Stonewall : la bande annonce du film sur les révoltes LGBT disponible

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05/08/2015 à 02:40

Hollywood, longtemps régie – presque comme à l'armée – par le leitmotiv « Don't show, don't tell. » décide de s'ouvrir un peu plus aux LGBT, avec la sortie à la rentrée de Stonewall, film évoquant les émeutes ayant eu lieu en 1969 à New York, première pierre fondatrice du militantisme homosexuel.

Roland Emmerich le réalisateur, nous a plutôt habitué jusqu'ici aux blockbusters (Godzilla, Independance Day, Stargate, Le Jour d'après, 2012...). Il avait évoqué en avril 2013 ce projet, évoquant sa « volonté de faire un petit film [...] sur les émeutes de Stonewall. L'intrigue serait autour de ces têtes brûlées à New York, et ce péquenaud qui rejoindrait leur 'gang', qui a provoqué par la suite les émeutes et changé le monde à jamais. » 

Dans un pays mis à l'épreuve par le réveil des consciences (les manifestations internationales de 68, l'arrivée d'une contreculture, la résistance à la guerre du Vietnam), les émeutes de Stonewall ont, en leur temps, permis aux membres de la communauté LGBT de s'opposer à un système qui les harcelait, les persécutait.

Pour ceux qui sont curieux, n'hésitez pas à lire un résumé assez complet (en Français) de l'historique des événements.

Le trailer du film (en anglais non sous-titré) :Stonewall (Roland Emmerich, 2015)

On se souvient de Harvey Milk, le film de Gus Van Sant de 2008 avec Sean Penn, relatant la vie du premier homme politique américain ouvertement gay, élu superviseur (conseiller municipal) d'un quartier de San Francisco.

En 2008, la sortie de Milk était intimement liée au référendum organisé en Californie appelé « Proposition 8 » ou « Prop 8 », visant à invalider la légalité et à bannir le mariage entre personnes de même sexe. Le film était effectivement sorti dans un cinéma de San Francisco deux semaines à peine avant le vote de la proposition qui, par la suite, a été déclarée non conforme à la Constitution des États-Unis.

Cette fois-ci, la date de sortie de Stonewall a été annoncée au 25 septembre 2015 (pas de date française annoncée jusqu'ici), soit trois mois pile après la décision de la Cour Suprême des États-Unis de légaliser le mariage entre couples de même sexe sur l'ensemble du territoire, ainsi que de reconnaître les mariages célébrés dans un autre État.

Ces dernières quinze années, Hollywood a multiplié à travers les réactions et positionnement des acteurs et réalisateurs – mais aussi via la représentation des minorités dans les œuvres cinématographiques – les gestes de bonne volonté envers la communauté LGBT. On se souvient notamment de la campagne « It gets better » de 2010, chaîne de vidéo en ligne, visant à réduire le suicide chez les jeunes LGBT harcelés et à militer contre l'homophobie, et qui avait impliqué, outre les internautes, de nombreuses personnalités des médias et de Hollywood.

Même si les violences contre les personnes LGBTQI ont globalement baissé aux États-Unis l'année dernière (-32%), les violences contre les personnes transexuelles ont eux repris de plus belle (+13%). « It gets better ? » Maybe. Mais il y a encore du boulot.

(N.B. : Si jamais vous avez vu Harvey Milk, il existe un magnifique documentaire que Gus Van Sant a pillé allègrement pour son film. Réalisé en 1984 par Rob Epstein, et intitulé The Times of Harvey Milk, c'est sans doute un des plus beaux et touchants documentaires qui soit sur la culture et le militantisme LGBT. Vraiment.)

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05/08/2015 à 02:40

Hollywood, longtemps régie – presque comme à l'armée – par le leitmotiv « Don't show, don't tell. » décide de s'ouvrir un peu plus aux LGBT, avec la sortie à la rentrée de Stonewall, film évoquant les émeutes ayant eu lieu en 1969 à New York, première pierre fondatrice du militantisme homosexuel.

Roland Emmerich le réalisateur, nous a plutôt habitué jusqu'ici aux blockbusters (Godzilla, Independance Day, Stargate, Le Jour d'après, 2012...). Il avait évoqué en avril 2013 ce projet, évoquant sa « volonté de faire un petit film [...] sur les émeutes de Stonewall. L'intrigue serait autour de ces têtes brûlées à New York, et ce péquenaud qui rejoindrait leur 'gang', qui a provoqué par la suite les émeutes et changé le monde à jamais. » 

Dans un pays mis à l'épreuve par le réveil des consciences (les manifestations internationales de 68, l'arrivée d'une contreculture, la résistance à la guerre du Vietnam), les émeutes de Stonewall ont, en leur temps, permis aux membres de la communauté LGBT de s'opposer à un système qui les harcelait, les persécutait.

Pour ceux qui sont curieux, n'hésitez pas à lire un résumé assez complet (en Français) de l'historique des événements.

Le trailer du film (en anglais non sous-titré) :Stonewall (Roland Emmerich, 2015)

On se souvient de Harvey Milk, le film de Gus Van Sant de 2008 avec Sean Penn, relatant la vie du premier homme politique américain ouvertement gay, élu superviseur (conseiller municipal) d'un quartier de San Francisco.

En 2008, la sortie de Milk était intimement liée au référendum organisé en Californie appelé « Proposition 8 » ou « Prop 8 », visant à invalider la légalité et à bannir le mariage entre personnes de même sexe. Le film était effectivement sorti dans un cinéma de San Francisco deux semaines à peine avant le vote de la proposition qui, par la suite, a été déclarée non conforme à la Constitution des États-Unis.

Cette fois-ci, la date de sortie de Stonewall a été annoncée au 25 septembre 2015 (pas de date française annoncée jusqu'ici), soit trois mois pile après la décision de la Cour Suprême des États-Unis de légaliser le mariage entre couples de même sexe sur l'ensemble du territoire, ainsi que de reconnaître les mariages célébrés dans un autre État.

Ces dernières quinze années, Hollywood a multiplié à travers les réactions et positionnement des acteurs et réalisateurs – mais aussi via la représentation des minorités dans les œuvres cinématographiques – les gestes de bonne volonté envers la communauté LGBT. On se souvient notamment de la campagne « It gets better » de 2010, chaîne de vidéo en ligne, visant à réduire le suicide chez les jeunes LGBT harcelés et à militer contre l'homophobie, et qui avait impliqué, outre les internautes, de nombreuses personnalités des médias et de Hollywood.

Même si les violences contre les personnes LGBTQI ont globalement baissé aux États-Unis l'année dernière (-32%), les violences contre les personnes transexuelles ont eux repris de plus belle (+13%). « It gets better ? » Maybe. Mais il y a encore du boulot.

(N.B. : Si jamais vous avez vu Harvey Milk, il existe un magnifique documentaire que Gus Van Sant a pillé allègrement pour son film. Réalisé en 1984 par Rob Epstein, et intitulé The Times of Harvey Milk, c'est sans doute un des plus beaux et touchants documentaires qui soit sur la culture et le militantisme LGBT. Vraiment.)



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