dépendance affective

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Ancien membre
02/05/2021 à 22:03

bonjour

je ne sais où mettre ce sujet...

ma question est simple et complexe..

comment vivez vous avec une dépendance affective ?

faut il faire un travail pour la surmonter?

ça fait 20 ans qu'elle me pourchasse, que je pensais l'avoir cernée, comprise, acceptée et réglée... hé ben non , ça revient toujours !!!

merci

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Ancien membre
02/05/2021 à 22:28

Pour ApoFFtX

...la dépendance affective est complexe, et se peut se manifester de plusieurs façons, selon les personnes...

Pour Doremi

...je suis d'accord avec toi...mais où trouver un lieu de parole... Un psy? Désolé j'ai essayé...puis financièrement, c'est pas évident...

Merci de vos retour en tout cas

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Ancien membre
02/05/2021 à 22:52

Salut si tu as Instagram je t'invite à regarder la page "balance ta peur" qui pourra de guide dans ta quête. Il a aussi sortir un livre "Les 17 peurs qui empêchent d'aimer" c'est post m'aider sur un autre sujet mais je sais qu'il a déjà fait un post sur les dépendance affective.

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Ancien membre
02/05/2021 à 23:10

Merci Roidesboubou

J'ai pas insta😅

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Ancien membre
02/05/2021 à 23:26

personnellement j' aurais tendance à me considerer comme un dependant affectif , dans le sens ou je vis tres mal sans rapports affectifs justement ... et cette dependance est surement presente chez tout le monde à des degrés plus ou moins importants , sauf chez les personnes depourvues de sentiments ou qui n' ont de sentiments que pour eux memes evidemment ...

bon moi je ne cheche pas à la surmonter , ni à lutter contre ... elle fait partie de moi , tout comme ma sensibillite , ma connerie etc etc ...

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Ancien membre
03/05/2021 à 00:03

Rosso...Mais te fait elle souffrir ?

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Ancien membre
03/05/2021 à 00:28

souffrir oui puisque je suis toujours plus ou moins en manque , c est comme une dependance à une drogue .

Mais bon tu peux voir des psys , il y à surement des livres qui traintent du sujet comme dis Roidesboubou .

moi perso je ne vois pas ça comme quelque chose à eliminer (d' ailleurs je ne vois vraiment comment on pourais faire) mais avec laquelle il faut vivre , alors je ne dis pas que c' est toujours facile mais j' essaye de la combler , deja en apportant affection , soutient , aide aux autres autant que je peut , certains trouvent ça bizarre ou con mais le fait d apporter aux autre ce qu on recherche est une sorte de "therapie" pour moi .

je ne suis pas tres clairs dans mes propos je sais bien , parceque tout ça c est un ressenti et j ai du mal à mettre des mots dessus ...

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Ancien membre
03/05/2021 à 08:35

Bonjour Histoire d'A.

Le sujet est interressant. Je discerne bien ce qu'est la dépendance affective, par contre je ne pourrai pas te donner de conseil pour y pallier.

Elle provient logiquement d'une mesestime de soi ou d'un manque de confiance en soi (parents sur-protecteurs ou castrateurs). Gare dans ces cas-là à ne pas tomber sur un autre dépendant affectif qui se trouve etre le pervers narcissique..

Je te conseille (bien que la tendance naturelle soit de rechercher un autre dépendant affectif pour assurer le lien) de chercher au contraire quelqu'un qui ne l'est pas du tout et qui pourra peut-etre te faire évoluer dans la bonne direction (en te responsabilisant et t'élevant dans ton estime de toi-meme).

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HaricotMungo
03/05/2021 à 09:47

Citation de Dime #361491

je suis d'accord avec toi.

la dépendance affective, la mauvaise estime de soi, les deux sont la cause et la consequence de l'une de l'autre. bref un enfer spiral.

y avais des periodes de ma vie, ou j'ai subi de la dépendance affective. je pense que dans le future je subirais encore.

je nai pas une enfance pourrie gatée, mais j'avais du mal à accepter l'échec. ce jour, ce n'est plus le cas. un echec dans une relation ne signifie pas que lon est pas bien, comme on a fait ce quil fallait, il n'y a pas de regret ni colère.

cest dur à dire qu'à faire. mais je faisais toujours en sort de ne pas etre alteré par la dépendance. commence par une meilleure estime de moi-même, et une analyse objective de la personne et la relation, personne n'est parfait, mais y a des defauts qui sont graves et fataux pour une relation saine et constructive. Après avoir correctement mis tout le monde à sa place, revois ce que l'on veut et s'ouvrir aux autres. ait confiance en soi, la prochaine personne sera un autre cas, mais meilleur.

profite aussi du moment de liberté pour faire ce que lon aime , et s'ameliorer. je trouve my saving grace dans le voyage et le sport. surtout le sport , me permettant de perdre 13 kilos et un bien de fou au niveau moral.

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Ancien membre
03/05/2021 à 10:06

Merci pour vos retours...

Effectivement je réfléchis à qu'elle est la meilleure option...trouver un autre dépendant, ou l'inverse....je crois j'ai essayé les 2...

L'important serait de trouver l'équilibre qui me fasse vivre avec cette dépendance... où vivre seule...

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RedRose
03/05/2021 à 12:49

Hello Histoire d'A

Premier point positif : tu reconnais ta dépendance affective er la souffrance qu'elle t'occasionne, et ça c'est déjà énorme.

Cette dépendance prend bien souvent racine dans l'enfance, voire la toute petite enfance, et induit des mécanismes dont tu n'as parfois même pas conscience. Une thérapie s'avere souvent nécessaire pour la surmonter, mais tu peux déjà faire un travail sur toi même.

Tu peux par exemple tenir un journal, mettre des mots sur tes ressentis permet de mieux les identifier.

Il existe aussi des lectures traitant de ce sujet (expl "Ces femmes qui aiment trop, de Robin Norwood).

Il y a aussi des groupes de paroles, ca peut etre pas mal d'échanger avec d'autres personnes qui sont elles aussi dépendantes affectives, mais a des degrés différents.

Bon courage et bravo, tu vas y arriver !


La vie est trop courte pour se prendre la tête

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Ancien membre
03/05/2021 à 14:10

Bonjour, je ne sais pas si je suis dépendante affective mais je suis célibataire depuis 6 ans et je le vis de plus en plus à mal surtout que les amis se font rares. Je suis assez de l'avis de Rosso, pour moi c'est normal d'avoir besoin d'affection et c'est normal je pense de perdre confiance en soi quand on est trop seul, trop longtemps.

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Ancien membre
03/05/2021 à 14:27

Merci Nath0009... la lecture et le groupe de paroles...ça me parle...je vais chercher ce bouquin...mais comment et où trouver ce genre de groupes?

Le reste... j'ai déjà fait...

Merci de tes encouragements...oui je vais y arriver...

Merci à tous

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RedRose
03/05/2021 à 15:10

Histoire d'A

Tu peux contacter le CIDFF ( Centre d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles ) de ton département, où tu pourras avoir de informations sur ce qui est proposé sur ton secteur, ou un CMP (Centre Medico-psychologique ).


La vie est trop courte pour se prendre la tête

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Ancien membre
03/05/2021 à 17:48

Merci 🙏🏼

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Ancien membre
03/05/2021 à 17:59

Citation de Saje #361506

En effet Saje, la solitude au bout de six ans devient difficile. C'est normal. Le dépendant affectif maladif va etre en panique au bout d'un mois de célibat. Mais je pense que les gens ne souffrant pas spécialement de dépendance affective vont quand meme avoir des difficultés au fil des années. La solitude est comme un mal qui ronge de l'interieur trés lentement, avec constament des periodes de rémission, puis des periodes ou le moral devient plus fragile. Compliqué, surtout que comme tu le dis, le cercle social a tendance à se réduire quand on est célib. On attire moins les gens que lorsqu'on est en couple. Et plus on avance en age, moins l'amitié est facile à entretenir.

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Ancien membre
04/05/2021 à 23:00

J'ai un père pervers narcissique et une mère très protectrice. J'avais une dépendance affective importante qui m'a conduit dans un mariage avec un pervers narcissique pendant 20 ans. Suite à une psychothérapie d'enciron 2 ans avec un travail partant de ma petite enfance, j'ai progressivement atténué cette dépendance et cela m'a permis de me sortir enfin de cette relation destructrice. Je pense qu'une petite dépendance affective n'est pas négative, surtout quand on en a conscience et que l'on rencontre une personne bienveillante.

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Ancien membre
05/05/2021 à 03:33

Citation de Multicolore #361621

ton histoire me rapelle un peu la mienne

tu as reussi à attenuer ta dependance grace à une psychoterapie tant mieux ... comme quoi c est possible

maintenant si tu me permet d' etre indiscret (pardonnes moi si je manque de tact) est ce que tu as reussi a vraiment attenué ta dependane ou est ce que tu as plutot fini par accepter le fait que tu as ete detruite ...

je m' exprime mal je sais ... en gros est ce que tu as reussi a chasser ta depance ou appris à vivre avec ?

le probleme des pervers narcissique , de tous les egocentrique , les sadiques , les personnes nefaste et negative c est qu elles sont toujours attirés par des proies faciles comme nous ... les sensibles , les empathiques , ceux qui sont naifs en realité ...

je voudrais bien connaitre les moyens de defenses efficaces , les paroles avec eux ça ne sert pas à grand chose (enfin mes paroles) par contre la violence physique ça ils comprennent mais je n aime pas la violence et j en ai marre de devoir toujours parler avec les poings ...

quoiqu il en soit je suis heureux de voir que toi tu as reussi à te sortir de ces situations destructrices

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Ancien membre
05/05/2021 à 08:45

Citation de Rosso #361625

Une personne équilibrée aura tendance à fuir les dépendants affectifs, les trouvant trop intrusifs. Par contre, en effet, les dépendants affectifs trouveront le réconfort et la stabilité qu'ils recherchent auprés des personnalités troubles, elles aussi dépendantes affectives (narcissiques, borderlines, histrioniques, paranoiaques). Autrement dit les PN (je n'aime pas utiliser ce mot car il n'est pas reconnu dans le milieu psychiatrique). Et ces derniers sauront maintenir le lien coute que coute, avec habileté et témérité, mangeant leur comparse tout cru et le laissant exsangue, sans plus d'energie pour defendre ses interrets ou s'échapper de ses griffes.

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OffRoad
05/05/2021 à 10:01

Bonjour Histoire d'A,

Bonjour Rosso,

Bonjour à Tous,

Il y a plein de sujets dans ce sujet sur l'affectif. Le premier livre qui me vient est de Boris Cyrulnik : "les nourritures affectives".

Notre corps reçoit des informations par nos sens mais aussi par le signal auditif et visuel. Ces éléments sont traités par le complexe hypothalamo-hypophysaire. J'aimerai avoir le temps de vous en parler en continuité avec mon sujet NTR. Sniff le temps passe... alors je commence un peu ici :

Premier point : les sensations obtenues par notre cerveau sont sur la même échelle que l'on pourrait graduer de -100 à +100... avec le zéro vers le milieu !!! je précise que le zéro est entre les deux, cela peut vous paraître évident mais il ne l'ai pas pour beaucoup d'entre-nous ! Je fais ici référence aux réactions binaires (bien/mal, tout/rien, pour/contre,...) et beaucoup oublie que le neutre existe sans tomber dans le cliché normand( peut-être bien que oui - peut-être bien que non...)...

Il est primordial de reconnaître cette échelle gradué sur toutes nos sensations car chacun de nous a un positionnement différent du fameux zéro !!! C'est par cet artifice, que l'on distingue ceux qui paraîssent 'insensible' ou au contraire trop sensible... Leur milieu-neutre n'est pas au même niveau que vous-même. Ce qui me permet d'introduire la notion de masochiste qui est de sentir du plaisir dans la zone qui pour d'autres est dans la douleur brute... Un peu comme ceux qui préfère la musique classique en opposition avec le heavymetal !... Hihihi : dans les deux cas, c'est du bruit ! Mouarff !

Bien trouver son propre point neutre de chaque perception (cinq sens) est utile pour mieux 'exploiter' son corps afin de trouver le repos par les zones neutres ou au contraire obtenir plein de bonnes sensations dans le sport, les caresses, l'échange virtuel que sont le verbal et le visuel...

La retraite monastique est une méthode avec l'enfermement thérapeutique en hôpital psy (la version moderne) pour 'retrouver' ce neutre par l'isolement des turbulences de la vie en société...

Ce complexe hypothalamo-hypophysaire peut aussi faire dériver vos 'neutres'.... Mais cela peut être un 'travail sur soi' de volontairement les faire bouger...

Comme Rosso, vous pouvez simplement les admettre, faire avec, les rendre supportables mentalement ou ... chimiquement ! sniff (le fameux "soma" dans le Meilleur des Mondes)

Quant aux PN, la meillleure façon de s'en prémunir est d'écouter l'avis de vos proches qui vous signale votre chute en enfer de cette dépendance à UN SEUL INDIVIDU qui va vous isoler, vous influencer, vous phagocyter...

Pour finir, votre 'dépendance' n'est que le focus que vous mettez sur le manque d'affections que nous ressentons tous. Certains le nourrit en s'appropriant les autres comme les PN, les violeurs,... Certains payent les additions au restau, bars,... pour 'acheter' votre présence,... Certains voire tous les autres, se contentent de souffrir en silence dans l'attente ou la recherche de la ou des personnes compatibles avec nos besoins affectifs...

Être dans des assos, des clubs de sport, de randonnées, de partir en vacances à plusieurs, d'organiser des soirées à thèmes, les parcs d'attractions sont autant de moyens de fréquenter du monde et de combler par petits morceaux l'ensemble de nos besoins d'affections...

Câlins à Tous

avatar contributeur de RedRose
RedRose
05/05/2021 à 10:10

Le seul moyen de défense efficace contre les PN et autres personnalités toxiques : La Fuite !! toute tentative de dialogue est inutile et se retournera contre nous, puisqu'ils connaissent nos faiblesses. Quand à l'usage de la violence, les forces physiques etant bien souvent inégale, mieux vaut ne pas y penser.


La vie est trop courte pour se prendre la tête

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Ancien membre
05/05/2021 à 11:44

Citation de OffRoad #361633

trouver son point neutre , oui mais il sera toujours en decallage par rapports aux autres donc concretement cela sert à quoi ?

bon en ce qui me concerne effectivement je crois beaucoup en la chimie , je ne sais pas ce qu' est le soma , moi j essaye de rester dans le coma pour ne pas reagir de façon trop ... disproportionné

mais je me connais si j' ai une personne nefaste en face de moi , alors si elle s' attaque à moi elle peux arriver a me detruire mais par contre si je suis exterieur et que je vois un pn ou un violent s' en prendre à une personne (de surcroit faible ou vulnerable) je ne vais pas chercher à lui parler , je vais intervenir et c' est la ou mon regard de psycophate (oui il parait que j' ai un regard de psycopathe) suffit bien souvent à desamorcer les conflits ...

et si ça ne suffit pas il y à d' autres moyens ... et pour les forces physique inegale je sais que tous les pn , violeur et autres ne sont que des laches qui ont peur des affrontement physique dans lesquels ils ne sont pas sur d' avoir le dessus ...

je suis doux , affectueux , non violent , pacifiste mais je peux basculer de l autre coté rapidement ... alors moi aussi je suis surement border line ou taré ... j avoue qu il y a un paradoxe en moi qui me fatigue

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Ancien membre
05/05/2021 à 13:56

Citation de Rosso #361638

Salut.

Ta dernière phrase m'apparait comme un appel à l'aide. Il y a une infinie complexité dans la personnalité humaine. As-tu cherché un peu à te renseigner sur le net, notamment concernant les troubles de personnalité ? (je te dis ça car tu emploies toi-meme le terme de personnalité borderline).

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Ancien membre
05/05/2021 à 14:15

La dépendance affective vaste sujet. On est tous dépendants de nos affects à un certain niveau mais quand cela devient envahissant, il faut tirer la sonnette d'alarme (et c'est valable pour toute autre chose envahissante d'ailleurs 😜)

Le remède miracle n'existe pas. Le détachement, la connaissance, la confiance en soi, l'apaisement... sont toutes des aides non limitatives qui peuvent contribuer à rétablir ce cher et sacré EQUILIBRE !

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Ancien membre
05/05/2021 à 21:08

Bonsoir à tous

Merci OffRoad... c'est intéressant ce que tu dit...

Personnellement, vos interventions sont éclairantes, parfois touchantes...

je ne sais pas encore que faire... j'aime beaucoup l'idée du groupe de parole, et pourtant je ne me vois même pas en chercher un...

Une thérapie ??? J'en ai déjà fait une, ya 20 ans, je sais je pourrais en faire une autre...mais franchement, niveau thune c'est compliqué...soyons honnête, on a pas tous les moyens de se payer un psy !!!

Bref...

Merci pour vos points de vue

Ma dépendance, je vis avec depuis toujours...donc je savais me protéger maintenant des personnes toxiques...je voudrais juste vivre avec sans en souffrir

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Anilem
05/05/2021 à 22:09

Pour vivre sans souffrir de cette dépendance affective que tu ressens, il faudrait que tu puisses la relier à ton propre parcours, comment elle s'est mise en place et effectivement, comme ça a été dit plus haut, voir au niveau de ta petite enfance, est-ce que tu as reçu de l'affection et de la tendresse ou as-tu au contraire le sentiment d'en avoir été privée ?

Secondo, peut-être voir comment cette dépendance s'installe quand tu es en couple ? Est-ce que tu t'effaces (oublier tes envies et tes désirs pour plaire à l'autre) ou est-ce que tu te sens toi-même ? Oses-tu dire tout ce que tu penses ou ressens à ton ou ta partenaire même si tu penses que ça pourrait le faire fuire ou te rejeter ?

As-tu justement peur d'être rejetée ou abandonnée ?

Une fois que tu as identifié un peu le comment, peut-être, observer les sentiments que tu as vécu et ce à quoi tu les relies autour de tes besoins. Est-ce que ton besoin d'amour est trop grand et que c'est cela qui te fait souffrir parce que ton ou ta partenaire ne te donne pas ce que tu souhaites ou est-ce autre chose ? Cela te rend triste ? En colère ? Est-ce que les émotions qui en découlent sont toujours les mêmes au fil de ta ou tes relations ? Est-ce que tu te sens dans un schéma qui se répète sans cesse ?

Ensuite, je crois vraiment, du haut de mes 32 ans, que l'on peut se réparer par rapport à cela, que l'on peut apprendre à s'aimer pour pouvoir aimer l'autre et que l'on peut changer son regard quand on a compris comment cela s'est mis en place.

Personnellement, j'aime la philosophie pour ça.

La "dépendance affective" me fait un peu penser au craving ( de l'anglais: « désir ardent, appétit insatiable » qui représente une impulsion vécue sur un instant donné, véhiculant un besoin irrépressible de consommation d'un produit psychoactif et sa recherche compulsive ou encore l'application d'un comportement. Le terme "craving" est utilisé en addictologie. ) C'est Platon qui a dit : l'amour est désir et le désir est manque donc forcément, c'est comme si on était toujours avide d'amour et de reconnaissance et qu'une fois qu'on a obtenu ce qu'on voulait et bien justement, on en a pas assez, on en veut plus, toujours plus.

Spinoza a révolutionné le concept car il propose une toute autre définition. L'amour serait joie: je me réjouis que tu existes et avouons que ce changement de regard amène l'idée que l'amour n'est pas manque à combler mais plutpot bonheur à vivre, aussi éphémère qu'il puisse être et ce qui compte, c'est le partage et la non possésivité.

Chez Platon, on a l'idée d'une sorte de ; je t'aime donc je te veux et qu'est ce que ça veut dire si ce n'est qu'en gros, j'aime l'idée de t'aimer mais je ne t'aime pas vraiment toi, la preuve, après quelque temps de relation, je peux me lasser de toi alors que si on se dit qu'on se réjouit de l'existence de l'autre, on l'aime pour ce qu'iel est et c'est bien plus riche !

Dans la Grèce antique, il y avait aussi plusieurs définition de l'amour. BIen plus riche que ce qu'on a actuellement (j'aime les steaks, j'aime la bière et je t'aime, avouons que ce n'est pas le même amour!). Tu peux regarder les choses de ce côté là aussi, ça peut changer tes perspectives et qui sait ?! T'amener à te réjouir de l'existence d'un-e personne ou même de plusieurs à la fois :)

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Ancien membre
05/05/2021 à 22:39

Merci anilem

Oui j'ai identifié le problème de la petite enfance

Oui je suis attentive à mes ressentis en couple, et la communication est primordial

Je lis effectivement aussi des auteurs de philosophie, et parfois ça m'aide

J'ai apprécié les remarques d'offroad...peut être puis je travailler sur ces curseurs sensoriels....

Le fait est que malgré ce degré de conscience...j'ai la sensation en ce moment de m'user à lutter...comme si la dépendance était des démons qui me laissent tranquille par moment et me tourmentent à d'autres...

Je ne sais pas si c'est lié, mais effectivement je fais le constat que quand ma vie me demande d'utiliser mes ressources d'empathie... c'est là que ces démons reviennent...

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Ancien membre
06/05/2021 à 21:32

Pour répondre à la question de Rosso...

Je pense être réellement moins dépendante affectivement et je vis correctement avec ce qu'il m'en reste. J'ai repris confiance en moi et je ne ressens plus autant le besoin d'être aimée par tout le monde.

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