Les théories New Age et la réalité : le rêve lucide

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Ancien membre
19/07/2020 à 22:42

Salut à tous !

Je voulais aborder le sujet des rêves lucide et des théories new ages à ce sujet (obe).

Comme source, j'utiliserai : Melanie Schädlich L'apprentissage moteur dans les rêves lucides (2017)

Source : https://d-nb.info/1177691213/34

Application du rêve lucide en psychiatrie Laura Gussetti (2018)

Source : (accessible gratuitement sur le site theses.fr)

Source : https://pepite-depot.univ-lille2.fr/nuxeo/site/esupversions/08b5bad1-6299-4fdf-afb4-bdf88fadfe3a

Pour faire court, le rêve lucide permet un mieux être psychologique global et durable : toutes nos peurs et émotions refoulés s'y retrouve par la force de notre propre pensées, quand on fait un mouvement durant le rêve lucide, dans le cerveau, les mêmes réseaux neurologique que les mouvements physique s'activent. C'est un outils que les sportifs utilise pour avoir un meilleur résultat de performance. Cela peut aider pour préparer des oruaux, situations de stress...

Le point moins rationnel, c'est que certains prétendent pouvori sortir de leur corps en utilisant des techniques similaires que pour faire un rêve lucide (après des cycles de sommeil).

D'après vous, est ce possible que la conscience se délocalise ? ou tout cela n'est que de la production du cerveau ?

A ce sujet, souvent, on évite de poser la question de la mort. Personne ne se pose la question : mais avant de naitres, j’étais ou ? Quand la conscience quitte le corps, ou va elle ?

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », c’est une citation d'Antoine Lavoisier sur la conservation des masses lors du changement d'état de la matière.

La conscience, une fois ayant quitter définitivement le corps physique doit alors sans doute aller quelque parts. C’est une hypothèse plosible quand on sait que l’eau une fois chauffé se retrouve sous forme de vapeur tout en ayant disparût de son contenant. L’eau à changé d’état. Ainsi, je pense que la conscience, elle aussi peut changer de localité, elle se retrouve sans doute ailleur.

Le but du premier livre de Robert Monroe

Sur la question du but de son premier livre, robert monroe nous indique :

Au lieu de cela, je me lançai avec obstination dans des recherches sur le phénomène, par instinct de conservation et, au fur et à mesure que mes craintes s'apaisaient, par curiosité. Cette piste me conduisait au-delà de la recherche conventionnelle (rejet total), au-delà des religions (« C'est l'œuvre du diable »), au-delà de la parapsychologie (« C'est intéressant. Désolé, aucune donnée là-dessus ») et au-delà des disciplines orientales (« Viens donc étudier pendant dix ans dans notre ashram, en Inde du Nord »).

Plusieurs centaines de personnes qui se croyaient victimes de troubles mentaux m'ont remercié de les avoir rassurées et de ne plus se sentir trop seules avec des expériences dont elles ne pouvaient parler à autrui. L'essentiel est que ces personnes ont compris qu’elles n’étaient pas nécessairement candidates au divan de l'analyste psychiatrique. Tel était l'objectif déclaré du premier ouvrage : éviter ne serait-ce qu'à une seule personne un internement inutile.

Source : Robert Monroe Far Journeys (Fantastiques expériences de voyage astral) (1985)

En prenant en compte ce but, on peut penser que certaines personnes avait des expériences (NDE, OBE) et ne comprenaient pas ce qui leur arrivé.

"Certains veulent un retour au VIe siècle et font avancer leur objectif par une violence impitoyable, d'autres par un tact plus subtil des commissions scolaires et du prosélytisme de la soupe populaire. Les petits cultes se bornent à acheter simplement des villes entières dans le nord-ouest des États-Unis ou à construire des bunkers pour la fin des jours. En fin de compte, ce ne sera pas la politique ou la force des armes qui l'emportera, mais l'individu qui n'a pas peur de la mort, non pas à cause des enseignements incontestés, mais de l'expérience directe." Source blog de robert peterson, critique littéraire au sujet des obe.

Nous ne pourrons jamais prouver des choses comme un monde non physique, l'existence d'une âme (ou corps astral), la vie après la mort, ou quoi que ce soit d'autre d'ailleurs. Nous ne pouvons jamais réfuter les arguments d'un athée. Tout ce que nous pouvons dire avec certitude, c'est que les gens ont l'expérience. Cela ne veut pas dire que l'expérience est sans valeur. Les OBE valent toujours la peine.

Il y a des athées qui croient que si vous critiquez les erreurs intellectuelles d'une personne superstitieuse qui sont suffisantes pour faire honnêtement une dure vérité affirmer que les phénomènes dont ils parlent ou auxquels ils croient, ne peuvent avoir aucune réalité du tout plutôt que d'être une mauvaise interprétation de quelque chose qui pourrait être réel. Détruire un argument n'est pas détruire les phénomènes naturels en question. Si vous détruisez un argument sur ce qui est réel dans le monde, vous avez détruit l'argument, mais vous ne pouvez pas détruire la nature.

En d'autres termes, même si un sceptique abat les implications de quelqu'un sur la base de ses OBE, il n'a rien réfuté: la personne avait encore l'expérience. Même si ce n'était pas «réel», c'était quand même une expérience, et cela a toujours de la valeur pour cette raison.

Tous cela mérite réflexion, qu'en pensez vous ?

(j'ai essayé de faire court, c'est complexe quand il y a beaucoup de chose à dire à ce sujet)

L'avantage de la méthodologie scientifique, de la zététique, c'est que l'on prend l'habitude d'aller aux sources de l'informations et donc on peut se baser sur des informations solide, une thèse c'est censé être solide : les doctorant mettent plus de 3 ans à la faire : voir à ce sujet : C'est quoi l'échelle des preuves ?

Source : Par Le Début :

Même si il existe une thèse "frauduleuse" :

Source : http://sites.unice.fr/site/broch/articles/HB_These_Teissier.html

Source : https://www.letemps.ch/societe/these-delizabeth-teissier-nest-nee-une-bonne-etoile

Une thésardre a provoquer des controverses en ce qui concerne l’objectivité de sa thèse :

A propos de la thèse de doctorat de Mme Germaine (Elizabeth) Teissier…

Mme Elizabeth Teissier a soutenu à l'université de Paris V, le 7 avril 2001, une thèse de sociologie intitulée :

"Situation épistémologique de l'astrologie à travers l'ambivalence fascination/rejet dans les sociétés postmodernes"

Un groupe d'experts, composé de sociologues, de physiciens et d'un philosophe, a passé au crible le travail de la célèbre astrologue. Selon eux, le texte n'est en tout cas pas une thèse de sociologie, mais bien une plaidoirie pour la pseudo-science des astres.

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Ancien membre
20/07/2020 à 07:11

Pour commencer, le rêve lucide est un moyen de contrôler ces rêves en quelque sorte, ou du moins, de pouvoir plus facilement comprendre et appréhendé ces derniers.

Il y avais une études qui montrer que les amateur d'univers fictif pouvais plus facilement contrôler ça, parce que conscient de la réalité et d'univers autre.

Pour autant, je ne crois pas en "l'âme, esprit" ou autre, je suis athée.

Et contre argument, si nous pourrions un jours peut être prouver ou non l'existence de ces choses ou monde... "astral".

Je ne comprend vraiment pas cette argument de "la science ne pourra jamais le prouvée".

On as dit ça de tellement de truc que la science a finie par comprendre.

Ensuite phrase culte

"toute science supérieur à notre entendement deviens de la magie".

Imaginer un scientifique de notre temps à l'époque préhistorique, il sera considéré comme magiciens.

Pour en revenir à l'esprit, j'opte pour des connexion neurologique, des interactions électrique et chimique.

Pourquoi alors toutes ces sensations étranges ?

La neuropsychologie à déjà commencé à trouver des réponse. Le cerveau est un énorme ordinateur, très complexe. Et parfois, ça bug, pour faire simple, il y a des réflexe de préservation, des systèmes pour classer et ranger les information comme le rêve, d'autre pour appréhender le futur, pour calculer, pour retenir des expérience passer et en tirer des conclusion. Ect...

Bref encore aujourd'hui, le cerveau reste une mine d'or de découverte. Mais il y a aussi bien plus a comprendre qu'il y a dix ans, et dans dix ans on en aura encore découvert d'avantage. Inconscient et conscient pourront un jour nous livrer tout leurs secret.

Adepte de la SF, et notamment du transfère "d' âme" d'un corps à l'autre. Je pense que le moyen théorique de faire ça c'est de copier ou remplacer un cerveau d'un corps à l'autre.

Bon dans la réalité, ce procédé et imminament difficile et encore impossible.

Ensuite, la conscience n'est de connexion neurologique assez importante, en gros, plus ton cerveau est gros, plus tu as conscience de toi même, et plus t' es possibilité intellectuel seront important. Ce qui veux dire, que la conscience peut naître partout où les connexion sont assez grande. Pourquoi pas alors créer une conscience informatique, en tout cas c'est ce qui ce teste aujourd'hui.

Et donc, si une conscience nait de façon informatique, alors que dire sur "l'âme"?

Et pour finir, si les experience extra corporel, certaine expérience psychique, n'était que des phénomène neurologique expliquable ?

Par exemple, j'ai une phobie immense du vide, si je regarde en bas, je me sens aspirer, j'ai l'impression de tomber, je sens que je tombe, que je descent, et que le sol arrive.

Pourtant je suis belle et bien immobile au dessus du vide.

Mais le stresse, l'angoisse, la pression, les systèmes de mon cerveau regulant la peur sont complètement dépassé, et me créer tout ces sentiments et sensation parce qu'incapable de réagir correctement à cette situation.

Il en va de même pour des hallucination auditive, visuel, ect... De ce point de vue, ces expérience que tu décris sont possiblements des sensations engendrer par le cerveau et simplement ça.

Bien sur ça ne reste que mon avis, je ne suis nis scientifique, ni omnipotent. Chaqu'un est aussi libre de penser par lui même :)

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Ancien membre
20/07/2020 à 11:13

On peut également expliqué les OBE (Out-of-body Experience) par un dysfonctionnement au niveau du cerveau de stimuli contradictoires, d’avoir le sentiment d’être localisé en dehors de son corps tout en étant capable de ressentir les sensations kinesthésiques de son corps physique.

Elles apparaissant dans des contextes d’expérience de mort imminente, durant le sommeil ou encore lors d’une anesthésie générale. Elles sont liées à un dysfonctionnement paroxystique du système vestibulaire.

Elles sont dues à un échec d’intégration par le cerveau des informations à la fois visuelles, somesthésiques et vestibulaires. Les informations visuelles indiquent une perspective en surplomb tandis que les sensations kinesthésiques rapportent une position allongée sur le dos. Ce conflit sensoriel donne lieu au sentiment d’être localisé en dehors de son corps (désincarnation) et de « percevoir » d’un point surélevé son corps et l’environnement qui l’entoure (autoscopie). Le sentiment de soi, normalement localisé par les limites physiques du corps, est alors altéré. On peut comparer ces stimuli contradictoires à ceux du célèbre phénomène du bras fantôme (système moteur : présence d’un bras versus système visuel : absence d’un bras).

Les auteurs parapsychologiques et psychologiques ont intensivement étudié l'OBE chez des sujets sains sur la base de collections de cas, d'enquêtes et d'enquêtes expérimentales. Alors que certains auteurs parapsychologiques suggèrent que l'OBE pourrait refléter la projection d'un aspect subtil et non physique de sa personnalité dans l'espace extrapersonnel et donc une véritable séparation de l'esprit du corps ( Muldoon et Carrington, 1929 ; Crookall, 1964 ; Rogo, 1982 ; mais voir Irwin, 1985 ; Blackmore, 1982 ; Alvarado, 1992 ), la plupart des théories psychologiques supposent que l'OBE reflète une expérience imaginaire ( Schilder, 1914 , 1935; Palmer, 1978 ; Irwin, 1985; Blackmore, 1982). Ainsi, les auteurs ultérieurs ont pu relier les OBE aux processus d'imagerie mentale et de prise de perspective visuo-spatiale ( Irwin, 1981 , 1986; Cook et Irwin, 1983 ; Blackmore, 1987 ); Brugger (2002 ).

Malgré ces nombreuses investigations, les études neurologiques systématiques de l'OBE sont rares. À ce jour, il n'existe pas de théorie neuroscientifique largement acceptée et testable sur les mécanismes centraux de l'OBE.

Cela est surprenant alors que d'autres illusions corporelles, telles que les membres fantômes surnuméraires ou la transformation d'une extrémité (illusions visuelles des parties du corps), ont été systématiquement étudiées par de nombreux neuroscientifiques ( Hécaen et Ajuriaguerra, 1952 ; Ramachandran et Hirstein, 1998 ; Brugger et al ., 2000 ; Halligan, 2003).

Surtout, ces études ont conduit à la description de certains des mécanismes centraux des illusions visuelles des parties du corps et au développement de traitements plus efficaces ( Sathian et al ., 2000 ).

Cependant, ce n'est pas le cas pour les illusions visuelles de tout le corps comme l'OBE, qui continuent d'occuper une position négligée entre la neurobiologie et le mysticisme.

Source : Expérience hors du corps et autoscopie d'origine neurologique

Source :

En effet, il n'existe pas à ma connaissance assez d'étude sur les obe s'il existe pour pouvoir dire si ce n'est qu'une sorte de rêve ou si cela vient du cerveau, je pense.

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Ancien membre
20/07/2020 à 11:40

Malheureusement il y a des domaine où il manque des scientifiques et des moyens financier pour gérer de tel recherche :(

Mais ton poste est excellent, merci je prend note de tout ça :p

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Ancien membre
20/07/2020 à 16:28

"Malheureusement il y a des domaine où il manque des scientifiques et des moyens financier pour gérer de tel recherche :(

Mais ton poste est excellent, merci je prend note de tout ça :p"

merci du compliment, il est vraie que ma manie à moi, c'est de chercher jusqu'au bout, voir ce qui se tracasse derrière les phénomènes et comprendre la vision global du phénomène. Il est vraie aussi que ce n'est pas forcément les "scientifiques" qui peuvent faire ce type de recherche mais les décisionnaires de ces recherches qui ont de l'argent, pour eux, quel serait l'avantage économique de tel recherche ?

Quand on réfléchie sur ce qui domine dans le monde, on peut se demander si c'est l'argent.

Site informatif sur henri laborit :

http://www.elogedelasuite.net/?p=1995

http://www.nouvellegrille.info/ressources.html (voir les 2 illustrations sur la privatisation de la recherche)

http://lecerveau.mcgill.ca/index.php

Thèse sur le sujet :

8 - Marie Larochelle avec Henri Laborit La pertinence et la faisabilité de la transmission d’une grille biopédagogique (1984)

Source : http://www.elogedelasuite.net/wp-content/uploads/2015/06/SCAN-MARIE-LAROCHELLE-reduced.pdf

Henri Laborit – Itinéraires

Film sur Henri Laborit, co-réalisé par son fils Philippe (avec François Chouquet) et produit en 1996 par le Centre national de documentation pédagogique (CNDP) à Paris. Durée : 1h06.

extraits :

actuellement tous vit de part la marchandise, voila alors effectivement, la vie est difficile parce que les gens ne le savent pas et que l’on nous parle de leader, c’est le type, le battant, le type qui, hein, l’entreprise performante qui va vendre ses moulins à café aux japonais, et les japonais nous vendant leur bagnol, ce n'est que ça, alors effectivement la vie est impossible, et la fuite est très difficile si on ne prend pas la fuite dans sa forme imaginaire, c’est-à-dire, en dehors de ce remus ménage de la recherche de la dominance qui mène d’ailleurs aux guerre aux mal-être de notre époque.

Chez les sénégalais quand un type n’est pas conforme aux comprotement habituel des gens de la tribu, on ne dit pas qu’il est fou, on dit, il est emmerdant parce que, il fait pas comme tous le monde, bon, mais au lieu de dire qu’il est fou et de l’enfermer dans un hopital psychiatrique, avec des tranquillisants ou des neuroleptiques, c’est l’ensemble de la tribu qui considère qu’elle est coupable envers les ancetres et que finalement, ce type est bien gentil d’avoir servit d’intermédiaire entre la tribu et les ancêtres et alors le chaman se met dans le coup et on essaie de savoir ce qui peut y avoir dans les relations entre des individus de ce groupe humain, ce qui a pu ammené à un type de devenir fou, parce que en génénral c’est à cause de sa, qu’il est devenu fou, donc c’est façon complètement différente de concevoir non pas la psychiatrie mais d’autre par la façon de se comporter vis-à-vis d’un être humains, c’est considérer que nous sommes tous coupable, et d’essayer de comprendre, la encore, pourquoi nous sommes coupable,

1 - Henri Laborit – Itinéraires (2015)

Source : http://www.elogedelasuite.net/?p=2236

Source : https://www.youtube.com/watch?v=KcptPhZgl0M

4 - Les bases biologiques des comportements sociaux, de Henri Laborit (1995)

http://www.elogedelasuite.net/wp-content/uploads/2019/01/Les-bases-biologiques-des-comportements-sociaux-Henri-Laborit.pdf

5 - Éloge de la fuite de Henri Laborit (1976)

https://inventin.lautre.net/livres/Henri-Laborit-Eloge-de-la-fuite.pdf

La Société informationnelle : Idées pour l’autogestion

Source : http://www.elogedelasuite.net/wp-content/uploads/2018/10/Laborit_-Henri-La-Soci%C3%A9t%C3%A9-Informationnelle-Id%C3%A9es-pour-l_autogestion.pdf

Pour être bien dans sa peau et dans sa tête - Discussion autour d'un repas avec Henri Laborit

Source : https://www.youtube.com/watch?v=TqsmoujwFzI

Henri Laborit aurait eu 100 ans : plaidoyer pour une relecture de son œuvre, par David Batéjat

Dessins politiques mai 1968 - mai 1974 ; Interview du scientifique et philosophe Henri Laborit à propos de son livre "La Nouvelle grille".

Source : https://www.rts.ch/archives/tv/culture/voix-au-chapitre/3752688-henri-laborit.html

Interview de Henri Laborit par la Radio Télévision Suisse au sujet de son livre "La nouvelle grille"

Source : https://www.youtube.com/watch?v=Z_O01hd8hkk

« Conscience, connaissance, imagination ». Michèle Duzert s'entretient avec Henri Laborit

Source : https://www.youtube.com/watch?v=lRKsdXeHPbM

Henri Laborit le Stress

Source : https://www.youtube.com/watch?v=G1YgG4RMQEc

"Mon oncle d'Amérique" d'Alain Resnais - Archive INA

Source :

Ce que m'a appris: Henri Laborit

Source :

Sur les traces d’Henri Laborit

Source : nosvoix : https://www.youtube.com/watch?v=xWlln_xF17E

L'homme et la ville " La véritable utopie ne serait-elle pas de croire que l'Homme puisse un jour se passer d'utopie? "

La fraternité selon Henri Laborit ?

Source : http://lionel.mesnard.free.fr/le%20site/henri-laborit.html

Six émissions d'entretiens avec Henri Laborit à écouter ou à télécharger !

1 - « L’homme et la ville », 17 octobre 1984

Source : https://www.youtube.com/watch?v=UR4MkktmLA4

2 - « La nouvelle grille », 24 octobre 1984

Source : https://www.youtube.com/watch?v=XIT1QSAArsQ

3 - « Eloge de la fuite », 31 octobre 1984

Source : https://www.youtube.com/watch?v=H81TIsHDmVo

4 - « De mes couilles au cosmos », 7 novembre 1984

Source : https://www.youtube.com/watch?v=OjyP-YXUJ0E

5 - « La colombe assassinée », 12 novembre 1984

Source :

6 - Dieu ne joue pas aux dés, 1987

Source :

En 1973, le professeur Laborit estimait déjà que : Tant que les informations seront entre les mains de quelques-uns, que leur diffusion se fera de haut en bas, après filtrage, et qu'elles seront reçues à travers les grilles imposées par ceux qui ne désirent pas, pour la satisfaction de la dominance, que cette grille soit contestée ou qu'elle se transforme, la démocratie est un vain mot, la fausse monnaie du socialisme .

Source : http://lionel.mesnard.free.fr/le%20site/henri-laborit.html

L'histoire de la quête incessante d'un rongeur pour le bonheur et l'épanouissement.

Source : Steve Cutts :

Henri Laborit, un scientifique, qui ne croyait pas à la liberté, voyait dans les comportements non-violents un des produits les plus utiles du « cerveau imaginant ».

Le sens de la vie ne peut être celui de l'individu séparé de son contexte social, puisque nous avons dit déjà que l'Homme n'existait pas en dehors des autres qui le font.

Devant l'incohérence de sa vie et l'injustice de sa mort, l'Homme a cherché une explication logique avec sa logique humaine. Oppressé par l'angoisse d'un monde incompréhensible, il lui a cherché une explication que son observation ne lui fournissait pas. Il a trouvé dans le mythe une thérapeutique de son angoisse, sans se douter que ce mythe lui-même allait être la source de nouvelles angoisses au second degré. Qui peut dire ce qui fut premier, de la Foi ou de l'Angoisse ? Je serais tenté de dire que l'Angoisse fut à l'origine de la Foi. En effet, celle-ci eut longtemps et conserve encore l'énorme avantage de fournir une règle à celui qui ne peut agir car il ne sait pas.

Nous ne sommes donc rien sans les autres, (ce sont les autres qui nous « forme ») et pourtant les autres sont les ennemis, les envahisseurs de notre territoire gratifiant, les compétiteurs dans l'appropriation des objets et des êtres. Au moyen d'une tromperie grossière on arrive parfois, en période de crise, à faire croire à l'individu qu'il défend l'intérêt du groupe et se sacrifie pour un ensemble, alors que cet ensemble étant déjà organisé sous forme d'une hiérarchie de dominance, c'est en fait à la défense d'un système hiérarchique qu'il sacrifie sa vie. (on pense tous aux infiermiers durant le virus)

Il pense qu'il suffit d'institutionnaliser de nouveaux rapports sociaux pour l'obtenir. Mais on supprime la propriété privée des moyens de production et l'on retrouve la dominance des bureaucrates, technocrates, et de nouvelles hiérarchies. Dès que l'on met deux hommes ensemble sur le même territoire gratifiant, il y a toujours eu jusqu'ici un exploiteur et un exploité, un maître et un esclave, un heureux et un malheureux, et je ne vois pas d'autre façon de mettre fin à cet état de choses que d'expliquer à l'un et à l'autre pourquoi il en a toujours été ainsi.

“Happiness”, un court métrage qui n’est pas sans évoquer Laborit et Resnais

A mettre en lien avec « L'injonction au bonheur »

Voir : https://www.metadechoc.fr/linjonction-au-bonheur

” Chacun se souvient des scènes de Mon oncle d’Amérique, réalisé par Alain Resnais, où l’existence des hommes est comparée à celle de rats en cage. Connu par ce film, Palme d’or à Cannes en 1980, Henri Laborit sut pourtant avancer une conception dynamique des relations entre l’homme et la société en décrivant ses effets sur le corps humain. ”

Sur le fond, parions que Laborit n’aurait pas renié le regard caustique de Cutts sur l’aliénation de notre monde marchand. Car comme le rappelle Andrieu dans son article,

“[Laborit] dénonce la manière dont la civilisation industrielle aura établi et renforcé la compétition dans l’individualisme : entièrement dominé par la production et la possession des marchandises, l’individu cherche sa place dans la hiérarchie sociale, aveuglé par la domination des autres.”

Et Laborit n’écrivait-il pas également, dans ce célèbre passage d’Éloge de la fuite qui s’applique trop bien à la publicité et à la consommation de masse :

” Je suis effrayé par les automatismes qu’il est possible de créer à son insu dans le système nerveux d’un enfant. Il lui faudra dans sa vie d’adulte une chance exceptionnelle pour s’évader de cette prison, s’il y parvient jamais.”

Que l'on ne nous parle pas non plus d'amour, car, que l'on tue ou que l'on conserve, ce n'est jamais pour l'autre, mais pour nous-mêmes que nous agissons. Nous n'agirions pas si l'autre nous était indifférent et s'il ne l'est pas c'est qu'il s'est introduit dans notre espace gratifiant et que nous avons établi avec lui des relations privilégiées, ou bien qu'il fait l'objet de nos automatismes culturels. Ce sont eux qui nous font agir et dès lors il n'existe pas de table logique et stable des valeurs, permettant de juger un comportement qui se tisse à travers les liens innombrables et ténus qui unissent deux êtres dans l'espace et le temps. Tout jugement ne peut venir que de l'application des règles établies par les normes d’une société, variable avec les époques et ses intérêts du moment.

Quant à la douleur morale, nous avons déjà eu l'occasion de dire qu'elle était bel et bien une douleur physique, une amputation sans anesthésie au sein des relations neuronales gratifiantes établies par apprentissage dans notre système nerveux.

Toute l'organisation planétaire des sociétés humaines est, aujourd'hui comme hier, fondée sur la recherche de la dominance, la recherche de la dominance interindividuelle.

Pour illustrer ces propos, voir :

H2E#26 : Verdun

Source : horror humanum :

H2E#45 : Endlösung

Source : horror humanum :

H2E#39 : Nuke

Source : horror humanum :

Nous avons essayé de montrer que si l'obtention de la dominance se réalise par l'intermédiaire du profit, la finalité d'une telle structure sociale devient une finalité économique, le profit devenant le moyen presque exclusif de maintenir l'échelle des dominances.

Pour approfondir le sujet des dominances, voir :

Mon Oncle d'Amérique, un film d'Alain Resnais (1979)

Mon.Oncle.D.amerique.1980.1080p.FR.x264.ac3.mHDgz-www.Sokrostream.com

Source : https://ok.ru/video/86911814331

Analyse du film :

Alain Resnais est metteur en scène, Henri Laborit est neurobiologiste.

Ce film est le fruit de la rencontre de deux grands hommes qui vont nous expliquer comment fonctionnent les comportements humains.

Alain à la caméra, Henri au laboratoire.

Mais dans un film, il faut une histoire où il se passe quelque chose. Nous assisterons alors au déroulement de trois récits qui se recoupent: celui d'un homme politique et écrivain, celui d'une comédienne et enfin celui d'un directeur d'usine.

Resnais nous raconte le drame que vont subir ces trois protagonistes.

Le but de ce film c'est la recherche des raisons qui conduisent les trois acteurs à manifester un type de comportement face à l'évènement qu'ils vont vivre.

La mise en situation de l'évènement, c'est le rôle du cinéaste et l'explication du comportement humain face à l'évènement, c'est le rôle du

neurobiologiste. Ce dernier exposera en voix off, en séquences d'interruption, chacun des quatre comportements fondamentaux qu'il a classés:

  1. Le comportement de consommation: les besoins primaires: s'alimenter, boire, copuler

  2. Le comportement de gratification: lorsqu'on a aimé un objet ou un être, ou connu une situation de plaisir qui nous a gratifié, on veut posséder l'objet du désir, le garder ou reproduire la situation qui nous a fait du bien.

  3. Le comportement de l'action: la lutte ou la fuite. Lorsque "l'objet" convoité ( par "objet" on peut entendre un être que l'on désire ou une promotion sociale ou une ambition à l'échelle mondiale) l'est aussi par un tiers ( qui peut être une personne, un groupe social, un chef d' état ), il s'établit alors une compétition entre les personnes ou groupe qui convoitent le même objet, une hiérarchie "dominant, dominé", une lutte pour obtenir l'objet, un gagnant et un perdant.

Ce comportement dit "d'action" n'est pas inné chez l'homme. Il est le résultat d'un apprentissage au sein d'un milieu socio-culturel durant notre enfance: récompense ou punition, l'action étant guidée inconsciemment par la mémoire de cet apprentissage.

Mais Laborit précise aussi que dans ce comportement de l'action, la fuite en est une. (cf: son livre :l'éloge de la fuite). Plutôt que d'être écrasé par l'adversaire dominant, on peut renoncer à la lutte, fuir une situation qu'on ne parvient pas à maîtriser et préserver ainsi son intégrité biologique.

  1. Le comportement de l'inhibition: hélas, le plus mauvais des quatre qui génère l'angoisse et peut conduire au suicide. Lorsqu'on est placé dans une situation sans issue où l'on ne peut ni lutter ni fuir ( état que Laborit appelle " 'inhibition de l'action") on se replie sur soi, en attente, en tension, et on développe une agression psychosomatique sur notre propre corps pouvant provoquer des maladies graves.

voici la conclusion de cet éminent chercheur à la fin du film.

"Tant que l'on n'aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l'utilisent, tant qu'on ne leur aura pas dit que jusqu'ici c'était toujours pour dominer l'autre, il y a peu de chance qu'il y ait quelque chose qui change. Henri Laborit."

Henri Laborit et ses travaux sur les comportements humains : la face cachée de nos conduites dans nos sociétés.

J'ai essayé de résumer une partie de la pensé de laborit sur ce thème. Il est vraie que sa vision du monde est assez "réaliste" et sans trop croire aux "positivisme" humain, mais finalement, ce serait peut être la réalité.

Qu'en penses tu ?

Bonne lecture !

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Ancien membre
20/07/2020 à 16:32

Je met ce gros pavé de coter pour le côté, mais des que j'ai le temps de mis plonger correctement, et pas juste le survoler, je te répond :p

Mais y a des truc que j'ai aperçus qui me plaise déjà :)

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Ancien membre
20/07/2020 à 16:33

L'Homme est un être de désir. Le travail ne peut qu'assouvir des besoins. Rares sont les privilégiés qui réussissent à satisfaire les seconds en répondant au premier. Ceux-là ne travaillent jamais. Un travaille que pour maintenir sa structure. Voilà de quoi est faite d'abord notre vie quotidienne.

Pour illustrer cela, voir :

ROUTINE | Animation short film 2017

Source :

Ainsi, la vie quotidienne d'un homme d'aujourd'hui est prise entre un travail sans signification autre que celle d'assurer sa survie dans le cadre d'un processus de production, et les idéologies tentant d'organiser les structures sociales auxquelles il appartient.

Chacun pourra y trouver alors, s'il lui plaît et s'il en a besoin pour se sécuriser, une conscience émettrice pour une fin cosmique. Mais que l'on nous fiche la paix avec tous les mots creux qui ont permis jusqu'à ce jour de mener les masses vers un idéal de meurtres et de dominance, toujours pour la bonne cause : celle de l'amour, de la responsabilité, de la liberté, de la fraternité, de l'espérance.

Les moyens de dominance ont changé, mais la domination persiste. Le plus grand nombre n'est pas plus maître qu'avant de son destin. Pas plus autorisé à faire aboutir son projet personnel s'il n'est pas conforme au projet des maîtres à penser du moment.

L’unité de l’espèce

Cela nous pose la question de l’unité de l’espèce.

Pour aller plus loin dans l’unité de l’espèce, voir :

L'Espèce Humaine, réponse humaniste au mépris du migrant, du pauvre, et à l'hybris transhumaniste (2017)

L'homme n'a de cesse d'établir des catégories au sein de l'espèce humaine. Tantôt il tente d'en exclure certains membres par le bas (le pauvre, le migrant...), tantôt il s'efforce de s'en extraire par le haut dans une forme d'hybris existentielle (transhumanisme, homme augmenté, "aryen", Patron au-dessus des lois...). Pourtant, il n'y a qu'une espèce humaine. Nous n'en n'avons pas simplement une intuition philosophique, nous en avons la preuve historique. Robert Antelme la livre en effet dans L'Espèce Humaine, son œuvre au titre explicite. Au moment où les grands forces du transhumanisme, de la discrimination, et celles de l'antispécisme s'opposent, il n'est que trop temps de remettre sur la table la preuve historique avancée par l'auteur.

Pour approfondire cette reflexion de l'antispécisme, il est utile de constater que cette situation peut être en réaction par rapport à une société inhumaine basé sur le profit.

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