Perdue, je ne sais plus. Doute sur ma sexualité.

avatar contributeur anonyme
Anonyme
27/04/2020 à 07:16

Hello à tous.

Me voilà ici parce que je ne sais plus trop quoi faire ou quoi penser. Je vais d'abord me présenter un peu. Et ensuite expliquer mon ressenti.

Je suis une femme, j'ai 29 ans (30 en fin d'année), je suis vierge et me demande si je n'ai tout simplement pas suivis le bon chemin. J'ai des doutes sur sa ma sexualité, j'en ai déjà eu, quelques fois j'y ai songé puis, j'y ai balayer de la main aussi vite que ça a pu me traverser l'esprit.

Je n'ai jamais eu d'histoire avec des garçons. En tout cas, pas avant la fac. Au collège, ce n'était même pas la peine d'y penser et au lycée, non. Bien sûr qu'il y avait quelques garçons mignons, mais c'est tout. Je vais, je ne sais pas essayer de résumer un peu le peu de ce qui m'est arrivé. Parce qu'en fait, quand j'y pense très sincèrement, je me rends compte que peut-être...je fuis à toute vitesse ?

  • Donc me voici majeur, à la fac avec ce premier garçon qui m'aborde. On se rencontre, on se promène, on discute, on va manger un morceau puis au ciné, ou l'inverse ma fois, je ne sais plus. Il me ramène chez moi m'embrasse. Et dans la soirée, je lui fais comprendre que non. Ca ne sera pas possible.

  • L'année d'après je change de fac et de ville. Je crois que je rencontre quelqu'un via un site de rencontre...je connaissais personne dans cette ville, je m'étais dit pourquoi pas. Bref, rebelote, on fait une soirée. Puis il me raccompagne. Je ne suis même plus sûre qu'il y est eu un baiser. Il finit par me contacter pour me demander ce que j'attends. Je crois que je ne lui ai jamais répondu.

  • Entre temps, je rentre dans ma région natale chez mes parents, passe une soirée avec les amis d'enfance. Un peu d'alcool, un champ et des tentes. Je dormais dans la tente d'un copain. On se rapproche. Il m'embrasse, me grimpe dessus. Et, je lui dis non et je me suis totalement barrée. Je suis rentrée à pied jusque chez mes parents.

  • Je reprends les études, un garçon de ma classe, il me plaît bien. Tout le monde n'arrête pas de dire qu'on ferait un beau couple. On se rapproche un peu, danse en boite. Il passe une nuit chez moi parce qu'il a besoin d'une étape en rentrant de vacance. Je n'ai qu'un lit une place. On dort ensemble. Jusqu'à ce que je fuis littéralement le lit en le sentant me coller pour dormir par terre.

  • Toujours dans la même école, mais deux ans plus tard, nouvelle classe (avec beaucoup d'anciens élèves) et des nouveaux. Un garçon, ma fois, il est plutôt mignon, il s'intéresse à moi. Il s'est intéressé à moi pendant deux ans, à me faire du rentre-dedans. Je n'ai toujours rien dit, ou implicitement dit non. Et il ne s'est donc jamais rien passé.

Voilà, plus ou moins. Ca s'étale sur plusieurs années (en fait sur 10 ans, si je pars du principe que j'avais 18 et que maintenant, j'en ai 29). Je me dit juste que peut-être, c'est parce que ce n'était pas le bon. Mais... Et si c'était juste parce qu'inconscient mince, je ne voulais pas de ça ? Que je n'ai jamais...apprécié me faire embrasser par un garçon ? En vrai, je crois que oui, le peu de fois où ça m'est arrivée, je n'ai pas particulièrement aimé ça... J'ai connu beaucoup d'amies lesbiennes, ça ne m'a jamais déranger. Mais, je n'arrive pas à savoir si ça m'a intéressé. Bien sûr que je trouve certaines filles belles, comme je trouve des garçons beaux. Mais delà à savoir si oui ou non. Je ne sais plus. Est-ce que si je regarde les fesses des filles ce n'est pas juste pour me comparer, mais simplement parce qu'elles en ont des jolies ? XD

Alors, et bien j'ai fait la seule chose à laquelle j'ai pensé, parce que je suis dit et si...j'ai ouvert cette vidéo de porno lesbien parce que, et bien si ça me fait quelque chose c'est que peut-être oui, non ? Je ne sais pas si c'était une bonne idée, si ça signifie quelque chose ou pas. Que je suis assez gênée, j'avoue, de parler de ça. Mais bah en fait, c'était bien et excitant et j'y ai pensé encore longtemps après.

Et je sais plus trop, j'ai un peu envie de pleurer de me poser toutes ces questions. De me dire que peut-être, je suis passée à côté de quelque chose d'important sans le vouloir ? Et pourquoi d'ailleurs, parce que je pense être plutôt tolérante, je me fiche bien de voir un couple lesbien ou gay ou autre dans la rue, de.... je veux dire, les gens ils font ce qu'ils veulent, ils s'aiment et puis voilà quoi. Alors, je ne sais pas. Est-ce que c'est parce qu'on est bercé par des preseptes sans s'en rendre compte, qu'on à cette "image", maman+papa+maison+bébé depuis petite fille en jouant à Ken et Barbie et que ça nous met dans un chemin qu'on suit pour faire comme tout le monde, comme il faut, je ne sais trop comment m'exprimer pour ça, désolée.

Est-ce que je doute pour rien. Est-ce que si je doute c'est que quelque part, en fait, je connais déjà la réponse ? Est-ce que tout ça ne veut rien dire, est-ce que... je ne sais vraiment plus.

Et je crois que bah, je vais arrêter là.

Vous remerciez d'avance de me lire et de peut-être me répondre.

Et puis voilà.

Commencer à faire des rencontres ?
avatar ancien membre
Ancien membre
27/04/2020 à 11:38

Bonjour Anonyme,

J'ai eu ce genre de questions plus jeune. Personnellement je n'avais pas de désir pour des partenaires et l'idée d'un contact le donnait même des fois la nausée.

Après une discussion chez mon psy, j'ai compris que je n'avais pas intégré la possibilité de dire "non" à un potentiel partenaire. Et puis à côté de ça, je n'avais pas encore compris que mon décalage vis à vis des autres était du à mon identité de "zèbre". Bref, j'ai arrêté de chercher à faire comme les autres pendant un temps et j'avais une sexualité sans partenaire.. ou à distance. Et puis sans l'avoir vu venir, bam, je suis tombée amoureuse. Et puis j'ai eu envie de me rapprocher de lui.. Et mon cerveau s' est éteint, mes questions et mes doutes aussi.

Alors c'était tardif par rapport à la norme et c'était très bien comme ça, pour moi.

Comme dit dans un précédent post, il y a beaucoup de mythes et legendes sur la sexualité. Et quand les langues se délient, souvent tu te rends compte que les gens sont frustrés.. J'ai discuté avec des femmes dans ma famille qui malgré avoir eu une sexualité ordinaire, n'ont jamais eu de plaisir et n'ont jamais osé l'exprimer à leur partenaire. Alors perso je vote pour la qualité plutôt que la quantité (les deux étant un ideal^^)

Je pense qu'il y a mille choses à découvrir sur le fonctionnement de son désir et de son corps seul (e) alors ton décalage de la norme n'est pas forcément un problème a mes yeux.. ; )

Plume

avatar ancien membre
Ancien membre
27/04/2020 à 12:13

Je te dirais, reste cool raoul, laisse coulé bébé, suis ton coeur sweet heart et vie ta vie steffanie !

Bref, te prend pas la tête a rentrer dans les cases, ou a savoir ce que tu veux.

Ferme les yeux, ne pense plus a rien, et laisse tes désirs ou tes non désirs arriver.

Quand tu sera vraiment ce que tu iame ou non, tu pourra réfléchir au mots.

Mais pas l'inverse, ne cherche pas un mots puis de t'y conformer.

N'oublis pas que tu peut aussi changer d'avis, qu'il y a des jours avec, des jours sans.

Et qu'il ne faut pas se forcer, y aller au feeling.

C'est le secret de la vie.

avatar ancien membre
Ancien membre
27/04/2020 à 12:31

Bonjour,

Merci de nous confier ton histoire et, surtout, n’ais honte de rien. Bien malin(e) celle ou celui qui, ici, pourrait te juger (moi le premier !).

Je pense que la plupart des réponses aux questions que tu te poses, résident dans ton post. Soit dans tes incertitudes, soit dans les questions que tu (te) poses…

Tu écris une phrase très importante : « Est-ce que c'est parce qu'on est bercé par des préceptes sans s'en rendre compte, qu'on à cette "image", maman+papa+maison+bébé depuis petite fille (…) ». Oui, c’est indéniable. Nous sommes « formatés », dès notre plus jeune âge, par le monde qui nous entoure. Et, la publicité, les séries TV, les agences de voyage, etc…, tout nous conditionne à mener une vie « normale », comme de bons petit soldats bien sages. La procréation ; condition essentielle à la pérennité de la race humaine… Que c’est beau !

Seulement voilà. Quelque fois, dans cette machine bien huilée, se glissent quelques grains de sable…

Alors, ne sois pas étonné d’avoir, « tout naturellement » et, sans te poser de question sur ton identité sexuelle, essayé d’avoir des relations avec le sexe opposé.

Mais, à présent que tu te rends compte que cette voie te mène à l’échec et que tu es encore jeune, il est peut-être temps de vivre d’autres expériences moins « académiques »…

Et si tu ne trouves pas non plus ton bonheur dans les relations avec une femme, c’est peut-être que tu es asexuelle. Mais c’est toi et toi seule qui le découvriras…

Je t’embrasse, Frango.

Commencer à faire des rencontres ?


Suivez-nous
Téléchargez l'application
Application android
conçu avec par Carbonell Wilfried
© Copyright 2024, betolerant.fr