Bonjour, bonsoir à tout.e.s
Je suis un peu perplexe c'est la 1er fois que je fais ça en 24 ans d'existence, soyez indulgent s'il vous plait! 😳
Voilà plusieurs mois que je n'arrête par de me poser des questions sur mon genre. cela m'empêche littéralement de dormir la nuit (malgré mes cachets). Je sais qu'il n'y à pas vraiment de solution miracle, mais je me demandais si des avis ou des témoignages pourraient m'aider.
Je vais vous racontez un peu ma vie, j'en suis désolé.
Je suis né.e femme, et me suis considéré.e pendant une bonne partie de ma vie comme telle, sans jamais me poser de véritable question, où quand j'essayais de me poser la question je me disais simplement que je m'en fichais, mais voila depuis plusieurs mois, c'est pas la même histoire. Me voila insomniaque.
J'ai peut-être une image un peu fausse de la transidentité et de la Non-binarité, mais je ne déteste pas être une femme, mais j'ai l'impression que quelque chose ne va pas, j'ai fais mon coming-out lesbien il y a maintenant 11 ans (le temps passe vite!) mais la question du genre ne se posait pas. j'ai un corps que la société défini comme féminin, j'aime le rose , la maquillage etc... comme la société le voulait... du coup à mes yeux je n'avais pas de question à me poser, je rentre dans la case, c'était tout bon, mais plus les années passent plus je me rend compte que ça ne va pas, et la question est venu petit à petit. je n'arrive pas malgré tout à imaginer à faire une croix sur le fait d'être une femme (peut-être de la peur du regret?). je ne sais pas si c'est normal ou pas, j'ai vu beaucoup de personne trans/non-binaire l'avoir toujours su et d'avoir fait une croix dessus.
je ne sais pas si c'est parce que je souffre de dépression depuis de nombreuses années qui me fais percevoir des espoirs là où il n'y en a pas,
n'étant pas vraiment familière avec la non-binarité ou même la transidentité, je suis completement désemparé.e
De plus je ne peux pas m'empêcher d'imaginer la douleur de ma famille si c'était le cas (je sais bien qu'on vit pas pour eux... mais c'est compliqué) et surtout de devoir leur expliquer, je n'en ai encore parlé avec personne de mon entourage mais cela commence à prendre le pas sur ma vie de tous les jours. j'ai l'impression de gâcher ce que j'ai eu, mais d'un autre coté je veux que ça disparaisse (je sais pas si c'est bien clair tout ça?)
j'ai peur de regretter, de me planter.
Je sais que je ferai mieux d'aller voir un psy (mdr 😬 ) mais je dois avouer que par chez moi des psy friendly y en a pas des masses... 🙃
Salut,
En te lisant j'ai l'impression que ton identité de genre est en pleine évolution...prends ton temps, essaie de pas trop te mettre la pression (je sais que c'est surement plus simple à dire que à faire)...peut-être tu va vouloir un jour transitionner peut être pas, mais tu dois pas forcément rentrer dans des cases et à mon avis il y a autant d'identités de genre que de personnes sur terre...t'es unique! 😉
Ça valait le coup d'être précisé.
Trans-friendly ou pas un psychiatre te sera d'un aide appréciable je gage. Je penche pour un psychiatre car nombreux psychologue se retournent comme une crêpe si on le souhaite.
Il m'est avis qu'on ne change pas de genre comme de sexualité. C'est pas la grande braderie. Je crois que tes soucis viennent d'ailleurs. Vouloir en trouver la source dans un hypothétique transidentité est hasardeux.
Je rappelle que l'orientation sexuelle n'a rien a voir avec le genre, et que certains hommes aiment le rose et certaines filles le vert.
Bonne recherche 🙏
Bonjour Anonyme,
Je n'ai pas bien saisi, vous vous demandez si vous n'êtes pas "transgenre" ? auquel cas : opérer une transformation complète de votre corps ?
Normalement les personnes qui passent ce cap (je travaille dans la santé) le font très jeune, enfin à partir de 20 ans, parfois 30. Je ne sais pas quel est votre age ; mais si j'étais dans votre cas (j'ai 57 ans), je ne toucherai à rien. Si vous pouvez avoir des relations avec des femmes, pourquoi vouloir plus ? Quant à ce que penserait votre famille, mais il n'y a rien à attendre comme acceptation ou non. C'est votre corps ; enfin, si votre questionnement est bien une transition vers le genre masculin. Vous pouvez en effet aller voir un psy ou sexologue ? Cela peut révéler certaines choses qui se cachent derrière votre questionnement. Je retiens à la fin de votre texte "dépression" ; il faut soulager cette douleur et en trouver la cause.
Bonjour,
Je me permets de réagir, et plutôt de bondir. "Ne toucher à rien" à cause de l'âge ? Voilà, si je peux me permettre, une belle idiotie. Déjà, mon cas personnel (et je connais plein d'autres personnes trans dans le même cas), je n'ai opéré une transition que tardivement (52 ans). Tard, tôt, il n'y a pas d'âge pour aller mieux, "vouloir plus" ! Si on s'interroge sur son genre (identité de genre, expression sociale, corps...), sa sexualité, hé bien on cherche des réponses à des questions, et croyez-moi, beaucoup de personnes sont dans ce cas . Ces réponses peuvent prendre mille et une forme, il n'y a pas une voie unique.
Donc pas de leçon, pas de conseil a priori. Votre vie est unique, et complexe. L'aide et le soutien d'un psy (psychiatre, psychologue... à choisir avec discernement, et ne pas hésiter à changer de crèmerie) seront utiles, pour bien comprendre les enjeux, ce qui relève du genre et ce qui dépend d'autre chose. Votre questionnement est le signe clair d'un mal être sur le sujet du genre. Vous avez toute liberté pour faire évoluer les choses... une expression de genre non-binaire, une transition FtM sont des options... et encore une fois, il y a plein de gens comme vous. Vous n'êtes pas seule.
Amitiés.
Citation de Anonyme #370045
Bonjour :)
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre post et je me sens obligée d'intervenir parce que j'ai un membre de ma famille qui a mis fin à ses jours dernièrement à cause d'un changement de sexe qu'il a regretté (sujet extrêmement tabou dans la communauté trans malheureusement... où le regret n'a presque pas sa place), je n'ai pas pu intervenir plus tôt pour lui alors au moins que j'essaie de vous éclairer en sa mémoire:
-> Déjà, je trouve que vous vous posez les mauvaises questions.
C'est pas parce que vous aimez le rose que vous êtes femme ou si vous aimez le bleu que vous homme.
Moi toute ma vie j'ai adoré porter des pantalons, j'ai jamais joué à la poupée, j'ai toujours adoré les "jeux de garçons" (jeux vidéos, camions voitures etc,...) et je n'ai jamais eu de doute sur mon genre, ni ne me suis jamais demandée si j'étais homme. Je sais que je suis une fille je l'ai toujours été et je ne me vois pas changer de sexe ou changer de corps pour ressembler à un homme
-> Deuxième chose, vous êtes en dépression et vous essayez de faire votre propre diagnostic! Sauf qu'il y a des personnes qui ont fait des années d'études très prenantes et difficiles pour étudier le psychisme humain.. Alors ce n'est pas possible de faire votre propre diagnostic vous même.
Si vous êtes en dépression, alors votre jugement est faussé. Je le sais parce que j'ai été en dépression durant plus de 8 ans et quand je regarde en arrière et que je réfléchis à tout ce que j'ai pu penser faire ou tout ce que j'ai fait quand j'étais en dépression.. j'ai juste envie de me donner des gifles! Alors mon conseil c'est d'aller voir un professionnel avant d'entamer des changements physiques irréversibles.
-> Troisième chose, vous avez fait votre coming-out il y a 11 ans et la question du genre ne s'est jamais posée à vous à ce moment là. il faut prendre en compte que cette question ne se posait pas autant qu'aujourd'hui à ce moment là. Aujourd'hui c'est un phénomène de plus en plus médiatisé alors tout le monde se pose la question sur son genre. Et ça, qu'on le veuille ou non, ça influence!
-> Quatrième chose, quand on est en dépression, généralement on a du mal à regarder les choses avec du recul. Comme je l'ai dit plus haut notre jugement est faussé. Vous vous sentez mal et vous ne savez pas pourquoi. Alors vous envisagez toutes les possibilités. Sauf que dites-vous que si vous entamez une transition et que vous n'êtes pas trans, il n'y a pas de marche arrière. Et votre dépression aujourd'hui sera RIEN par rapport à ce que vous ressentirez une fois des changements irréversibles sur votre corps entrepris et que vous vous rendez compte que c'est pas ce que vous voulez.
Alors mon conseil est le suivant, allez voir un professionnel pour traiter votre dépression. Une fois votre dépression traitée, si vous vous rendez compte que vous êtes quand même trans et que ces doutes persistent encore alors envisagez la transition.
Mais que cette transition se fasse de manière sereine et saine pas en pleine dépression. (et qu'importe votre âge, une transition peut se faire à n'importe quel moment de la vie)
Je persiste encore sur le fait qu'une transition doit se faire de manière saine parce que même si une transition peut être libératrice pour certains elle peut être destructrice pour d'autres.
Je vous souhaite bon courage.
Bonjour tout le monde !
Peut-être que cela pourrait t'aider :
Il est proposé une ligne d'écoute. Qui sait, cela pourrait te donner des clefs en complément du soutien reçu ici.
Bonjour,
"je rentre dans la case" Est-ce que c'est pas l'un des gros problème beaucoup trop de monde. Vouloir absolument entrer dans une case et pensée la société comme un ensemble de case. Plutôt que penser la société avec de multiple personnalités ou aucune ne se ressemble. Ce qui fait la richesse de l'humanité. Si je devais vous donner un conseil, c'est de ne pas se laisser dicter par un modèle de case. Vous êtes biologiquement une femme qui est un fait scientifique qui défini l'organe reproducteur à la naissance et non votre personne. Hors la société toujours voulu lier des critères psychologique comme appartenant à un sexe ou l'autre ce qui est faux. D’où le nombre de personne qui ressente un mal être plus ou moins fort qui peut aller jusqu'au rejet de son propre corps dans certains cas effectivement qui ne correspondrai pas à son "sexe" intérieur. Hors le sexe est un organe, la personnalité, l'esprit n'as pas de sexe. Vivez en étant vous, avoir une carotte ou un abricot entre les jambe ne déterminera ni votre personne, ni vos désires etc... D’ailleurs vous en êtes une preuve supplémentaire. Si on suit stupidement la case, sexe féminin donc attirer par sexe masculin. Hors le désire, l'attirance pour vous s'oriente vers femmes ;-) (Pas dans la case) une preuve supplémentaire qu'il n'y as aucun lien entre l'organe et votre personne (désire et attirance) et à coté de sa vous dite aimer le maquillage ;-) bah sexe M ou F vous avez raison c'est votre personne aucune important même si pour ce cas précis vous entrer dans la case... Pour votre mal être et dépression, oui il ne faut pas hésitè a se faire aider. Parler, s'écouter et être écouter vous fera le plus grand bien.
Bonjour,
Je me permets ici de réagir face à des propos déjà maintes fois entendus ici et là, pour préciser et réfuter :
PtiAlex63
Vous êtes biologiquement une femme qui est un fait scientifique qui définit l'organe >reproducteur à la naissance et non votre personne. Hors la société toujours voulu lier des critères
psychologiques comme appartenant à un sexe ou l'autre ce qui est faux. D’où le nombre de >personne qui ressente un mal être plus ou moins fort qui peut aller jusqu'au rejet de son propre
corps dans certains cas effectivement qui ne correspondrai pas à son "sexe" intérieur.
Que la société influence fortement mon expression de genre est une évidence. Je n’aurais pas porté d’escarpins au Néolithique. Pour autant, je ne peux laisser dire que c’est la répression de la société, ses contraintes, qui me rend transgenre et me conduit à faire une transition, prendre un traitement hormonal, m’épiler, etc. Je suis comme ça, point, et je ne rejette pas mon corps, il ne correspond juste pas à mon identité de genre. Demandez à une femme pourquoi non seulement elle a des seins, mais pourquoi elle ne concevrait pas de ne pas en avoir ! Il y aura des réponses sociales, mais tout autant des réponses relatives à l’identité même. S’il vous plaît, respectez-moi lorsque je vous dis : je suis une femme, intrinsèquement, et cela ne dépend pas du lieu ni de l’époque.
Hors le sexe est un organe, la personnalité, l'esprit n'as pas de sexe. Vivez en étant vous, avoir >une carotte ou un abricot entre les jambe ne déterminera ni votre personne, ni vos désires etc...
J’adhère à la conclusion (vivre dans l’authenticité, les philosophes ne disent pas autre chose depuis Platon), mais je dois contredire : l’esprit a (la plupart du temps) un sexe. Il y a des personnes asexuées, mais elles sont rares. Justement, le « sexe » du cerveau, c’est ce que j’appelle le genre intime, l’identité de genre. Elle est consubstantielle de mon être. Je ne la décide pas.
Ancien membre
je me sens obligée d'intervenir parce que j'ai un membre de ma famille qui a mis fin à ses jours >dernièrement à cause d'un changement de sexe qu'il a regretté (sujet extrêmement tabou dans la
communauté trans malheureusement... où le regret n'a presque pas sa place), je n'ai pas pu >intervenir plus tôt pour lui alors au moins que j'essaie de vous éclairer en sa mémoire:
Toutes mes condoléances et votre intention semble louable. Mais, pardonnez-moi d’être brutale : comment savez-vous que le changement de « sexe » a conduit au suicide ? Un tel geste est généralement complexe, multifactoriel, et s’explique par une conjonction de circonstances. Associer suicide à transition aussi crûment n’est pas évident. Mais, pour autant, oui, un faible pourcentage de personnes vit mal une transition, jusqu’à la regretter explicitement. C’est un risque, faible, mais il existe. Personne ne le nie. Toute personne trans se pose cette question mille fois dans sa vie : « ai-je bien fait ? ». Pour autant, bien peu y renoncerait. Bénéfice vs. Risque. C’est la base même de la vie.
Déjà, je trouve que vous vous posez les mauvaises questions.
Et moi, je vous trouve mal élevée. Toutes les questions sont bonnes.
C'est pas parce que vous aimez le rose que vous êtes femme ou si vous aimez le bleu que vous >homme.Moi toute ma vie j'ai adoré porter des pantalons, j'ai jamais joué à la poupée, j'ai
toujours adoré les "jeux de garçons" (jeux vidéos, camions voitures etc,...) et je n'ai jamais eu de >doute sur mon genre, ni ne me suis jamais demandée si j'étais homme. Je sais que je suis une
fille je l'ai toujours été et je ne me vois pas changer de sexe ou changer de corps pour >ressembler à un homme
Merci de cet éclairage si original et si convaincant sur votre passé et ce qu’il révèle de votre identité de genre : vous êtes cis. Bravo. Fermez le ban. Et ça nous dit quoi sur les autres ? Ben : rien.
Deuxième chose, vous êtes en dépression et vous essayez de faire votre propre diagnostic! Sauf >qu'il y a des personnes qui ont fait des années d'études très prenantes et difficiles pour étudier le
psychisme humain.. Alors ce n'est pas possible de faire votre propre diagnostic vous même.
C’est tout à fait possible parfois. Ça s‘appelle l’introspection. C’est un outil indispensable, mais en aucun cas infaillible (surtout en cas de désordre mental grave). L’aide psychologique est un autre outil très utile, mais en aucun cas infaillible non plus. Certains psys sont ignares en transidentité et ne feront rien pour vous. La solution ? Utiliser les deux, avec discernement. Mais je conseille toujours de se faire aider en début de transition.
Troisième chose, vous avez fait votre coming-out il y a 11 ans et la question du genre ne s'est >jamais posée à vous à ce moment là. il faut prendre en compte que cette question ne se posait
pas autant qu'aujourd'hui à ce moment là. Aujourd'hui c'est un phénomène de plus en plus >médiatisé alors tout le monde se pose la question sur son genre. Et ça, qu'on le veuille ou non,
ça influence!
Oh pitié, épargnons-nous le couplet de l’influence des médias sur une « contagion » de la transidentité. Ok, sur les jeunes personnes influençables, il peut y avoir, à la marge, un phénomène de « mode ». Mais pour l’énorme majorité des trans, internet est synonyme de voir et entendre d’autres trans, c’est utile voire vital ! J’ai occulté ma transidentité pendant des décennies par peur, par honte, mais surtout parce que je ne voyais pas quoi y faire ! Alors oui, vive la médiatisation. Mais non au sensationnalisme.
Alors mon conseil est le suivant, allez voir un professionnel pour traiter votre dépression. Une fois votre >dépression traitée, si vous vous rendez compte que vous êtes quand même trans et que ces doutes
persistent encore alors envisagez la transition.
Ça c’est facile à dire ! Mais parfois la dépression est causée par la dysphorie de genre ! Et on ne traite pas une dépression comme un rhume ! Il est évident qu’une transition de genre ne résoudra jamais vos autres problèmes, mais vouloir faire « attendre » les personnes trans en se disant qu’on va d’abord régler tous les autres problèmes, excusez-moi, mais c’est juste cruel. Faire une transition, une fois qu’on en ressent cruellement le besoin, croyez-moi, ça n’est pas un luxe, mais une priorité. Ce qui n’empêche nullement de vivre par ailleurs, et de travailler sur le reste de ses « problèmes ».
Bonjour Occamj,
Dans un premier je tient à présenter mes respects et espère ne pas avoir blessé c'est pas le but. J'aime débattre et comprendre. Et je suis ravi que vous soyez ouvert.e à la discussion.
Dans un monde de bisounours (Le mien lool) oui elle n'existerai pas dans le sens que la société ne serai pas fait d'un ensemble de case et qu'on accepterai la diversité dans son ensemble et sa richesse sans se poser la question sa sa correspond à tel ou tel code. Or ce n'est pas la réalité actuel, qui est faite de cases, de stéréotypes. Donc heureusement dans se monde la oui la transidentité existe et doit être reconnu car cela permet aux personne de mettre un mot sur ce qu'ils ressente c'est important et surtout sa leur permet d'existé d'être reconnu, ce que les autre cases ne permettent pas. Mon argumentation essayai avant tout de prendre de la hauteur et de dénoncer le fait qu'on ne cesse de mettre les gens dans des cases et si on se prend trop la tête il y aurai de toute façon une éternelle insatisfaction. Car les cases se veulent avec des codes parfait, alors que l'être humain est imparfait et illogique et heureusement merci vive la diversité et la richesse humaine. Moi même je me qualifierai de non binaire. Car pour moi en soit mon corps me gènes pas donc pas trans (enfin lool du moins quand je me plaint pas que je devrai perdre du poids mdr ou que j'aime pas perdre mes cheveux lool on as tous des complexe stupide :P) Je parle de ce que j'ai entre les jambe bien sur, mais qu'as coté de sa je me reconnait pas du tout dans ce qui devrai être les pseudo codes masculins. Ce qui est une case, donc moi aussi je le fait ;-) Mon principal combat est celui contre les stéréotypes. Pour ce qui est de vos choix de vie, en rien je me permettrai de les critiqués je vous rassure. Vous avez fait de votre mieux dans votre environnement et votre ressentis intérieur. Le principal c'est que cela est permis d'être en phase avec vous même et heureus.e. Je vous le souhaite. En prenant de la hauteur, de façon philosophique on ne peux pas nié que nos ressentie sont quand même régi par des codes et des stéréotypes de société. Difficile de savoir ce qu'on aurai fait hors stéréotypes etc... tellement on est conditionné à cela, moi le premier. Sinon je n'aurai pas eu besoin de me dire non binaire. En sommes je ne suis pas en désaccord avec vous, mais je souhaite vraiment qu'on prenne de la hauteur sur ces sujets et ce qui provoquent ces ressenties. Ce qui peut éviter des regrets en allant trop vite et/ou aider à passer le pas. Par contre pour votre 2nd partie je ne comprend pas tout, le sexe est un organe reproducteur on est d'accord ? (Homme/Femme ou Hermaphrodite dans de rare cas). En quoi le cerveau à un sexe ? ce muscle se construit avec nos expériences social/environnementaux etc... de la naissance à l'enfance principalement et tout au long de notre vie indépendamment de notre sexe. Pour sa d'ailleurs qu'on est encore une fois obliger de dire non c'est pas binaire etc... Car on veux absolument lui attribuer un sexe... Hors on remarque que les pseudo différences (Les hémisphère droit/gauche et sur la logique/littéraire/affectif plus développer chez les H ou F etc...) sont avant tout lié au conditionnement fait dès l'enfance. Aux jeux choisi et même à l'école. Car oui il y a quelque années l'école n'était pas mixte on orientai les H et les F selon leur sexe et leur éducation différai ce qui renforce la différence de développement du cerveau. Plus logique pour certain, plus littéraire pour les autres en moyenne mais heureusement pas toujours, les être humain savent aussi parfois reprendre leur liberté de choisir d'essayer autre chose . A la naissance le cerveau n'est qu'au début de son développement car à la naissance il est juste opérationnel pour les besoins vitaux uniquement (Respirer manger) il se développe par la suite et son environnement social/culturel le construit Et je comprend pas pourquoi vous lié cerveau asexué ce qui voudrai dire sans sexe et personne asexuelle qui est une orientation pour lequel des personnes n'ont pas de désire sexuel ? Hors l'orientation sexuel n'as rien a voir ni avec le sexe biologique et le genre (Ressentie).
Rebonjour,
La société et les cases: j'entends tellement cela que ça a fini par me soûler... on est TOUS d'accord. La société a des stéréotypes, la société a des cases. On aime pas ça. C'est réducteur. Faut essayer de s'en affranchir. Oui oui, on le sait tous, on peut passer à autre chose ?
Vous proposez de "prendre de la hauteur" , mais je ne comprends pas ce que ça veut dire, concrètement. Personnellement, je peux m'abstraire des stéréotypes, tout me va en terme d'expression de genre, d'identité, etc. Bon, et après ?
Donc heureusement dans ce monde-la oui la transidentité existe et doit être reconnue
Mais je ne suis pas d'accord ! La transidentité doit être reconnue même dans une société idéalement libérée de ses stéréotypes ! Car même dans cette société il y aura des hommes et des femmes et (indépendamment de toute expression de genre), je suis une femme. Le gros avantage d'une société avancée sur ces questions, c'est que cette acceptation se fera tôt dans la vie des individus, et sera banale. Donc, oui, pour moi, il y a une composante essentielle (par opposée à existentielle) à la transidentité. Je suis le résultat d'un truc pas banal dans le ventre de la mère ET le résultat d'une socialisation depuis 55 ans.
Par contre pour votre 2nd partie je ne comprend pas tout, le sexe est un organe reproducteur on est d'accord ?
Déficit de compréhension mutuelle: vous parlez d'organes génitaux, je vous parle de sexe, au sens de genre: à votre naissance, votre cerveau a un "sexe". Vous "êtes" une fille ou un garçon. Vers l'âge de 6 ans, ça commence à se voir, à se ressentir. Si vous êtes cis, en général, pas de souci. Vous vous rebellerez contre des normes trop strictes, peut-être. Dans le cas des personnes transgenres, on commence à comprendre que quelque chose cloche (remarque: j'expose un cas général, il y a un grand spectre de ressenti). La socialisation va vous confronter à devoir vous accommoder d'éventuels dysphories. Vous occulterez la chose, peut-être. Ou bien vous entrerez en dépression... beaucoup de cas possibles.
Et je comprend pas pourquoi vous liez cerveau asexué ce qui voudrai dire sans sexe et personne asexuelle qui est une >orientation pour lequel des personnes n'ont pas de désire sexuel
Vous avez raison, veillez m'excuser. Erreur stupide de ma part (et que les personnes asexuelles veulent bien pardonner ma cuistrerie). Les personnes sans "sexe cérébral" particulier évoluent probablement en personne non-binaire "neutre", et ne se sentent ni homme ni femme, à aucun moment. J'aimerais beaucoup qu'une telle personne se manifeste et participe, ça serait éclairant.
Quel est votre définition d'une femme ? Ou d'un d'homme ?
Je ne parle pas du sexe biologique . Personnellement, de mon point de vu personnel je n'en donne pas. Car je ne pense pas qu'il y en as une. Mais j'aimerai avoir la votre ?
Citation de Occamj #371127
Bonjour Occamj ..
effectivement votre argumentaire sur sexe et cerveau m’ a qq peu perturbée pour ne pas dire plus ..
je ne peux les citer je crois que cela a été modifié par rapport à ma première lecture …
Cela me semble tellement plus complexe, chaque être est unique , un mélange d inné… de « prédispositions ».. façonné ensuite par notre éducation ….nos expériences ( heureuses ou malheureuses ..) .. nos rencontres… Notre introspection et notre faculté et/ou besoin de se libérer ou pas des carcans dans lesquels nos sexes de naissance nous enferment …
Ce concept féminin / masculin me paraît tellement réducteur pour se définir …
@PtiAlex63
Merci pour cette relance de débat … je le trouve très intéressant tant sur la forme ( respectueux ) que sur le fond …
Ce concept féminin / masculin me paraît tellement réducteur pour se définir …
Il est totalement réducteur et simpliste de ne considérer que l'axe du genre pour définir les gens, mais c'est un homme de paille, ça ! Qui pense sérieusement cela ? Personne sur ce forum en tout cas, j'espère !
Néanmoins, pour répondre à PtiAlex63 ,
Quel est votre définition d'une femme ? Ou d'un d'homme ?
Je dirai: statistiquement, concernant la majorité des individus, une femme est un individu de sexe biologique féminin, et idem pour les hommes. Néanmoins, dans une minorité de cas (quelques %), le genre "femme" ou "homme" diverge du sexe anatomique et hormonal de naissance (c'est aussi le cas lorsque ce sexe anatomique, chromosomique ou hormonal diffère des normes, dans le cas de personnes dites intersexuées). Il faut alors, dans l'état actuel de nos connaissances, s'en remettre à une auto-détermination de genre: une femme est une personne qui se perçoit, de façon stable et cohérente, comme telle. Idem pour un homme. Et idem si la réponse est "indéterminé" ou "autre".
A noter que cette auto-définition peut fluctuer au cours de la vie.
Si l'on veut une définition universelle, qui s'applique à tous et toutes, on devra donc utiliser l'auto-détermination.
Cette auto-définition, parfaitement viable d'un point de vue éthique, pose des problèmes légaux et sociétaux pour les personnes concernées et la société qui les accueille, car celle ci s'est construit sur une définition biologisante et majoritaire du genre. Par ailleurs, l'auto-détermination pose des problèmes pratiques: cas des jeunes enfants transgenres, personnes présentant des troubles psychologiques avérés (par qui ? Comment ?), obstacles légaux (le droit en France s'appuie sur "l' indisponibilité de l'état des personnes ")... bref, pas simple tout ça.
Voilà. Qui dit mieux ?
"Une minorité de cas (quelques %), le genre "femme" ou "homme" diverge du sexe anatomique et hormonal de naissance" --> En quoi ils divergent du sexe de naissance ? Sur quel critère vous vous basé pour dire que cette minorité diverge ? Ou en quoi les autre ne diverges pas du coup ?
Ok j'ai bien compris l'importance que vous porter à l'auto détermination. Mais du coup, pour vous auto déterminer femme vous suivez bien votre propre auto définition de ce qu'est femme ? Vu que pour vous il y a le biologique (qui n'est pas le sujet de ma question du coup) mais aussi le genre. Et cela vous m'avez pas répondu qu'elle est votre auto définition d'une femme pour que vous vous reconnaissiez et déterminer comme femme ?
Bonsoir,
Je parle d'une minorité dont on sait de façon certaine qu'ils "divergent" de la majorité cis en ce sens qu'ils réclament de pouvoir faire une transition. De cela, je suis certaine, car il existe un corpus de connaissances sur le sujet. Cette minorité diverge par:
ses troubles dysphoriques (pour une majorité de cette minorité)
Et cela vous m'avez pas répondu qu'elle est votre auto définition d'une femme pour que vous vous reconnaissiez et >déterminer comme femme ?
Juste cela: l'auto-détermination. A girls is a girl is a girl. Je m'identifie, dans mes caractéristiques, avec le groupe "femme" tel que défini par la majorité cis. Et pour faire cela, bien entendu, il faut me "plonger" dans une société cis, et la seule que j'ai à disposition c'est celle dans laquelle j'évolue. Ma définition "essentielle", impossible à prouver, rencontre alors mon moi "existentiel". Dans cette société, je me sens une femme, je porte les vêtements de femme, on m'appelle Madame, et quand je parle aux autres femmes, je vois que je suis en phase avec elles. Et on atteint les limites de la définition: c'est circulaire. On sait qu'on est une femme parce que, une fois qu'on est reconnue comme telle, ben on en est une. En ce sens, je rejoins totalement Simone de Beauvoir. On "devient" femme. Mais uniquement parce qu'on en est une au départ.
ça peut sembler contradictoire, mais je ne peux pas faire mieux. Faut le vivre pour comprendre, je suppose.
"ça peut sembler contradictoire" Tout le monde a ses contradiction je vous rassure et moi le premier. Et c'est pour sa que je trouve les débats d'idée enrichissant :-) Tout le monde peut apprendre de tout le monde. Enfin d'accord, oui je comprend tout à fait votre cheminement. Pour aider davantage l'auteur.e du post initial. Il faut qu'elle voit les genre comme le ying et le yang. On a tous une part de feminin/masculin en nous. Il faut qu'elle puisse voir qu'est ce qui prédomine en elle et surtout à quel point. Et c'est ce qui la poussera ou non à se transformer. De mon coté c'est du 50/50 ou 60/40 donc forcement je ne peux pas ressentir ce besoin de transformation. Ce qui ne doit pas être la même quand c'est 90/10. Faut visualiser sa en curseur ^^. Au fond je souhaiterai qu'on dépasse cette qualification binaire mais c'est une vérité dans notre société effectivement. Donc ces nouveau termes permettent effectivement de mettre des mot sur ce qui n'était reconnu. Pour sa j'ai bien aimer la phrase de @Cmsta "Ce concept féminin / masculin me paraît tellement réducteur pour se définir …" Je suis d'accord avec.
M---------|----------|----------|----PtiAlex63------|----------|----------F Occamj
Anonyme ??
;-)
Je comprends aussi votre position, la non-binarité je ne peux que la concevoir de l'extérieur, je laisse donc les personnes non-binaires se définir selon leur volonté, en espérant que cela puisse être, un jour, mieux reconnu dans notre société.
Au fond je souhaiterai qu'on dépasse cette qualification binaire mais c'est une vérité dans notre société effectivement.
Nous resterons en désaccord sur ce point: pour moi la classification homme/femme est un invariant, quelque soit la société, et la binarité de genre restera la norme. Dans cette classification, les hommes et les femmes peuvent s'affirmer comme non-binaires, bien sûr. On peut imaginer de futures sociétés au-delà de ces classifications, bien sûr, mais c'est de l'anticipation.
Au-delà des définitions "en l'air", j'ajoute, avec un brin de cynisme et de provocation, que la transidentité, pour être bien prise en compte, ici et maintenant, doit s'affirmer dans un cadre binaire spécifique. Déjà, on a vu comment l'assimilation entre identité de genre et orientation sexuelle a pu brouiller les lignes... il existe certes une convergence des luttes, mais elle a (et bien malgré moi) des limites (celle de l'esprit étriqué de nos législateurs).
Citation de Occamj #371127
« j’aimerais beaucoup qu’une telle personne se manifeste (…) ce serait éclairant »
Bonjour Occamj, je me manifeste donc.
Je me suis toujours défini comme non-binaire avant même que le terme existe. Je suis une personne neutre (bien que la langue française n’utilise que trop peu de termes et de tournures de phrases neutres). Besoin d’éclairage ?😊