Dire "non", dire "non", Ok ! C'est bien, mais faut nous apprendre à comment dire non...
Les jeux sexuels précoces ont toujours existé. Aujourd’hui, les ados les baptisent "prélis", une abréviation de "préliminaires". Attouchements, fellations, cunnilingus... : à l’ère des réseaux sociaux, des "sextos" et de la "pornculture", ces pratiques remplacent souvent le premier baiser.
Rite initiatique
La réalisatrice Julie Talon est allée à la rencontre de jeunes âgés de 12 à 23 ans, qu’elle interroge dans l’enceinte de leur établissement scolaire, à visage découvert pour certains majeurs. Afin de préserver l’anonymat des ados, elle a choisi de ne faire entendre que leurs voix, souvent brisées par l’émotion. Car cette parole libérée touche à des pratiques qui relèvent d’un rite initiatique vécu dans un contexte de contrainte et de violence insoupçonné par les adultes. Si les collégiens n’ont que peu de recul sur ce qu’ils sont en train de vivre, les jeunes sortis du secondaire se livrent à une analyse plus distanciée sur ces "prélis" et en tirent des leçons. Courageux et lucides, ils évoquent les contradictions entre la théorie et la pratique, et abordent les questions du consentement, du viol et du harcèlement, le tabou persistant de l’homosexualité ou encore le poids de la domination masculine.
C'est un documentaire hyper intéressant que je me permets de recommander. Si vous l'avez visionné, n'hésitez pas à poster ce que vous en avez pensé.
Citation de Wondeur #380882
Bonsoir Wondeur,
j'ai vu ce reportage il y a quelques temps et j'ai été attristée de voir que le mot 'préliminaires' pour nos ados n'avait plus du tout le sens qu'on lui a connu, plus jovial, romantique, bienvaillant... .
Ce reportage a le mérite de montrer qu'il y a une prise de conscience sur le ...NON consentement de ces situations 'preli' ...
Une prise de conscience qu'un NON peut s'exprimer autrement qu'avec des mots...
Merci pour ce documentaire...
Cauchemardesque est le seul qualificatif qui me vient à l'esprit...
Je suis heureuse de ne pas être jeune aujourd'hui, je suis heureuse de ne pas avoir d'enfant...
Merci pour ce partage
Heureusement il y a des jeunes qui vivent leur première fois de manière plus romantique
Ceci dit ce qui est décrit ici est le reflet de notre société malheureusement sans pour autant généraliser
De rien :-)
Je ne sais pas si vous avez toustes visionné le docu. Pour ma part, je trouve très encourageant de laisser les jeunes s'exprimer avec leurs mots sur le sujet de la sexualité. Je comprends que les ados n'aient pas du tout envie d'en parler avec leurs parents (normal !), mais est-ce une raison pour se mettre des œillères et les laisser reproduire les mêmes conneries qui engendrent les mêmes traumas et autres complexes ? Non. Même si n'ai pas de gosses, j'ai des neveux et nièces et je ne voudrais pas qu'ils vivent les trucs relous que j'ai vécus, du genre se faire pelotter gratuitement par un p'tit con qui ne s'excusera jamais.
J'ai eu le sentiment, qu'il n'y a pas grand chose de différent d'avec mon époque de collégienne, mis à part qu'il n'y avait pas l'adsl ni les smartphones. Les "non populaires" étaient ostracisés par les populaires, qui avaient des sapes à la mode et s'affichaient fièrement avec un.e petit.e ami.e. J'ai aussi le souvenir que les magazines pornos et les VHS des "premiers samedis du mois sur Canal" circulaient (expression que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître). Autre ex: dans la cour de récré de mon collège bourgeois, on racontait que G. aurait sucé Machin dans les wc. Nb : G. était une fille populaire et canon, évidemment. Etait-ce vrai ou faux ? 🤷♀️
Je trouve également touchant de voir ces jeunes tirer les leçons de leurs erreurs. Mon témoignage préféré est celui du jeune mec qui avoue s'être vanté pour se rendre intéressant, alors qu'en réalité il n'y connaissait rien au sexe et flippait secrètement d'être grillé. Combien oseraient l'avouer face à une caméra ? C'est hyper courageux, n'est-ce pas ?
Et puis c'est vrai quoi ! Pourquoi donc apprendre aux jeunes comment mettre un préservatif si on ne leur explique pas avant, qu'iels ne sont pas du tout obligé.es d'avoir des actes ou des rapports sexuels s'iels ne se sentent pas prêts ou qu'iels n'en ont pas envie ? Mais aussi qu'iels ont droit de ne pas être hétéros ou de ne pas être intéressé.e par le sexe.
Oui... il y a encore beaucoup beaucoup de taf 😅
Citation de Wondeur #381032
Moi (49 ans), je n'ai jamais vécu ou vu ça dans ma jeunesse... Au collège et même au lycée, je n'ai pas connu ce genre de pratiques... Peut-être que je n'ai simplement rien vu parce que je ne faisais pas partie des bons (mauvais ???) groupes de filles et de garçons mais je n'ai pas eu du tout une jeunesse sexualisée comme on le montre dans le documentaire.
Dans ce docu, les plus âgés, les majeurs qui témoignent à visage découvert, portent un regard mature sur leurs années "collège"... ils ont vécu une sexualisation à outrance au collège entre 12 et 16 ans (vidéo porno, nude, fellation : les filles doivent accepter pour être "dans le bon groupe", les garçons doivent imposer ces pratiques aux filles pour être "virils")...
Alors on peut être heureux de les voir prendre du recul en arrivant à la majorité mais c'est quand même un beau gâchis de devoir passer par ces "années collèges"-là pour acquérir ce regard critique...
A la fin de ce docu, j'accusais les réseaux sociaux, le téléphone portable, l'accès aux images porno d'avoir engendré ce désastre... Tu dis que ça existait déjà avant, dans ta jeunesse...
Je reste désespérée en entendant ces témoignages... A mon avis, beaucoup de parents ignorent l'existence de ces pratiques, ils ne parviennent même pas à imaginer que cela puisse exister... Je l'ignorais jusqu'à hier soir...
Et comment se battre pour protéger sa gamine de 12 ans quand on sait qu'elle doit aller au collège, qu'elle va avoir des amis, qu'elle a un téléphone portable ? Elle va simplement faire "comme les autres" et tu ne peux rien pour empêcher ça ??? C'est à pleurer...
Alors c'est mon côté pédagogue.
Ca fait longtemps que je planche sur le sujet.
Pour simplifier le pourquoi, j'ai pas voulue faire ma première fois avec ma partenaire de l'époque, qui elle a fini par le faire, avec un gars qu'elle connaissait.... Moyennement, dans la bibliothèque, et à fini par se blesser (pas de préparation, penetration d'un coup, et crack la madame).
Je m'en suis beaucoup voulue, parce que je savais qu'elle en avait envie, que j'avais chez moi, ma mère m'aurais laisser la maison, que je connaissait les pratiques (puisque ma mère était très ouverte dessus, et que j'avais documenté mon sujet sur comment donner du plaisir).
Après ça, j'ai entendu d'autre récits d'amis, camarades, collègues, inconnue sur le net.
Très violents, graves, pleine d'insertitude, de mauvaise pratique.
Plusieurs personnes que je connais mon avouer s'être blesser lors de leurs première fois, car, voulant faire comme le seul matériel documentaire à leurs disposition gratuitement et de façon discrète, le mauvais porno.
J'ai aussi entendue beaucoup de complexe, sur les formes, tailles de leurs anatomies.
Sur des préjugé, de la désinformation, voir même sur des comportement subis, ou infligé, pensant que c'était normal.
Petit disclaimer, l'éducation national a enfin commencé à changé, et petit à petit, revois ses cours d'éducation sexuel. De plus en plus de séries, prennent au sérieux ces problématiques, et fond le boulot des parents et des écoles.
De plus en plus de parents, parle de ça ouvertements, et font sentir à leurs enfants, qu'iels peuvent avoir confiance en eux. Et ça c'est cool !
Comment dit plus haut, c'est pas un problème de porno, téléphone, ect...
Ca a toujours était, les jeune découvre leurs corps, qui change, et de la découle des interrogations.
Interogation qui ne peuvent être demandé ni au parents, ni au profs, car très tabou.
Moralité, ça se demande entre jeunes (ou sur internet), mauvaise pratique, et mauvais comportement se créer alors.
La solution est assez simple, et recommandé assez fortement par beaucoup.
Une éducation sexuel bien plus tôt, bien meilleurs.
Pour commencer, l'explication au très jeune de ce qu'est un attouchements, et l'interdiction de toucher l'intimité, pour détecter l'inceste et la pédophilie bien plutôt (et croire enfin les enfants qui dénonce ces pratiques. Car ces comportement criminels ont souvent était dénoncé par l'enfant, mais pas écouté).
Et petit à petit, faire des cours plus complet, en passant par les différences de morphologies du coprs, ou de l'intimité qui sont normal (et éviter les problèmes de complexe graves des jeunes qui pensent être difforme).
Parler du consentement, des LGBT+, des bonnes pratiques, préciser que les préliminaires sont du sexe.
Parler des protections diverse, et masculine.
Parler de tout les problèmes que peux rencontrer les jeunes (vaginite, problème érectile, précoce, ect....) pour leurs éviter de paniquer ou culpabiliser.
Et surtout, et on a tendance à l'oublier, dire et faire comprendre, que si iel éprouve le besoin de pratiquer ses envie, il faut qu'iel puisse le faire dans un lieu sûr, et pas dans les toilettes, dans des endroits dangereux, chez des potes.
Mais pour ça faut que les parents face comprendre que l'enfant a le droit à son intimité, quel doit être respecté, et qu'à la maison il est en sécurité si besoin est. (par expérience, ma mère m'a toujours fait comprendre, que si j'avais envie d'invité quelqu'un, fille garçon, pour faire crack crack, qu'elle préférais qu'on le face chez elle, et qu'elle me donnerais de quoi allez acheter de quoi nous amuser en toute sécurité).
Si l'enfant a confiance en ces parents, pour en parler, pour avoir cette endroits safe, c'est beaucoup de première fois, ou d'abus, qui pourrais être évité.
La sensibilisation et la pédagogie, arrêter de rendre tabou le sujet en pensant que comme ce sont des jeunes, ça n'arrivera pas.
C'est les conclusion à l'aquel j'arrive quand on vois sa propre vie, qu'on écoute celle des autres, qu'on regarde les études ou documentaire, et qu'on vois ce qui se fait ailleurs.
Et bien sûr, chaque cas est unique, l'intimité est personnel, ect....