Bonjour, je m'appelle Thomas, 23 ans et j'aimerai avoir votre avis sur un sujet qui me tient à cœur. Je suis autiste-asperger (même si je sais que je ne suis plus censé utiliser ce terme), mon diagnostic a été fait en 2021 et ça a été pour moi une délivrance. Ca m'a permit de mieux me connaître, d'apprendre sur une communauté que je n'aurai jamais eu la curiosité de connaître, de retrouver un suivi psychologique et psychiatre mieux adapté à mes besoins et surtout, ça m'a permit de faire un dossier MDPH et un an après, toucher l'AAH (ce qui me permet de vivre ma vie sans avoir à travailler). Seul bémol est que j'ai réalisé que je n'ai jamais eu de relation amicale dans lequel j'étais épanoui. Je n'ai pas eu la chance d'être né dans une famille où j'étais épanoui non plus. Sans trop rentrer dans les détails, mes parents étaient très toxiques, j'ai vécu beaucoup de traumatismes qui ont affecté mon développement et il y a eu beaucoup de bagarres avec mes sœurs, tout ça a fait que je ne savais pas trop comment m'y prendre avec les gens.
Mes premiers "amis" (entre parenthèses car je les considérais comme mes amis à l'époque mais leur comportement envers moi n'avait rien d'amical) étaient en primaire, j'ai très vite réalisé qu'ils étaient amis avec moi que pour avoir quelqu'un à manipuler ou à frapper quand ils en avaient envie et même si je savais tout ça, je préférais ça qu'être seul.
Arrivé au collège, je me suis dis que j'allais enfin pouvoir rencontrer des personnes plus gentilles mais non, mon cauchemar a continué. Je suis allé voir le directeur pour lui parler des gifles et des coups de compas que je prenais mais aucune sanction n'a été prise, j'ai été contraint de sécher l'école et me débrouiller pour passer les classes supérieurs jusqu'au lycée.
Le lycée, en revanche, a été une vraie délivrance. J'étais beaucoup plus extraverti et les années passées dans les bureaux des psychologues m'ont aidé à être plus indulgent et à être à l'écoute des autres, ce qui m'a beaucoup aidé à m'entourer de bonnes personnes. Mes séjours en hôpital psy m'ont aussi aidé à ne juger personne malgré leur "folie" et ça, c'est un principe que je garde toujours, grâce à ça, les personnes se sentent libres d'être qui elles veulent autour de moi. Même si j'arrivais mieux à me faire des amis au lycée, il y avait quelque chose qui n'allait pas: j'avais comme l'impression qu'ils ne voulaient pas me voir et je leur faisais comprendre mon mal-être d'une façon qui était inadmissible.
Maintenant, je réalise qu'il s'agissait sûrement de mon cerveau qui était trop habitué aux relations toxiques et qui avait du mal à accepter qu'on pouvait réellement aimé qui j'étais et que les gens appréciaient réellement ma compagnie. Je ne faisais que me disputer avec mes amis et j'ai fini par les perdre, soit parce ils se lassaient de mes disputes, soit parce ils partaient pour les études et la distance a fait qu'on ne se parlait plus.
J'ai finis par quitter l'école en 2018, je n'arrivais plus à suivre les cours et je me suis plongé dans ma dépression, je ne sortais plus de chez moi passant ma vie derrière l'ordinateur à regarder toutes les vidéos de Youtube et toutes les séries Netflix. Le Covid et le confinement n'a pas aidé. Mais en 2020, je me suis motivé à retourner en thérapie et j'ai pu faire mon diagnostic.
À l'heure actuelle, je suis fier de dire que je suis sorti de ma dépression et de mon anxiété sociale depuis un an. Je sors beaucoup plus qu'avant, je souris aussi et surtout, j'ai envie de vivre. Je ne suis pas encore sorti de tout mes tracas non plus, j'aimerai trouver un appartement où je pourrai vivre seul et loin de ma famille, j'aimerai trouver un travail dans lequel je suis heureux de me lever chaque jour et j'aimerai m'entourer à nouveau de bonnes personnes, d'où le sujet de cet article!
Mes années en thérapie et les nombreux livres que j'ai lu m'aident à être une meilleure personne que ce soit envers moi-même et envers les autres. J'apprends aussi à m'aimer et à me dire qu'on a le droit de m'aimer et ça fait un bien fou. Mais je suis adulte. Je ne vais plus à l'école, je n'ai pas de travail, je ne parle plus à mes amis de lycée et très peu à ma famille alors comment se faire de nouveaux amis? C'est une question qui me dérange depuis si longtemps.
Être autiste fait j'ai du mal à regarder les gens dans les yeux, à être émotionnel pour les choses qui n'ont rien d'émotionnel, à n'avoir aucune émotion face à des situations où il faut être émotionnel, du mal à m'exprimer clairement et distinctement. Même mes psys que je vois depuis longtemps me disent que je parle trop vite et trop bafoué. Alors, comment faire pour que les gens passent de parfait inconnus à amis ?
J'ai commencé à écrire sur le sujet. D'abord dans un but de suivre mon parcours dans la recherche de l'amitié et si j'y arrive, dans le but d'aider les personnes qui auraient besoin de l'aide dont j'ai besoin aujourd'hui. Avez-vous déjà eu envie d'avoir un mode d'emploi pour votre vie? Une mode d'emploi qui pourrait répondre clairement, étape par étape, comment trouver un logement, comment faire ses papiers administratifs, comment trouver un travail du premier coup, avoir son permis et acheter une voiture pour la première fois ou encore, cette fameuse question, comment se faire des amis? Et vous avez sûrement déjà dû entendre l'expression "Si quelque chose n'existe pas, il suffit de le créer" et c'est ce que j'ai envie de créer, un mode d'emploi pour se faire des amis mais pour ça, j'aimerai avoir des témoignages, des conseils venant du plus de personnes.
Pour l'instant, je divise cette question en deux parties: Où rencontrer de nouvelles personnes? Et que dire/quoi faire pour paraître sympathique?
Lorsqu'on est adulte et qu'on ne travaille pas, on n'a pas d'autre choix que d'utiliser internet et de sortir pour se rapprocher de nouvelles personnes. En ce qui concerne internet, on peut s'inscrire sur des sites de rencontre en présentant de belles images de nous et une biographie courte mais claire sur qui nous sommes et à partir de là, oser envoyer le premier message (beaucoup n'ont pas ce courage, il ne faut pas hésiter à être le plus courageux). On peut aussi utiliser les réseaux sociaux, Instagram, Twitter et Snapchat (ou même Youtube et Tiktok). Au fil des années et avec l'arrivée des influenceurs, les gens oublient mais à la base, les réseaux sociaux sont là pour qu'on puisse partager notre vie, ce qu'on a envie et trouver des gens qui nous ressemblent. Si on ignore le nombre d'abonnés, de likes et de commentaires, les réseaux sociaux sont d'excellents outils. Pour les plus gameurs d'entre nous, on peut aussi jouer en ligne et ne pas hésiter à discuter à nos co-équipiers! En ce qui concerne la vie active, on peut créer des relations par les stages, les formations ou le bénévolat que l'on fait. Et on peut aussi s'inscrire à un club, cela permet non seulement de rencontrer du monde mais aussi, alimenter une passion qui nous est chère.
Reste maintenant à savoir quoi dire face aux inconnus. Le meilleur moyen que j'ai trouvé est de commencer par poser des questions en rencontrant une personne tout en gardant un fil de conversation. La conversation doit rester fluide et ne pas paraître pour un robot. Pour ne pas paraître pour un robot, il suffit de parler de soi-même, nous rendre humain tout en gardant de la place pour l'autre personne. Donc, poser des questions mais pas trop non plus et parler un peu de soi mais pas trop non plus. Tout est question d'équilibre et ça, ça s'apprend en pratiquant.
Une fois qu'un lien se créait, soit on peut rencontrer la personne soit, si vous n'êtes pas prêt ou que la personne à qui vous parlez n'est pas prêt à vous rencontrer, vous pouvez proposer des activités à faire à distance. On vit dans un monde très moderne où l'on peut regarder le même film ou la même série en même temps à distance, vous pouvez commencer par ça. Ou jouer à des jeux comme "deux vérités, un mensonge" où une personne doit dire trois faits sur elle et l'autre doit deviné le mensonge. Ou même si vous êtes créatifs, vous pouvez carrément vous envoyer des lettres. (Attention à ne donner votre adresse qu'aux personnes en qui vous avez 100% confiance!)
En bref, voilà mes idées sur Comment se Faire des Amis. Je lirai chaque personne donnant son avis dessus et si quelqu'un aimerait donner ses propres astuces, je suis preneur et je suis certain que beaucoup de gens sont preneurs aussi alors n'hésitez pas ! Merci beaucoup de m'avoir lu!
Citation de Titoldir #500102 Je peux comprendre ton point de vue. Le truc est que lorsqu'on est autiste, si on ne joue pas un rôle ou qu'on ne suit pas quelque chose étape par étape, on est complètement perdu 😂 Mais je suis entièrement d'accord sur le fait que l'on ait pas besoin de parler pour se sentir bien avec cet ami, le but de mon article est surtout de savoir comment se faire un ami en premier lieu.
Ahhh oui ok je comprends en effet ton besoin :)
Pour se faire des amis en premier lieu...
C'est souvent le hasard selon moi.. C'est sûr que quand on travaille avec d'autres personnes, ça aide aussi...
Un truc chouette est par exemple de joindre une association... Pas forcément dans un domaine de revendications mais ça peut être dans une association de couture ou autres activités. Ça permet de rencontrer du monde souvent bienveillant :)
Citation de Thomas_Sim #500099
Bonjour à toi,
Il n’y a pas de méthodologie ou de guide dans l’amitié. C’est un mélange d’instant, de Rencontre, de feeling. Là où évidemment ça peut freiner, c’est dans le fait que tu sois autiste, car c’est encore un handicap très méconnu et savant, confondu avec d’autres pathologies.. Néanmoins, si il y a des efforts de tous les côtés, c’est-à-dire chez l’un La capacité a voir au-delà de l’handicap, et en particulier de l’autisme et de la mauvaise image dont il souffre, et de l’autre la Capacité de comprendre l’incompréhension de l’autre, l’inconnu et parfois la maladresse involontaire alors c’est tout à fait faisable.
Ça viendra petit à petit ne t'en fais pas, avec le temps.
Citation de Thomas_Sim #500099
Bonjour Thomas. Je sens en vous lisant une personne qui se bat et qui n'abandonne pas. Vous aviez au lycée des amis et vous êtes réaliste sur la façon dont cette amitié s'est rompue. Mais avant cette rupture, quelles étaient les qualités que ces amis appréciaient chez vous? Il faut peut être chercher de ce côté là. Vous êtes sans doute plus mature qu'à cette époque pour vous faire de nouvelles connaissances.
PS : J'ai aimé votre Blabla d'hier, c'était une belle entrée sur Beto (j'ai pour ma part esquivé votre question, mais je ferai mieux la prochaine fois).
A bientôt sur Be tolérant et courage.
Citation de Thomas_Sim #500099
Se faire des amis est un aspect important de la vie sociale, mais parfois cela semble être un défi de taille. soit en raison de la timidité, de l'anxiété sociale ou de circonstances de vie particulières, beaucoup de gens se retrouvent confrontés à des difficultés pour établir de nouvelles relations amical. L'important est de se rappeler que l'amitié est un processus qui peut être cultivé avec le temps et l'effort.
Citation de Titoldir #500105
Rejoindre une association, j'y pense aussi. Pour moi, une cause qui me tient à coeur se sont les animaux, je sais que beaucoup d'associations comme la SPA ont besoin d'aide alors je pense à les rejoindre. Merci beaucoup pour ton conseil! 😁
Citation de Némésis Inu #500107
C'est très beau ce que tu dis ! C'est vrai que c'est important qu'une amitié se joue dans les deux sens, les efforts ne doivent pas venir que d'un côté, c'est bien de travailler main dans la main et ça ne fait que renforcer les liens qui nous unit.
Bonjour, merci pour ce témoignage bouleversant qui me renvoie mon passé et encore un peu de présent en pleine figure. Je n’aime pas les étiquettes ni cette propension à tout “pathologiser” mais je reconnais tout de même en moi le profil d’hypersensible qui partage avec l’Asperger les difficultés des relations sociales, d’acceptation et d’intégration de l’autre. J’ai aussi fait des séjours en hôpital psy, cellule de crise pour TS (2 fois exactement) j’ai été aussi durant ma scolarité le gentil copain que l’on appréciait fortement quand il était utile et qu’on rejetait avec violence dans d’autres occasions. Et à l’âge adulte, je n’ai jamais réussi à garder un emploi stable particulièrement pour incompatibilité avec le management. Pas assez “soumis”. C’est pourquoi, à presque 40 ans, je tente de devenir indépendant dans mon emploi et thérapeute. Je me forme en ce sens et suit le passage obligé parfois tortueux mais salvateur de la thérapie, en tout cas pour tout thérapeute en devenir. Je me suis toujours battu seul et j’ai survécu jusqu’à aujourd’hui. Je me suis beaucoup intéressé à la thématique du suicide en tant que “suicidaire” et j’ai de ce fait travaillé auprès du centre de prévention du suicide en Belgique comme écoutant avant de tout plaquer pour commencer depuis déjà trois ans une formation de thérapeute et aller plus loin que ce que je faisais car je m’y sens appelé. Ça c’est pour ma petite présentation. Inutile peut-être mais moi elle semblait utile pour oser vous proposer la suite.
Ensuite, en quête de solutions, que dire ? Le psychologue Dale Carnegie a bien publié un livre “Comment se faire des amis” que je trouve intéressant mais je pense que l’être humain est bien trop complexe que pour coller à un modèle. Ceci dit, c’est une belle source d’inspiration.
Si je me tourne vers la philo, on attribue à Socrate le dicton “Connais-toi toi même”. Les coachs qui pullulent sur le marché aujourd’hui ainsi que les auteurs de développement personnel tentent de nous faire croire que se connaître soi est la clé du succès pour la réussite. C’est méconnaître le sens premier grec où pour pour eux, la place du citoyen était dans la Cité et pas dans son propre intérêt personnel. La phrase complète vaut la peine d’être dite : “Connais-toi toi-même et tu connaîtras le monde et les dieux”. Autrement dit, tu prendras ta vraie place dans la Cité car tout être humain est appelé à œuvrer à quelque chose, sans ça, où est le sens de la vie ? Un sage chinois a même dit quelque chose du genre : “Celui qui choisit un travail qui lui plait n’aura pas l’impression de travailler un seul jour”. Une autre chose que la vie m’a appris, et c’est sans doute dur à entendre mais je vous rassure, aussi très difficile à dire, c’est que en réalité les gens n’en ont rien à faire de vos problèmes car ils sont déjà submergés par les leurs. Ainsi, “Mendier” des amitiés ou de l’amour serait une perte de temps et d’énergie et causerait une très grosse souffrance. Alors, fichu ? Les vrais amis ça n’existent pas ? Je n’en suis pas si sûr, de vraies amitiés peut naître mais elles ont besoin d’être stimulées, entretenues, un peu comme on prend soin des plantes. Si vous n’arrosez pas, vos plantes crèveront. Mais comment semer ? La solution est peut-être dans ce vieux concept grec : si je me connais, je sais où est ma place (je n’aime pas utiliser le mot trouver car en réalité la place est déjà là mais je ne la vois pas, je préfère donc utiliser le terme “prendre sa place”) si je sais où est ma place, je m’intègre avec confiance dans la société (La Cité) et je suis en communion avec tous les êtres. (Le monde et les dieux). À partir de ce moment là, les amis affluent. Les vrais comme les faux (et ils y’en a beaucoup mais comme j’ai appris à me connaître, je sais aussi les distinguer). Et si la solution était tout simplement en nous ?
Qu’en pensez-vous ?
Ce faire des amis de qualité et les garder c'est devenu très difficile dans notre société, se faire des connaissances ok mais des amis... même moi je galère.
Citation de Thomas_Sim #500279
L’amitié est une des nombreuses formes d’amour, elle ne peut pas fonctionner que dans un sens .
La véritable amitié tu la reconnais quand elle traverse les moment difficiles, quand même il y a séparation, la véritable amitié renaît toujours car le lien est une force encore plus solide que l’amour d’un couple ( pour ma part)
Citation de Thomas_Sim #500099 : "...Je suis autiste-asperger..."
Moi aussi et même TADH ! Étiquettes impressionnantes pour un cheminement différent comme ceux qui commencent leur vie par marcher/courir partout ou bien celleux qui griffonnent tout le temps... Le dessinateur devient un grand illustrateur et celui qui courent devient un athlète remarquable... Comme par exemple Michael Schumacher : eh ben, il a mis son séant dans un baquet vers 4 ans ! un apprentissage spécifique de la vie qu'il a développé "tranquillement" et surtout passionnément. il aborde la vie par une facette différente qui en fait un être exceptionnel... dans son domaine.
Extrait de https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=syndrome-asperger :
"Les enfants atteints de syndrome d’Asperger sont souvent des enfants intelligents, perfectionnistes et exigeants qui accordent une importance particulière aux détails pouvant échapper aux autres. Ils ont des centres d’intérêt précis qui sortent parfois de l’ordinaire pour des enfants de leur âge, par exemple la conquête spatiale ou les trains. Ils sont doués d’une mémoire remarquable et la logique est le fondement de leur raisonnement. Ils possèdent également une grande lucidité et une bonne capacité d’analyse."
Texte ronflant pour simplement exprimer une façon particulière d'aborder la vie avec une forte retenue relationnelle qui nous a permis d'accentuer la réflexion, l'analyse et donc favorise la compréhension du monde par le détail... L'intelligence n'est que la capacité d'analyse présente chez toustes comme le biceps pour le sportif qui le sollicite plus que nos semblables...
Ceci étant précisé, revenons à votre sujet "des amis" ;
l' "ami.e" est une étiquette (comme plein d'autres). Chacun y met ce qu'iel souhaite... et du coup c'est souvent trompeur suivant ce que chacun met comme critères ou pondération.
Je relève les trois principaux critères : l'argent, l'affectif et l'entraide.
Pour l'entraide, seul le protocole de demande d'aide a la possibilité d'être efficace sinon cela se nomme l'ingérence. On est souvent (moi compris) dans la volonté d'aider sans que cela soit expressément demandé et consentie.
Pour l'argent, c'est bien compliqué pour chacun : où va s'arrêter l'engagement (logement, prêt, avance,..) ?
Quant à l'affectif, c'est un domaine incompris, mal maitrisé, souvent inconscient, chacun ayant sa croyance. Les dictats sont nombreux (jamais entre un homme et une femme... ; iel est insensible !... ; etc...) et plein de sous-entendu...
Maintenant, dans votre titre "Comment se faire des amis", je perçois un biais cognitif dans le verbe.
"Se faire" ! déjà "faire" n'est pas approprié. Il n'y a "rien à faire" mais plutôt "à être". C'est principalement votre attitude qui va permettre une communication, un apprivoisement, une relation de plus en plus prégnante avec une personne qui a des critères proches et un mode de vie semblable...
"se faire" est tout bonnement égocentriste : le Larousse indique : "Confectionner, fabriquer quelque chose pour soi"
Or, l'amitié est un état, un constat, une observation de la relation comme la notion de confiance. Ce sont des états, des constats. Pareil que l'amitié, la confiance est observable, appliquée mais en aucun cas elle se demande... sauf par Kaa dans le Livre de la Jungle ( 😳 🐍 "ai confffffiansssssse !!!") et aussi dans la pub de Darty.
On ne peux pas imposer à quelqu'une'un d'être "son ami.e" ! Cela ne se décrète pas ! Sniff d'y croire.
Alors bon : Soyez vous même, ne pas mentir, rarement exprimer son avis, tenter des activités qui plaisent à chacun (asso de sport, de rando, bowling,...) et surtout ne pas s'accaparer la personne qui vous semble aimable. Trop d'allant, trop de fougue, d'initiative unilatérale provoquera probablement la réserve, la retenue, le doute sur votre objectif....
Enfin, comme la confiance, l'amitié se construit lentement. Le vouloir est présomptueux finalement. Chercher le but sans la patience, l'effort, la persévérance est irréel, purement utopique. Bienvenue dans le Real World !
Merci d'avoir tout lu. Bien à vous Toustes, restez curieux... 🤗
Merci à toi pour les références que tu partages ! 🙏🏻