L'asexualité un refuge pour ceux qui ne trouve pas l'ame soeur ?

Bonjour à tout le monde sans exception, un sujet qui m'est passé par la tête il y à peu.

En ces temps de solitude dans un monde de plus en plus virtualisé, ce dire Asexuel n'est il pas une façon de dire "je veux des ami(e)s" sans risquer le jugement de ses capacitées ou simplement de ses envies de mettre de coté le côté sexuel/performance/possibilité pour trouver qqun avec qui partager sa vie ?

Et de manière plus générale l'acte sexuel est il nécessaire à une vie de couple épanouie par rapport aux attentions , altruisme, générosité d'âme que l'on dispenserais envers son compagnon ou sa compagne ?

Peut être quelqu’un as t'il un avis sur ce sujet la ? (même si l’énoncé n'est pas le meilleur que j'aie produit ! 😂 )

A vous lire...

Se dire homosexuel pour un homme ne serait- il pas un refuge pour les hommes qui n'arrivent pas à pécho une femme?

Se dire homosexuelle pour une femme ne serait-il pas un refuge pour les femmes qui n'arrivent pas à pécho un homme?

Il y a plusieurs façons de voir ton questionnement.

• Se dire asexuel par evolution de son ressenti : Je pense que l'orientation sexuelle est un ressort puissant qui généralement ne se decide pas. Toutefois il peut y avoir des situations où les opportunités et les capacités influencent l'orientation sexuelle.

En prison ou autre milieu non mixte, n'y a t il pas une prévalence de l'homosexualité ?

En cas d'incapacité physique, psychologique, émotionnelle, sociale d'avoir des relations sexuelles, le cerveau ne s'habitue t il pas à une asexualite ou a une sexualité orientée dans un sens ?

Ces conditions sont peut-être l'occasion d'une révélation qu'on n'aurait jamais eu, voire d'une réelle transformation pour certaines personnes.

Pour anticiper les critiques : Accepter qu'une personne puisse être influencée par des circonstances ne signifie pas que c'est valable pour tout le monde et qu'on puisse envisager des therapies de conversion pour tous. Plusieurs cas ne font pas une règle. :)

• Se dire asexuel par stratégie : chacun est libre d'utiliser des etiquettes comme il souhaite..., au risque cependant de ne pas être compris par celui qui a une autre définition du terme

Que se passe-t-il si au contact de cette personne un désir sexuel se réveille ?

Bin il y a une question déjà posée par une chercheuse dans un article "Revendiquer l'asexualité, une résistance aux injonctions sexuelles ?"

Lien : https://shs.cairn.info/revue-mouvements-2019-3-page-136?lang=fr

Je sais pas s'il est super comme article.

Mais c'est certain à mon avis que le terme asexuel sert à faire des rencontres avec des personnes qui veulent une histoire à deux sans sexe. C'est l'intérêt des termes. Un peu comme le fait pour un/une homo d'indiquer qu'il/elle est homo lui sert à indiquer qu'il veut une rencontre homo. Ça va de soit je pense.

Par contre ça ne sert pas qu'à faire des rencontres, ça permet aussi de mettre un mot sur ce qu'on (ne) ressent (pas) , ça sert à trouver des ressources, à échanger avec d'autres personnes et à se rendre compte qu'on n'est pas seuls... Enfin voilà.

Je pense que le côté virtuel change pas grand chose au fait de se sentir asexuel/le. Mais on sait que la visibilité asexuelle se fait largement grâce à Internet, donc la circulation des infos est plus récente.

Et pourquoi te posais-tu donc ces questions RondeursBi ? :)

Je suis d'accord avec Kilik sur le fait que parfois les gens n'ont pas la bonne définition du terme (absence d'attirance sexuelle), alors ça n'aide pas à être compris. Après, ce qui joue du côté des asexuels, c'est que c'est franchement pas perçu comme quelque chose de flatteur par beaucoup de gens qui réduisent ça à de l'impuissance ou autre chose car ils ne comprennent pas, donc déjà, une personne qui se dit publiquement asexuelle a sûrement une bonne connaissance du terme.

Là où je ne suis pas d'accord avec Kilik, c'est que si je suis asexuelle parce que je ne suis pas en capacité psychologique ou sociale de rencontrer quelqu'un, alors pourquoi mon cerveau ne me fait-il pas la grâce d'éviter aussi d'être attirée amoureusement par quelqu'un, et de ressentir quand même le besoin d'avoir des câlins de cette personne, et me laisse en souffrir ? :( Sachant que ce qui m'empêche d'être avec cette personne est mon asexualité...

Citation de Kilik #523535

La dernière question de votre contribution est une très bonne remarque à laquelle je n'ai pas la réponse. Et vous ?

Citation de Fabienne H #523532

Effectivement on peut le penser ainsi, qu'en est il pour vous ? l’intérêt du forum est une discution qui demande un peu de développement.

Citation de Nuit Bleue #523540

Pourquoi je me la pose ? et bien parce que j'ai vécu une histoire qui me demandait à être asexuel mais mon esprit de l'époque à refusé de suivre. Je me regrette maintenant qu'il est trop tard.

L'article (que je n'ai pas encore lu en entier) est assez intéressant. Merci de me l'avoir partagé.

De plus J'aime à lire les avis sur des sujets qui m’intéressent car l'échange est la base d'un enrichissement.

Citation de RondeursBi #523542

Pourquoi avez-vous été dans une relation oú on vous a demandé d'être asexuel ?

À partir du moment oú on n'est pas asexuel.lle, pourquoi se forcer à l'être ou peut-être essayer de l'être par amour ?

Dans votre post vous écrivez " ...de manière plus générale l'acte sexuel est-il nécessaire à une vie de couple épanouie par rapport aux attentions , altruisme, générosité d'âme que l'on dispenserais envers son compagnon ou sa compagne ? "

Chaque personne est différente. Des personnes n'ont pas besoin de sexe pour se sentir épanouies en couple et d'autres en ont besoin. J'ai du mal à comprendre pourquoi vous dissociez d'une part le fait d'être altruiste, généreux.se, avoir des attentions, de l'affection pour son/sa partenaire et d'autre part le fait d'avoir des relations sexuelles ou pas.

On peut vivre une relation sentimentale et sexuelle et être altruiste, généreux.se. Il est aussi possible de ne pas avoir envie d'avoir des relations sexuelles, d'être asexuel.lle, et avoir de l'affection et des attentions pour son/sa partenaire.

La générosité, l'attention portée à son/sa partenaire ne passe pas que par la sexualité.

Citation de Fabienne H #523532

C'est bien reformuler, merci.

L' homosexualité n'est pas un refuge dû à plusieurs échecs de relations hétérosexuelles.

Les personnes asexuelles ne veulent pas juste des amis.es et ne sont pas juste des personnes qui n'auraient pas trouvé l'âme-soeur.

Si on questionne l'asexualité ainsi, on pourrait dire la même chose des personnes polyamoureuses 😅

D'ailleurs je crois qu'il y a dans ce post une confusion ou peut-être un mix entre l'asexualité et l'aromantisme.

Citation de RondeursBi #523542 La dernière question de votre contribution est une très bonne remarque à laquelle je n'ai pas la réponse. Et vous ?

Il est deraisonable d'imposer à quelqu'un sa sexualité ou son absence de sexualité.

Si on se considère asexuel de circonstances, il faudrait le préciser à son partenaire pour qu'il/elle connaisse les risques hypothétiques d'un éventuel changement de libido/orientation (je ne sais pas si on peut parler de libido pour l'asexualite...) et éventuellement en connaissance de cause arrêter la relation.

Bien évidemment, si la personne maintient la relation malgré ce risque, ce n'est pas pour autant un accord pour les changements qui pourraient survenir. Il faudra à nouveau s'interroger sur la pertinence de rester en couple, mais cette fois-ci devant la réalité du problème.

Citation de Nuit Bleue #523540 pourquoi mon cerveau ne me fait-il pas la grâce d'éviter aussi d'être attirée amoureusement par quelqu'un

Je pense que la plupart des LGBT+ s'est déjà posé la question du pourquoi de la plus grande "complexité" de leur sexualité par rapport à une hétérosexualité standard.

La complexité nait du contraste avec la norme et non du cerveau. Le cerveau ne fait pas de grâce pour faciliter notre vie à des normes :)

Citation de Kilik #523551

Mais ce que tu viens de citer de mon message répondait au fait que tu demandais si le cerveau ne pouvait pas s'habituer à une situation.

Donc finalement tu considères bien qu'il n'est pas ici question que le cerveau s'habitue à une situation. :)

Citation de HyperVortex #523553

Top, vous venez de résumer en quelques phrases mon pavé 🤣

Je devrais peut-être faire un post sur l'âme-soeur.

" L' âme-soeur existe-t-elle ? Si oui, est-ce votre double ? " 😆

Citation de Lyzo #523556

Moi je suis pour les résumés et les schémas avec des couleurs fluorescentes ( et les flèches licornes!)

Allé zyva lance ton sujet 😝🙏🎉

🦄🐌

Citation de RondeursBi #523524

Ça serait plutôt ici une histoire d'être chaste plutôt qu'asexuel 🤔 Puisque la chasteté est un choix de mode de vie alors que l'asexualité ne l'est pas. Le terme est pas le bon.

Après, les gens ace ou aroace de mon entourage, ils n'ont pas choisi ça. Si l'opportunité de sexer se présentait à eux, pas sûr qu'ils se jetteraient sur l'occasion tels de grands désespérés. De même, mes potes hétéros en galère pour trouver une partenaire femme ne sont pas en train de devenir gays par dépit malgré les années de solitude. Ils savent ce qu'ils veulent, même en difficulté pour trouver ce qu'ils cherchent. Le manque seul suffit pas à créer un changement d'orientation. Vue la galère qu'ont beaucoup de gars à trouver des petites copines, si c'était le cas, cette logique déclencherait une explosion du nombre de gars gay un peu partout. Et c'est pas ce qu'il se passe. 🤣

Citation de Quercus #523570

Les mots "ace" et "aroace" sont des synonymes d'asexuels et asexuels aromantiques ?

Les femmes hétéros célibataires galèrent dans mon entourage.

De manière générale, j'ai l'impression que pas mal de femmes hétéros en couple se trouvent dans des relations oú elles sont avec quelqu'un pour ne pas être seules, même si cette personne ne leur apporte rien dans le fond. Dans tous les cas, le statut de couple ou pas ne suffit pas pour savoir si une personne est vraiment épanouie.

Oui, c'est ça, ce sont d'autres termes utilisés.

Pour le reste, oui, c'est pas une légende que des personnes parfois se mettent en couple et pas toujours pour les bonnes raisons. Pressions familiales, sociales... pour reprendre les termes d'un pote aroace justement, c'est une forme de discrimination invisible qu'ils subissent.

J'arrive avec mon sac de questions stupides.

Si j'ai bien tout compris, parce que j'ai tout lu Freud, le Monde aurait deux problèmes importants... pardon, moment d'égarement passager que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre, Coluche en ce temps, balançait à tout va...

Non sérieusement cette fois.

Si si je sais faire.

Donc si j'ai bien tout compris ASEXUEL, A privatif et SEXUEL pour ben...

Mes questions stupides :

• Est ce que c'est parce qu'on ne ressent rien physiquement ? Donc aucun intérêt à pratiquer.

• Est ce un sentiment ? Une "attirance" ou une non attirance ? Comme on aurait une attirance pour les hommes ou les femmes par exemple, là on a juste pas envie de...

• Est ce simplement par désintérêt de la chose ?

• Est ce que le fait d'être asexuel·le signifie pas de sexe du tout, jamais, ou si mais bon ?...

• Est ce quelque chose qui peut évoluer comme quelqu'un·e qui aime les hommes et finalement découvre ou préfère finalement les femmes ?

Je vous avais prévenu ce sont des questions stupides, merci de ne pas taper trop fort, je trouverais la sortie toute seule.

Citation de TransParente #523591

Je ne vois aucune question stupide pour ma part. En revanche j'aimerais avoir des réponses ou plus exactement vos idées la dessus pas simplement d'autres questions ...

Mais bon sans doute un peu de timidité vous freinant epistolairement (nèologisme personnel) ? J'aime à lire des expressions fussent elles contraires à mes idées...

Bien à vous...