Alors pour ceux qui ne connaissent pas , le pronom iel, iels, est un pronom neutre utilisés par les non binaires. ceux qui ne se reconnaissent dans aucun genre, ou dans les 2. L'utilisez-vous. Qu'en pensez-vous. je dois noter 40 mots et je n'ai rien à ajouter. donc les chaussettes de l'archiduchesse sont-elles sèches archi sèches.
Citation de Tobyas #380985
en quoi je ne suis pas sérieuse. je demande ce que pense les gens du pronom iel, iels. c'est pas parce que j'ai ajouté une phrase à la con pour atteindre mes 40 mots que ça enlève mon idée principale
Citation de Sasha8 #380984
...
c'est joli "iel" pour dire un groupe mixte ou un sexe et/ou genre indéterminé. Pas comme le ".e" dégueu (c'est un autre sujet mais il faudrait vraiment trouver autre chose à ce propos)
Sasha8, je n'ai nullement prétendu que tu n'étais pas sérieuse :O j'entendais par là que la mienne, d'intervention, n'était pas sérieuse et que je laissais donc des intervenants plus sérieux intervenir pour te répondre ! (Trop d'interventions)
Mea culpa si ça a été mal interprété ! (La fin que tu as utilisée pour arriver à quarante mots m'a juste beaucoup amusé, d'où mon post volage)
Mon opinion, c'est que le français est une langue vivante et que, c'est à ceux qui l'emploient de la faire évoluer. Le rôle du dictionnaire, de l'académie, du monde politique doit se limiter à ratifier les évolutions de la langue après que celles-ci aient une implantation significative. Plus précisément, le dictionnaire sert à aider ceux qui rencontreraient des termes dont ils ignoraient l'existence, l'académie fait état des usages "standard" de la langue (un usage nouveau n'est jamais standard et donc pas tout de suite reconnu par l'académie), le pouvoir politique vise à garantir l' "ordre public" et à donc intérêt à limiter les évolutions linguistiques en partant du principe qu'une langue stable est source de meilleure compréhension entre ceux qui l'emploient et donc réduction des conflits (les incompréhensions entre individus étant souvent sources de tensions).
Il y a une prise de conscience progressive de la diversité de genre des individus qui se traduit, de fait, par diverses formes d'écritures et de prononciations inclusives, c'est que qu'on retrouve dans les "iel/iels", les mots en .e.s ou -e-s ou euses/eux, féminisation ou masculinisation de termes ayant initialement un seul genre, modification du sens de termes marqueurs d'usages sexistes, etc... À terme, certains usages plus commodes ou plus appréciés se maintiendront tandis que d'autres disparaitront d'eux-mêmes.
Personnellement, j'encouragerais à l'emploi progressif des pronoms iel/iels, que je trouve élégant et simple, et pourquoi pas progressivement les généraliser à tous ceux, et tout ce, qui n'ont pas à être genrés. On pourrait aussi rêver qu'un jour le français soit une langue qui cesse d'être genrée, où les genres soient réservés aux seules situations où il est strictement nécessaire (Pourquoi attribue-t-on un genre masculin aux tentacules, un genre féminin aux tables?)
Enfin, on n'a rien à se reprocher vis-à-vis de ceux qui critiquent notre emploi de la langue. En quoi leur emploi est-il meilleur? Mais il faut bien sûr accepter la critique et parfois la discuter, dès lors que celle-ci est bienveillante. Un enseignant doit bien entendu indiquer à ses élèves quels sont les usages admis et non admis de la langue dans un soucis d'apprentissage nécessaire, le but étant qu'à terme, l'élève soit capable de lire les autres et d'avoir un usage de la langue qui soit facilement compris des autres (une orthographe trop peu soignée étant, de fait, un obstacle à la compréhension d'autrui). Et on peut tout à fait faire un emploi de iel / iels tout en ayant une orthographe pleinement satisfaisante !
Ainsi, tout le spectre des genres pourra se sentir pleinement représenté :)
Je comprends vite mais... il faut m'expliquer longtemps !
Personnellement ça doit faire quelques années (1 ou 2) que je l'utilise, pour les personnes neutres, ou pour les personnes dont je ne connais pas forcément le genre, ou alors au plusieurs pour ne pas faire la règle du "masculin qui l'emporte"
Ca m'arrive même de l'utiliser au travail (informatique) avec des personnes pas du tout déconstruit, sans qu'on m'ai fait de remarque la dessus.
Je viens de trouver un Mot sur internet : SOUPEUR
Le terme soupeur est un mot d'argot désignant plusieurs pratiques sexuelles ayant comme principale caractéristique l'attrait pour les sécrétions d'autres hommes.
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J'ai lu votre Post qui m'en apprends beaucoup merciiii
Pour l'instant je ne suis pas fan. Moi qui aime maitriser le français au mieux, ça me déstabilise car je n'en maitrise pas du tout l'utilisation. Pour ce qui est du fond, je considère qu'une langue évolue sans moi et je ne me sens ni responsable ni vraiment concerné par le bien-fondé ou non de l'avènement de ce nouveau pronom. A voir...
La société ne me semble pas encore prete pour la non-binarité. Le sujet du iel pose ce problème en toile de fond. Etant binaire et le revendiquant, je suis un peu circonspect sur ce point (hormis bien-entendu pour les intersexes et rien que pour eux, le iel est une preuve de considération).( En tout état de cause, Je suis pour l'avènement d'un sexe neutre pour les intersexes qui ont envie de le revendiquer).