de ma famille, car la solitude est encore tellement présente, dans ma vie.
Comme certains le savent, j'ai décidé(e) de dédier une grande partie de moi à la spiritualité, elle m'aide à moins ressentir de douleurs.
Durant mes dernières vacances, j'ai participé(e) à un anniversaire familial, et j'ai rencontré(e) la copine à mon cousin. Au moment où nos yeux se sont croisé(e)s, j'ai ressenti(e) quelque chose de fort. Durant toute cette belle journée ensoleillée, nous avons partagés nos vies, nos passions, nos centres d'intérêts, j'ai ressenti(e) à un moment, qu'il était temps pour moi de lui confier mon identité ambiguë, car j'ai senti(e) que j'avais enfin trouvé(e) une personne de ma famille qui allait enfin me comprendre, un tel soulagement, c'est emparé de moi, un signe, un souffle, enfin !
Mes vacances touchaient à leurs fins, je n'avais qu'une hâte, c'était de me connecter sur les réseaux sociaux et de poursuivre cette conversation, ces échanges tant attendus si beaux, malheureusement, c'est le calme plat, voilà, plus rien, je ne sais pas ce qui se passe.
En parallèle à tout cela, il y a mon cousin qui est de nature extrêmement jalouse, j'ignore si c'est lui qui s'est embrouillé avec elle, du fait que j'ai beaucoup parlé(e) ce jour-là ?
Si j'avais un message à dire à mon cousin, c'est que la relation que j'essaie d'entamer avec sa copine, n'est pas de l'amour, si bien plus que cela, c'est bien plus fort que cela, (bon, je n'emploierais pas ces termes)
Avec le temps, j'ai certainement dû me tromper, mais j'ai ressenti(e) que cette personne pouvait être un véritable guide pour m'aider à reprendre ce chemin de ma vie.
À l'heure d'aujourd'hui, je m'en veux, je m'en veux de lui avoir tellement ouvert mon moi intérieur, parce qu'il ne reste plus que des souvenirs de quelques heures certes, mais qui me font mal, puisque ces simples petits moment aurait pu être si bénéfique, aurait pu tellement briser des barrières.
"Ne t'inquiète pas, je ne te lâcherais jamais" blablabla, tout ceci n'était que du vent.
Non, pour revenir à la question, y a-t-il une personne qui peut me comprendre, je ne pense pas.
Un endroit proche d'ANGERS, euh, je ne sais pas non plus, avec mon manque de mobilité, les endroits s'amenuisent.
Merci à toi également @Miha68,
Comme je disais un peu plus haut, ce sentiment de solitude, me pousse à toujours maintenir le cordon si (trop) présent qui me lie à eux, cette absence d'amitié, de contact, de relations, extra professionnelle…
En faite, je sais qu'ALBI, n'est pas une ville pour moi, j'ai beau chercher, ratisser, fouiller des associations, des endroits, des trucs, des machins, des signes, je ne trouve pas.
Lorsque je discute avec des personnes originaires d'ici, les gens ont toujours les mêmes mots en tête.
Attention, je n'ai rien contre le sport, mais mon boulot est tellement physique sur le plan "cardio" que je suis incapable de remettre encore des pièces dans le parcmètre de mon temps libre dans cette activité.
Je fais 180 km de marche rapide et intensive par semaines, (pour moi) c'est épuisant.
Je sais, c'est si facile à dire venant du fait que je n'ai jamais donné(e) la vie, mais j'aime à croire que je n'aurai pas réagi(e) comme cela fasse à mon enfant, ne nous ne le saurons probablement jamais.
Un soir, encore ce moment d'échange avec ma maman, essayant tant bien que mal de lui parler de moi, j'ignore quels mots, quelles tournures de phrases, quels termes, mais à ce moment-là, ma maman est devenue plus attentive, "redis-moi le terme, non-binarité ?".
Je sais que c'était peut-être maladroitement amené, mais vers la fin de la conversation, ma maman m'a proposée que je rencontre sa psychologue, avec qui j'aurais pu avoir une prise de parole.
Je sais qu'un psy n'est sûrement pas la personne qu'il me faut, mais voilà, (il faut dire que j'en ai vu(e) tellement dans ma vie) j'avais accepté(e) de la rencontrer.
Cette psy était littéralement surbookée dans son emploi du temps, mais j'avais réussi(e) à avoir un créneau avec elle.
Au moment de retourner sur ANGERS pour ce rendez-vous ponctuel, mon voyage s'est annulé à cause des grèves, (est-ce un signe ?) , mais je n'ai pas pu assister à ce rendez-vous qui aurait une fois de plus être bénéfique pour moi.
Après ce jour, je n'ai jamais reparlé(e) de ce rendez-vous avec ma maman.
Je me souviens qu'avant cet échange j'avais écrit quelques notes importantes que j'ai gardé(e), je pense qu'un moment, il me viendra l'envie de vous les partager.
Coucou @Lyys, comment vas-tu ?
Oui, si je pars d'ALBI en ayant encore ces poids, ces écailles de carapaces, ces soucis avec moi, je rencontrerais les mêmes difficultés.
Je dois briser à tout prix ma chrysalide avant de trouver un nouveau chez-moi, je n'ai pas le choix.
Seul(e), je suis épuisé(e), je n'ai plus de force, Antoine est toujours présent à l'air libre, alors que la belle Lenna qui manque d'air souffre tellement, j'ai si mal, c'est si dur, tellement de larmes coulent au moment même de poser ces mots en ces lieux…
Ça va merci 🙂
Ta maman a l'air d'être ouverte à la discussion, ce n'est peut être pas facile pour elle non plus, et peut-être qu'elle n'ose pas faire le premier pas et attend que tu fasses la démarche de t'ouvrir à elle?
Tu pourrais peut-être lui écrire une lettre? Ou alors lui dire qu'à l'occasion de ta prochaine visite chez tes parents tu aimerais lui ouvrir ton cœur? Tu aurais le temps de t'y préparer en sachant que cela va arriver.
Tu devrais peut-être essayer de revoir un(e) psy, tu as eu l'habitude d'en voir plus jeune mais ça pourrait être intéressant de retenter l'expérience aujourd'hui?
J'ai peur que tu fasses fausse route en pensant que les gens de ta ville dans leur ensemble n'ont pas de centres d'intérêts compatibles avec les tiens. Si tu penses ça tu risques de reproduire ce cheminement de pensée où que tu ailles. J'espere avoir pu t'aider un peu.
Je comprends que tu aies besoin de te rapprocher de ta famille, et c'est très courageux de leur parler comme ça. Mais je pense partager le même psy avec un membre de ta famille n'est pas sain. (Bien sûr c'est une question complexe) En tout cas, pas nécessaire pr te rapprocher de ta mère ;)
Merci @Amalia
Dans mon anecdote, j'ai utilisé(e) le mot "maladroitement" parce que je pense effectivement que ce n'est pas vraiment la meilleure solution.
Avec cette proposition, cela m'a permis d'apercevoir une attention, une écoute, une implication venant de sa part, et à ce moment-là, j'avais l'impression d'avoir avancé(e).
@Lyys, revoir une psy (je suis actuellement entre 10 et 15) ne me pose aucuns problèmes. La seule chose que je souhaite, c'est parler de ce sujet, qu'est mon ambiguïté d'identité, j'attends en retour une personne qui ne dévie pas de ceci, car elle se sent dépassée. Bien souvent dans le passé, c'était très compliqué.
Je suis probablement très dur et très fâché(e) contre cette ville, parce que j'ai la nette impression qu'il n'y a pas de lieu conviviaux pour se retrouver.
J'approuve un sentiment d'étonnement lorsque des albigeois pure souche me disent :
"mais qu'es-tu venue faire dans une ville aussi nulle ?" "C'est une ville de vieux !"
"Tu n'aimes pas les boîtes de nuits, les bars et le sport, tu vas t'ennuyer"
"Moi le soir et le weekend, je prends le ter et en 3/4 d'heure, je suis à Toulouse"
Je trouve cela très dur à entendre.
Allez, sans réfléchir, je prends un élément tout banal, les jeux de sociétés, je cherche un endroit pour partager des moments avec des gens devant un jeu, rien qu'un lieu commun comme ceci, cela n'existe pas dans cette ville.
La lettre, j'y ai pensé(e), je sais, c'est très réducteur pour moi de dire ceci, elle va me dire "tu veux mettre du vernis au boulot, fais-le, tu veux supprimer tes sourcils, allez go ! tu veux payer 2000 euros dans une épilation de la barbe définitive arrête d'être douillet(te) et de penser à la douleur, tu as l'argent, ALLER !!! je te l'ai déjà dit, arrête de rêver, et vie ta vie maintenant, dans l'instant, je sais qu'elle approuvera tous mes paragraphes manuscrit.
Est-ce que j'attends qu'elle me pousse la tête dans du fond de teint et qu'elle me dise, allez sort, et apprends maintenant !!!
je ne sais pas. Je sais surtout qu'une maman, ce n'est pas une amie.
@sylphide
Mon impression en lisant tes post en diagonal.
Car j ai pas trop le temps et tu écris beaucoup beaucoup.
C est que tu porte beaucoup trop d importance sur le regard des autres et tu sembles attendre quelque chose d eux.
Mon expérience de vie m a prouvé mille fois qu on ne vit pas pour les autres et qu il ne faut pas en faire de cas, avance et arête de regarder en arrière, découvre de nouvelles personnes et horizon, mais en aucun cas avec des personnes du passé qui ne t apporte rien de chaleureux.
Et de toute façon,tout le monde pense différemment,donc tu auras toujours du mal à te sentir bien si tu attends quelque chose des autres.
Honnêtement cette société est pourrie jusqu'à la moelle, il n y a pas grand chose à en attendre, donc arête d idéaliser aussi des ententes parfaites avec collègues famille....tu seras toujours déçu
Vit ta vie,c est tout