je suis sur Alice Ferney en ce moment.
Aprés "l'intimité" (roman accessoirement sur l'asexualité), je lis "chercher la femme", qui est une analyse des rapports de domination et intra-familiaux entre parents/enfants et mari et femme. C'est bien écrit, bien construit. Les personnages sont plutôt finement ciselés et les caractères bien analysés.
Citation de Mali #368286
Bonjour.
C'est un roman facile à lire, distrayant. Il n'a prétention de traiter le sujet de l'asexualité, de comprendre, d'analyser ou d'expliquer. C'est juste que l'un des personnages principaux est asexuel. Il traite donc un peu ce sujet, mais avec naturel et comme un état de fait.
Sinon c'est un bon roman je trouve, bien construit et bien écrit. Quand on le commence, on a envie de poursuivre. Les thèmes traités sont le deuil et la façon de refaire sa vie. C'est trés actuel. Il y a meme le thème des sites de rencontre internet qui est traité.
De mon côté, je viens de finir Stone Butch Blues de Leslie Fienberg et je ne peu qu'en recommander la lecture !
"Stone Butch Blues raconte l’histoire de Jess, né·e aux États-Unis dans les années 1950 au sein d’une famille juive et prolétaire. De son enfance rythmée par les interrogations des passant·e·s sur son genre (« c’est un garçon ou c’est une fille ? ») à son adolescence et sa découverte des bars de nuit où se côtoient lesbiennes, drag queens et travailleuses du sexe, de ses premières embauches en usine avec d’autres butchs à sa transition, jusqu’à sa rencontre avec le mouvement LGBT naissant, son parcours traverse les décennies et nous parle d’amour, d’amitié, de politique, d’identité. Par dessus tout, Stone Butch Blues est un hommage à la solidarité et à la construction de ces communautés qui nous permettent de tenir ensemble et de survivre à la violence de ce monde."
https://hysteriquesetassociees.org/sbb/
Je suis en train de lire un texte de Viciss de la chaine youTube Hacking social, "Quand le militantisme déconne" qui traite de la pureté militante et d'autre pratiques malsaines et contre-productive dans les milieux militant. Le texte est publié en plusieurs partie sur Framablog mais est aussi disponible en varsion intégrale sous forme de fichier PDF. https://framablog.org/2021/07/09/quand-le-militantisme-deconne-injonctions-purete-militante-attaques-1-8/
Ensuite, j'ai deux livre à lire : "un féminisme décolonial" de Françoise Vergès et "Sexe, Genre et Séxualité" d'Elsa Dorlin. Je ne sais pas trop par lequel je vais commencer.
🤔
Hello pour moi c'est le Football selon Marcelo Bielsa qui revient sur sa 1re année avec Leeds United.
Sinon, je me fais aussi une lecture Jurgen Klopp ^^. Et oui un peu de foot mdr.
J'ai bientôt fini "les couilles sur la table" de Victoire Tuaillon.
De très bonnes réflexions et recul sur la base des podcasts du même nom, j'ai adoré.
Citation de Alkemist #368988
ouiiii et bientôt a parraître:
le coeur sur la table
également basé sur les podcast du même nom
Citation de Humana15 #369846
Oui j'ai hâte.
En attendant je me suis mis sur "Trouble dans le genre" de Judith Butler.
Et j'ai "les hommes veulent il l'égalité ?" de Patric Jean
Citation de Alkemist #369847
ha ha "les hommes veulent-ils l'égalité"?!
je ne vois pas trop pourquoi certains hommes auraient envie de lacher leurs privilèges!!! sursaut d'humanité?!
j'aimerai beaucoup un résumé de ce livre ;)
Perso un peu de SF avec Dune de Frank Herbert dernièrement !
Si quelqu’un d’ici a lu les livres suivants, petite question : mieux vaut lire toute la saga ou le livre premier « suffit » ?
Citation de Bulmaa #369856
Le premier livre intitulé simplement "Dune" (souvent en deux volumes en livre de poche) peut se suffire à lui-même.
A toi de voir si le roman te donne envie de connaître la suite. 😉
Citation de Coré #369873
Hello !
C’est bien ce que je me disais d’accord merci a toi 😊
Citation de Dime #351722
Puisqu'on parle de littérature, et comme j'ai une préférence marquée pour le XXe et XXIe siècles en la matière, je vais me risquer à prendre la défense de ces auteurs modernes dont vous reprochez la platitude de style. Je pense qu'à toutes les époques il a été publié aussi bien des chefs-d'oeuvre que de vraies merdes. Plus la littérature est récente et plus nous sommes en peine de trier le bon du mauvais, là où la valeur des anciens maîtres a été confirmée par l'épreuve des années. Notre époque a connu le développement de ce qu'on peut appeler une industrie du roman, et on peut reprocher assez légitimement à beaucoup des publications de ce dernier siècle de suivre une logique de profit plus qu'une ligne artistique. Cependant, si la baisse de qualité est notable, la quantité, elle, a considérablement augmenté. Dans l'égout immense de toute cette production littéraire, on trouvera donc aussi une quantité importante de joyaux dont, j'en mets ma main à couper, l'histoire se souviendra. Laissons-lui juste le temps.
Concernant le XXe siècle (le siècle de mes chouchous):
qualifier de "plate" la langue d'un Céline (on dira ce qu'on veut de Céline, qu'il soit un génie malade ou non reste un génie), d'une Duras ou d'une Ernaux, d'un Artaud, ou d'un Salinger, relève, au choix: soit de l'ignorance; soit d'un manque de sensibilité littéraire; soit d'un dédain qui frise le snobisme. L'intelligence d'un Kundera, d'un Musil, d'une Sarraute, n'a rien à envier à celle d'un Maupassant, d'un Flaubert ou d'un Balzac. La langue extrêmement simplifiée de Prévert s'inscrit dans une volonté tout à fait louable de démocratiser la poésie (démocratiser tout en gardant l'essence de la poésie, la force dans l'efficacité, la jubilation dans l'imagination), les langues extrêmement techniques de Robbe-Grillet ou de Perec s'inscrivent dans une recherche expérimentale (vaine ou pas, elle n'avait jamais été entreprise auparavant). Et là je sors uniquement des grosses pointures, pour donner du poids, même si mes préférés sont moins connus.
Ces auteur.e.s, comme bien d'autres à leur époque, et au même titre que toutes celles et ceux qui ont précédé, ont travaillé une vie entière à se construire une langue propre. Si vous estimez que cette langue est mois élaborée, cela veut dire que vous estimez que l'intelligence humaine a baissé au cours des siècles. J'espère vraiment que vous ne pensez pas ça, parce que c'est faux.
Concernant le fait de jouer sur l'intrigue pour masquer une absence de style:
Construire une intrigue qui puisse tenir un lecteur en haleine c'est une science. Longtemps refoulée à cause d'une vision élitiste de la littérature qui établissait une hiérarchie dénigrant le lecteur sémantique (qui lit pour savoir ce qui se passe) au profit du lecteur critique (qui lit pour savoir comment ce qui se passe est raconté, j'emprunte la terminologie d'un certain Umberto Eco) et qui rabaissait l'intrigue au rang de divertissement populaire (notez l'élitisme dans l'expression de divertissement populaire). Aujourd'hui, on se réintéresse à cette science de la mise en intrigue (je vous renvoie aux travaux de Raphaël Baroni) et on développe de nouveaux outils pour l'analyser. Et on se rend compte que bordel c'est pas si simple. Que c'est un art en soit, à placer au niveau de la forme. Donc à vous qui dites que les modernes misent sur l'intrigue parce que leur langue est trop faible, je vous répond que certains classiques misent sur la langue parce que leur intrigue est trop faible. Le chef-d'oeuvre ce sera le récit qui combinera les deux.
Enfin pour conclure ce p'tit coup de gueule (parce qu'on s'attaque pas à mes chouchous): lire comme écrire c'est très personnel, et on se retrouve toujours plus dans un style, une école, une époque, que dans une autre. Mais gardons un peu de curiosité pour ce qu'on connaît moins. Pas de jugement hâtif. Et surtout bordel, surtout, pas de sacralisation de la vieille époque, il y a toujours de l'espoir, des génies naissent encore aujourd'hui, et avec un peu de chance ils deviendront pas des capitalistes milliardaires et ils changeront le monde.
Ah, voilà un coup de gueule qui fait du bien à lire ! Je ne commente pas ta publication plus que ça. Je suis d'accord. Tout ce que je pourrais rajouter ne serait que paraphrase.
Je rebondis sur le fait de garder un peu de curiosité pour ce qu'on connaît moins...
Suite à je ne sais quelle discussion entre des membres de ma nombreuse fratrie, iels se sont mis·es à lire Tolstoï. Guerre et Paix. Qui ne m'avais jamais tenté. Pour le coup ce n'est pas mon époque préférée, à priori. Bon. Mais, comme les autres l'avaient lu, et pouvaient en parler, et bien moi aussi j'ai eu envie de l'avoir lu (oui, cela cache plein de faiblesses phycologiques dans mon rapport familiale etc, etc. Mais ce n'est pas le sujet.)
Bref, ma soeur m'a offert Tolstoï à mon anniversaire.
Donc, et c'est là que je veux en venir, me voilà à commencer un pavé de 900 pages d'un auteur russe du XIXème siècle.
Et ben, c'est drôlement bien figurez-vous. La construction des personnages est fantastique. La manière absolument unique et terriblement intelligente dont Tolstoï parle de ses personnages est hyper drôle. L'histoire est étrangement prenante.
Pourtant, mon style de prédilection c'est plutôt le fantastique. Rien à voir !
Je suis bien contente de m'être laissée faire et d'avoir saisi cette occasion de découvrir Tolstoï.
Gwynplaine, tu dis que tes chouchous ne sont pas dans cette liste de pointures. Du coup, je serais bien curieuse de savoir qui iels sont, je pense que que je pourrais y trouver mes prochaines découvertes :-) Si tu as envie de partager...
@Mali
Tu dis que ton style préféré c'est le fantastique, mais j'avoue que j'en ai surtout lu quand j'étais plus jeune et je connais plus la littérature pour ado dans ce domaine. Je pense que tu dois les connaître mais je citerai quand même Philip Pullman et sa trilogie "à la croisée des mondes " (The Golden Compass en anglais) qui se lit à plusieurs niveaux et reste étonnamment profonde et exigeante pour un livre jeunesse. Je recommande aussi Alain Damasio, même si c'est plus de la science-fiction à mon avis.
Sans y être retourné depuis que je les ai lus vers 14-15 ans, les livres de Pierre Bottero ou Erik l'Homme m'ont suffisamment marqué pour me revenir à la mémoire. Je me souviens aussi d'une série assez méconnue, "Golem" de Marie-Aude Murail (en collaboration avec son frère et sa soeur) dont je ne me rappelle plus vraiment mais qui avait un côté joliment barré (attention ça je l'ai lu vers onze-douze ans donc ça pourrait être décevant d'y revenir).
Plus récemment j'ai lu l'assez incroyable trilogie des Ferrailleurs d'Edward Carey qui me semble convenir à tout type de lecteur, très beaux livres avec de chouettes illustrations de l'auteur. Je les relirai bien tiens.
Pour ce qui est de mes chouchous, je vais les chercher dans le théâtre contemporain avec Marion Aubert et Philippe Minyana (souvent introuvables malheureusement), Sarah Kane (déjà une grosse pointure en fait) ou Matéi Visniec.
Dans un autre registre j'aime beaucoup les rares romans de Claude Ponti (qui a surtout publié et dessiné des livres pour enfant que je conseillerai malgré tout parce qu'ils sont un enchantement pour les enfants et une claque pour les parents)
Et l'univers de la BD ne devrait pas être relégué en arrière-plan quand on a Manu Larcenet, Jacques Tardi, François Bourgeon, Herrmann, Enki Bilal, François Boucq, Régis Loisel, F'murr, et mon chouchou Alejandro Jodorowsky.
De mon côté je vais essayer de renouer avec la lenteur de l'ancienne école russe et de lire du Tolstoï :)
Damasio ... Mon auteur préféré :-)
Sarah Kane : l'autrice que j'ai détestée puis adorée. J'ai travaillé, étudié et joué ses textes. Elle est ouf !
Je ne vois pas de Lagarce dans ta liste... Si tu n'as pas lu "juste la fin du monde" je te le conseille ! Et si jamais tu pratiques le théâtre en plus de le lire, à jouer c'est vraiment, vraiment intéressant !
Et je ne résiste pas à l'envie de rajouter Koltès. Dans la solitude des champs de coton.
Merci pour la liste, il y en a quelques uns qui j'ai très, très envie de trouver :-)
moi je lis tout les romans de Homoromance édition!! 😁
Je viens d'acheter :" les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même" et "écoute ton corps" de Lise Bourbeau.
Quelqu'un les a lu ?