Déception amoureuse

Robot · 2017-09-12T02:19:04+02:00

Bonjour, bonsoir, Je sais, ça n’est pas très original comme thème. Et j’imagine que ça arrive à beaucoup de monde d’avoir des sentiments qui ne sont pas ou plus réciproques. Enfin, je crois. Ou ne sont-ce que les losers qui se font larguer ? Est-ce qu’au fond, c’est toujours mérité ?… J’en sais rien. Quand j’ai rencontré Laurence (prénom choisi au hasard), j’étais mal. Lors de nos premiers jours de discussion, je lui avais dit que j’étais connectée en pleine journée car j’avais pris congé alors qu’en vérité, je m’étais faite porter malade parce que j’étais démotivée. J’étais plutôt mal. Lorsqu’elle est venue me parler sur ce site (où elle n’est plus), je n’étais au départ pas vraiment intéressée. Elle était de quatre ans plus jeune que moi et jusqu’alors, j’avais toujours été attirée par des femmes plus âgées. Et puis, elle était bisexuelle et je me suis toujours dit que les bisexuelles n’étaient pas fiables (ne me grondez pas, svp). Je lui ai répondu quand même, même si je me suis montrée plutôt désagréable avec elle au départ. Mais ça a très vite changé. Elle a réussi à m’intéresser alors que j’étais plutôt d’humeur à envoyer tout le monde balader. Quelques jours plus tard, je lui demandé son numéro et on a commencé à discuter, à se téléphoner, on était en contact presque constamment. On s’envoyait de longs e-mails aussi et au bout d’un moment, je m’étais même mise à imaginer qu’après notre mort, ils seraient publiés et que le monde se souviendrait de nos échanges pour leur beauté et leur romantisme (enfin, surtout mon romantisme, pas tellement le sien : ). Je me disais que ça aurait été une belle façon de passer à la postérité. Elle relisait nos messages et je les relisais aussi. Je passais mon temps à sourire bêtement en pensant à elle, je me sentais enfin bien et ça faisait vraiment longtemps. Pu****, qu’est-ce que je me sentais bien. J’aimais tout chez elle, absolument tout, elle était parfaite à mes yeux. Elle était géniale ; intelligente (surtout pour son âge), drôle, forte, dévouée, solaire, magnifique, humble, etc etc. Elle était même un peu trop parfaite à mes yeux, d’ailleurs. Au bout d’une dizaine de jours, j’étais déjà amoureuse d’elle et on ne s’était même pas encore rencontrées. Je ne le lui ai pas dit tout de suite car je me disais que ça allait la faire fuir. Mais ça me faisait peur à moi aussi. Énormément. Je pensais déjà à l’avenir et je me disais qu’au vu de la force de mes sentiments, j’allais vraiment en baver si elle me disait un jour : « c’est fini ». J’ai pensé plusieurs fois à lui dire que je n’étais plus intéressée par elle au début mais je me disais que j’allais trop le regretter si je ne tentais même pas ma chance. Je me revois faisant des allers-retours dans ma chambre en me disant : « mais qu’est-ce que je fais, pu****, qu’est-ce que je fais ? ». Je sentais que ça n’allait pas marcher parce que je suis trop cassée de partout mais je me suis dit que j’allais prendre le risque. Je sentais que je mettais volontairement ma nuque sous la lame d’une guillotine et que j’allais probablement y perdre ma tête. Je ne l’aimais pas tellement pour ses qualités, en fait. Je ne pense pas qu’on devrait aimer quelqu’un pour ses qualités, d’ailleurs. Je l’aimais parce que je pensais avoir trouvé quelqu’un qui pouvait me supporter et quelqu’un que je pouvais supporter aussi. Et puis, elle m’intéressait réellement et très peu de gens m’intéressent en général. Je dois toujours un peu me forcer pour porter de l’intérêt à la plupart des gens. Ça n’était pas comme ça avec elle. Mais la raison pour laquelle je lui voue un tel culte m’échappe quand même. Objectivement, c’est une fille comme une autre, qui n’a rien d’exceptionnel, à vrai dire. Et je me rends bien compte que cette adoration que j’ai pour elle n’a aucune explication rationnelle. Vous allez me dire « ben, c’est l’amour hein ^^ ». Oui ben, ça fait ch*** franchement ! Elle me méprise et je le sais. Elle se moque de moi et je le sais. Et moi, tout ce que je trouve à faire, c’est de pleurer en pensant à elle. J’ai pensé à la vengeance, bien sûr. Mais je n’ai pas vraiment envie de lui faire du mal et les quelques idées que j’ai eues en la matière étaient irréalisables à cause de mes idéaux féministes. J’ai essayé de la détester ; impossible. Même si je la voyais dans une vidéo en train de faire le salut nazi en chantant une chanson raciste (il faut savoir que je suis étrangère et à moitié juive), je l’aimerais toujours. Je péterais un câble au début, bien sûr, puis deux jours plus tard, je me dirais : « oh ben c’est pas si grave, hein, elle a le droit d’avoir ses propres convictions ». C’est insensé, c’est comme avoir une addiction ; tu sais que c’est mauvais mais pourtant tu continues… Je pensais vraiment qu’elle m’appréciait pour moi, malgré le fait que j’étais en morceaux. J’avais le sentiment que mes morceaux éparpillés étaient en train de se recoller grâce à elle. (Oui, c’est effectivement pathétique ce que je dis là). Je me sens bête d’avoir cru que ça pouvait marcher, c’est avant tout à moi que j’en veux. Ca fait environ 3 mois maintenant qu’elle m’a dit qu’elle ne voulait plus avoir de contact avec moi. Elle m’a d’abord annoncé, une semaine après notre rencontre, qu’elle n’était pas intéressée par une relation amoureuse avec moi mais qu’elle voulait qu’on soit « amies ». Et elle m’a dit ça par sms, en plus. Irrespect total. C’est suite à cette annonce que j’ai vécu une toute nouvelle expérience ; j’ai fait ma toute première crise d’angoisse. Wouhou ! Enfin, c’est ce que je lui ai dit sur le moment parce que je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. Je respirais très fort comme si je venais de sprinter sur 1 kilomètre. D’après les symptômes, j’aurais fait de l’hyperventilation. Un peu comme dans les films où on voit quelqu’un de très stressé respirer dans un sac en papier. J’ai cru que j’allais en crever. Quand je lui ai dit que je faisais une « crise d’angoisse », tout ce qu’elle a eu à me répondre était : « Prend soin de toi. Allez, bonne soirée ». Ça fait mal. Je ne souhaitais pas qu’on soit « amies » au départ mais j’ai fini par accepter ; c’était mieux que rien. Malgré le fait qu’on se soit mises d’accord pour être « amies », elle a continué à se montrer ambiguë avec moi ; j’ai donc pensé avoir encore une chance. J’ai fait une crise de jalousie quand j’ai vu qu’elle avait remis sa photo de profil sur le site (elle l’avait retirée en me rencontrant) et ça a vraiment été la goutte d’eau pour elle. Elle m’a finalement dit : « c’est fini ». On s’est encore disputées pendant quelques jours, je crois, puis elle m’a fait comprendre que je lui étais indifférente. Je ne pense pas qu’elle souhaitait garder contact avec moi, à vrai dire. Elle m’a sûrement dit ça pour que la rupture de contact soit plus « douce » et j’imagine que je devrais lui en être reconnaissante, au fond... Au départ, je me suis dit « ben, je vais sûrement pleurer pendant deux semaines, puis ça va passer, normalement » ; mais je n’ai pas tenu plus de deux jours avant de lui envoyer un message pour lui dire qu’elle me manquait. J’ai voulu lui téléphoner mais elle a bloqué mon numéro. Je lui ai alors laissé des sms et des messages vocaux ; je ne sais même plus ce que je lui disais mais ça devait être plutôt pathétique. J’ai alors essayé de la laisser tranquille. J’ai tenu deux semaines sans lui parler puis je suis revenue à la charge. Je me posais constamment des questions car elle ne m’avait en fait jamais dit pourquoi elle ne voulait pas de moi, pourquoi ses sentiments avaient disparu suite à notre rencontre. Je voulais savoir ce que j’avais mal fait. Elle m’a fait une réponse bâclée en quelques mots, qui ne m’a pas satisfaite. J’ai recommencé à lui envoyer des messages. Elle me répondait mais ça n’était pas par sympathie mais plutôt pour me faire comprendre que je n’étais qu’une m**** à ses yeux. Elle a fini par bloquer mes messages aussi. De toute évidence, elle n’a pas apprécié notre rencontre mais ça n’est pas ce que je lui reproche. Je lui reproche surtout d’avoir fait semblant avec moi, de m’avoir fait croire qu’elle m’appréciait et d’avoir envoyé des signaux contradictoires. Même après notre rencontre, elle a continué à user de « signaux contradictoires ». Peut-être même se foutait-elle de moi depuis le début ? Quand j’y repense, je me dis qu’elle en faisait trop, que sa façon de séduire était exagérée ou… Enfin, bref. Au fond, ça n’a pas vraiment d’importance puisque même en apprenant ça, la plaie ne se résorberait pas ; ça ne changerait pas grand-chose. Stupidement, je me suis ensuite dit qu’elle coupait les ponts parce qu’elle voulait me punir du comportement que j’avais eu avec elle. Je ne suis pas une parfaite victime dans l’histoire, je me suis parfois montrée bien désagréable avec elle et elle avait toujours eu l’imense bonté de me pardonner. Je me disais alors qu’elle voulait peut-être me faire réfléchir à mes actes et à mes paroles. Alors, j’ai attendu, j’ai réfléchi et j’ai surtout déprimé. J’ai pleuré aussi. Ça faisait cinq mois environ que je n’avais pas pleuré avant de la rencontrer, j’en étais devenue incapable, je ne sais pas pourquoi. Je pensais que mes glandes lacrymales étaient asséchées ou un truc dans le genre. Je pouvais sangloter, disons, mais aucune larme ne coulait. Cependant, là, ça s’est débloqué. Et je crois que j’ai largement rattrapé le quota de larmes que je n’ai pas fait couler pendant ces cinq mois. Yay ! J’ai attendu un mois avant de la recontacter. Même si elle ne lisait pas, j’avais besoin de lui dire ce que je ressentais. J’ai alors trouvé un moyen de lui envoyer une longue lettre que j’ai mis des heures à écrire. D’ailleurs, elle m’a beaucoup inspiré et j’ai même un fichier qui fait actuellement quinze pages, rempli de textes, de poèmes, que j’ai gardé pour moi et de lettres que je lui ai envoyées. (Là, vous me prenez pour une cinglée. Et vous n’avez peut-être pas tort). Ma première lettre ne lui a fait ni chaud, ni froid. Enfin, plus froid que chaud quand même. Pareil pour la seconde. Franchement, ça empire chaque jour qui passe. Je pense à elle quasiment sans interruption et j’ai tout le temps envie de pleurer. Même quand je travaille, il arrive que les larmes me montent aux yeux. Tout se rattache à elle, tout me fait penser à elle, tout tourne autour d’elle. Même en regardant un documentaire sur la mue des écrevisses, je pourrais trouver un lien avec elle. Même en ayant une conversation sur le football, je trouverais un lien avec elle. C’est quand même pas normal qu’après trois mois j’en sois encore là. J’ai l’impression de manquer d’air quand je pense à elle et c’est pire quand je me dis qu’elle me hait. Ou pire, qu’elle ne pense pas du tout à moi, même pas une seule seconde. Je lui ai dit que je préférais avoir sa haine plutôt que son indifférence mais les deux me font tout aussi mal en fin de compte. Et puis, je me dis que c’est injuste. Elle, tout ce qu’elle à faire, c’est de m’ignorer ou de me bloquer par-ci, par-là pour ne pas être embêtée. Moi, je n’ai pas le choix, je ne peux pas mettre fin au torrent de pensées la concernant ni aux rêves dont elle est l’actrice principale. Le pire, c’est que je ne facilite pas les choses parce que je n’ai pas vraiment envie de l’oublier non plus. Et je ne parviens pas à la détester non plus. Même si elle s’est parfois montrée terriblement méprisante à mon égard, j’en viens jusqu’à aimer son mépris. Je conçois que c’est étrange mais j’aime à la voir comme une sorte Déesse cruelle qui prend possession des coeurs de ses sujets pour pouvoir les piétiner ensuite, juste pour son bon plaisir. J’aime et je redoute à la fois l’emprise qu’elle a sur moi et l’idée qu’il suffirait qu’elle claque des doigts pour que je lâche tout et que j’accoure vers elle. C’est pas du tout mon truc d’être « dominée », je ne voudrais pas être avec quelqu’un qui a le dessus sur moi. Mais elle, elle pourrait, même si ça n’est pas ce qu’elle aime. Cette façon de la voir comme une Aphrodite vénéneuse n’arrange pas tellement les choses, en vérité. Je reste bloquée dans cette adoration, cette dévotion, cette vénération qui me dévore et dont elle ne veut même pas. J’aimerais pouvoir donner ma vie pour sauver la sienne, juste pour qu’elle se souvienne de moi. J’aimerais pouvoir donner mon âme pour la sienne, juste pour qu’elle me soit reconnaissante. Cependant, j’aimerais aussi pouvoir lui donner l’espace d’un instant ma souffrance pour qu’elle sache qui je suis et j’aimerais sentir la sienne aussi. J’aimerais entrer en elle et j’aimerais qu’elle entre en moi (et non, je ne parle pas (que) de sexe, là). Je me sens exposée à une succession de sensations, bonnes ou mauvaises, mais toujours intensément intenses et ravageuses puisque, bonnes ou mauvaises, ces sensations restent destructrices. Chaque pensée, chaque regard sur une de ses photos, chaque souvenir, chaque rêve la concernant me mènent vers les abysses de la mélancolie. Je l’aime désespérément, plus que quiconque, plus que moi-même, plus que ma liberté. Je n’ai pas grand-chose à lui offrir mais je lui donnerais tout. Si j’étais la plus riche, je lui offrirais ma fortune. Si j’étais une grande poète, je lui écrirais des milliers de poèmes. Si j’étais une dictatrice, je ferais bâtir de grandes statues à son effigie. Si j’étais une grande reine, je lui offrirais mon royaume. Et si j’étais Dieu, je lui offrirais le monde entier pour royaume. J’écris tout ça surtout parce que j’aime écrire en vérité et que je m’embêtais ce soir. Il n’y a pas vraiment de solution tout faite à mon problème, je le sais. J’ai passé plus de temps à souffrir en pensant à elle qu’à être heureuse avec elle, c’est quand même bête. Ca me rassurerait peut-être de savoir que je ne suis pas la seule à être aussi affectée par ce genre de déception. Par contre, si vous pensez que je suis folle, vous pouvez me le dire aussi : Bravo et merci si tu as eu le courage de tout lire, cher lecteurtrice :)

Ancien membre
12/09/2017 à 06:51

Bonjour, Oui... j'assume, j'ai tout lu ! Je vais oser me permettre une réponse mais ce n'est que le reflet de mon ressenti par rapport à tes écrits. Si cela peut te rassurer dis-toi que tu n'es sans doute pas la 1ère (ni la dernière) à réagir ainsi. Mais ce genre de sentiment doit savoir rester "modéré" si on peut dire... Pardon d'être cache mais ce n'est pas véritablement de l'amour, tu l'as idolâtré avant même de la connaître... et c'est sans doute là ton erreur. Dans toute la "bonté" de tes sentiments, tu lui refuses le droit à l'indifférence, à la liberté d'être qui et comme elle voudrait sans parfaitement cadrer avec ce que TOI tu voudrais qu'elle soit. Tu te montes le bourrichon, tu écris le scénario du début à la fin... (tu connais donc TOUTE l'histoire)... tu as même filmé la scène ! Mais tu n'acceptes pas l'épilogue ...??? Pourtant si c'est écrit, c'est plié.. non ? Comme la situation t'insupportes et te déstabilises de plus en plus, tu vas même jusqu'à la harceler pour tenter le forcing et obtenir les réponses que tu connais pourtant déjà... c'est ce que j'appelle "remuer la plaie autour du couteau" ! Pourquoi ? Pourquoi cette envie (besoin ?) d'auto-flagellation ? Ce qui est paradoxal dans ton histoire (ou peut-être pas justement ?), parce que tu sembles savoir très bien cerner la situation, tu "vois" où se situe le problème... " mea culpa, mea maxima culpa "... mais c'est plus fort que toi tu continues à t'enfoncer... Quand tu entames une relation (sous quelle que forme que ce soit) n'essayes pas de commander aux choses (ou aux gens), ni de l'écrire à l'avance... ça ne servirait plus à rien puisque tu connaîtrais déjà toute l'histoire. Essayes plutôt de la vivre au jour le jour et d'en apprécier les contours, les détails, les surprises, l'aventure... sans aucune projection ni objection. Et pour répondre à la 1ère partie de ton post (réflexion personnelle dans laquelle je suis toujours personnellement empêtré) : Je crois que les loosers n'y sont pour rien (on le deviendrait par-après ?), personnellement je pense que d'une certaine façon cela est mérité (sentiments non partagés / se faire larguer) dans le sens où on ne se rend pas toujours compte, mais on créé l'environnement adéquat pour stimuler l'arrivée des événements, ou on ne veut pas voir ce qui est évident... donc oui on est "fautif" parce qu'on met en place la "scène du crime"... en attendant le moment propice et l'intervention des protagonistes...

Ce sujet est une demande d'aide, bienveillance et courtoise sont de rigueur.

Commencer à faire des rencontres ?

Ancien membre
14/09/2017 à 17:45

Wahou, ton texte reflète quelques partis de ma propre relation précédente. Plus facile à dire qu'à faire mais parfois, il faut juste laisser aller.

Ancien membre
15/09/2017 à 14:13

J'ai touuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut lu ! C'était long ohmondieu mdrrrrr C'était comme lire une nouvelle. Genre, je viens de lire un mini livre gratuit via toi, t'as vu o/ C'est trop fun, j'adore lire des histoires longues ** Plus sérieusement, je vais être directe mais en essayant d'y mettre les formes pour ne pas être vexante : Tu me fais flipper. Ok, il n'y avait pas de formes.... Je vais t'expliquer pourquoi, hein. Je suis pas le genre à lâcher un truc comme ça sans explications derrière xD Donc, les formes sont ci-dessous C: Je ne peux pas vraiment dire si je suis d'accord ou non avec toi quand tu expliques qu'elle s'est fichu de toi, ect ect, parce que je n'ai pas son avis à elle mais par contre, ton histoire m'a rappelé de trèèèèèès nombreux et trèèèèèèès mauvais souvenirs. Ça me rappelle un truc que j'ai vécu il y a quelques années sauf que dans la situation dans laquelle j'étais, je n'étais pas à ta place, mais à la place de cette femme dont tu parles. Et c'était angoissant à vivre. J'imagine bien que tu as dû souffrir mais je pense que tu t'es attachée beaucoup trop vite à cette fille. En effet, tu es tombée amoureuse d'elle en 15 jours, c'est ça ? Le coup de foudre existe (enfin je suppose) mais l'amour, le vrai, le bel amour, celui qui fait chavirer ton cœur, je ne le vois pas dans ce que tu écris. Tu ne l'aimes pas, tu es obsédé par elle. Tu parles même d'avoir pensé à te venger, c'est grave quand même..... Je ne sais pas si tu te rends réellement compte mais tu l'as harcelé, tu lui a fait des crises de jalousies alors qu'au vu de ses sentiments à ton égards (enfin d'après ce que tu décris) elle ne te devait rien. (par rapport à ambiguïté, elle n'a probablement pas fait attention ou tu as peut-être imaginé des choses ou c'est son comportement au naturel, je ne sais pas. Toujours est-t-il qu'on veut souvent voir des signaux quand les sentiments sont là et qu'ils ne sont pas réciproques). Elle t'as même bloqué. Pourquoi à ton avis ? La personne qui m'avais harcelé, je l'ai bloqué aussi, pourquoi ? Parce qu'elle me faisais peur, parce que ça m'angoissais de voir qu'elle m'avait envoyé un message (avant même de le lire, j'avais peur de le regarder) et peut-être qu'elle était aussi dans le même cas que moi. J'ai lu plus haut que d'autres ont vécu le même genre de déception que toi donc j'imagine que ça doit te rassurer de ne pas être la seule mais j'aimerais te donner un conseil en toute amitié, si tu le veux bien. Je pense qu'il faudrait que tu consulte un thérapeute pour évacuer un peu. Alors, attention hein, je dis pas ça dans le but de vexer ou blesser ou être méchante, je veux simplement être gentille, proposer un conseil et donner mon point de vue. Par rapport au psy, il ne faut pas croire qu'il n'y a que les fous (même si je n'aime pas spécialement ce terme...) qui vont les voir, il y a aussi des personnes en souffrance. Et, je pense que ça te ferait du bien d'en parler et d'avoir l'avis d'un professionnel. Pour finir, je trouve réellement que c'est dommage de se mettre aussi mal pour une personne. Je suis persuadée que tu es bourrée de qualités et que tu pourrais trouver le bonheur si tu parvenais à te décrocher de cette fille. Bon courage, en tout cas :)

Ancien membre
24/09/2017 à 13:37

Il manque la première intervention de la file..... dommage ça avait l'air intéressant. ...

Ancien membre
24/09/2017 à 16:54

🤓 Ah oui effectivement... et je confirme ne pas être l'initiateur de ce sujet ! Soit c'est l'auteur qui décide de supprimer ses posts ou demande à le faire (dans ce cas autant supprimer le topic entier car le reste n'a plus de sens)... soit c'est le système d'hébergement qui "perd" ses pages au fil du temps. J'ai d'ailleurs remarqué que c'est souvent le cas, énormément de sujets ont perdu leur une ou 2 premières pages, ce qui les font perdre par la même occasion tout espèce d'intérêt.

Ancien membre
24/09/2017 à 17:08

Dis pas ça. .... regarde un abruti comme moi lit la suite et il essaie de contextualiser.... le sujet semblait bien...

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