Comment faire accepter son orientation professionnelle à ses parents?

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Sourirefroid
16/02/2022 à 20:55

Issu d'une famille de fonctionnaires qui espéraient me voir marcher dans leurs pas, j'ai pris le contre-pied de ce que l'on attendait de moi pour me tourner vers le commerce. Je ne le regrette pas un seul instant car je fais de belles découvertes auprès du public auquel je transmets une histoire. Toutefois, cela n'est pas du goût de ma famille qui ne se prive pas de me le rappeler parfois. Probablement du fait de leur statut de fonctionnaire, ils ne parviennent pas à concevoir qu'une carrière débute parfois par des postes souvent dénigrés à tort dans le privé. Parfois, mes parents qui sont aveuglés par leurs préjugés me demandent si je n'ai pas l'impression d'avoir fait "5 ans d'études pour rien". Mais je ne le pense pas. Au contraire, je préserve les acquis de ce que mes études m'ont apporté, et la culture qu'elles m'ont permis de développer. Bref, cela vous est il déjà arriver de vous heurter à l'hostilité de votre famille si vous aviez une ambition professionnelle contraire à celle qu'ils imaginaient pour vous? Car cette situation me pèse, même si je m'efforce de relativiser.

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Ancien membre
16/02/2022 à 22:12

Je remonte ton sujet car je suppose que tu es loin d'être seul dans cette situation.

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[kao]
17/02/2022 à 13:57

Salut ici!

On à pas le même parcours, mais dans le fond ça peut être similaire.

Ma mère me voyait intégrer des grandes écoles , faire de bonnes études, car je travaillais assez bien à l’école et que je faisais partie des élèves qui avaient de bons résultats sans « forcer ». Donc quand après le bac j’ai pris la décision d’arrêter mes études et me lancer dans l’art à 100% forcément ce n’a pas était très bien accueilli, 5 ans après c’est toujours compliqué en majeure partit car elle ne comprend pas ce que je fais. Elle m’en veut encore de ne pas avoir fait des études supérieures, seulement les grandes écoles sont chères donc même si j’aurais voulu en faire ( Oui, ça m’a traversé l’esprit à un moment. ) mettre 50 K dans une éducation n’était pas une possibilité pour moi ! Et je ne regrette pas, même si le chemin est long et compliqué, je fais ce que j’aime le plus au monde, et pour ça je me suis reconnaissant d’avoir pris cette décision.

Alors j’ai arrêté d’essayer de faire comprendre, parler à un mur n’a rien de productif. Se heurter à une personne qui n’est pas ouvert aux autres perspectives de vie que celle qui vive eux même c’est compliqué. Et je sais que la compréhension d’un entourage familial est plus importante que simplement être tolérée sauf que parfois, c'est le maximum qu’on peut avoir. Il faut vivre pour soi et avancer.

Courage !

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Riccia
18/02/2022 à 11:59

Bonjour,

Ce sujet est intéressant ! J'ai un vécu quasi similaire sauf que moi je suis devenue fonctionnaire ! Aînée de la famille, père ouvrier et mère au foyer, ils rêvaient d'études supérieures pour leurs enfants. Je suis la seule à être allée au bout pour découvrir que le choix des métiers était limité ! La section choisie avait peu de débouchés je suis devenue prof !

J'ai vécu des repas de famille horribles avec tous les préjugés entendus quotidiennement ! Mes parents m'ont sans cesse comparée à mes sœurs qui elles faisaient un vrai travail pénible mais peu rémunéré, ce qui était injuste selon eux car moi je ne me "cassé pas le cul" !!!!

Aujourd'hui j'ai progressé dans ma carrière et je ne me préoccupe plus de leurs opinions. Je sais que c'est facile à dire mais en toute franchise, cela m'aura pris du temps !

Bon courage et le plus important est de s'épanouir en faisant ce qu'on aime !

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Ancien membre
18/02/2022 à 20:40

Dans la même situation, après un BAC +3 et une prépa pour rentrer HEC j'ai décidé de tout arrêter et de rentrer en usine ! Est ce que mes parents l'acceptent je pense qu'ils l'ont un peu mauvaise et je n'ai pas le droit de me plaindre de la rudesse du métier car je cite "tu pouvait trouver mieux". Même les anciens profs que j'ai l'occasion de revoir ne comprennent pas ma décision car pour eux je valais mieux que du travail à la chaine. Personne ne peut comprendre le mal être que j'avais à l'école et je pense que le système scolaire Français à un problème car on dévalorise trop certains métiers! Mais je suis plus heureuse d'être en usine que dans un amphithéâtre à écouter et écrire . Le plus important c'est d'être heureux

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Ancien membre
19/02/2022 à 11:11

Je me retrouve assez dans la participation précédente, excepté les études, l'école m'a trop gonflée. En 4eme je voulais entrer dans une école d'art, maintenant je suis plus orientée métiers manuels (autant j'adore dessiner, par contre pour arriver en vivre... :x) . J'ai eu le malheur de mentionner l'usine une fois. Aïe.

"Tu pourrais trouver mieux 😒" Oui, si j'avais un haut niveau d'études et envie d'un poste à haute responsabilité, ce qui n'est pas le cas, et ma famille le sait. "Gni gni tu étais bonne élève" en quoi est-ce incompatible avec le fait de vouloir travailler de ses mains ? On peut être bon élève et bon ouvrier. J'aime bien me servir de mes mains, le boulot répétitif ne me gêne pas, certes il y a mieux côté fatigue physique mais bon...

Non seulement il y a un problème en France avec le mépris envers les travailleurs moins bien payés, mais encore on croit que la vie se résume à notre métier. Les hobbies, les passions, ça ne compte pas, à part quand ça rapporte assez de fric. Qu'est-ce que ça peut leur faire à nos familles qu'on travaille derrière une chaîne ou derrière un bureau, tant qu'on ne se bousille pas le moral et la santé? Ah mais non, être ouvrier ça s'fait pas voyons, c'est pour les derniers de la classe... ben voyons

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