Et si on parlait transracialité ? - Page n°2

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Occamj
09/09/2023 à 09:35

Bonjour,

Merci, s'il vous plaît, de ne pas projeter vos croyances sans aucun fondement objectif sur les personnes transgenres. Je n'ai pas besoin d'une justification mystique pour être certaine d'être une femme.

En gros: on ne vous demande rien. Je respecte toutes les croyances, mais de grace: gardez les pour vous.

Le "trans racialisme" est un phénomène ultra marginale, certes intrigant mais sans impact societal majeur. Je me garderai de le juger car je ne le connais pas.

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Ancien membre
09/09/2023 à 16:02 - 09/09/2023 à 16:07

Ce qui est dramatique Sista, c’est que vous ne compreniez pas ce qui offusque

La réincarnation ne pose en elle-même aucun problème. Là ou ca devient douteux c’est de s’en servir pour mettre sur un pied d’égalité les personnes transgenre et les pseudos « trans-raciaux ». C’est méconnaitre les problématiques, les souffrances et le chemin de croix des transgenres (comme une forme de leurs négations), et c’est bien là que réside au minimum votre ignorance et votre bêtise mais qui font de vous la personne irrespectueuse de cet échange

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Occamj
09/09/2023 à 16:22

Occamj, je ne sais pas si c'est à mon message que vous répondez,

Oui oui, tout à fait.

Vous êtes en droit, MAIS TOUJOURS DANS LE RESPECT, de dire que personnellement, vous n'y croyez pas,

Je n'ai pas dit si j'y croyais ou pas. Ce n'est pas le souci ici. Et vous êtes bien entendu libre de croire en ce que vous voulez... Ce n'est pas non plus le problème.

Rien ne peut excuser ou légitimer votre agressivité,

faites du sport, faites un tour, jouez à un jeu vidéo, mangez un morceau, faites ce que vous voulez mais ne vous permettez pas >de vous montrer agressive contre une personne qui ne vous a rien fait,

Merci de ne pas surinterpréter, je n'ai été nullement agressive (relisez). Je vous ai demandé fort gentiment quelque chose.

Car oui, vous m'avez fait "quelque chose", et vous ne semblez pas le réaliser, alors on va reprendre calmement et je vais essayer d'être claire.

Vous dites "qui n'a pas tenté d'imposer ses croyances". Moi je vous dis qu'en affirmant, sans aucun début de commencement de connaissance sur le sujet (je me trompe ?), et évidemment sans fondement aucun autre que votre "croyance", que, et je reprends vos mots:

les femmes "trans" et les hommes "trans", [..] se souviennent de leur vie antérieure

vous niez mon identité en tant que personne autonome, libre et existant ici et maintenant. Vous me reliez arbitrairement à un "passé" sans consistance (lequel, et comment le connaître ?),pour justifier de ce que je suis. Je vous dis: NON, s'il vous plait, ne faites pas cela, ce n'est pas bien, cela me heurte, car ce faisant, vous m'essentialisez, vous m'expliquez, vous me décortiquez, vous justifiez mon ressenti le plus profond sur mon genre avec vos propres croyances. Vous savez, moi je vis (bien) avec ma transidentité, je n'ai pas besoin que vous veniez projeter vos explications dessus, ici.

A titre personnel, je n'irai jamais dire à quelqu'un que je crois qu'il est homosexuel pour telle ou telle raison (peu importe: biologique, mystique, religieuse, que sais-je). Ce que je crois, je le garde pour moi. Il est préjudiciable de projeter vos croyances pour expliquer les caractéristiques de tel ou telle. Oui, vous pouvez le penser, le croire, tout ce que vous voulez, mais venir sur un forum LGBT dire à une personne trans que sa transidentité s'explique par des vies antérieures, c'est inapproprié.

Pourquoi au fond ? Toujours la même raison: ce débat n'est pas neutre. Nous sommes sans cesse l'objet de critiques, de demande de justification sur notre existence, d'explications toute faite pour nous dire quoi faire et quoi être. C'est un fait, savez-vous. On parle de personnes, de vrais gens. Que vous croyiez à des vies antérieures pour vous, que vous viviez cette foi pleinement, que cela vous porte, ou vous aide, c'est parfait. Mais ne venez pas le plaquer sur moi, pour "m'expliquer" ce que je suis, c'est tout !

C'est sur cette base que je vous demande, fort respectueusement et avec grand calme, de ne pas venir projeter sur la place publique VOS croyances sur MON identité.

J'espère que cela est plus clair.

vous me devez donc des excuses

Non, mais je suis désolée que cela vous affecte tant. Je vous conseille d'aller faire du sport, boire frais, voir des amis, pour relativiser tout ça.

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Sista
09/09/2023 à 19:02 - 09/09/2023 à 19:19

Bon, alors... Étant donné que vous vous autorisez à déformer les dires des gens et à les juger, je vais devoir clarifier quelques points... Je vais vous citer, et commenter vos propos...

Vous : "Je n'ai pas dit si j'y croyais ou pas. Ce n'est pas le souci ici. Et vous êtes bien entendu libre de croire en ce que vous voulez... Ce n'est pas non plus le problème."

Non, le problème est que vous voulez que n'exprime mon avis que s'il est identique au vôtre et que sinon, je la mette en veilleuse... Il faut que vous sachiez que vous n'avez aucun droit de faire taire les avis différents du vôtre, que sur un plan politique à l'échelle nationale, on sait ce que ça donne, et que sur le plan qui est strictement le nôtre, ce n'est pas davantage justifiable. Vous êtes dans un espace de discussion où les gens expriment leurs avis, ce type d'espace est là pour ça. Si cela ne vous convient pas, et que vous êtes tentée de vous donner le droit d'exiger aux personnes ne partageant pas votre approche de se taire, ce n'est alors pas un endroit pour vous.

Vous : "Merci de ne pas surinterpréter, je n'ai été nullement agressive (relisez). Je vous ai demandé fort gentiment quelque chose."

Ma réponse : Je pense que vous apostrophez les gens et ensuite en déclinez toute responsabilité, ce n'est pas une démarche sincère, car oui : vous vous êtes bel et bien montrée agressive avec moi sans aucune raison, vu que moi, je ne l'ai pas été avec vous.

Vous : "Vous dites "qui n'a pas tenté d'imposer ses croyances". Moi je vous dis qu'en affirmant, sans aucun début de commencement de connaissance sur le sujet (je me trompe ?)"

Ma réponse : Et bien très précisément, et justement, oui ! Vous vous trompez. Vous m'avez supposée d'une certaine façon et êtes partie de là pour m'attaquer. Vous croyez que je ne sais pas ce qu'est la "transidentité" ? Vous vous trompez lourdement... Mais voyez-vous, c'est tout le problème avec vous, Occamj : vous avez des certitudes, totalement infondées et vous les imposez. Je me permets de souligner que ma démarche est l'inverse : je n'affirme rien, je donne juste mon avis. Vous, vous partez d'emblée comme si je parlais sans être concernée et donc informée sur le ressenti "trans", et déjà, ce point de départ est totalement erroné... C'est intéressant parce que ça en dit long sur votre manière de raisonner : vous vous fondez sur des aprioris et vous bâtissez toute votre réaction à partir de ce point de départ. Mais s'il est erroné (et il l'est !), tout le reste s'effondre.

Vous me citez en disant "les femmes "trans" et les hommes "trans", [..] se souviennent de leur vie antérieure"

Vous n'êtes pas honnête, vous déformez mes propos en en retirant une partie pour justifier votre agressivité... Comparons donc votre citation de ce que vous prétendez que j'ai dit et ce que j'ai dit :

Votre citation : "les femmes "trans" et les hommes "trans", [..] se souviennent de leur vie antérieure"

Ma véritable phrase : "Je crois que les femmes "trans" et les hommes "trans", comme les personnes "transraciales" se souviennent de leur vie antérieure et s'en souviennent si bien qu'elles et ils le ressentent fortement dans tout leur être et dans leur vie présente"... Vous voyez la différence dans le fond comme dans la forme ?

Est-ce que vous saisissez l'importance des mots "Je crois que" ? Est-ce que vous comprenez qu'on a le droit de croire ce que l'on veut tant que ce n'est ni stigmatisant, ni insultant, ni abaissant, ni agressif, ni haineux ?

Je ne demande pas pourquoi vous avez supprimé les premiers mots de ma phrase qui donnent tout son sens à mon approche, je crois que vois raisons sont assez facilement compréhensibles : vous vous mettez ainsi en posture d'une personne attaquée par une autre qui ne connaît pas du tout le sujet et qui se permet d'affirmer des choses de manière catégorique sur une situation qui ne la concerne pas et dont elle ignore tout...

Et bien, chère Occamj, précisément, vous avez tout faux.

Vous : "vous niez mon identité en tant que personne autonome, libre et existant ici et maintenant."

Ma réponse : Absolument pas. Là encore, vous déformez le sens de mes propos et vous le faites sans rien savoir de moi. Vous me faites un procès d'intention qui lui, contrairement à mes croyances, n'est absolument fondé sur rien du tout, car même d'après mes croyances, je ne vois pas en quoi je nie quoi que ce soit. Votre propos est, une fois encore, offensif et vous vous ruez bien trop vite sur des conclusions erronées (logique, puisqu'elles partent d'un point de départ erroné).

Est-ce que quand on explique les choses, on nie quoi que ce soit ? Est-ce que savoir comment un(e) enfant se développe in utero et vient au monde, c'est nier son existence, son identité, son autonomie ? Est-ce que réfléchir aux origines du comportement d'une personne, c'est nier son existence, son identité, son autonomie ? Est-ce que supposer des choses sur un comportement sociologique de groupe, c'est nier son existence, son identité, son autonomie ? Est-ce que théoriser sur la façon dont s'est développée l'espèce humaine, c'est nier son existence, son identité, son autonomie ?

Est-ce que vous réalisez toute l'absurdité d'un tel raisonnement ? Est-ce que vous réalisez que vous conditionnez l'existence, l'identité et l'autonomie à l'ignorance ?

Pour rappel, c'est cette même ignorance qui, dans l'Histoire, a donné naissance aux pires crimes, par des personnes refusant de savoir et de comprendre l'autre, fermant leur esprit à tout ce qui n'est pas conforme à leur vision du monde, c'est ce qui a, par exemple, donné les bûchers, entre autres horreurs, et elles sont nombreuses dans l'Histoire... Alors je vous conseille de vous calmer, de savoir parler aux gens, les respecter, toujours partir d'un point de vue bienveillant au lieu de les juger sans les connaître et de leur sommer de se taire. La recherche du dialogue et de la compréhension mutuelle doivent rester au cœur de votre approche. La confrontation n'a jamais rien engendré de beau, juste des guerres et des blessures. Je considère la vie comme une école où l'on ne cesse d'apprendre du monde qui nous entoure, des personnes à qui l'on parle, et notamment de ses propres erreurs. Il serait donc judicieux que vous tiriez des enseignements des vôtres, et évitiez, à l'avenir, de les reproduire. Si la vie a bien un sens, c'est celui-là. Il serait donc bienvenu que vous preniez cette expérience comme un cas d'école (justement), et à partir de là, changiez.

Vous : "Vous me reliez arbitrairement à un "passé" sans consistance (lequel, et comment le connaître ?)"

Selon vous, oui... Pas selon moi. Je ne crois pas qu'il soit sans consistance, avancer les yeux fermer sans réfléchir, l'est assurément, en revanche, mais ça, c'est votre problème, pas le mien... En revanche, ça devient mon problème, sio vous tentez de m'interdire d'exprimer mon avis.

Lequel ? Dans notre cas, celui d'une femme

Comment le connaître ? Il suffit de savoir ce que l'on ressent et réfléchir, avec un esprit ouvert, à toutes les explications possibles.

D'aussi loin que je me souvienne, je ne me suis jamais identifiée à un garçon mais toujours à des filles... Pourquoi ? D'où cela vient-il ? Comment l'expliquer ? Vous n'avez peut-être pas besoin de comprendre, mais tout le monde n'est (heureusement) pas comme vous, il existent des personnes qui aiment comprendre les choses, et j'en fais partie.

Moi, j'ai ma réponse. Elle me semble éclairante. Elle me convient. Si elle ne te convient pas, bin écoute, très bien, libre à toi. Mais de la même façon que je n'ai pas le droit de dire ma compréhension des choses comme LA vérité, en disant, par exemple "Les femmes "trans" et les hommes "trans"se souviennent de leur vie antérieure" (ce que je n'ai pas fait), vous, vous n'avez aucun droit de m'interdire de dire ce que je crois, de m'interdire d'expliquer mon approche, ma réflexion, mon avis, pour comprendre pourquoi je suis comme ça, pourquoi j'ai toujours eu la certitude d'être née dans le mauvais corps et mon besoin irrépressible de le rapprocher de qui je suis.

Vous n'avez pas besoin de comprendre, pas besoin d'explications possibles, ça vous regarde... En quoi est-ce un souci pour moi ? Vous menez votre vie avec vos propres croyances, et je n'irais pas vous attaquer pour ça... moi.

Mais gardez-vous bien de vous attaquez aux autres pour avoir les leurs. Je pense être claire dans mon propos...

Vous : "pour justifier de ce que je suis"

Alors, il faut que vous compreniez une chose : vous n'êtes pas le centre du monde, Occamj, et je ne m'intéresse pas du tout à l'idée de justifier votre propre existence. Il n'y a pas que vous sur Terre, nous sommes nombreuses/eux et tout le monde n'est pas comme vous. Si j'ai besoin de comprendre les origines possibles de mon ressenti continu, c'est que d'autres aussi, dans le même cas que moi, sont intéressé(e)s par l'origine des choses et trouvent les pistes de réflexion bienvenues. Si ça vous ennuie, passez votre chemin, ou alors discutons paisiblement de ce qui vous pose problème au lieu d'attaquer et interdire. Dialoguons, dans le respect et le désir de comprendre l'autre. Si mon raisonnement vous met mal à l'aise par rapport à votre propre existence, dites-vous juste "C'est comme ça qu'elle voit les choses, elle a le droit, même si moi, je ne partage pas ce raisonnement" et développez avec moi ou laissez et partez, tout simplement.

Vous : "Je vous dis: NON, s'il vous plait, ne faites pas cela, ce n'est pas bien"

Ma réponse : Je ne dis ni ne fais rien de mal et je ne suis en aucune façon malveillante. Donc ne dites pas "Ce n'est pas bien", car cela suggère donc forcément que c'est mal. Or ce n'est pas mal.

Pour le reste, je peux le comprendre "cela me heurte, car ce faisant, vous m'essentialisez, vous m'expliquez, vous me décortiquez, vous justifiez mon ressenti le plus profond sur mon genre avec vos propres croyances" mais une fois encore, ce n'est pas à vous, Occamj, que je parle, cessez donc de tout ramener à votre personne. Une fois encore, vous n'êtes pas la seule personne sur Terre. Mais je comprends qu'à titre personnel vous ne vouliez pas savoir, c'est votre droit. Ce qui ne l'est pas, c'est votre autoritarisme. Ce que vous me dites-là, nous aurions pu en discuter, vous et moi, calmement et respectueusement, vous avez opté pour l'attaque, d'emblée, vous pensez sans doute être la seule femme née dans un corps masculin, ce qui peut expliquer que, d'emblée, vous refusiez qu'une autre personne qui n'est pas dans votre cas donne son avis sur une situation qui ne la concerne pas. Que vous ayez tort ou raison sur le fait qu'une personne non-concernée par une situation n'ait pas le droit de s'exprimer est une autre question, mais déjà, à la base, vous partez du postulat que je suis une femme née dans un corps féminin, et donc vous partez de certitudes totalement infondées. Et toute réaction (justifiée ou non) est axée sur ce point de départ. Dommage pour vous, il est faux.

Vous "Vous savez, moi je vis (bien) avec ma transidentité, je n'ai pas besoin que vous veniez projeter vos explications dessus, ici."

Grand bien vous fasse, mais ça n'a rien à voir avec le fait de se sentir mal avec sa... "transidentité" (mot stigmatisant ne faisant pas partie de mon champ lexical, par ailleurs je ne me suis jamais identifiée à une trans, mais à une femme... Après, c'est à vous de vous percevoir comme vous voulez...), mais j'ai toujours trouvé plutôt douteux, quand on fait partie d'un groupe discriminé, de dire qu'on vit bien dans une société aussi binaire, aussi normative, laissant aussi peu de place à la personne, avec autant de discriminations, d'attaques verbales, et physiques... Mais si vous vivez bien cette situation, tant mieux... Maintenant, votre attitude semble plutôt démontrer l'inverse : si vous étiez si bien avec votre transidentité dans cette société, vous vous diriez "Ah, elle croit ça ? Moui, peut-être... Ces questions ne m'intéressent pas, personnellement, mais elle peut croire ce qu'elle veut... En quoi cela me gêne-t-il ? Qu'est-ce que ça change, pour moi ?"... Vous ne réagiriez pas de manière aussi violente et vous ne tenteriez pas de me faire taire, car ça ne vous ferait ni chaud ni froid... Vous le vivriez bien, comme un simple avis différent (ce que c'est) ne mettant en cause rien du tout à votre identité... Là, vous vous comportez comme une personne ayant, justement, de gros problèmes avec votre identité. Moi, réfléchir sur l'origine de mon identité ne me fait pas peur, et je ne vois pas pourquoi ça devrait...

Après, chacune son truc, hein ? Mais ne venez pas me dire "Taisez-vous parce que je vis bien mon identité !", ça n'a pas de sens...

Vous : "A titre personnel, je n'irai jamais dire à quelqu'un que je crois qu'il est homosexuel pour telle ou telle raison (peu importe: biologique, mystique, religieuse, que sais-je). Ce que je crois, je le garde pour moi. "

Et pourquoi pas ? Où serait le mal ? Il ne s'agit pas d'aller vers une personne qui ne vous a rien demandé, mais d'aller vers une discussion ouverte abordant précisément le sujet. Comme vous dépeignez la chose (encore une fois, de manière bien inexacte), on pourrait croire que je suis arrivée pour parler à un couple de même sexe qui ne m'a rien demandé pour lui dire pourquoi il est homosexuel... Mais j'espère que que vous êtes bien consciente que ce n'est pas du tout ce qu'il s'est passé ici...

Si une discussion est ouverte, alors exprimer son avis a toute sa place, dès lors qu'il se fait dans le respect d'autrui, et c'est justement un point crucial qui manque dans vos deux interventions (dans la 1ère, vous vous montrez agressive, dans la seconde, vous tronquez et déformez mes dires, me prêtant une démarche et des intentions qui ne sont pas les miennes, et ensuite, vous niez le fait que vous me devez des excuses pour votre comportement... Je vous suggère donc de faire votre introspection... Il y a vraiment beaucoup à dire...

Vous : "Il est préjudiciable de projeter vos croyances pour expliquer les caractéristiques de tel ou telle. Oui, vous pouvez le penser, le croire, tout ce que vous voulez, mais venir sur un forum LGBT dire à une personne trans que sa transidentité s'explique par des vies antérieures, c'est inapproprié."

Ah, alors maintenant, vous me dépeignez comme personne n'étant ni lesbienne, ni gay, ni bi, ni "trans" (vous franchissez une nouvelle étape dans votre erreur) qui vient dans un forum qui ne la concerne pas parler d'un sujet qui n'est pas le sien...

Alors, ma chère, un forum est un lieu d'échanges, de discussion, de partage d'avis, parfois différents, mais c'est la base des discussions, ensuite, je le redis, ce n'est pas moi qui est lancé le sujet, j'y ai simplement apporté mon propre avis, et, ne vous en déplaise, je suis parfaitement légitime à le faire.

Enfin, une fois encore, vous semblez croire que mon propos s'adresse à vous seule, Occamj... Alors que je répondais seulement à d'autres posts, dans un topic qui était ouvert sur un forum... DE DISCUSSION LGBT+, topic que vous vous êtes bien gardée d'attaquer, réservant tes attaques à ma réponse... Décidément, vous avez tout faux...

Vous : "Pourquoi au fond ? Toujours la même raison: ce débat n'est pas neutre. Nous sommes sans cesse l'objet de critiques, de demande de justification sur notre existence, d'explications toute faite pour nous dire quoi faire et quoi être. C'est un fait, savez-vous. On parle de personnes, de vrais gens. Que vous croyiez à des vies antérieures pour vous, que vous viviez cette foi pleinement, que cela vous porte, ou vous aide, c'est parfait. Mais ne venez pas le plaquer sur moi, pour "m'expliquer" ce que je suis, c'est tout !"

Ma réponse : N'essayez pas de jouer les héroïnes défendant les droits des LGBT+ ni de me donner des leçons comme si je ne savais pas, comme si j'étais extérieure... Encore une fois, vous n'êtes pas une héroïne (loin s'en faut !), une héroïne se bat pour ce qui est juste et sait faire preuve de distinction, elle ne rue pas dans les brancars en prétendant faire justice... C'est cela qui est (pour le moins !!!!) inapproprié !

Et une fois encore, votre approche est l'opposé d'une approche respectueuse et inclusive. Vous jugez sans connaître la personne à qui vous vous adressez, alors ne venez venez pas avec vos grands airs et toute votre prétention me dire "On parle de personnes, de vrais gens", ça, je le sais, mais vous l'ignorez, vous, visiblement !

Vous dites "Nous sommes sans cesse l'objet de critiques, de demande de justification sur notre existence, d'explications toute faite pour pour nous dire quoi faire et quoi être"

Là encore vous me prêtez des intentions qui ne sont pas les miennes, vous m'associez à des personnes et des démarches dont ma démarche et moi sommes étrangères, et ce que vous pensez m'apprendre, je le sais déjà, merci. Alors vos leçons, vous vous les gardez pour les cas adéquats, pas celui-là. Suis-je suffisamment claire ?

"C'est sur cette base que je vous demande, fort respectueusement et avec grand calme, de ne pas venir projeter sur la place publique VOS croyances sur MON identité."

"fort respectueusement" ? "avec grand calme" ? Vous vous moquez du monde, là... Vous vous êtes lue ?

Enfin, une fois encore vous-vous-calmez ! "votre identité est aussi la mienne ! Et même si elle ne l'était pas, j'aurais le droit de donner mon avis, et que cela soit bien clair, gravez dans votre esprit : je n'attends aucune autorisation, aucune permission de votre part, Occamj, vous ne m'êtes pas supérieure pas plus que je ne vous suis supérieure, et je ne vous suis pas non plus inférieure ! Alors prenez une douche fraîche, regardez un film, ou mieux encore : méditez sur votre comportement. Le respect on l'obtient en respectant, et pour le moment, vous, Occamj, ne vous en montrez aucunement digne !

La connaissance, tu sais, c'est comme le parachute : quand on n'en a pas, on s'écrase.

Ne parlez pas de moi, vous ne me connaissez pas. Vous dites que "Le "trans racialisme" est un phénomène ultra marginale, certes intrigant mais sans impact societal majeur. Je me garderai de le juger car je ne le connais pas."... Pourtant vous le faites en le prétendant ultra-marginal (peut-être l'est-il, peut-être pas, mais vous, vous affirmez qu'il l'est sans savoir ! Vous le prétendez "sans impact sociétal majeur", là non plus, vous n'en savez rien, mais vous vous permettez de l'affirmer... Alors oui : gardez-vous bien de parler de sujets que vous ne maîtrisez visiblement pas, même si vous dites que l'un d'entre eux vous concerne...

Commencez à changer, vous en avez grandement besoin. Je ne vous répondrai plus tant que vous vous montrez sous des dispositions aussi odieuses. Le message est reçu ?

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avatar contributeur de Kilik
Kilik
09/09/2023 à 19:15

Le principe de la spiritualité est d'expliquer la vie des humains et la nature par des causes impossibles à vérifier. C'est le principe même de croyance. Ces croyances s'appliquent de facon universelle au delà du cercles des croyants. Si je crois en Dieu, je crois que c'est Dieu qui existe pour tout le monde par exemple.

Il est dommage qu'on ne puisse pas présenter ses croyances (sans prosélytisme, sans haine, sans déni de l'individu = bref en respectant la charte et la loi). La laïcité n'est pas l'interdiction d'exprimer sa croyance.

Les croyances sont aussi des vecteurs d'acceptation personnelle, d'estime de soi, d'explication qui peuvent aider les individus. Elles offres une explication différente ou complémentaire.

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