Je fus femme jusqu'à ma mort, laquelle eut lieu en une époque ou le monde était bon, les rivières limpides, les forêts impénétrables et les hommes libres de toutes contraintes. Je mourus et fut aspirée en un autre monde, un monde ou le temps n'existe qu'en nos mémoires. Le temps continua sur terre mais je ne le ressentis plus, ne voyant que mon nouveau chez moi. Je vis Dieu s'amuser de ses créations, s'amuser à les détruire, s'amuser à les faire souffrir, je le vis dictateur parmi tous, imposer ses règles futiles, éveiller des volcans, déchaîner des océans pour se repaître des douleurs des humains. J'espionnai le Démon, dans ses lacs de souffre, et vis la perfection de l'enfer, l'asile pour les âmes perdues, un monde plus propre et axé sur la vérité et l'égalité. L'image imposée de l'enfer avec ses prisonniers hurlants sous les fouets des diablotins est fausse, l'enfer n'est qu'un lieu de rassemblement moins hautain que le paradis, avec un maître moins tyrannique. Secouée par mon nouveau savoir, je fis un pèlerinage sur terre, espérant retrouver les lacs d'eau pure et les forêts vives de ma vie humaines, cherchant une réponse. Mais combien cruelle fut ma désillusion quand je constatai de mes yeux ahuris la pestilence sordide ou stagnait maintenant la terre. l'espoir futile de retrouver l'Eden disparut à jamais, de sauver la terre de la fange ou elle gît depuis l'imposition de l'humanité destructrice. Je vis de mes yeux horrifiés la bestialités humaine, le cancer rongeant la terre, la guerre inutile, la vanité, la bêtise et la méchanceté des hommes. Et, horrifiée par ces visions apocalyptiques, je refusai d'en voir davantage et, de mon auréole devenue inutile, je m'arrachai les yeux pour échapper à ces visions horribles. En soupirant, le visage couvert de mon sang anciennement béni, je me dirigeai vers le portail de feu, demander asile au démon et entrer dans ce meilleur monde qu'est l'enfer.
Comme je te suis reconnaissante de me changer ainsi les idées de ma journée de merde !!! S'il y a une place en enfer pour moi je viens tout de suite ; ))
MERCI.
Plume
Merci Cacahuete d'avoir lu mon texte
Merci plume
Ce fut donc l'enfer. Il y faisait chaud puis froid, puis chaud puis froid. Je faisais un pas et mon corps se liquéfiait. J'avançais à reculons. Je ne voyais et ne sentais que cette fumée envahissante qui me prenait au nez, puis à la gorge puis dans mon corps entier. J'étais à la fois tremblante et à la fois braise. Je me sentais asphyxier dans ce nouveau monde. Des êtres erraient ici et là sans visage, sans forme, sans coeur. Ils me frôlaient et me lançaient des mots à la gueule : "dégage !", "ta place n'est pas ici", "rentre chez toi". Rentre chez toi. Rentrer chez moi. Je n'avais plus de chez moi. Il ne restait que moi. MOI. Moi.. enfin rien. Oublions. Je suis partie dans mes pensées et je n'arrive plus à en sortir. C'est peut-être ça le vrai enfer finalement..
Merci Nature L d'avoir lu mon texte
Mon Paradis c'est toi.
Toi, qui sais partager l'amour, qui mènes ma riviere de larme éteindre les feux destructeurs, qui apaises mes souffrances et m'aides a rayonner un peu de lumière.
Toi qui me relève quand ma tête est si basse que je ne vois que le pire de ce monde, qui tiens mon coeur si haut que je sais que la vie est merveille.
Toi qui sais me faire sourire au milieu des horreurs et me donner la force d'agir contre celles ci. Toi qui m'animes, qui rends le frisson plaisir, qui me fais m'abandonner dans l'amour.
Pénètres entre mes bras, souris moi, vois comme la vie est merveilleuse.
Toi, tu es mon paradis.
Cet énoncé est de qui Anubis?
jolie texte
Anubis? Tu ne réponds pas à ma question, ce texte n'est pas de toi... alors, prière de mettre des guillemets. On se doit être honnêtes.
Comment ça, il n'est pas d'elle ?
SOS Keep Cool bonsoir :
Est-ce que tout va bien ici ?
Oui wonder tout va bien, c'est parce que je ne répond pas de suite à Kika
Ok je retourne à mes crêpes.
(merci pour ce beau texte ;-))