Pour reprendre la définition de Wikipédia :
"L'hypersexualité, aussi appelée « sexualité compulsive », est un comportement sexuel humain qui se traduit par une recherche continue et persistante du plaisir sexuel. Pour les hommes, l'hypersexualité est aussi appelée satyriasis (de « satyres », créatures de la mythologie grecque). Pour les femmes, l'hypersexualité est parfois appelée nymphomanie (composé de « nymphe », divinité féminine de la mythologie gréco-romaine souvent représentée sous les traits d'une jeune fille nue, et du mot grec mania (?????) signifiant « folie »).
Le concept d'hypersexualité remplace au début du XXIe siècle les anciens concepts de nymphomanie et de satyriasisme. À ces anciens concepts était associé un trouble psychologique caractérisé par une obsession vis-à-vis du sexe entraînant une libido considérée comme trop active.
La limite à partir de laquelle on parle d'hypersexualité est sujette à débat, il est très difficile de définir un niveau « normal » de pulsions sexuelles. Certains se contentent d'un rapport sexuel épisodique, d'autres en ressentent le besoin quotidiennement, voire plus. Au début du XXIe siècle, on s'accorde à parler d'hypersexualité lorsque le comportement sexuel implique des conséquences négatives sur le plan social.
Causes psychologiques
*Il existe différentes théories sur la cause de l'hypersexualité. L'une des principales causes psychologiques pourrait être un manque d'amour, une forte carence affective, la dépression, ou encore la phase maniaque de la bipolarité. Une cause neurologique est rare et n'est à rechercher que si le sujet souffre d'hypersexualité brusquement alors qu'il était paisible jusque-là. C'est aussi une maladie psychologique.
Causes neurologiques
Des dommages au système limbique (amygdale, cortex frontal) peuvent la provoquer. Ces atteintes peuvent donner lieu à des préoccupations sexuelles excessives, une désinhibition verbale, des comportements de séduction exagérés, de l'exhibitionnisme, du voyeurisme ou encore des compulsions sexuelles."
C'est un sujet assez délicat, mais plus j'échange avec les autres, plus j'ai l'impression de ne pas être dans la norme sexuellement et d'entrer dans cette catégorie de l'hypersexualité dans la mesure où je ressens quotidiennement et constamment le besoin d'assouvir mes pulsions sexuelles, un peu comme la sensation de faim concernant la nourriture, encore que celle-ci disparaît temporairement après satiété. Pratiquer l'onanisme ou avoir un rapport sexuel permet de satisfaire sa pulsion sexuelle sur le moment, mais sans jamais permettre de connaître ce même état de satiété temporaire pour ma part.
Paradoxalement, je ne suis pas attiré par les plans et je n'en ai jamais fait, car j'ai besoin d'être un peu plus qu'un simple objet de consommation ou bout de viande parmi tant d'autres, et que je crois naïvement à l'amour, le sexe étant pour moi alors l'incarnation de ce besoin constant de partage sensuel et de fusion divine avec l'être aimé que l'on admire et que l'on désire plus que tout.
J'ai l'impression d'être coincé dans cet entre-deux, fidèle et sérieux mais toujours demandeur, et de ne pas être capable de trouver quelqu'un qui me corresponde déjà au niveau intellectuel, moral, et des centres d'intérêt, mais également au niveau sexuel.
Je peux m'y contraindre, mais je conçois difficilement une journée où je n'ai pas pratiqué l'onanisme au moins une ou deux fois. Il peut d'ailleurs m'arriver certains jours où je suis très exténué par mon travail, de rester souvent allongé et de ne faire que ça, et donc là, ça monte à plusieurs fois dans la journée. Je suis bien conscient que cela peut être contre-productif à bien des niveaux, mais pour moi c'est naturel et je le vis bien, je suis bien conscient d'être finalement prisonnier d'un état d'insatiété, ou plutôt d'addiction constante, mais sans pour autant avoir envie de m'en débarrasser, mais au contraire de pouvoir m'épanouir en amour avec quelqu'un qui souffre de la même et joyeuse addiction.
D'ailleurs, si cette hypersexualité a en partie contribué à la ruine de ma dernière relation avec un garçon qui n'était pas aussi enclin que moi au sexe, sans jamais me l'avouer, le premier garçon que j'avais trouvé ici, au contraire, m'avait naturellement habitué à aimer ça lui aussi, aimant me faire plaisir de toutes les manières qu'il soit, me réveillant parfois même en pleine nuit en réalisant qu'il avait pris mon sexe pour le mettre en lui, et malgré la fatigue au réveil, je ne pouvais qu'adorer ces ébats permanents, qu'ils soient diurnes ou nocturnes. Je m'attendais forcément par la suite à retrouver le même rythme de sexualité avec un autre garçon, mais j'avais tort, et je regrette forcément mon premier copain pour ça. La compatibilité des rôles sexuels est déjà un casse-tête auquel vient s'ajouter finalement cette nécessaire compatibilité des envies et du rythme sexuel. C'est assez rustre, cela peut même faire fuir, j'en conviens, et cela a pu en faire rire certains, mais je me sens obligé de le préciser dans mon profil afin de ne pas retomber sur quelqu'un qui ne ressente pas les mêmes besoins.
Je me demandais si j'étais le seul à souffrir de ce genre de problème, ou la manière dont un couple peut gérer ce genre de décalage, car pour moi il est désormais assez évident qu'une telle différence est source de bien trop de tensions et de frustration chez l'un comme chez l'autre.
" tu gardes toujours ta main sur ton tige quand c'est feux rouge "
Au moins, avec toi on rigole bien !
Je précise que je n'ai jamais forcé personne et que je sais me retenir, mais par ailleurs, je sais que je suis très "sensible", collant, avec les mains baladeuses, notamment par exemple lorsque l'on regarde un film collé-serré ou ce genre de choses.
Citation de Skyquiver #324141
Haha
Si tu ne forces pas, c'est OK je pense. Après une bonne compagnie avec ta main , si ton copain ne dis rien, c'est bon. S'il veut pas que tu fasse ça, mais il veut pas te faire l'amour, alors il faut en parler.
La main baladeuse, tous mes compagnons et moi en ont. C'est vrai que des fois c'est gênant, quand on regarde attentivement un film ou joue au jeux. Mais ça fait partie de l'humour du couple, et pas forcément l'appel au sexe.
Salut Skyquiver,
Je reconnais un peu mon ex dans ton témoignage et je ne connaissais pas ce terme d'hypersexualité (je pensais à une sorte d'addiction). Et meme si nos rapports me paraissaient plutot satisfaisants, j'avais du mal à me projeter au dela de la première phase passionnelle.. et je me demandais si cela ne nous poserait pas pb à la longue.
Je le reconnais aussi dans les causes (maltraité dans l'enfance, agressé sexuellement ado..)
Il se trouve qu'on a rompu avant. Et il n'etait pas trop pret a se poser des questions sur lui-même de toutes façons..
Quoiqu'il en soit c'est déjà qqc de prendre du recul comme tu le fais pour communiquer au mieux avec ton partenaire. J'ai bien envie de croire qu'avec ce genre d'etat d'esprit, il est toujours possible de trouver des bons compromis, pouvant satisfaire l'un et l'autre.. non?^^
Plume
j'ai le sentiment que la sexualité masculine est naturellement conçue pour être addictive. Sinon les parents ne décideraient pas toujours l'énorme effort d'élever des enfants. Après, tout le monde n'a pas la même libido, et comme tout ce qui est addictif, elle peut être consommée modérément comme rendre dépendant.
Les religions se sont beaucoup intéressées aux méthodes permettant de la controler, ont exploré des méthodes plutôt efficaces, mais exposant à des pulsions et abus plus rares mais plus graves.
Salut Skyquiver ,
Cette hypersexualité va souvent de pair avec l'âge . Le temps contribue un peu à calmer la libido , parfois ... :)
Manifestement , tu as beaucoup d'amour à donner . Si tu es hyper tactile en plus d'être hypersexuel , il est probable que cela puisse être ressenti comme "hyper étouffant" .
Apprendre à doser et trouver le bon compagnon : c'est le pire que je te souhaite ^^
Citation de Lindos #324166
Les males sont censés transmettre leurs gènes. Pour cela, il faut une capacité reproductive élevée. Qui font qu'ils se battent pour le droit d'accouplement, que le meilleur gagne. C'est normal que ce soit additif.
Attends je pense que la religion n'a rien à voir ici. C'est pas une péché hein...
@Skyquiver
si tu trouve un copain qui est plus hypersexuel que toi, est ce que ça te plaira ? Ou un pro de sexe, qui épuise à chaque occasion ton énergie sexuelle ?
Je comprends ta situation et j'ai mis du temps à répondre parce que c'est difficile de le faire en se masturbant… 😂
Plus sérieusement, il y a un effet chewing-gum dans la masturbation:
On la pratique comme on mache, sans que cela soit une ivresse fantastique, mais si on ne le fait pas, il manque quelque chose, comme un chewing-gum qu'on a pas dans la bouche.
Dans le même ordre d'idée, il y a le grignotage et quantité d'autres choses pour nous occuper.
Quand c'est une ou deux fois par jour, tu cales une masturbation sous la douche et l'autre au lit et cela va te permettre quand même une vie normale.
Plus, cela devient vite problèmatique, à mon sens…
Maintenant, dans une relation de couple, si ton partenaire n'est pas en manque parce que tu joues tout seul dans ton coin, il peut même être content que tu gères le trop plein sans l'embêter, m'est avis.
Sur le fond, je ne pense pas qu'il faille voir cet excès, selon toi, comme un deséquilibre mais sans doute une compensation.
Quand tu aura trouvé ce que cela compense, tu n'épprouvera sans doute plus cela comme un besoin mais comme un des plaisir de la vie.
Citation de Lindos #324208
Religious chastity is a hard job.
J'ai failli le lire Religious chastity is a hand job. Mais oui...
En tout cas, rien à voir avec la religion, quand on a envie, on le fait.
Après je suis plutôt d'accord avec @SuzanneTD, libido va de pair avec l'âge. La performance aussi.
Salut quicksilver.
Drole de sujet que l´onanisme, car il semble que ton theme derive la-dessus. Personnellement, la masturbation me deprime. j´avoue la pratiquer de temps en temps, une fois par semaine si je n´ai pas eu de contacts physiques avec quiconque. Mais j´y vois plutot une pietre dependance du corps sur l´esprit. Quant a la suractivité sexuelle, je pense, comme Sociable, qu´elle aurait plutot un effet compensatoire a une sorte de vide affectif et spirituel. Mais je me trompe peut-etre, n´etant plus trop concerné par ce genre de problematique a mon age. Il est vrai qu´a vingt cinq ans, l´appareil genital et reproducteur se faisait entendre un peu plus, pour ne pas dire un peu trop ...?