le temps présent;
Si la frontière qui enclôt nos destins
pouvait s'ouvrir au terme du voyage,
pour accueillir les autres clandestins
semblables à nous, conduit par les outrages,
celui du temps, de la peine sans secours,
quand de nos cœurs le frisson de la mort
accompagnait à chaque heure, tous les jours,
la certitude d'accabler notre sort,
la peur de n'être au travers des âges
qu'une tragique erreur de chemin,
des égarés indignes de la marge
des conventions, hier des parchemins,
mis au silence effacés de toujours
sans même savoir à raison ou à tord
si nous étions indigne d'un bonjour
sans un regard, jetés par dessus bord...
hommes et femmes, vieillards et gamins
tous anonymes d'histoires et de visages
tenus en laisse ! vers l'autre lendemain
quand l'agonie nous tient lieu de présage,
si la clôture de nos vies sans retour
rend indifférent même le cours de l'or,
c'est que le choix de tout faire sans amour
tuait les humains que nous étions alors...
et du commerce comme une chasse à courre,
plus de mémoire pour la parole sage,
plus de conseil mais seulement un rapport :
"nous sombrons tous, pour nous tendre la main"...
oui Plume...comme le cri du nouveau-né et d'un mourant peuvent être, de loin, confondus...
😉
Non moi toi tu parles (je te lis quoi) et je vois des fleurs de poésie tomber.^^ 😉
C'est vrai que malgré la noirceur que je vois de ce tableau, il y a de l'espoir qui résonne à mes oreilles.....merci !