'' misère sexuelle ''' autopsie d'un concept fumeux

avatar contributeur de Fierdre
Modération Fierdre
29/05/2023 à 14:31

Je vous fais un copier coller de l'article (avec le lien), histoire qu'on puisse en discuter ;

https://www.lemediatv.fr/articles/2021/misere-sexuelle-autopsie-dun-concept-fumeux-hdkjzG3RS4yVcnpQ6VyibA

La notion a fait son retour sur les réseaux sociaux ces dernières semaines. Mais le concept de « misère sexuelle », essentiellement utilisé par des hommes hétérosexuels, n’a pas de validité scientifique et contribue à renforcer la culture du viol. Décryptage.

C’est une vieille rengaine du milieu masculiniste. Sur les réseaux sociaux, de jeunes hommes remettent régulièrement sur la table le sujet de la misère sexuelle, qui serait source de tous leurs maux. Derrière cette expression obscure se cache un bulldozer de machisme. Elle est utilisée par des personnes hétérosexuelles pour qualifier leur absence de vie sexuelle ou la rareté de leurs rapports. Un ascétisme subi qui les ferait souffrir au quotidien car il les empêcherait d’assouvir des « besoins » jugés fondamentaux. La faute à la société du paraître, qui ne permettrait qu’aux hommes considérés comme beaux de coucher avec des femmes.

Ainsi, la notion de misère sexuelle sous-tend l’idée que les femmes doivent du sexe aux hommes et que ceux-ci ont une libido plus développée. Ce concept est même utilisé pour justifier des pulsions et des comportements violents de la part des hommes envers les femmes, du harcèlement jusqu’au viol. Car à cause du féminisme et d’une certaine libération sexuelle qu’il aurait permise, les femmes seraient devenues plus aguichantes que jamais, et il serait d’autant plus difficile pour les hommes de se « contrôler ».

(Là sur l'article y a des screens pour appuyer le propos)

Début février, l’expression « misère sexuelle » est revenue en force sur le réseau social Twitter, notamment avec la publication de ce tweet :

le concept de misère sexuelle me tabasse, branle-toi frère

— ? ?° skincare fairy ??"????°?? (@HOELANl) February 6, 2021

Des internautes masculins se sont alors mis à défendre son existence bec et ongles, quand des militantes féministes ont soulevé les aspects hautement problématiques d’une telle idée de la sexualité. Mais cet argumentaire antiféministe est loin d’être nouveau. Dès 1994, l’auteur à succès Michel Houellebecq en avait fait un thème majeur de son œuvre. Sans pour autant utiliser l’expression de « misère sexuelle », il la théorisait dans L’Extension du domaine de la lutte.

Morceau choisi : « Le libéralisme sexuel produit des phénomènes de paupérisation absolue. Certains font l’amour tous les jours ; d’autres cinq ou six fois dans leur vie, ou jamais. […] Le libéralisme économique, c’est l’extension du domaine de la lutte, son extension à tous les âges de la vie et à toutes les classes de la société. De même, le libéralisme sexuel, c’est l’extension du domaine de la lutte, son extension à tous les âges de la vie et à toutes les classes de la société. »

Ce qui atterre le plus Ovidie dans la mobilisation du concept de misère sexuelle, c’est qu’il est d’après elle complètement fumeux. « Il n’a aucune valeur scientifique, c’est quelque chose qui n’est pas défini clairement, qu’on ne peut pas mesurer, ça ne veut pas dire grand-chose. Mais c’est un truc qui revient souvent dans les débats, et qui pour moi est un non-débat », assure la réalisatrice et autrice de Baiser après #MeToo : lettres à nos amants foireux (Hachette).

D’autant que si frustration sexuelle il y a, les hommes « miséreux » peuvent toujours se masturber, fait remarquer Valérie Rey-Robert, autrice de Une Culture du viol à la française (Libertalia). « Ils ont des mains en état de fonctionnement. Or, ce n’est pas ça qu’ils évoquent. Ce n’est pas le sexe qui leur manque, c’est le fait d’avoir une relation sexuelle avec une femme. »

Problème : le « besoin » de sexe avec une femme ne repose sur aucune donnée biologique. « Il y a des besoins fondamentaux dans la vie : se nourrir, boire, dormir », rappelleValérie Rey-Robert. L’autrice propose à ces hommes de se poser les bonnes questions : « Est-ce qu’ils sont réellement en manque de sexe ? Ou est-ce que c’est une construction sociale qui dit que les hommes doivent avoir du sexe, sinon ils ne se sentent pas bien ? » L’illusion d’une misère sexuelle est tellement forte que certains hommes inventent tout un mythe autour de cette absence de rapports : ils auraient besoin de se « vidanger », leurs testicules deviendraient « bleus » et douloureux…

Ce qui choque aussi les féministes dans l’emploi du terme de misère sexuelle, c’est qu’il est réservé aux hommes. Ainsi, l’homme mâle serait un animal au désir sexuel dévorant, tandis que la femme aurait une libido en sommeil : son corps servirait soit à assouvir la soif de l’homme, soit à la procréation. « Le problème, c’est que dans notre culture, il y a une totale dissymétrie dans l’accès au plaisir, note Ovidie. On considère qu’il est indispensable aux hommes et qu’il est complètement facultatif pour les femmes. C’est ce qui fait que la plupart des rapports hétéros se terminent par une éjaculation et non pas par un orgasme du côté de la partenaire féminine. Cette dissymétrie justifie les deux notions fumeuses que sont le besoin et la misère sexuelle. »

En outre, le fait qu’il existe une misère sexuelle des hommes implique que les femmes leur doivent du sexe pour les soulager de ce mal de vivre. Et ça, c’est un élément constitutif de la culture du viol. « Le problème, c’est que non seulement ils affirment que c’est un droit, mais ils disent aussi que si on ne leur fournit pas du sexe, il va y avoir des problèmes. Par exemple, avec le viol d’enfants par les prêtres, ils vont dire “c’est parce qu’il faudrait leur permettre de se marier”, alors qu’ils ne comprennent pas que violer un enfant, ça n’a rien à voir avec le fait d’être marié avec une femme majeure et consentante. C’est non seulement un droit, mais ça devient limite un devoir pour les femmes, parce que si elles n’acceptent pas du sexe, il arrivera des choses encore pires, c’est-à-dire du viol. »

Pourquoi les hommes hétéros sont-ils les seuls à employer cette expression ? Pour Ovidie, c’est parce que la sexualité féminine est encore taboue. « On va se poser la question du manque d’amour : une femme qui est célibataire longtemps, on va avoir un petit peu pitié d’elle parce qu’on va se dire “Oh la la, la pauvre, elle a pas son bouquet de fleurs à la Saint-Valentin”. Mais on va beaucoup moins se poser la question du manque sexuel, qui peut vraiment être fort chez les femmes. L’accès des femmes au plaisir n’est pas considéré comme légitime dans la société, donc elles ne vont pas le revendiquer plus que ça. »

Un scandale pour Martin Page, auteur de Au-delà de la pénétration, hétérosexuel et allié féministe. Selon lui en effet, si misère sexuelle il y a, elle concerne davantage les femmes hétéros que les hommes hétéros, qui jouissent beaucoup plus facilement lors d’une relation. « Admettons qu’on parle de misère sexuelle : il faudrait évoquer les femmes en couple qui vivent des situations de misère sexuelle dans leur relation avec leur conjoint ou leur mari ! Ça, c’est la norme, et on peut en discuter. Ce qui est gênant, ce sont les hommes qui parlent du fait qu’ils ont moins de probabilités de coucher. C’est très minimal, égoïste, ils sont centrés sur eux-mêmes. »

Pour Martin Page, le monde de la sexualité et de l’amour est par essence très violent et injuste. Se focaliser sur le malheur des hommes hétérosexuels est donc une aberration. Il prend l’exemple des applications de rencontres. « Aux États-Unis, il y a des “catégories” qui sont moins désirées que les autres : les hommes asiatiques sont moins désirés par les femmes hétérosexuelles, et les femmes noires sont moins désirées en général, d’après les statistiques. Et ça, c’est violent ! On peut aussi parler de la grossophobie, un truc hyper courant et institué : des gens bien sous tous rapports, ça ne les gêne pas de dire qu’ils ne coucheraient jamais avec une personne en surpoids. Elle est là, la violence. C’est aussi difficile pour les femmes plus grandes que la moyenne, pour les hommes plus petits… La sexualité et l’amour sont pris dans les règles du capitalisme et d’une société patriarcale. »

Plutôt que de se lamenter sur leur sort, l’auteur et éditeur invite donc les hommes se sentant « miséreux » sexuellement à repenser la masculinité. « La sexualité a des canons, et si on est un mec qui ne correspond pas à ces canons, c’est plus difficile, mais ce n’est pas grave ! Soit on y correspond, soit on réfléchit à élargir le champ. C’est aussi, peut-être, l’occasion de découvrir sa part queer, de déconstruire cette masculinité qui nous fait souffrir. Mais au lieu de ça, ils blâment les femmes. C’est une occasion manquée ! Ce n’est pas en tapant du pied que les choses vont changer. S’ils ne correspondent pas aux clichés de la masculinité, qu’ils envoient chier la masculinité ! »

Alors que faire du terme de misère sexuelle ? Le remplacer par autre chose pour déplacer le débat ? C’est que suggère Ovidie. « Il me semble qu’il ne faut pas le remplacer par un terme, mais par plusieurs. Est-ce qu’on parle de solitude ? Est-ce qu’on parle d’un manque d’interactions amoureuses ? Est-ce qu’on parle d’absence de toucher ? Est-ce qu’on parle de frustration sexuelle pure et physique ? À mon avis, tout ne relève pas de la même chose. C’est hyper compliqué. Je pense que pour chaque situation, il faut un terme précis. »

« Cette expression, je ne la remplacerais pas », tempèreValérie Rey-Robert. « Parce que si on fait perdurer l’idée de misère sexuelle, ça veut dire qu’on valide une idée misogyne. La misère sexuelle, c’est en soi misogyne, donc on ne peut pas la remplacer. Il faut au contraire la supprimer. »


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avatar ancien membre
Ancien membre
30/05/2023 à 10:10

De cet article, je retiens ça : "S’ils ne correspondent pas aux clichés de la masculinité, qu’ils envoient chier la masculinité."

La clé se situe à ce point précis.

avatar contributeur de Kanizsogma
Kanizsogma
30/05/2023 à 11:05 - 30/05/2023 à 11:06

"Alors que faire du terme de misère sexuelle ? Le remplacer par autre chose pour déplacer le débat ? C’est que suggère Ovidie. « Il me semble qu’il ne faut pas le remplacer par un terme, mais par plusieurs. Est-ce qu’on parle de solitude ? Est-ce qu’on parle d’un manque d’interactions amoureuses ? Est-ce qu’on parle d’absence de toucher ? Est-ce qu’on parle de frustration sexuelle pure et physique ? À mon avis, tout ne relève pas de la même chose. C’est hyper compliqué. Je pense que pour chaque situation, il faut un terme précis."

Pour ma part je suis à fond d'accord avec ça. Chaque situation est différente, chaque manque, chaque envie, sont différents. Et des termes aussi bêtes que "misère sexuelle" viennent aussi beaucoup d'une envie de tout englober par flemme intellectuelle dans un terme qui comprendrait tout les aspects, alors que le désir n'a rien de simple.

avatar contributeur de Nozomi-san
Nozomi-san
30/05/2023 à 12:20

très bon article qui soulève le point de vue féminin et qui recentre sur les vraies questions et @Kanizsogma résume très bien ces dites questions

définition de "misère sexuelle" vue par les hommes (définition venant de moi, à ne pas prendre au premier degré)

les relous sont en "misères sexuelle", ils n'arrivent pas à pecho les femmes qu'ils abordent

en même temps, entre les "eh ! mademoiselle !!!" ou autres phrases chelou (en prenant une voie grave et en insistant très fortement), on comprend pourquoi les femmes les délaissent

https://www.youtube.com/watch?v=YNSiEB8qFyk&t=108s

avatar contributeur de Phèdre
Phèdre
30/05/2023 à 12:28

Totalement d'accord avec l'article !!!

Merci pour le partage, Fierdre.

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Ancien membre
30/05/2023 à 12:42 - 30/05/2023 à 13:00

Il y a quand-même un truc qui m'interpelle dans l'article. C'est qu'on attribue l'expression "misère sexuelle" aux seuls hommes. Or je peux en témoigner, ce n'est pas le cas, même si je conviens que ces mots sortent davantage de la bouche de mâles. Donc je ne suis pas en complet accord avec Valery Rey lorsqu'elle écrit «(...) Parce que si on fait perdurer l’idée de misère sexuelle, ça veut dire qu’on valide une idée misogyne. La misère sexuelle, c’est en soi misogyne, donc on ne peut pas la remplacer. Il faut au contraire la supprimer. »

Selon moi, il ne s'agit pas d'une idée seulement misogyne, mais bien d'une idée purement sexiste, entretenue par des hommes comme des femmes. Le postulat de départ n'est pas complètement faux, mais il n'est pas exact.

Valerie Rey voudrait supprimer tout bonnement cette expression car elle n'a pas lieu d'exister. C'est vrai, mais en ce sens qu'elle englobe potentiellement tout ce qu'évoque Ovidie. Leurs deux points de vue devraient pouvoir fonctionner l'un avec l'autre, mais pas en s'opposant tels quels.

avatar contributeur de RedRose
RedRose
30/05/2023 à 13:31

Bon alors, je passais par là et j'ai vu ce titre sur la misère sexuelle, ce concept foireux, et ce concept défendu par ces pauvres messieurs "en manque" me fait bondir. On dirait qu'on parle de chiens baveux, comme ce loup dans les Tex Avery avec la langue pendante

Je vais retourner bosser et je reviendrai plus tard pour tout lire correctement, sinon ca va grave m'énerver


La vie est trop courte pour se prendre la tête

avatar contributeur de Fierdre
Modération Fierdre
30/05/2023 à 20:12

L'article me paraissait interressant à partager!


JE SUIS TOUJOURS PAS UNE NANA, ARRETEZ D'ETRE DES GROS CONS

avatar ancien membre
Ancien membre
30/05/2023 à 20:19

Son contenu l'est ! 😉

avatar contributeur de Nozomi-san
Nozomi-san
30/05/2023 à 20:42

il est inintéressant

avatar contributeur de Némésis Inu
Némésis Inu
30/05/2023 à 21:01

J’aime pas le terme misère dans ce contexte.

Il y a clairement un malaise dans nos relations humaines, on pense que l’avancée technologique en matière de communication a aider dans nos rapport humain, je pense que ça les a complexifiées.

On ne sentant plus, on ne se comprend plus, et on a plus les mêmes attentes que pouvait avoir nos mères ou nos grands-mères à notre âge.

C’est comme si les uns et les autres ne parle millions plus la même langue et ne regardions plus le même horizon.

Qui dit communication défaillante, fait que nos rapports physiques aussi sont altéré, modifier, et que la connexion n’est plus aussi simple.

Mais de là, à parler de misère sexuelle, faut pas exagérer, on est pas à l’ère de la famine du cul🤣

Peut-être que le digital en matière sexuelle a pris le pas sur la réalité, et qu’à force de se contenter d’image d’une illusion de l’acte sexuel parfait, on n’en retire trop d’attente lorsque l’on passe à la relation physique réel

avatar contributeur de Phoenix73
Phoenix73
30/05/2023 à 21:48 - 30/05/2023 à 22:22

Demain nous verrons comment les femmes pourront reprendre à leur compte le terme phallocrate! Oui mesdames! Rebellons nous!

Plus sérieusement, c'est intéressant mais je pense que derriere des mots, chacun.e y met ce qu'iel a envie et que peu iront si loin dans la reflexion lorsqu'iels l'utiliseront. J'ai plus d'ami.es femmes que d'homme donc je l'ai plus entendu dans la bouche de femme...( et jamais de la part des hommes plus pudiques ) juste pour évoquer qu'elles aimeraient se mettre un truc sous la dent.

On peut pousser bien des reflexions sur x termes pour faire cogiter son cerveau, mais au fond seul l'interprétation propres à un sens.

Que des petits groupes d'ultra ( feministes et masculinistes) se fassent une guerre de mots , grand bien leur fasse.

Au delà de ca, ce qui m'inquiète davantage c'est la montée en puissance de l'extrémisme des pensées (merci aux algorithmes qui font bien le job dans le crane des zhumains) on monte les hommes contre les femmes et inversement, et c'est ce qui me fait le plus ticket en lisant cet article.

avatar contributeur de Némésis Inu
Némésis Inu
30/05/2023 à 22:01

Il y a sûrement le faite aussi que maintenant, les femmes sont libres, de leurs désirs, de leurs envies, et surtout du choix de leurs partenaires, puisqu’elle ne sont plus dépendante financièrement.

Elles font l’amour avec qui elles veulent quand elle veut elles sont maîtresses de leur corps et d’elle-même, et je pense que ça emmerde beaucoup de gens et j’ai envie de leurs dire grand bien leur fassent !

avatar contributeur de RêveuseParis
RêveuseParis
30/05/2023 à 22:15 - 30/05/2023 à 22:24

Citation de Fierdre #457104

Si je comprends bien, cet article Emprunte le terme Misère Sexuelle pour faire une Analyse Orientée

1/ Davantage vers les Hétérosexuel que les autres orientations Amoureuses et Sexuelles

2/ Plus Masculine que Féminine

3/ Des Hommes rendraient responsables les Femmes

4/ Polémique sur le terme Misère Sexuelle

5/ Insatisfaction Sexuelle ou Rareté des Rapports

.....

Alors, à mon petit niveau, ce que j en pense ?

Déjà, je ne trouve pas choquant que l on emploi le Terme Misère Sexuelle , mais, bon, aujourd’hui, on ne sait plus , comment nommer les choses , sans que ce soit , un sujet de discorde de chaque mot employé ..... Bon admettons, qu il faudrait employer un autre terme, ça ne changerait en rien, les analyses des différentes personnes sur l Article.....

Et peut-être que le terme Misère Sexuelle conviendrait davantage à un certain public, plus que, d autres ?

Je pense aux personnes Clochardisés que l on Assexualise d office, ainsi , que des personnes ayant certains Handicaps Lourds Physiquement ou Mentales ( les personnes trisomiques)..... Parceque la plupart du temps, la société ne pense qu aux besoins primaires de ces publics ( manger, dormir), jamais, on ne reconnaît leurs besoins de tendresses, d amour et de sexualité , qui sont portant existants....

Pourrions nous dans ces Cas de Figures employé le terme Misère Sexuelle ?

J ai une interrogation aussi, pourquoi , ce sujet doit susciter davantage des réactions Des Féministes que l ensemble de la société ? Ok, j ai bien compris, qu elles ont dit leurs mots sur le sujet, là, n est pas le problème..... Mais, j en ai un peu marre que certains sujets qui sont de l intérêt de toute une société soient portées ou vues et répandues médiatiquement que Par telle ou telle Étiquette....

Pourquoi, je dis ça ?

Parceque tout le monde n a pas envie d être orientée dans ses idées, selon, ce qui a été dit par des défendeurs et défendeuses dune vision ou d une cause sous diverses étiquettes politiques ou autres.....

Il m arrive de penser une chose que dit une Féministe sans être une Féministe.... Il m arrive de penser une chose que dit une personne de Droite sans être de Droite..... Il m arrive de penser une chose que dit des Anarchistes sans être Anarchiste..... Il m arrive de penser une chose que dit une Ecolo sans être une Ecolo etc etc etc

Ce que je veux dire, c est que bien sûr, les idées sont portées par des têtes qui ont du pouvoir par leurs médiatisations, par leurs domaines de recherches ou Leurs combats militants.... Mais, ils ou elles nous Représentent qu en partie, jamais totalement dans toutes leurs idées qu ils ou elles véhiculent .... Et nous, les quidams, ont se retrouvent embringué a porter des étiquettes entières pour une seule idée partagée ici et là 😂😂😂

Bon, je sais, j ai essayé de faire court, mais, je n y suis pas arrivée 😂😂😂

Je me suis même dit, il faut stopper là 😂😂😂

avatar ancien membre
Ancien membre
30/05/2023 à 23:33

Je n'avais jamais entendu parler de misère sexuelle mais cela m'évoque des personnes ayant des pathologies si lourdes qu'elle sont soit dans l'incapacité physique d'avoir des rapports, soit que leur handicap rend leur désir de faire des rencontres amoureuses plus compliquées.

Le mot incel n'apparaît pas dans l'article pourtant j'ai l impression que c'est d'eux dont il parle.

Je trouve ces groupuscules très dangereux et je ne pense pas que ces personnes, souvent affiliées à l'extrème droite soient en mesure de se déconstruire et de (je cite) découvrir leur part Queer.

avatar contributeur de Némésis Inu
Némésis Inu
30/05/2023 à 23:54

Citation de Lyys #457328

Le terme est souvent utilisé pour les relations hommes-femmes au Japon, qui ces dernières décennies se marient de plus en plus tard, ils font beaucoup moins d’enfants auparavant, et lorsqu’ils en ont un n’ont plus de rapports sexuels par la suite

avatar ancien membre
Ancien membre
30/05/2023 à 23:59 - 30/05/2023 à 23:59

Citation de Némésis Inu #457330

Dans ce cas là nul besoin non plus d'inviter ces personnes à explorer leur côté Queer, je trouve ça assez insultant. C'est comme leur dire de se rabattre sur d'autres cibles faute de mieux, le mieux étant les rapports hétéronormés.

avatar contributeur de Occamj
Occamj
31/05/2023 à 07:28

Bonjour,

J'ai été sevrée de sexe toute ma jeunesse, puisque j'étais vierge à 23 ans.

J'étais donc techniquement en misère sexuelle.

C'était pénible à vivre, je savais que je manquais un truc fort... Mais c'est plutôt la pénurie d'amour que je vivais mal. Ça s'est bien arrangé ensuite une fois que j'ai compris que je valais la peine d'être aimée, ce qui apparemment n'allait pas trop de soi dans mon cas.

Il me semble que ces messieurs ont besoin d'un gros câlin.


Jeannette et sa faucille

avatar contributeur de RêveuseParis
RêveuseParis
31/05/2023 à 07:40 - 31/05/2023 à 08:19

Lorsque j avais faite mes études dans une école d educs et de Brigandes Du Secteur Social, on avait bossé sur le sujet de la Misère Sexuelle que vivaient certains publics

....

Les Handicaps lourds et Mentaux

Les personnes en Taules

Ainsi que sur les Conduites Prostitutionnelles que vivent des personnes en Grandes précarités

Personne dans ma promo n avait été choqué par ce terme ni nos enseignants, puisque, ce sont eux qui nous ont fait bossé dessus ces salauds de profs , ils auraient dû savoir que ce terme étaient inacceptable des décennies plus tard....😂😂😂...Parcequ ils me fichent dans la merdasse aujourd’hui 😂😂😂 Ils ont quand même des Doctorats en psychos, sociologies ces enseignants..... J adorais mes profs et leurs putain de savoirs de malade 😍

D ailleurs, je serais reconnaissante à vie que sans diplômes et sans connaissances précises, ils m ont fait entrer dans leurs école 😍😍😍😍 alors que les autres élèves de ma promo avaient minima le bac 😂

A savoir aussi, que l on peut être Éducateur et avoir fait de la taule.... seuls ceux qui ont commis des crimes ne seront pas admis....

Finalement, tous les termes peuvent êtres détournés selon qui les portent ou qui les représentent, pareil, pour les contenus, on peut les orienter dans des sens opposés ou des orientations contraires.....

Quelle saloperie de noeud au cerveau que ça fiche dans mon cerveau quand chaque Mot change de mains et de signification , en sus, que ça vient engendrer toutes sortes d analyses et de conflits joy:😂😂😂

Perso, j ai beaucoup plus de mal aujourd’hui à choisir mes mots qu hier, déjà, que je n’en ai pas beaucoup dans mon répertoire, il me faut encore faire le deuil de certains termes ? 😂😂😂 J en peux plus Mouah 😂😂😂😂

On est dans une époque de Guerre, de guerre des mots 😂😂😂😂 mais pourtant chaque mot existe, qu est ce que l on va faire de ceux qui ne faudrait plus employer ? Dans la fosse commune ? 😂

Oui Lyys, je vous rejoins sur l Handicap 👍👍👍👍

avatar contributeur de Némésis Inu
Némésis Inu
31/05/2023 à 09:58

Citation de Occamj #457345

Perso j’ai eu mon premier copain à 22 ans et je ne me suis pas senti «  en misère sexuelle »sûrement parce que c’était pas ma priorité à l’époque, plutôt en misère affectif amoureux

avatar contributeur Cacahuète
Cacahuète
31/05/2023 à 11:28 - 31/05/2023 à 11:37

Citation de Némésis Inu #457313

" elles font l'amour avec qui elles veulent, quand elles veulent..." 🤣ah bon. 🤔 Mais pourquoi personne ne m'a prévenue ?!

@Phoenix73

J'admire ta capacité a prendre du recul.

avatar contributeur de Némésis Inu
Némésis Inu
31/05/2023 à 11:46

Citation de Cacahuète #457356

Ben faut croire que j’viens de le faire ! ( on dit merci qui?)😁

avatar contributeur Cacahuète
Cacahuète
31/05/2023 à 12:10

Citation de Némésis Inu #457358

Je voulais dire que... , (bien evidement je suis bien d'accord avec le fait que les femmes font ce qu'elles veulent quand elles veulent, et ce pour tous les aspects de la vie pas que sexuel) mais entre vouloir et pouvoir il y a un gouffre. Parce qu'il faut que d'autres personnes t'en donne l'occasion. C'est pour ca que ta phrase m'a fait rire, parce qu'elle sonnait comme un doux rêve à mes oreilles.

avatar contributeur Reloteb
Reloteb
31/05/2023 à 13:46

Citation de ReveuseParis #457318

J'ai trouvé ta réflexion pertinente. Je me retrouve dans tes réflexions.

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Citation de Lyys #457328

Je pense aussi que l'article parle des incels.

Je pense qu'il est dangereux de refuser d'aborder la réalité de la misère sexuelle concernant tout les publics que ce soit les hommes , femmes , personnes en situation de handicap , personnes racisées (J'ai déjà vu sur Internet des annonces refusant ce public et ça m'a choqué. J'ai également déjà vu des annonces refusant des individus blancs qui fétichisaient des ethnies non blanches) etc...

En laissant le monopole de cette question aux incels. On est dans un déni favorisant l'extrême-droite. De nombreux incels sont dans l'ED et dans les milieux incels il y a un discours orienté vers ces extrêmes.

Je reproche à certaines mouvances de laisser certaines questions sensibles dans les mains des extrémismes de droite au lieu de s'y intéresser pour y faire concurrence et proposer une autre offre idéologique qu'un extrémisme.

Je pense qu'il faut distinguer misère sexuelle (Difficulté à avoir des partenaires sexuelles) , misère romantique (Difficulté à avoir des relations amoureuses) , difficulté affective (Difficulté à avoir des relations y compris amicales qu'elles inclusent du sexe ou pas).

Ce sont trois choses différentes même si ce sont des thématiques liées. Dans ces trois trucs. Le point commun est de vouloir une chose et d'échouer.

En parlant de misère sexuelle. Je peux dire que ça touche également des publics auxquels on ne pense pas.

Ça touche également des "travailleuses du sexe" considérant avoir un manque de relations sexuelles hors d'un cadre professionnelle.

Ce n'est pas pour rien que parmi les personnes ayant recours à des services de personnes faisant l'escort boy , il est possible de trouver des escort girls.

Au vu du fait que la prostitution est malheureusement encore un sujet assez tabou.

Il est donc normal que la majorité d'entre-vous n'aient jamais entendu parler des TDS ayant recours aux services d'autres TDS.

avatar contributeur de Némésis Inu
Némésis Inu
31/05/2023 à 14:24 - 31/05/2023 à 14:34

Citation de Reloteb #457371 (J'ai déjà vu sur Internet des annonces refusant ce public et ça m'a choqué. J'ai également déjà vu des annonces refusant des individus blancs qui fétichisaient des ethnies non blanches) etc...

´bah chacun a le droit de choisir son/sa partenaire selon ses critères, on en a tous

Citation de Reloteb #457371 Il est donc normal que la majorité d'entre-vous n'aient jamais entendu parler des TDS ayant recours aux services d'autres TDS.

Les TDS sont connus, c’est plus leurs statuts pro/ social qui l’est moins

Citation de Cacahuète #457359

Tout dépend du pays ou tu vis. Si on s’arrête à la France et outre-mer, les femmes sont «  libres » malgré la charge sociale/ familiale/ comportementale qui pèse encore bien trop sur leurs genres ( les enfants, la la maison, le travail…)

Il faut aussi savoir s’affranchir de ce que l’on nous impose, le fait d’être des poules pondeuses obligatoirement pour revendiquer un statut de femme.

C’est pas évident. On se retrouve souvent critiquer nconsidérer mais si c’est le prix à payer pour être libre de ses choix et de ces contraintes, alors ne pas hésiter

avatar contributeur de Phoenix73
Phoenix73
31/05/2023 à 14:45

Citation de Némésis Inu #457374

"Il faut aussi savoir s’affranchir de ce que l’on nous impose, le fait d’être des poules pondeuses obligatoirement pour revendiquer un statut de femme."

Tu peux eclaircir cette notion ?

avatar contributeur Reloteb
Reloteb
31/05/2023 à 14:47

Citation de Némésis Inu #457374

Ce que je reproche n'est pas le choix du partenaire mais une forme de racisme dans le choix.

Ce n'était pas écrit comme étant un choix esthétique mais plutôt comme un choix basé sur certains stéréotypes.

J'ai par exemple vu des annonces sous-entendant que certaines ethnies sont refusées sous prétextes qu'elles sont plus violentes selon les stéréotypes ou alors un choix d'individus de tel ethnie sous-entendant qu'ils auront un comportement dominateur pour cette raison.

Que veux-tu dire en disant "Les TDS sont connus, c’est plus leurs statuts pro/ social qui l’est moins" ?

avatar ancien membre
Ancien membre
31/05/2023 à 15:00 - 31/05/2023 à 15:01

Citation de Reloteb #457371 (J'ai déjà vu sur Internet des annonces refusant ce public et ça m'a choqué. J'ai également déjà vu des annonces refusant des individus blancs qui fétichisaient des ethnies non blanches) etc

Citation de Némésis Inu #457374´bah chacun a le droit de choisir son/sa partenaire selon ses critères, on en a tous

Chacun ses goûts et préférences, mais le dire dans sa présentation je trouve ça violent.

Comme quand je lis ici "pas de personnes trans" ça me choque.

Il y a les filtres, et si quelqu'un qui ne correspond pas à notre recherche nous contacte on peut l'éconduire poliment.

avatar contributeur de Fierdre
Modération Fierdre
31/05/2023 à 15:03

Citation de Lyys #457377

Les modération aussi, ça nous choque


JE SUIS TOUJOURS PAS UNE NANA, ARRETEZ D'ETRE DES GROS CONS

avatar contributeur de Némésis Inu
Némésis Inu
31/05/2023 à 15:23 - 31/05/2023 à 15:28

Citation de Lyys #457377

Ah oui l afficher directement sur sa présentation oui ça choque mais dans ce cas, il faut aussi enlever la taille et le poids.

Il y a aussi des discriminations de territoire, genre si t’es d’une certaine banlieue ou pas ( et rien à voir avec la distance ce hein).

Si on met une limite aux critères ça veut dire qu’il y a des critères admissibles et d’autres non ( qu’on les affiches ou pas)

Il y a donc du «  politiquement correcte » et c’est un peu hypocrite.

Parce que si tu réponds, à une présentation et que je te rembarre du attends de handicap, ta couleur de peau, ou ta taille c’est tout aussi violent finalement



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