Le célibat à vie, c'est la belle vie ? :slight_smile:

Il m'arrive de dire à des proches que ne nous sommes pas tous.tes destinés.es à être en couple.

On me répond souvent "non, l'être humain est un être social, on n'est pas sensé être seul.e etc..."

Qu'en pensez-vous ?

Ce sujet est avant tout pour les personnes célibataires qui ont fait le choix de l'être et qui se sentent épanouies.

Si vous avez eu plusieurs d'années de célibat et que vous avez eu cette pensée un moment, ça serait intéressant d'avoir votre avis aussi.

Au plaisir de vous lire 🙂

Citation de Phoenix73 #523795

Je suis tout à fait d'accord sur le terme social et c'est ce qu'on me répond dans ce contexte, on me dit en gros l'être humain est un animal qui a besoin des autres etc...Etre en couple ce n'est pas que ça mais c'est aussi un lien avec une personne et son entourage, par extension, avec la société.

Dans ce cas, il ne s'agit pas de ce type de célibat, avec des relations sans lendemain.

Citation de Lyzo

Bonsoir,

Tout à fait. Le couple comme mode relationnel peut ne pas convenir à tout le monde. Il y a une exclusivité dans le couple qui peut s'avérer étouffante malgré les efforts consentis de part et d'autre. On peut donc lui préférer la collectivité et son grand brassage : famille, ami.e.s, collègues, publics... et se sentir épanoui.e dans ce contexte sans ressentir de manque. Être solitaire mais relié.e. C'est l'esseulement qui est vraiment terrible. On peut le ressentir au sein du couple quand il n'a pas de vie sociale et vit replié sur lui-même.

Citation de Inframince #523802

Très intéressant, "être solitaire mais relié.e" aux autres, je pensais à ça :)

Que voulez-vous dire par "esseulement", c'est le fait de se sentir seul.e ? D'être isolé.e à cause des autres ?

Un couple replié sur lui-même est parfois un couple fusionnel et épanoui ainsi.

Je ne suis pas sûre qu'un couple replié sur lui-même soit épanoui. Il faut des nourritures extérieures pour oxygéner la relation.

Esseulement = isolement. Être solitaire sans liens ou en avoir trop peu. Et aussi se sentir seul.e quand les liens que l'on a ne sont pas satisfaisants.

Citation de Lyzo #523792

Hello!

Oui l’être humain est social et vit en groupe, c’est une question de survie depuis la nuit des temps mais rien n’a voir avec le célibat.

Être célibataire veut dire ne pas vivre en couple et non être isolé.

Il y a l’entourage proche( famille, amis) l’entourage de proximité ( collègues, voisins), les commerçants, associations etc.

Être célibataire ne veut pas dire être seul.

Biensur il y a toujours des exceptions ( ermites) ou des moments où l isolement complet peut faire un bien fou, pour se retrouver, réfléchir à notre parcours de vie.

Citation de Lyzo #523792

Alors j' aurais au 1er abords tendance à venir avec ma grosse coquille arcencielle défendre le celibat à coup de pelles et clubs de golf en criant à bout de souffle que je préfère rester seule que mal accompagnée (et croyez moi que des exemples de mal accompagnée bah y en a bcp trop ! Et c'est du vécu... direct ou indirect!) Et que ma famille et mes zamis me suffisent amplement ....merci bien...aurevoir😝😅🙏

Mais...ensuite... jme reprendrais et nuancerais car oui on est quand même mieux avec quelqu'un un au quotidien dans notre vie avec qui on peut partager des choses, faire des câlins et boire son chocolat chaud le matin ensemble en se faisant des bisous bien au chaud dans un plaid licorne avec le ou les chats qui se battent autour...😍😝🌈🙏🦄

J'pense que je suis malade😅 ( un virus de love a surement dû me contaminer d'une maniere ou d'une autre!!!! 😱)... ou alors c'est ptet' à cause de noyel qui arrive?😅

Bref. Le celibat OUI mais pas toute seule 😅😝

🦄🐌

Citation de HyperVortex #523819

Merde , tu veux que je t'envoie un doc de licorne?, c'est la fin du monde??? Mais KEskispass!!! Je fais des copies d'écran pour l'encadrer . 😆😝😘

Pendant longtemps j'ai subi mon célibat. Et puis, mes potes m'ont dit "soigne tes trauma/pbm psy, ça t'aidera à avoir cofinance en toi". C'est ce sur quoi je travaille depuis pas mal de temps, ça m'a dans un premier temps permis de prendre quand même bien confiance en moi et ensuite d'avoir davantage le sentiment de "légitimité" à entrer en couple.

Sans que tout soit parfaitement résolu, ça va quand même bien mieux par rapport à y a pas mal d'années, j'arrive au bout de quelque chose.

Je veux pouvoir être une personne "soignée" de ses blessures qui ne va pas chercher à entrer dans une relation de dépendance "chérie-psy" sur laquelle me reposer. Et inversement, j'attends un peu la même chose de l'autre. Traverser des hauts et des bas c'est bien normal dans la vie et on l'expérimente tou.te.s, mais le problème avec certaines personnes, c'est que leurs problèmes sont tels qu'ils finissent par avoir un impact sur sa propre santé mentale. Et ma crainte surtout, que l'autre puisse, au non de ses troubles/sa souffrance, adopter des comportements problématiques voire abusifs. J'en connais pas mal à travers des connaissances de connaissances, ça fait pas rêver.

Du coup, je préfère résoudre mes insécurités en étant célibataire avant d'entamer une relation amoureuse . Même si aujourd'hui est plus que jamais une bonne phase pour moi.

Je n'ai pas fait le choix d'être célibataire. Je ne le savais pas mais à l'origine, je crois que je desirais surtout quelque chose qui me legitimise. Qui me donne l'impression que oui, je fais bien parti de la société.

Le jour ou j'ai compris que j'etais transgenre, c'est comme si toutes les pieces de puzzle avaient retrouver leurs place. Ça a changer la donne.

Je sais ce que je ne veux pas ;

• Je n'ai pas envie d'être avec quelqu'un pour satisfaire une libido (que ce soit la mienne ou celle de ma partenaire)

• je n'ai pas envie de quelqu'un qui n'apprecie pas ma poésie au quotidien et qui m'envoie paitre parce que ça la gonfle. (On ne peu pas tout aimer chez quelqu'un mais l'encensé quand il/elle compose, avant d'être en couple. Pour finir lui demander d'arreter une fois avec, c'est malhonnête. )

• je ne veux pas être un pansement ; un bouche-trou ; un sextoy ; un portefeuille ... ou que sais-je encore.

La solitude et la liberté ont un prix. Mais je ne suis pas un cake. Je ne rentre pas dans les moules. Quand j'aime, c'est à ma manière et ce n'est pas toujours simple d'aimer quelqu'un comme moi.

Bref, vive les chats et le chocolat ! 😁

Après avoir été obligée de quitter la maison en 2016 parce que j'entamais ma transition, je me suis retrouvée toute seule du jour au lendemain.

Je m'étais préparée psychologiquement à vivre toute seule puisque lors de mes rares tentatives sur des sites de rencontres "classiques" genre meetic ou adopte un mec, où j'avais toujours mis ma photo sans retouche ni truc chelou à la place du visage, un profil qui me correspondait, les rares fois où j'avais osé donner mon numéro, les mecs m'ont dit "j'adore ta photo, j'adore ton profil et Wouah j'adore ta voix"...

OK...

Vient alors la question qui tue "Tu as des enfants ? Comment ça se passe avec ton ex ?"

Du coup si j'en parle un peu, j'en parle beaucoup, alors autant tout dire et "faire du tri" ici plutôt qu'une humiliation en public ou pire, un lynchage en privé...

Sur les 5, 4 ont raccroché direct. Au moins c'était clair.

Le dernier a tenu 30 secondes pour me dire "ben tu comprends en fait, ça va être possible.

• ben non justement je ne comprends pas. Il y a 30 secondes tu aimais ma photo, mon profil, ma voix. La seule différence c'est que maintenant tu les sais.

• Ca va pas être possible" Puis il a raccroché.

Du coup, ma conclusion était que :

• pour les mecs hétéros je suis un mec

• pour les mecs homos je suis une femme

• pour les femmes lesbiennes, je ne suis pas une femme

Et alors que je m'étais blindée, je rencontre un homme... qui sait... et qui s'en fout en fait...

Mais après 4 ans on se sépare.

Me revoilà toute seule depuis 4 mois.

Et à bientôt 50 ans, aucune envie de devoir réexpliquer mon passé et relaisser mon coeur à des gens qui ne savent pas en prendre soin.

Donc le célibat est un choix que la vie m'a imposé mais que je préserverai farouchement.