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Exactement Luysa :). L ouverture à l autre, une même place pour chaque identité, une considération pour chaque individu dans ses particularités. Des goûts différents qui visent certaines catégories de personnes, mais un respect invariable pour toutes les catégories. Le drapeau arc-en-ciel comporte plusieurs couleurs pour plusieurs valeurs et c est aussi l étendard d une diversité rassemblée :).Tout à fait. Comme on dit, les goûts et les couleurs........
Je suis toujours un peu surprise quand je lis ce genre de propos. "Il n'est pas difficile d'être féminine ou masculin", "Les hommes, les vrais", "les filles qui jouent pas aux mecs",... tout ça pour parler de ceux qui, en conscience ou par conditionnement, se conforment aux standards édictés par le système hétéronormé, patriarcal et occidental dans lequel nous vivons (où "les hommes, les vrais" ont de la barbe, font préférablement de la muscu, ont préférablement les cheveux courts et ne laissent par leur sensibilité déborder et où les "femmes qui ne jouent pas aux mecs" ont des cheveux longs, du maquillage et ne disent pas mot plus grossier que "Putain"). Et puis quoi ? Si les goûts et les couleurs ne se discutent pas, faut-il pour autant dénigrer l'identité des autres ? Une femme n'est-elle donc qu'une demi-femme ou un quart-de-femme parce qu'elle est androgyne voire Butch ? Un homme devient-il une chaise ou un hibou dès lors que ses manières sont délicates et que son port de tête est plus gracieux que le mien ? Une "fille qui joue "le chevalier"" se mue-t-elle en centaure ? Et celui qui rêve de se donner, dans toute sa sensibilité, à un homme fort, devient-il une xylophone ?J’aurais probablement du explique ce que je voulais dire par là, puisque j’arrive ici avec mon propre bagage et ma vision des choses (ainsi que celle de mes amis qui sont semblable) Quand je cite, des « hommes, des vrais » selon mes amis, comme moi, on ne parle pas de standard édicter mais des personnes qui ne se conforme pas aux normes et aux « stéréotype du gay cafetière » ou de la femme « butch » parce qu’on est homosexuel... Un homme, un vrai est un homme qui ne fait préférablement pas de la muscu... au contraire... aucun de moi ou mes amis n’aimons ça. Ce n’est pas une question de barbe même si pour mon côté, je trouve que ça a un charme chez l’homme, les cheveux ne sont certainement pas court ! Et on oublie le gros mastoc qui ne fait pas parler sa sensibilité, un homme un vrai, c’est un homme qui s’assume dans son corps et dans ses sentiments. Donc je ne dénigre pas l’identité des autres au contraire.... qu’elle soit androgyne ou butch... toi qui utilise ses mots... qui sont parfois vu comme négatif par les personnes elle-même ... sans savoir qui je suis, me dénigre dans un sens. Pourquoi ne pas avoir demandé ce que j’entendais par là en disant que tu avais l’impression d’être choquée. Les femmes féminines, sont celle qui pour moi, ne sont pas maquillée, pas sur talon, pas en jupe mais qui s’accordent avec leur forme... En dehors du caractère. C’est ça pour moi. Donc ma vision des choses n’est ni hétéronormé, ni homonormé, n’entre dans aucune norme, n’entre pas dans l’occidental, l’oriental ou même le patriarcal... Quand je dis qui veulent jouer « au chevalier » je ne parle pas de centaure mais je pense surtout à une ex qui se voulait chevalier sauvent la princesse, me forçant à prendre se putain de rôle alors que je sais me débrouillé seule dans ma propre merde que ce soit sentimentale, administrative ou autre. C’est de ça que je parle... personne ne se mêle de mes affaires sous prétexte qu’on est ma copine et qu’on veut jouer à l’homme et la femme... et j’ai une vision hétéronormée ? On ajoute qu’elle s’habillait avec des vêtements de mec... et au final, je passais plus mon temps à lui proposer des solutions à elle. Une femme qui se veut chevalier, je n’ai rien contre, tant qu’elle l’est et ne joue pas. Une femme peut-être indépendante sans pour autant taper dans le monde et ne pas vouloir donner dans le sentimentalisme. Moi, la soit disant hétéronormée, occidentalisée et patriarcale ait offert en cadeau de noël à mes filleules un kit d’ouillage et un casque, je ne veux pas offrir des legos « friends » qui me font rire et me donne envie de vomir, je ne veux pas donner des nerfs rebelles parce qu’ils sont rose, qui aime le tir à l’arc, le métal, les arts martiaux et qui me bidonne devant les films d’horreur et trouve que les femmes devraient un peu se bouger dans les films romantique américains. Je me sens blessée par ton jugement. J’espère avoir fait comprendre ce que j’entends par là
Je suis toujours un peu surprise quand je lis ce genre de propos. Il n est pas difficile d être féminine ou masculin , Les hommes, les vrais , les filles qui jouent pas aux mecs ,... tout ça pour parler de ceux qui, en conscience ou par conditionnement, se conforment aux standards édictés par le système hétéronormé, patriarcal et occidental dans lequel nous vivons (où les hommes, les vrais ont de la barbe, font préférablement de la muscu, ont préférablement les cheveux courts et ne laissent par leur sensibilité déborder et où les femmes qui ne jouent pas aux mecs ont des cheveux longs, du maquillage et ne disent pas mot plus grossier que Putain ). Et puis quoi ? Si les goûts et les couleurs ne se discutent pas, faut-il pour autant dénigrer l identité des autres ? Une femme n est-elle donc qu une demi-femme ou un quart-de-femme parce qu elle est androgyne voire Butch ? Un homme devient-il une chaise ou un hibou dès lors que ses manières sont délicates et que son port de tête est plus gracieux que le mien ? Une fille qui joue le chevalier se mue-t-elle en centaure ? Et celui qui rêve de se donner, dans toute sa sensibilité, à un homme fort, devient-il une xylophone ?J’aurais probablement du explique ce que je voulais dire par là, puisque j’arrive ici avec mon propre bagage et ma vision des choses (ainsi que celle de mes amis qui sont semblable) Quand je cite, des « hommes, des vrais » selon mes amis, comme moi, on ne parle pas de standard édicter mais des personnes qui ne se conforme pas aux normes et aux « stéréotype du gay cafetière » ou de la femme « butch » parce qu’on est homosexuel... Un homme, un vrai est un homme qui ne fait préférablement pas de la muscu... au contraire... aucun de moi ou mes amis n’aimons ça. Ce n’est pas une question de barbe même si pour mon côté, je trouve que ça a un charme chez l’homme, les cheveux ne sont certainement pas court ! Et on oublie le gros mastoc qui ne fait pas parler sa sensibilité, un homme un vrai, c’est un homme qui s’assume dans son corps et dans ses sentiments. Donc je ne dénigre pas l’identité des autres au contraire.... qu’elle soit androgyne ou butch... toi qui utilise ses mots... qui sont parfois vu comme négatif par les personnes elle-même ... sans savoir qui je suis, me dénigre dans un sens. Pourquoi ne pas avoir demandé ce que j’entendais par là en disant que tu avais l’impression d’être choquée. Les femmes féminines, sont celle qui pour moi, ne sont pas maquillée, pas sur talon, pas en jupe mais qui s’accordent avec leur forme... En dehors du caractère. C’est ça pour moi. Donc ma vision des choses n’est ni hétéronormé, ni homonormé, n’entre dans aucune norme, n’entre pas dans l’occidental, l’oriental ou même le patriarcal... Quand je dis qui veulent jouer « au chevalier » je ne parle pas de centaure mais je pense surtout à une ex qui se voulait chevalier sauvent la princesse, me forçant à prendre se putain de rôle alors que je sais me débrouillé seule dans ma propre merde que ce soit sentimentale, administrative ou autre. C’est de ça que je parle... personne ne se mêle de mes affaires sous prétexte qu’on est ma copine et qu’on veut jouer à l’homme et la femme... et j’ai une vision hétéronormée ? On ajoute qu’elle s’habillait avec des vêtements de mec... et au final, je passais plus mon temps à lui proposer des solutions à elle. Une femme qui se veut chevalier, je n’ai rien contre, tant qu’elle l’est et ne joue pas. Une femme peut-être indépendante sans pour autant taper dans le monde et ne pas vouloir donner dans le sentimentalisme. Moi, la soit disant hétéronormée, occidentalisée et patriarcale ait offert en cadeau de noël à mes filleules un kit d’ouillage et un casque, je ne veux pas offrir des legos « friends » qui me font rire et me donne envie de vomir, je ne veux pas donner des nerfs rebelles parce qu’ils sont rose, qui aime le tir à l’arc, le métal, les arts martiaux et qui me bidonne devant les films d’horreur et trouve que les femmes devraient un peu se bouger dans les films romantique américains. Je me sens blessée par ton jugement. J’espère avoir fait comprendre ce que j’entends par là
Quand je cite, des « hommes, des vrais » selon mes amis, comme moi, on ne parle pas de standard édicter mais des personnes qui ne se conforme pas aux normes et aux « stéréotype du gay cafetière » ou de la femme « butch » parce qu’on est homosexuel (...) Donc ma vision des choses n’est ni hétéronormé, ni homonormé, n’entre dans aucune norme, n’entre pas dans l’occidental, l’oriental ou même le patriarcalÇa rentre précisément dans l'hétéronormatif, l'occidental et le patriarcat : déjà, utiliser des termes comme "gay cafetière" laisse entrevoir la déconsidération qu'il y a derrière la population pointée et par ailleurs, je tiens à te signaler, puisqu'à un certain endroit tu m'as dit que l'usage du mot "butch" et androgyne" étaient mal perçus par les personnes elles-mêmes, que c'est un comble. C'est un comble quand on sait que l'identité butch remonte aux années 20 et que les premières artistes, antérieures à cette vague, à se vêtir de vêtement d'hommes et à adopter de leurs comportements (comme George Sand, par exemple) se sont attirés l'inimitié d'auteurs et de personnages connus (Baudelaire, par exemple, dans le cas de Sand) justement parce qu'elles avaient l'audace, ces rebelles, de porter la culotte, de questionner le patriarcat, l'ordre établi, le piquant des normes, elles étaient des avant-gardistes. Ce sont ces salauds, les premiers, conservateurs tout fragile dans leur virilité, qui ont tenté de les disqualifier en les traitant d'hommasses, de mal b**sées, de dégénérées, de marginales. Précisément parce qu'elles les dérangeaient à remettre en question, de toute la surface de leur corps, de toutes leurs attitudes et avec un aplomb scandaleux, la suprématie naturelle de l'homme à une époque où la femme n'était encore qu'une éternelle mineure vouée à n'être qu'un réceptacle, inscrite dans le traditionnel triptyque de la vierge, de la mère ou de la prostituée. Et ça a perduré... jusque sous l'Allemagne nazie où ces filles-là, on leur collait des barrettes noires et zou dans les camps parce qu'elles refusaient de se conformer. Et pendant ce temps là ? En URSS, d'autres tout à fait comme elles se faisaient médailler et prenaient des grades d'officiers d'élite pour service remarquable dans des bataillons de femmes snipers et de pilote de chasse là où en Europe, on justifiait qu'elles ne pouvaient être sur le champ de bataille autrement que comme infirmière parce que "leur nature ne s'y accordait pas". Qu'en aurait dit Lioudmila Pavlitchenko ? Je sais pas, peut-être une petite centaine de headshots supplémentaire et un crachat au sol. Et même avant ce temps là ? Les amazones du Dahomey (partie du Benin actuel) étaient une armée d'élite exclusivement constituées de femmes qui vivaient entre elles. Elles devaient faire une croix sur la constitution d'une famille pour se consacrer à l'art de la guerre. Ces guerrières "viriles" étaient des milliers, étaient appelées "Mino" ("Nos mères" en langue Fon) et étaient idolâtrées par le peuple et les guerriers masculins qui se considéraient être leurs fils. Lorsque les Français vinrent pour coloniser la terre et venir à bout de ces guerrières, elles coupèrent les têtes de la première fournée pour les exhiber à la fournée suivante. Elle menèrent la vie si dure à ces soldats de métiers venus d'Europe et supérieurs technologiquement, firent tant de dégâts humains que la France dût envoyer la Légion pour finalement en venir à bout. Et à Paris, imbécilement, on rigolait de la typesse qui sortait de l'ordinaire parce qu'elle ne se conformait pas. Puis doucement,... en Europe, une réhabilitation est venue, qui n'est pas encore tout à fait finie dans les esprits de ceux et celles qui conservent la vieille morale. Alors, tu vois, Vanille, si certaines considères que "butch" est péjoratif, c'est qu'elles ne connaissent pas bien leur histoire. Ou bien qu'elles ont intériorisés la bêtise des autres. Quand à androgyne, je ne vois pas du tout comment on en arrive à penser que c'est péjoratif, surtout quand on voit leur place dans la culture pop.
Quand je dis qui veulent jouer « au chevalier » je ne parle pas de centaure mais je pense surtout à une ex qui se voulait chevalier sauvent la princesse, me forçant à prendre se putain de rôle alors que je sais me débrouillé seule dans ma propre merde que ce soit sentimentale, administrative ou autre. C’est de ça que je parle... personne ne se mêle de mes affaires sous prétexte qu’on est ma copine et qu’on veut jouer à l’homme et la femme... et j’ai une vision hétéronormée ? On ajoute qu’elle s’habillait avec des vêtements de mec... et au final, je passais plus mon temps à lui proposer des solutions à elle.Je ne connais pas ton ex mais tu crois qu'elle avait besoin de solution parce qu'elle portait des vêtements de mec ? Je porte des vêtements de mec et tu crois que j'aurais besoin de solutions ? Va dire ça aux femmes qui m'ont connu intimement, va leur demander si dans mon manteau de laine noir, mes chaussures cirées, mes chemises qui tombent parfaitement, mes chinos qui ne laissent aucun doute, je suis élégante ou pas. Va leur demander si elles avaient honte d'être à mon bras. Quant au passage du "chevalier", ça, ça vous regarde. Pour TOUT LE RESTE : Je ne t'identifie pas comme quelqu'un qui n'a pas de capacité intellectuelle ou qu'ai-je lu, encore, mais simplement, le discours sempiternel de "Beurk, les butchs, c'est des faux bonhommes", "Les follasses c'est pas des vrais mecs", de manière générale, il devient vraiment insupportable. D'autant qu'ils mènent à - ou légitiment - des discours vraiment dégeu, du style "Tous ces dégénérés, moi j'ai pas envie d'être pris pour une tante-plume-dans-le-cul/une camionneuse-avide-de-chattes dès lors que je dirai que je suis gay/bi/lesbienne parce qu'à la GayPride on voit que ça, c'est vraiment la Cour des Miracles". Type de discours dont on ne s'est toujours pas débarrassé en 2018, proféré par des sot.e.s qui, parce qu'ils/elles correspondent à peu près à ce qu'on caractérise comme étant "la norme", considèrent qu'ils/elles font partie d'une espèce de "caste supérieure" d'individus "désirés" par des "moins valables", là où ils/elles ne sont, en fait, que des quidams fondus dans une foule anonyme et sans esprit de "dominants statistiques" auxquels ils/elles n'appartiennent même pas tout à fait. Et J'estime qu'en 2018, c'est bon. Chacun.e a droit a être respecté.e pour son identité, a le droit d'être considéré.e pour ce qu'il/elle a de meilleur en lui/elle, et que faire une stratification sociale interne à la communauté basée sur les genres, c'est juste totalement contraire à l'esprit de ce qu'on veut promouvoir. Si tu valides, tant mieux ! Si pas, on ne sera juste pas d'accord et il n'y a pas mort d'Homme. Mais moi, je ne peux juste pas ne pas me mettre en travers de propos qui, consciemment ou non, créent des clivages.
Je ne connais pas ton ex mais tu crois qu'elle avait besoin de solution parce qu'elle portait des vêtements de mec ? Je porte des vêtements de mec et tu crois que j'aurais besoin de solutions ? Va dire ça aux femmes qui m'ont connu intimement, va leur demander si dans mon manteau de laine noir, mes chaussures cirées, mes chemises qui tombent parfaitement, mes chinos qui ne laissent aucun doute, je suis élégante ou pas. Va leur demander si elles avaient honte d'être à mon bras. Quant au passage du "chevalier", ça, ça vous regarde.Ce n’est pas parce qu’elle porte des vêtements de mecs qu’elle a besoin de solution. Le fait est : Elle se disait « chevalier », « mec » et je devais donner les solutions parce que Madame ne savait pas sonner au CPAS pour signaler son changement d’adresse, elle ne savait pas où trouver le numéro, Madame se plaignait de ne pas avoir tel ou tel chose mais Je devais lui donner les démarches à faire, et j’en passe.... C’est un fait et pas une association... elle était dans la vision tellement hétéronormée que tu déteste mais incapable de se débrouillé. Et en dehors de son attitude que je n’ai pas su supporter, sa vision du monde me mettais hors de moi. Et pour TOUT le reste : Je suis du même avis que toi, je ne valide pas ces discours, je ne les apprécie pas quand je mets les mots entre « ... » c’est que soit je reporte des propos, soit je ne suis pas en accords, soit je marque une association de mot, ou plusieurs des trois à la fois. Donc effectivement, il n’y a pas mort d’hommes. Comme expliqué mes définitions ne sont pas dans les « normes » (je hais ce mots... on pourrait en faire un débat d’ailleurs). Et je n’aime pas comme on me considère comme dans la « norme » et fixées sur les « normes » sociétales actuelles – Je passe plus mon temps à taper dedans au grand désarroi de certain (dont je n’en ai rien à faire).
Comme expliqué mes définitions ne sont pas dans les « normes » (je hais ce mots... on pourrait en faire un débat d’ailleurs).Quand tu veux ;)