Les addictions sont des substances, des actes, des choses dont on a besoin et dont on ne plus se passer pour avancer. Alcool, médicaments, drogue, sexe, herbe, sites porno, sport à haute dose, jeux...elles sont multiples, on est pourtant des millions en France à en avoir. Moi ma principale c'est l'alcool, c'est si facile le soir en rentrant de s'oublier dans quelques verres. Elles ne sont pas nouvelles; dues à la sociétés, elles évoluent seulement, beaucoup d'écrivains en avaient. Malheureusement indirectement dans le terme addiction il y a la notion de "se perdre", fuire pour ressentir certaines sensations que l'on recherche, certains plaisirs que l'on a pas dans la vie. Hier j'ai vu le spectacle de Messmer, même si c'est seulement un "show"on se rend compte de la puissance de l'esprit, et qu'en fait la clef est dans notre cerveau, faire oublier la peur du vide à une personne en quelques secondes est impressionnant.
J'aurai pu cacher mon pseudo mais je n'en vois pas l'intérêt, dans une vie on a tous des bons et des mauvais côtés. Et vous, Alcool, shit, sexe, jeux, sites pornos etc...quelle est votre addiction ? Personne n'est là pour juger l'autre car personne n'est parfait, et la vie n'est pas faite que de choix.
Surtout est-elle néfaste pour vous, votre vie sociale, que faites vous pour essayer de vous en sortir ?
Merci d'avance pour vos réponses
Je suis addict au chocolat ! C'est grave Docteur ???
Plus sérieusement, je pense que le fait d'avoir une addiction n'est pas dangereux en soi (bon ça dépend quoi aussi), le plus dangereux selon moi, c'est de ne pas en avoir conscience et d'en "consommer" toujours plus... Le plus important c'est d'en avoir conscience et de ne pas se mentir à soi même afin d'ouvrir une porte pour "s'en sortir" et que ça redevienne à la normale.
J'admire beaucoup les personnes qui un jour se sont regarder dans une glace et se sont promis d'arrêter leur dépendance et qu'ils ont réussis, je pense qu'il faut une sacrée dose de courage et de volonté ! Bien sur consulter un professionnel est toujours mieux.
Et en fin de compte, être dépendant de quelque chose, c'est perdre un peu de liberté...
Bon courage à toi ;)
Ah...diction, de l'écrivain, du poète, du philosophe... ou addiction(s) du simple être humain qui vit, ressent des choses et rentre après son travail s'il à la chance d'en avoir un...
Tu parle de fuite, de besoin... mais quand ce n'est pas le cas ?
Nourriture :
Depuis petit je mange, plus que de raison, je suis heureux je mange, je suis triste je mange, je suis ennuyé je mange, je stresse ? ...Je crois que tu sais ce que je fais...
La balance montre un surpoids certains et quand je donne mon poid les gens s'effraie mais au final...Ai-je besoin de manger ? Ou ne serait-ce pas plutôt une envie que je décide de ne pas contrôler ?
Alcool :
Je bois seulement en soirée... donc je ne parlerais pas d'addiction, mais je ne regarde ni à la dépense, ni à la quantité et même si j'ai découvert mes limites assez tôt et de manière parfois plus violente que je n'aurais aimé {pour moi comme pour certains proches (amis, famille...)] je continue et continuerais à descendre des litres en quelques heures.
Pourquoi ? Pour qui ?
Jeux :
Ah là.... En 2 ans, j'ai dépensé au moins 15000 €... oui, quinze mille, il n'y à pas d'erreurs, dans les mondes virtuels, dans les petits achats "in-app" et autre petits jeux [ 250 jeux console / 300 jeux environ sur ma bibliothèque Steam]. Et je sais que c'est mauvais pour moi.
J'ai un travail qui me sors de chez moi et me fait voir du monde mais j'avoue me laisser absorber par des activités solitaires et qui me "gardent" chez moi. Parce que je m'y sent à l'aise et parce que je n'ai "besoin" de rien d'autre.
Est-ce une peur des gens, de la décéption, des rencontres ephémères ou malhonnètes du net, ou une peur de vivre ? Je devrais consulter pour répondre à cette question et si je le fais, je vous donnerais la réponse.
Du reste, je pense que l'addiction à quelque chose est avant tout un évitement d'autre chose.
I smoke weed and I'm addic7ed
Mon charmant voisin du dessus à raison, y a souvent un évitement derrière, j'ai commencé à fumer sans trop savoir pourquoi, maintenant, après 8 ans, je sais bien que c'est parce que j'étais mal dans ma peau, dans ma vie, et que ça me permettait de m'envoler très loin
Ce qui... N'a pas vraiment changé mdr, ah si maintenant l'effet dure moins longtemps et j'ai quelque fois d'autres moyens de penser à autre chose huhuhu...
Oh et j'ai de meilleures personnes autour de moi, ça aide aussi
Comme tu dis cela ne doit pas dater d'aujourd'hui, puisqu'on retrouve trace d'usage de "drogues" datant de centaines, milliers, à dizaine de milliers d'années, dans les cultures toujours (sur)vivante d'origine très ancienne, dans l'histoire de notre propre culture, et évidemment la plupart des cultures du monde.
Ses plaisirs, déshibitions, et délires ont été des moyens de compensation, de socialisation, de transes permettant de communiquer avec les esprits, etc.
Et évidemment à des dépendances conduisant à des excès, aux effets inverses tels que désocialisation, déstructuration, destruction, etc, parfois même une utilisation comme armes de guerre (guerre de l'opium ou alcoolisation des minorités).
Conduisant donc à des d'interdits et des méthodes de régulation du cycle naturel du désir-satisfaction-manque, souvent mis en oeuvre par des philosophies et religions, y compris exploitant souvent aussi elles-mêmes à leur propre compte cette possibilité d'addiction (religions dites opium du peuple mdr)
Maintenant les excès sont plutot pris en charge à grand frais par la justice et la médecine, la prévention à petits frais ou bénévolement par des gens guéris ou compatissants.
On pourrait même parfois évoquer une "industrialisation" de l'addiction lorsqu'elle est exploité à grande échelle et rapporte autant à la société qu'elle lui coute en préjudices, ou en tout cas, rapporte plus à court terme et aux plus puissants toujours plus riches.
C'est notamment le cas de l'économie mondiale actuelle, qui repose essentiellement sur une consommation par frustration et le monde marchand qui l'alimente, la production y étant elle aussi asservit pour en tirer un meilleur bénéfice financier.
Et qui en France est essentiellement régulé par la répression et la médecine réparatrice, et assez peu par la prévention.
Tout cela est donc très habituel, très répandu, et donc très "humain", et actuellement largement industrialisé.
Mais ne répond que partiellement à ta question.
A mon avis avant que nous devenions trop addictes il faut se fixer des limites, si on n'y parvient plus il faut se fixer des interdits stricts s'y tenir, par exemple zéro alcool ou zéro jeux et surtout zéro addiction solitaire, et en cas d'échec ou déplacement de l'addiction sur d'autres "drogues", se faire aider.
Démonter pour mieux les comprendre les mécanismes conçus pour nous rendre dépendants peut aussi être une façon ludique de mettre une distance avec eux. Et pourrait même devenir addictif ^^
Mais je ne suis pas trop séduit par les méthodes phylosophico-religieuses qui visent à inhiber le désir. Je ne vois pas trop comment on pourrait avoir envie de vivre sans désir.
Mayvis,
"J'ai l'envie de manger tout le temps, quoi que je fasse. Parfois même alors que je viens de sortir de table après un repas chez ma grand-mère et Dieu sait que les grand-mères veulent toujours nous remplir l'estomac."
Après t'avoir lu et remarqué que tu paraissais vraiment très fine sur ta photo, j'ai eu la curiosité de visiter ton profil : ton IMC (indice de masse corporelle) apparait bien bas et pas très loin du seuil bas alarmant.
Si tu restreins le grignotage cela risque de ne pas s'améliorer, au contraire.
Généralement l'idée quand on a légitimement faim à ton âge, est de faire 3 vrais repas par jour, voire 1 a 2 grignotages supplémentaires, permettant d'éviter de grignoter en permanence qui présente effet un risque de dérive à long terme.
Mais les restrictions présentent au moins autant de risque sinon plus, les grand-mères ne manquent pas de bon sens...
:-)
Petite vidéo qui commence à vieillir mais est toujours d'acualité je pense. Elle illustre pas mal tes porpos Lindos: "On pourrait même parfois évoquer une "industrialisation" de l'addiction lorsqu'elle est exploité à grande échelle et rapporte autant à la société qu'elle lui coute en préjudices, ou en tout cas, rapporte plus à court terme et aux plus puissants toujours plus riches."
Ou sinon je pense que l'addiction crée aussi une zone de confort (bien que finalement assez inconfortable) c'est toujours assez compliqué d'en sortir...
Moi, j'avoue honteusement que c'est la porno, parce que j'ai des orgasmes beaucoup plus forts quand c'est moi qui les contrôle "manuellement"...
Clairement pour moi c'est le tabac.
J'arrête à nouveau de fumer depuis hier, j'ai mon patch de 21mg, mes gommettes à la nicotine. Ce n'est pas la première fois que j'arrête mais chaque fois j'y suis mieux préparé. Aujourd'hui je sais ce qui me fait rechuter et j'y vais plus sereinement. Même si ce matin j'étais complètement perdu, car la première chose que je fais c'est m'allumer une clope. Là, j'étais incapable de savoir ce que je devais faire : angoisse -> gommette.
Le tabac est une drogue aussi addictive que l'héroïne et pourtant c'est loin d'être le plus puissant des psychotropes, ce qui en fait une drogue incidieuse d'autant qu'elle est encore valorisée socialement (certes de moins en moins).
Pour les lecteurs quu désirent arrêter de fumer, je vous conseille d'en parler à un tabacologue. Les médecins généralistes sont souvent trop peu formés et c'est une des causes d'une de mes rechutes : mon médecin avait insisté pour diminuer drastiquement le dosage de mes substituts et supprimer mes gommettes après 1 mois seulement, malgré mes signes de sous dosage (j'étais déjà sous dosé dès le début en fait).
L'application "tabac info service" et le sites internet sont vraiment bien également pour préparer un sevrage en autonomie, mais je ne conseille pas de le faire sans aide médicale, en particulier si c'est votre premier sevrage.
Les rechutes font partie du parcours de toutes les addictions, ce n'est pas une fatalité. Le tout est de persévérer afin de parvenir au dernier sevrage. Sauf que le truc, c'est qu'on ne saura jamais vraiment si c'est bien le dernier. On reste addicte toute sa vie. Je ne serais jamais "non-fumeur", je peux tout juste être un "ancien fumeur".
Voilà, bon courage pour les personnes dépendantes au tabac ou autre chose et qui désirent sortit de l'aliénation de leur addiction, pour ceux qui n'ont pas ce désir ou qui n'ont pas même encore conscience de cette aliénation, profitez de la contemplation, elle mène à la prise de conscience :)
Tout comme mon voisin du dessus, la cigarette est mon addiction depuis bien trop longtemps déja !
Bien qu' un bon encadrement medical mutiplie les chances de reussites , il faut avant toute chose un determination farouche personnelle .
Je fumes depuis plus de 15 ans maintenant et plus d'un paquet par jour et malgré tout j'ai reussi à arreter 1 an et demi avant de reprendre .
Pour ma part, ce qui m'a aidé, en plus de ma motivation, c'est un livre paradoxalement ( envers lequel j'étais trés dubitatif) et cela sans aucune compensation medicamenteuse .
Et ce qui m'a fait reprendre, c'est l'exclusion sociale dont je faisais preuve a ce moment de ma vie, car tout mon entourage etait fumeur.
En tout cas bon courage a toi Fregegui!
Dada84 : merci :)
c'est quoi ton livre ? Envisages tu un nouvel arrêt ?
Pour l'aide médicale, je la distingue bien de l'aide médicamenteuse : tout le monde n'a pas besoin de susbtituts nicotiniques ou de médicaments anticraving. C'est sur indication médicale et à discuter en fonction de comment on envisage personnellement l'arrêt. L'aide médicale d'un tabacologue c'est pour définir sa stratégie d'arrêt, médicamenteuse ou non médicamenteuse, faire un suivi pout parler des difficultés si certaines se présentent, ou en cas de rechute pour la reprendre et redéfinir la stratégie si besoin. Toutefois, les substituts nicotiniques se vendent sans ordonnance, mais bon les vendeurs en pharmacie ont leur limites aussi (il existe néanmoins des pharmaciens spécialisés dans l'arrêt du tabac donc il y a toujours moyen de se renseigner). Et chose intéressante on a 150€ d'aide médicamenteuse par an remboursée par la sécu si l'ordonnance rempli bien les conditions.
Je crois que livre en question est de l'auteur Allen care "la methode simple d'en finir avec la cigarette".
Ce livre ( qu'il faut que je rachète) m'avait bluffer, non seulement il t'explique comment arreter de fumer, il t'accompagne dans cet arret et te fais prendre conscience de ce que tu fais en fumant .
En tout cela avait été bénéfique pour moi , mais on est tous différents!
Eh oui, j'envisages de retenter un sevrage bientot !
Je suis d'accord avec toi sur les aides médicales mais je vois les choses differemment pour moi .
Loin de moi l'idée de te demotiver dans ta démarche mais pour ma part il est plus facile de tout arreter d'un seul coup car avec les substituts , il y a 2 sevrages en realité.
En premier, il y a le sevrage gestuel , et dans dans un deuxième temps il y a ke sevrage à cette merveillance substance qui est la nicotine .
Tout à fait, mais j'ai déjà tenté plusieurs fois le sevrage sans médicaments. Je n'ai jamais tenu aussi longtemps qu'avec les substituts, et dans le confort en plus, ce qui m'avait permis de me débarrasser du geste et de la dépendance psychologique. Je pouvais accompagner mes potes fumer dehors ou acheter du tabac dans un PMU sans être tenté.
Le problème c'est que le tabac ne contient pas que de la nicotine, et il y a une deuxième phase dans le sevrage que je n'ai pas encore réussi à dépasser, c'est celle qui se joue entre 1 mois et 6 mois. Dans le tabac il y a des substances qui jouent le rôle de puissants antidépresseurs. Et le délai pour que le cerveau récupère un équilibre lorsqu'il n'est plus exposé à ces substances est de 1 à 6 mois justement, le moment où il y a le plus de rechutes. Alors c'est vrai que les substituts nicotiniques ne jouent pas sur ce tableau là, mais si je peux ne pas m'attaquer aux deux phases de sevrage en même temps, ça serait bien ^^ en gros je decalle le sevrage en nicotine pour passer en premier la phase de sevrage en ces substances particulières que le tabac recèle.
et merci pour le bouquin, je vais essayer de voir si je peux me le procurer :)
ok si jamais tu arrives a l'avoir , n'hésites pas a me dire que tu en penses !
👍
Merci pour vos participations, ce qui serait génial, même si nous sommes tous différents, c'est d'avoir des témoignages de personnes qui ont sû se séparer de leur addiction. Il n'y a pas une solution, je pense que ça passe parmis plein de petites choses, donc ceux qui avez retrouvé une vie plus saine, comment avez-vous fait ? Merci
Je confirme pour le livre en question. Conseillé à deux personnes, les deux ont arrête.
Authentique.
Bonjour, moi je fumais pendant 12 ans, un paquet de clope par jour ..
Et j'ai arrêter il y a un et demi mais en m'aidant avec la cigarette électronique, alors certain diront que ça remplace une addiction par une autre mais c'est toujours plus économique, nettement plus économique !!
Et je ne supporte plus l'odeur de la cigarette ..!!
Ca n'a pas été facile au début.
La cigarette électronique est plus douce.. donc le matin au réveil avec mon café c'était pas assez fort ... mais je me suis pas laissé de choix ..
J'ai finis mon paquet de tabac et je me suis interdite d'en racheter.
Enfin on a presque tous une addiction qui nous rassure, nous réconforte ..
Surtout dans ce monde actuel, avec le travail, le stress ... le rythme de la vie fait qu'on a besoin d'un moment réconfortant ..
Mais y'a des addictions plus ou moins nocif aussi ..
Je sais que moi le soir je mangeais aussi, devant la télé, après le repas .. je grignotais.
Puis j'ai remplacer cela, par quelque chose d'un peu moins "nocif" pour mon corps ... mais un peu honteuse tout de même à mon âge ....
... je suce mon pouce devant la télé le soir ... je le faisais déjà avant mais là c'est devenu systématique .. je mange pas, je ne fume pas, mais je suce ... (mon pouce lol)
Bon mais est ce si grave ? Je pense pas .... donc je ne cherche pas à arrêter ..
Pour ce qui est de la vapoteuse ben ma foi j'arrêterai quand je me sentirai prête ...
Lindos, je voulais vraiment dire zone de confort. Je pense que malgré l'accoutumance et les soucis qui découlent de l'addiction, on apprend aussi à vivre avec cette addiction, on se crée généralement un cerle de personnes partiquant ou accpetant cette addiction. On apprend les comportements à adopter dans ce cercle et endehors, comment se procurer l'objet de notre addiction, trouver du temps pour la pratiquer, ... Enfin des "rituels" apparaissent avec l'addition et de là je pense qu'on se trouve rapidement dans une zone de confort. Puis sortir de sa zone de confort, c'est jamais très simple...
Je comprends mieux.
A fortiori si on est entouré de potes ou amis cools ayant les mêmes addictions et délires, on se sent bien mieux que seul.
Mais, même en l'absence d'acoutumance nécessitant d'augmenter les doses, une difficulté peut survenir lorsqu'on atteint l'age adulte on commence à travailler, et souvent on change d'amis.
LittlePink1 : je ne pense pas que ce soit grave que tu suces ton pouce pour compenser des addictions dont tu t'es séparée. C'est une stratégie comme une autre, pas de honte à avoir. Ce serait un problème s'il y avait un retentissement sur ta dentition, ou sur ton fonctionnement social, ou bien professionnel etc... En attendant si ça t'aide, tu peux te rassurer. Et puis si un jour tu as envie d'arrêter de te sucer le pouce devant la télé, tu as visiblement les ressources pour stopper des comportements aliénants comme l'addiction, donc tu trouveras une stratégie encore plus adaptée que cela. En attendant je ne pense pas qu'il faille te mettre la pression par rapport à cela. Si tu mets dans la balance clope+grignotage d'un côté et suçage de pouce de l'autre, la balance bénéfice/risque est largement en faveur du suçage de pouce il me semble ;)
Personnellement c'est la nourriture... J'ai fais des crises de boulimie pendant un certain temps, et heureusement maintenant j'ai réussi à m'en sortir, mais ça m'arrive toujours d'avoir envie de manger alors que je n'ai pas faim réellement. Evidemment ça m'arrive encore de craquer et de manger tout ce qui me passe sous la main, jusqu'à en avoir mal au ventre, mais c'est rare maintenant et surtout je ne me fais plus vomir. En soit ça n'a pas de conséquences directes sur ma vie sociale etc, mais après une crise je me sens complètement déprimée et je culpabilise énormément
Fregegui 🙂 oui c'est ce que je me dis aussi 😉
Salut, moi je ne fume pas et je ne bois quasiment pas (4 fois par ans max et très très modérément).
Par contre, j'ai des problèmes de gestion de nourriture. La, par exemple je fais que de manger (chocolat). J’ai pris plus de 5 kilos en deux semaines.
Après je vais faire du sport pour ts reperdre et faire un effort en mangeant équilibré.
Sinon je ne sais pas si on peut parler d'addiction. J'ai été sous antidépresseur pendant 10 ans (en quasi continue). J'ai arrêté il y a 6 mois.
Faith141 : pour les antidépresseurs pas vraiment une addiction à proprement dit, ils n'entraînent pas de dépendance. Toutefois leur arrêt après un traitement au long cours peut être compliqué avec résurgence d'effets indésirables (en général c'est mineur), il y a parfois des rechutes du syndrome dépressif ou anxieux. Mais normalement un antidépresseur s'arrête entre 6 mois et an après la remission (absence de symptôme) à condition que les symptômes soient entièrement disparus pour considérer qu'il y ait guérison au delà d'un an. La raison qui fait qu'un arrêt est compliqué c'est souvent un syndrome dépressif ou anxieux chronique et il faut peut-être voir s'il y a pas un autre traitement plus efficace mais surtout traiter ce qui entretien le syndrome (dans l'environnement de la personne par exemple. Une autre cause c'est qu'il est parfois difficile pour certaines personnes de se séparer d'un traitement antidépresseur qui a été reçu au long cours, par peur de ne pas y arriver sans lui. c'est presque de la dépendance psychologique là et ça se travaille en psychothérapie.
@Fregegui
merci pour ton post.