Citation de Sn@ilm00n #456431
Tu as une jolie plume très chère.
Citation de Pom2reinette #454994
Woooo c'est beau ça, c'est de toi ? 😶
Citation de Phoenix73 #456438
Mirci fainixette😋🐦
Citation de Sn@ilm00n #456431
Joli 🤩🌱 merci pour le partage de cette très jolie prose
Citation de Delinphe #456441
Oui 😊 merci !
Citation de Phoenix73 #456438
On dit que les jolies proses sont celles qui viennent directement du coeur. Et ce poème tout en douceur est très beau :)
Citation de Crème2Cactus #434752
Ça passe Grave crème Votre texte Ma Cactus 😍😍😍 une jolie plume 👍
Citation de Phoenix73 #456415
Je n ai jamais douté de vos talents du cœur ni celle de votre prose pour votre Rose 😍😍😍
J ai bien souris en le lisant et merci de rendre hommage à la vilaine Branleuse 😍
Citation de Eugidius #446903
Votre manière d écrire est toujours aussi impressionnante... merci 😍
Citation de Pom2reinette #454994
Ma PommeNenette 😍 Votre texte est magnifique et j attend d avoir un autographe 😍😍
Citation de Sn@ilm00n #456431
Ma Calimerotte 😍😍😍😍 Je suis Fan des Fans de votre atmosphère dans vos textes , il me parle tant 😍😍😍
Avant-hier, j'ai fait une grosse randonnée (du type dont j'avais perdu l'habitude = grosses courbatures 😁) et j'ai écris ce texte pour rigoler, c'est inspiré d'une chanson très connue.
J'ai trop marché sur tes sentiers
J'suis isolée sur tes dromi
Y'a plus que les piafs pour siffloter
Et quand j'me casse, je croise plein de fourmis
Y'a pas plus dur que tes cailloux
Dans l'labyrinthe de tes chemins
Trois dérapages, mes muscles en prennent un coup
Et ce matin, font moins les malins.
Quand l'ascension est dure, dure, dure
Quand la descente est rude, rude, rude
Quand mes mollets sont durs, durs, durs
Faut qu'ils guident mes pas (X2)
C'est n'importe quoi mais je me suis bien amusée...
Le cerveau humain est une machine merveilleuse. Mais sa fonction première est de nous faire survivre dans la savane, pas d’inventer des systèmes politiques complexes.
Citation de ReveuseParis #456486
Merci ma reveuzzz ! Moi je suis fan de votre dégaine de branleuzzz🤩
Citation de Crème2Cactus #456657
🤣😂miss kaktue ça donne envie effectivement ! Tres bonne vibes! On pourrait faire un tube de l'été avec ce chouette petit texte 😉😋😎
Merci petite coquille, c'est une idée 😁😄
Le cerveau humain est une machine merveilleuse. Mais sa fonction première est de nous faire survivre dans la savane, pas d’inventer des systèmes politiques complexes.
L’ascension
Mon choix a ciblé dans le sommet son centre,
Ma peur s’assume et défi sa compréhension,
Le cœur se serre, les jambes tremblent, d’appréhension,
C’est l’heure du départ, tout remue dans le ventre,
Le parcours sera simple, pas à pas, en avant
Ma pensée ne retournera pas en arrière,
Mon sac est ordonné, assuré de manière,
C’est que rien ne me manque, pour être un survivant,
Le temps est suspendu dès la première foulée,
Mon rythme métronome devient une cadence
Ma progression module les courbes de la danse,
C’est un corps rajeunit allant se défouler,
Ma vigueur à l’écoute de son point de rupture
Le mont c’est ma tension en recherche de sa cime
Mon ascension témoigne de mon effort intime,
C’est en gouttes de sueur, en pluie sur la nature…
Un peu comme le topic sur les textes sombres et ayant un réel plaisir à la lecture de textes ou poésies percutantes, voici un texte d'une chanson d'amour version Hubert-Félix Thiéfaine. Cette chanson est disponible sur l'album "La tentation du bonheur" sorti en 1996.
SENTIMENTS NUMÉRIQUES REVISITÉS
quand les ombres du soir chevauchent sur la lande
avec dans leurs passeports sherwood ou brocéliande
quand les elfes titubent sous l’alcool de sorgho
dans les cercles succubes de la lune en faisceaux
quand les vents de minuit décoiffent les serments
des amants sous les aulnes d’un hôtel flamand
quand tes visions nocturnes t’empêchent de rêver
et couvrent ton sommeil d’un voile inachevé
je n’ai plus de mots assez durs pour te dire que je t’aime
quand les chauves-souris flirtent avec les rossignols
dans les ruines d’un royaume où mon crâne est mongol
quand les syndicats brûlent nos rushes et nos démos
pour en finir avec le jugement des salauds
quand humpty dumpty jongle avec nos mots sans noms
dans le bourdonnement des câbles à haute tension
quand tu m’offres épuisée sous l’œil d’une opaline
les charmes vénéneux de tes fragrances intimes
je n’ai plus de mots assez durs pour te dire que je t’aime
quand les théâtres antiques recèlent nos orgies
çatal höyük airport, manco capac city
quand nos murs se recouvrent de hiéroglyphes indiens
avec nos voix blafardes en feedback au matin
quand tes mangoustes viennent avaler mes couleuvres
dans ces nuits tropicales où rugit le grand œuvre
quand l’ange anthropophage nous guide sur la colline
pour un nouveau festin de nos chairs androgynes
je n’ai plus de mots assez durs pour te dire que je t’aime
quand les clochards opposent la classe et l’infini
à la vulgarité glauque de la bourgeoisie
quand les valets de cour, plaideurs pusillanimes
encombrent de leurs voix nos silences et nos rimes
quand aux détours d’un bar tu flingues aux lavabos
quelque juge emportant ma tête sur un plateau
quand tu branches les hélices de ma mémoire astrale
sur les capteurs-influx de ta flamme initiale
je n’ai plus de mots assez durs pour te dire que je t’aime
quand les traces de rorschach sur la tôle ondulée
servent aux maîtres à tester l’autochtone humilié
quand sur la moleskine des limousines en liesse
ils en rient en fumant la mucho cojones
quand les cris de l’amour croisent les crocs de la haine
dans l’encyclopédie des clameurs souterraines
quand je rentre amoché, fatigué, dézingué
en rêvant de mourir sur ton ventre mouillé
je n’ai plus de mots assez durs pour te dire que je t’aime
quand dans la lumière sale d’un miroir tamisé
tu croises l’œil éphémère d’une salamandre ailée
quand dans les brumes étales de nos corps transparents
tu réveilles mes volcans lumineux du néant
quand mes pensées confuses s’éclairent au magnésium
sur les écrans-secrets de ton pandémonium
quand mes bougainvillées se mêlent aux herbes folles
dans ta chaleur biguine au crépuscule créole
je n’ai plus de mots assez durs pour te dire que je t’aime
quand les ombres du soir poursuivent sur la lande
le flash des feux arrières d’une soucoupe volante
quand le soleil se brûle aux contours de tes reins
parmi les masques obscurs d’un carnaval romain
quand l’ordre des humains nous sert dans son cocktail
cinq milliards de versions différentes du réel
quand tu pleures essoufflée au creux de ma poitrine
avec les doux murmures des fréquences féminines
je n’ai plus de mots assez durs pour te dire que je t’aime
Paroles & Musique : Hubert-Félix Thiéfaine
Que j'aime ce texte et cette chanson 😍 vive Thiéfaine !
Je rêvais dans vos bras
Je rêvais de nos jeux de plaisirs et de folies
de ces fantasmes fous jusqu'au lever du jour
ceux qui nous portaient au-delà de nos envies
je rêvais dans vos bras, la fin de nos amours !
Je rêvais de nos ébats sous des nuits étoilées
caresses affectueuses, des mots tendrement dit
ceux qui nous brûlaient à la chaleur d'un baiser
je rêvais de nos jeux de plaisirs et de folies !
Je rêvais de nos passions et de notre légèreté
ces merveilleuses richesses dont on avait recours
celles qui nous ouvraient les portes du péché
de ces fantasmes fous jusqu'au lever du jour !
Je rêvais de ces nuits où nos regards se perdaient
dans des pensées confuses où nos corps, épanouis
savouraient ces instants où l'on se retrouvait
ceux qui nous portaient au-delà de nos envies !
Je rêvais de ces heures fragiles et douces à la fois
pour sentir en nous la fraîcheur de notre parcours
celle qui nous coupait le souffle bouleversant l'émoi
je rêvais dans vos bras, la fin de nos amours...
La plume de Bruno
.
le verrou
La porte est ouverte sur un lieu terne,
Avec la jeunesse, les joies du printemps,
Aucune passion ne demeure longtemps,
Quand viennent les amours, le cœur se ferme ;
On ne laisse pas s’échapper le cri
Il ne dirait d’ailleurs, rien d’important !
Tout est déjà soumis et si heurtant
Les poings contre ce mur, ils sont meurtris ;
Peut-être reste-t-il encore l’écriture,
Une échelle de secours pour la fenêtre,
Une chance de partir et de renaître,
Mais la morale est une dictature ;
Alors, fuir de sa chambre pour aller où ?
Il en vient à vouloir se protéger
Et de peur ou de honte de déranger,
L’enfant gay se referme au verrou…