Voila, encore un attentat. Je poste cette vidéo ici car ce monsieur et nombre d'arabes et de berbères, nous rappellent à nous tous et à tous les aveuglés ce qui est en train de se jouer tout à coté de chez nous. Le "circulez il n'y a rien à voir" est la plus mauvaise chose à faire. Que ce soit les islamistes ou l'extrême droite, il faut tous les dénoncer car ils se font la courte échelle entre eux. https://www.youtube.com/watch?v=op2sthvElkg
Ancien membre 21/04/2017 à 21:58
Nasser Ramdane Ferradj a tout dit. Je soutiens toutes ces personnes qui luttent courageusement contre la haine et le totalitarisme. Vive le progressisme et la liberté !
Ancien membre 22/04/2017 à 14:49
Cet homme ne sera pas juste condamné par les islamistes, mais détesté par beaucoup de personnes pour qui cet homme a abandonné la culture ou peut-être les valeurs de sa communauté, et c'est là d'où vient le problème: le fait d'insister que les musulmans constituent tous une communauté, représentée et stéréotypée par ce que le citoyen moyen pense d'elle (et surtout celui qui pense toujours que les arabes sont les musulmans et les maghrébins sont les arabes...). Quand on voit la marche des femmes aux Etats-Unis symbolisée par la femme voilée (omme si les femmes non-voilées ne se faisaient pas rejetées par la décret de Trump); quand on voit des personnes qui défendent le salafisme comme une simple variante de la "culture" musulmane; quand on voit que beaucoup ne savent pas la différence entre liberté de conscience/religion, et le prosélytisme, l'endoctrinement, les incitations et les provocations...c'est une partie de l'amalgame auquel beaucoup sont hostiles. Les islamistes ont plus de liberté sur les territoires européens qu'au Moyen-Orient et l'Afrique du Nord où les affaires religieuses sont sous le contrôle direct des gouvernements et des rois.
Ancien membre 22/04/2017 à 19:17
Il y a clairement des identaires islamistes qui n'ont rien à envier aux autres extrémistes identiaires, et dont les islamistes radicaux sont la pointe armée. En même temps il ne faut pas confondre les idéologues et leurs victimes, qui peuvent avoir le sentiment de vivre sincèrement leur foi, et notamment les jeunes, inexpérimentés, les plus âgés ayant plus d'expérience pour se méfier des potentiels de violence. Par exemple, interdire les signes ostansibles religieux au-delà des espaces éducatifs, c'est pousser les jeunes à affirmer identité et résistance au travers de leur religion. Vaudrait mieux qu'ils sachent ce que c'est qu'une police des moeurs qui met gravement en danger une femme qui n'a pas assez rabattu sont foulard ou son voile sur ses cheveux, ou sache ce qu'est un tribunal islamique expéditif. Mais c'est vrai que croyants ou journalistes qui informent peuvent ne plus se sentir en sécurité. Et ces intimidations ne se limitent pas aux islamistes, mais à tous les identitaires, même si tous n'ont pas des branches armées terroristes.
Ancien membre 22/04/2017 à 22:43
Il y a une semaine Arte a diffusé un très bon reportage sur l'islamisme et cette radicalisation ambiante: à un moment donné, l'une des personnes interviewées explique très bien l'origine de tout ces événements et la raison pour laquelle nombre de ces gens se retrouvent dans toute cette radicalisation.
Ancien membre 22/04/2017 à 22:44
Il y a une semaine Arte a diffusé un très bon reportage sur l'islamisme et cette radicalisation ambiante: à un moment donné, l'une des personnes interviewées explique très bien l'origine de tout ces événements et la raison pour laquelle nombre de ces gens se retrouvent dans toute cette radicalisation.
Ancien membre 04/05/2017 à 22:15
Fukiko, Oui, je n'ai entendu que du bien sur ce reportage. Malheureusement, je ne l'ai pas vu. Les autres, Je suis content qu'il y ait enfin une certaine prise de conscience et vous me le démontrez. Merci ! C'est vrai que des personnes, progressistes, comme Nasser Ramdane Ferradj sont dans une position très délicate. Des personnes comme lui sont attaquées par des musulmans ayant une vision archaïque du monde et qui veulent avoir une emprise sur chaque musulman (ce sont les entrepreneurs identitaires). Le pire c'est que beaucoup de non-musulmans, d'occidentaux, se pensant dans le camp du bien n'aident pas les personnes comme Nasser Ramdane Ferradj et contribuent à rendre leurs voix inaudibles. Pour ces gens, selon leur vision bien à eux, un musulman doit être ceci ou cela. Tout particularisme culturel, religieux, serait une bonne chose en soi même au mépris des Droits Humains tant qu'ils restent entre-eux dans leur "communauté". C'est le relativisme culturel ; on enferme des gens dans leurs communautés respectives et on les empêche d'y sortir. Toute personne, comme Nasser Ramdane Ferradj et bien d'autres, osant critiquer des archaïsmes liés de près ou de loin à islam est traité d'islamophobe. Ce mot "islamophobie" est une arme de dissuasion massive très utile pour les entrepreneurs identitaires et les islamistes. Bref au lieu d'aider les extrémistes il serait bon de soutenir des progressistes comme l'imam républicain et laïque Hocine Drouiche, comme Amine El Khatmi (élu musulman laïque dénonçant le communautarisme et le clientélisme en france) Daoud Azam Daimoussi (élu musulman voulant que la belgique soit un état plus laïque), Fatiha Boudjahlat (cofondatrice du mouvement Viv(re) la République), Djemila Benhabib (dénonce le communautarisme au Canada), Mohamed Sifaoui, Naëm Bestandji etc etc ! J'oublie peut-être les plus importants mais la liste est longue. Beaucoup d'entre eux sont menacés de mort. Soutenons-les !
Ancien membre 05/05/2017 à 08:59
"Le pire c'est que beaucoup de non-musulmans, d'occidentaux, se pensant dans le camp du bien n'aident pas les personnes comme Nasser Ramdane Ferradj et contribuent à rendre leurs voix inaudibles. Pour ces gens, selon leur vision bien à eux, un musulman doit être ceci ou cela. Tout particularisme culturel, religieux, serait une bonne chose en soi même au mépris des Droits Humains tant qu'ils restent entre-eux dans leur "communauté". C'est le relativisme culturel" Il y a une différence entre fixer des droits individuels et des limites communes à tous ainsi que lutter contre les fondamentalismes communautaires qui cherchent à contrôler une communauté, et peser sur la société et vouloir imposer une culture commune. Les sociétés multi-ethnique et multi-culturelles ne sont pas une invention d'aujourd'hui, toutes celles qui ont dominé économiquement et/ou colonisé y ont été confrontées depuis des millénaires. Et la meilleure solution qu'ils aient pu trouver est la tolérance sous couvert de lois communes prévenant les excès, jusqu'à fusion culturelle en plusieurs générations. Soutenir les gens qui dénoncent des excès, et risquent réellement leur vie pour cela, n'est pas priver leur communauté des particularités culturelles librement individuellement consenties qui ne sont pas illégales. La tolérence sous couvert des lois communes, c'est par exemple d'avoir droit au blasphème sans en faire un devoir de provocation quand de sincères croyants y sont sensibles. Je sais bien que tout n'est pas simple lorsqu'il y a choc de cultures, au point qu'on a pas trouvé d'autre solution que d'enfermer à leur demande les dernières "ethnies première" (natives) dans des réserves pour leur permettre de préserver la culture à laquelle ils étaient attachés, de la même façon que les dernières bêtes sauvages dans des parcs. Il y a un équilibre à trouver dans les cohabitations et fusions culturelles, en se méfiant des fondamentalismes et luttant contre les extrémismes violents, dont les communauté sont les prmières à souffrir. Si cet équilibre n'est pas atteint on tend vers une situation où les gens ont de postures de résistance passive et sont complaisants avec leurs extrémistes, avec des plus jeunes facilement influençables par les fondamentalistes. Et ce n'est pas l'apanage des minorités, madame MLP l'a bien compris.
Ancien membre 05/05/2017 à 12:19
Le problème c'est que vous pouvez être aussi tolérant progressiste que vous le voulez, au moment où vous aurez un pistolet sur la tempe vous serez oligé d'obéir. Beaucoup sont enrôlés comme ça, pas près à mourir pour leurs idées mais juste à sauver leur peau ... Je pense que la haine de la France mêlée à l'individualisme est beaucoup plus dangereuse qu'une quelconque extrême-droite, ce sera un vivier de recrutement de jeunes par les islamistes pour massacrer tout ce qui ressemble à la France en paix et travailleuse, chrétienne ou agnostique, et surtout tout ce qui ne leur ressemble pas à eux. En fait ça l'est déjà depuis plusieurs années - notamment avec les financements étrangers de mosquées qui regroupent des salafistes. Mais le penchant pour l'individualisme et la détestation du travail collectif sera la finalisation de l'effondrement de la nation. Les ravages de daesh se font en recrutant en masse ces êtres abrutis dans la culture de masse et qui n'aiment qu'eux-mêmes. Et interdire des propos ou des idées, interdire la haine ça n'est pas concrètement possible aussi pour ceux qui pensent à ça. Si on est pas plus ferme que ça dans la réalité concrète, la montée aux extrêmes continuera, on aura juste coupé le son. La réalité c'est que pour assurer le vivre ensemble sans bavure, nous aurions quasiment besoin d'une dictature avec l'armée prête à exécuter n'importe quel radicalisé sans procès, et donc de la suppression du l'état de droit. 11 000 fichés S sont en liberté, et s'organisent (notamment avec des membres de daesh infiltrés en grand nombre parmi les "migrants"). Après je parle d'une dictature "sécuritaire", pas celle des 49.3 et de "l'habitude" du terrorisme de Manuel Valls (qu'on risque de voir ressurgir avec Macron - mais on espère que les législatives mèneront ailleurs). Cette dictature de gauche caviar en plus appuyée par un réseaux de caïds et de mafieux liés au PS (Julien Dray et sa collection de montres, on se doute de comment il l'a achetée). Je pense que le pire reste à venir si rien n'est fait. Maintenant les Français ont toujours excellé dans la pacification par la collaboration, donc c'est à voir. Et en parallèle une diplomatie digne qui n'irait plus faire des guerres illégales pour ne rien gagner pour le peuple à long-terme en plus ne serait pas de trop. La simple logique voudrait déjà que l'armée serve à maintenir la sécurité, l'ordre et la paix à l'intérieur du pays pour commencer.
Ancien membre 05/05/2017 à 20:42
Meridius, "La réalité c'est que pour assurer le vivre ensemble sans bavure, nous aurions quasiment besoin d'une dictature avec l'armée prête à exécuter n'importe quel radicalisé sans procès, et donc de la suppression du l'état de droit. 11 000 fichés S sont en liberté, et s'organisent (notamment avec des membres de daesh infiltrés en grand nombre parmi les "migrants")." Ca fait partie de ces idées démagogiques inaplicables dont madape MLP nous rebat les oreilles. Une fiche est une collecte de renseignements. Si tu expulses quelqu'un dés la collecte d'un premier renseignement ce n'est même pas la peine d'ouvrir une fiche. Il y a généralement des niveaux de dangers dans une fiche. En outres les fiches S ne sont pas réservées aux islaslistes mais tous les extrémistes. Si tu expulses quelqu'un il faut déterminer vers où, et que le pays accepte. Pas si sur que les pays quels qu'ils soient ne préfèrent pas qu'on lave notre linge sale chez nous, ou alors il faudra les payer (en francs dévalué ?). Meme les nazi qui tenaient scrupuleusement des fiches - souvent renseignés par dénonciation - se donnaient la peine d'intérroger les gens (parfois à mort) avant de les fusiller ou déporter. Quant-au tir neutralisant sans sommation, il y a quelques années j'aurais écrit que ce n'était pas le cas en France, mais tout porte à croire que cela a déjà changé. Il n'est pas interdit de réfléchir avant de dire des choses, ou plutot les répéter puisque c'est le discours de l'extrême droite. "Maintenant les Français ont toujours excellé dans la pacification par la collaboration." Tu ne crois pas si bien dire, une majorité de français s'accomoderait de la dictature de tes voeux. Parce que comme tu l'as expliqué les gens deviennent prudents sous les dictatures. Il y en a même qui collaboreraient au remplissage des fiches, même s'ils seraient probablement minoritaires, par conviction ou parce que leur voisin du dessus est trop bruyant pendant le ramadan. Toutefois les dictatures ont un dimension égalitaire méconnue, lorsqu'on en a finit avec un énnemi intérieur il devient urgent d'en trouver un autre, histoire de maintenir la dynamique et ne pas licencier les effectifs affectés à cette tâche. Si bien que tout monde finit par gouter un jour ou l'autre à la terreur. C'est d'ailleurs très exactement pour ça qu'une majorité de gens préfèrent arroser leur jardin plutot que de s'en mêler...
Ancien membre 05/05/2017 à 22:24
Je n'ai pas dit d'abattre les fichés S (les 11 000 il me semble que c'est que des islamistes, sinon on doit avoir 11 500 environ avec l'extrême-droite indentitaire). J'ai juste rappelé le fait qu'ils étaient libres sur le territoire. J'ai dit que l'armée "devait être prête à", juste préparée, pas qu'elle devait le faire. Quant à dire que c'est irréaliste de pouvoir neutraliser d'avance, et donc d'anticiper et d'éviter les attentats, bien sûr que le risque zéro n'existe pas. Mais comme l'ont démontré les faits, certains terroristes auraient déjà du être expulsés, ou encore d'autres étaient des délinquants pour lesquels on avait pas complètement appliqué la peine. Au moins 100 morts de moins si les lois déjà existantes sur l'expulsion ou l'emprisonnement avaient été appliquées totalement ... Sans parler des failles de sécurité (des militaires armés qui ne bougent pas, qui n'ont peut-être pas de munitions d'ailleurs ou ne savent pas se servir des armes ou ont peur). Sans fermeté et application stricte des lois (qui existent en fait déjà pour beaucoup), on en arrivera à des extrémités tôt ou tard. Soit assez tranquillement vers un régime comme l'Arabie Saoudite ou similaire (avec des collaborations rapides malgré des régressions sociétales), soit brutalement on connaîtra les mêmes phénomènes qu'en Syrie les dernières années et je pense que c'est hautement probable au vu de la facilité à organiser des violences anti-policières, anti-françaises - et même pires car aucun état étranger ne voudra forcément arrêter le conflit en France de l'extérieur (aucune puissance n'a quelque chose de vraiment précieux à défendre je pense, pas de base russe, pas grand chose - et les Américains se passeront tranquillement de nos avions, de toute façon on est en rupture de stock d'armes avec tout ce qui a été vendu par le gouvernement à l'Arabie Saoudite). Ceci dit si ça explose en France, ça peut facilement contaminer d'autres pays d'Europe et donc là amener une intervention extérieure (contamination de l'Allemagne, lien de l'Allemagne avec l'est, etc) - à voir.
Ancien membre 06/05/2017 à 22:48
Meridius, "Sans fermeté et application stricte des lois (qui existent en fait déjà pour beaucoup), on en arrivera à des extrémités tôt ou tard. Soit assez tranquillement vers un régime comme l'Arabie Saoudite ou similaire (avec des collaborations rapides malgré des régressions sociétales), soit brutalement on connaîtra les mêmes phénomènes qu'en Syrie les dernières années et je pense que c'est hautement probable au vu de la facilité à organiser des violences anti-policières, anti-françaises" En Syrie les gens ont fini par se révolter contre la fermeté du gouvernement, qui se succèdent entre père et fils depuis 1970 en remportant haut la main des élections résidentielles, et le parti du président les sièges du parlement. Parce que dans un pays autoritaire on sait comment remporter systématiquement les élections, et calmer les manifs, il y a des méthodes. Sauf que quand les gens n’ont plus peur d’être torturés ou de mourir il n’y a plus de méthode autoritaire efficace. Et c’est le début de la guerre civile, y compris lorsque les gens sont pacifiques et tout-à-fait charmant comme l’étaient les syriens. Les multiples factions n’ont pas de souci d’approvisionnement en arme, de très nombreux pays approvisionnent respectivement les différentes factions. Aucun espoir de paix à court terme, un demi million de mort dans la guerre civile, les personnes « disparues » dans les prisons du régime autoritaire se comptent en centaines de mille, et les torturés en dizaines de mille. L'histoire ne confirme pas que les régimes autoritaires peuvent tout résoudre, habituellement ils aggravent significativement la situation à long terme, même lorsqu'ils donnent l'impression de calmer les choses à court terme. Sinon au sujet des femmes en Arabie saoudite (il y avait un topic d'ouvert mais je ne sais plus où...), intéressant article londonien traduit dans le journal Courrier International du 4 au 10 mai 2017, "Ces femmes qui fuient l'enfer". Où il est question des saoudiennes qui tentent de quitter l’Arabie Saoudite pour échapper au « wali-al-amr », qui oblige toute femme saoudienne d’être sous la tutelle d’un homme (père ou mari, ou bien frère, oncle, cousin) qui doit donner son accord avant qu’elles puissent étudier, prendre un emploi, se faire opérer, etc, et qui vont jusqu’à les rechercher à l’étranger lorsqu’elles tentent de s’échapper.
Ancien membre 07/05/2017 à 01:42
Disons que pour moi ils peuvent être une transition dans les cas où plusieurs communautés prétendent avoir des rites, des règles de vie, des cultures, des religions différentes. Je ne dis pas forcément que c'est bien. La cohabitation est impossible quand on a des règles différentes et un projet commun différent, seul un régime autoritaire peut la forcer, ou alors un abandon pour plusieurs communautés, de tous leur préceptes (assimilation). Les régimes autoritaires de pays musulmans comme la Tunisie, la Libye, la Syrie, l'Irak ont pu empêcher différentes communautés, tribus d'entrer en conflit en imposant des projets communs. En Syrie c'était binaire aussi. C'était ou la dictature militaire ou la charia comme en Arabie Saoudite. Les femmes ont vu leurs droits régresser avec l'arrivée de soi-disant "rebelles" et ont même été brutalisées. La même chose en Libye, ou encore avec ces agressions rapportées de Tunisie liées à la seule tenue vestimentaire. https://www.youtube.com/watch?v=EhL8D0wYevo En Russie on a aussi un exemple de ce qu'est la cohabitation entre musulmans et chrétiens orthodoxes, mais sur une très grande surface, avec des états différents (fermeté et négociations avec la Tchétchénie). Après il se trouve que le président Hollande a évoqué un séparatisme lié à la religion (il a osé dans son énorme cynisme). Mon idéal serait que les gens n'aient pas de rites ni de cultures ni de religions politiques, seulement la vérité et l'harmonie, mais ce n'est qu'un idéal - nos consciences sont trop limitées par une éducation primitive pour cela, et la société organisée autour de l'argent n'y encourage pas en déconnectant de la nature. Finalement même en Occident où on se croit avancés avec des progressistes, il y a en fait une énorme régression vers l'équivalent de religions archaïques, on tombe dans la vénération de fétiches avec l'achat (que ce soit d'objets ou de contenu) et les phénomènes de mode. La mondialisation elle-même se fait avec le capitalisme et ses "religions", ou avec les religions qui le combattent, dans tous les cas, ça laisse bien des conflits - auxquels on peut ajouter l'élimination de toute structure sociale par le marché qui cloisonne les individus dans leurs caprices, fantasmes, habitudes (jusqu'à la publicité qui cible individuellement).
Ancien membre 07/05/2017 à 11:35
Les informations postées dans ta vidéo sont connues depuis 2013, collectées par des journalistes russes et diffusées en Suisse notamment par des associations humanitaires. Le fait qu’elle aient été méconnues en France relève de l’orientation des informations diffusées en France. Mais cela ne change rien sur le fond . Ce n’est pas parce que le gouvernement syrien est laïque, respecte mieux la liberté des femmes, permettait la cohabitation des minorités religieuses, l’opposition syrienne soit largement noyautée par un islam identitaire défavorable aux femmes, les pays étrangers interviennent en Syrie sur des critères étrangers à la Syrie, que le gouvernement syrien ne pratique pas des répressions brutales contre ses opposants politiques propres à entraîner ou alimenter une guerre civile. L'un n'empèche pas l'autre, ce n'est pas binaire. Autre exemple, avoir soutenu le coup d’état du gouvernement autoritaire en Egypte et lui vendre nos meilleurs systèmes d’armes hors de prix alors que son pays est dans la misère, est peut-être à court terme une digue à l’islamisme terroriste, mais certainement pas un encouragement à la démocratie puisque les résultats d’élections libres ne sont pas respectés par les coups d'état (le peuple vote là-bas aussi contre les élites), ni à la paix civile dans les têtes (on peut priver quelqu’un de liberté mais pas l’empêcher de penser, sauf à le tuer). Ce qui fait vraiment la différence, c’est lorsqu’il existe une idéologie de résistance aux élites dominantes, tel que le fut le communisme au début du XX siècle, ou l’islam politique actuellement dans les pays où il y a des musulmans, ou encore l’extrème droite en Occident. Et le propre des idéologies de résistance c’est que lorsqu’une disparaît une autre finit par la remplacer. « Après il se trouve que le président Hollande a évoqué un séparatisme lié à la religion (il a osé dans son énorme cynisme). » Je ne sais pas ce qu’il a dit ou pas et ne souhaite pas défendre sa pensée, mais c’est déjà survenu en Europe, en Bosnie. Conquise à l’époque médiévale par les ottomans turcs pendant quatre siècle, elle est devenue à majorité musulmane. A la dislocation de la Yougoslavie la région a demandé son indépendance, les serbes ont été brutaux, ils ont perdu une légitimité qui après tout aurait pu être défendable s’ils ne l'avaient pas été. Il faut beaucoup se méfier de la force brutale, elle ne permet bien souvent que des victoires à court ou moyen terme, à long terme il reste souvent trop d’ennemis ou descendants d’ennemis même après des génocides.
Ancien membre 04/06/2017 à 23:42
Je Up ce sujet. De nouveaux attentats et le discours de ce monsieur est toujours d'actualité et doit pouvoir être entendu.
Ancien membre 05/06/2017 à 08:03
Merci, Urukan, d'avoir relancé. C'est important de ne pas se taire.
Ancien membre 05/06/2017 à 10:48
C'est actuellement ramadan. Les musulmans le suivent le plus en plus, car sinon ils ont (il leur est fait) honte, les quartiers commerçants halal sont organisés pour que les musulmans n'aient pas d'autre choix que de respecter le jeune et la rupture du jeune, ils ont (il leur est fait) honte s'ils ne dépensent pas assez d'argent. Et de fait c'est un très gros marché économique, y compris dans des filières telles que l'agneau (anciennement chrétiennes parce que même origine culturelle), ils ont peur de ne pas aller au paradis, etc. Et raison pas des moindre, ils sont heureux de faire la fête ensemble après tant d'efforts, c'est le principe des religions abrahamiques. En pratique ils ou elles se forcent eux-même à respecter ces difficiles contraintes. Le principe n'est pas fondamentalement différent des ventes de vêtements islamiques pour femmes, d'ouvrages islamiques, de tapis de prière, de voyage à la Mecque, etc, et des ventes d'armes à l'Arabie Saoudite ...qui sert de modèle culturel ultra-slamique. Trump est ravi, mais la France n'est pas en reste. Et pas fondamentalement différent des pélerinages chrétiens à Lourdes où les affaires sont prospères. Question : Quelle est la différence en terme de défense des libertés individuelles et de libre échanges commerciaux entre les quasi injonctions d'un idéal comportemental pour les femmes, celle de faire ramadan pour tous les adultes, x prières par jour pour ceux qui le peuve, faire pélerinage pour les vieux (qui risquent leur vie mais que ça rend heureux), etc. Ou est le curseur entre le libre culte ou échanges et le cultuisme (mot inventé) épinglé par les vigilents ?