La généalogie a l'heure des familles recomposées et homoparentales, faut il lever le frein sur les tests ADN ?

Bonjour à tous, comme vous le savez peut être je suis généalogiste professionnel diplômé et conseiller en séjour saisonnier.

J'ouvre un débat aujourd'hui sur ma profession qui fait face à un changement dans la société à travers les changements visibles depuis les années 2000, de plus en plus de familles recomposées, homoparentales, adoptions, couples ayant fait appel à des mères porteuses

Exemples : Alex Goude et son compagnon et Christophe Beaugrand et son compagnon ...

A l'heure actuelle, les changements dans la société ont impliqué un débat sur le recours aux tests ADN récréatifs en France, pour connaitre sa filiation biologique et l'identité de ses parents biologiques.

Aujourd'hui les tests récréatifs sont interdits en France, mais il ne faut pas se leurrer, si ils sont interdits ce n'est pas pour protéger l'utilisation des données des personnes à des fins commerciales, si c'était ça, cela aurait été louable ... Non c'est pour protéger des scandales d'état qui auraient lieu comme l'a été l'affaire mazzarine, la fille cachée de François Mitterand...

Alors, je vous pose cette question avez vous déjà été tenté d'en connaitre davantage sur vos origines ? Surtout vous qui avez pu être abandonnés par vos parents biologiques ou concus par l'intermédiaire de la PMA ?

Quel est votre avis sur la question, car ce sujet fait actuellement encore débat et certains sites font toujours la promotion des tests adn alors que c'est interdit en France ...

Honnêtement moi même j'aurais souhaité me lancer dans l'aventure pour retrouver de la famille éloignée et des descendants que je ne connais absolument pas et par l'intermédiaire des tests adn je pourrais renouer le contact avec eux ... Mais non je m'en tiens à la loi surtout en tant que professionnel je ne peux pas la transgresser, et vous qu'en pensez vous ?

Merci à toutes et à tous pour vos témoignages !

Nos parents sont ceux qui nous élèvent.

Il a existé des cultures où les enfants ne connaissaient que leur mère, leur clan, étaient élevés par leurs oncles maternels, étaient élevés par une nourrisse, etc.

A donner de l'importance à la filiation par le sperme, par le père biologique, par l'ovule, par la mère, ou je ne sais quel clonage dans le futur, etc, on crée chez l'enfant le besoin d'être comme les autres, de savoir comme les autres, de savoir sa ou ses filiations, d'avoir accès aux tests ADN. Avec tous les risques que cela comporte. Alors que dans une société pas trop débile cela ne devrait avoir aucune importance.

Citation de Lindos #326703

Je suis en parti d'accord avec ce discours car en effet, nos parents ce sont ceux qui nous élèvent mais est-ce une bonne technique d'empêcher les enfants devenus adultes de retrouver l'origine de leurs racines, je ne pense pas... Ce qui pose problème c'est les secrets de famille cachés derrière l'arbre de la forêt ...

Citation de Bidream07 #326709

mais est-ce une bonne technique d'empêcher les enfants devenus adultes de retrouver l'origine de leurs racines, je ne pense pas...

Je suis d'accord. Retrouver sa racine est toujours L'instinct humain. Que ce soit culture ou code social , face à cet instinct, c'est toujours cet instinct qui gagne.

Perso, j'ai un cousin qui est "adopté". Après une enfance mouvementé et triste dans sa nouvelle affiliation accompagnée plein d'amours limite gâteaux . Il a été élevé par mes grands parents, ses "parents adoptifs" refusent que mes grands parents imposent une affiliation à leur famille comme ils ont déjà une fille, refusent donc d'appliquer les droits parentaux. De son enfance, il n'a jamais passé du temps avec ses parents adoptifs nommés, n'a jamais reçu que ce soit un cadeau de leur part. à son 12 ans, il est venu chez moi et demande mes parents de l'adopter, mes parents l'ont refusé, mais tout de même l'accepter dans ma famille,et l'inscrit dans le registre famillal entant que neuveu jusqu'à ce jour. C'est ainsi qu'il a le droit à la piece d'identité du fait qu'il n'a pas d'acte de naissance. A son 18 ans, contre le chagrin de mes grands parents, il est tout de même allé rencontrer ses parents biologiques. Pour quelqu'un qui n'avais pas de papa maman, ni d'affiliation sanguine, retrouver sa racine est une de ses préoccupations durant 18 ans de sa vie.

C'est humain.