Comme je l'ai dit plus haut, les transidentités sont très variés et tous les trans ne ressentent pas le besoin d'une transition. En aucun cas il ne s'agit pas d'imposer quoi que ce soit à qui que ce soit.
Quand je parle avec des personnes en questionnement sur leur genre, la première chose que je leur dis, c'est qu'iels sont les seul-e-s à détenir la réponse, que personne ne peut savoir à leur place.
Mais cela fonctionne dans les deux sens, quand quelqu'un-e est sûr-e d'ellui, je ne me permet pas de remettre en question son genre.
Qui, qu'iel soit psychiatres, médecin, biologiste, sociologue, etc... peut savoir quel est le genre d'une personne mieux qu'elle-même ? Personne. Tous les gardes-fou de la Terre sont illusoire dans ce domaine. La seule manière d'être utile, est d'accompagner au mieux les personnes en restant à leur écoute.
La médecine n'est pas une science exacte, ni parfaite. Comme je le disais plus haut aussi, tout est question de rapport risques/bénéfices. Le rôle des médecins devrait se limiter à éclairer le choix de ses patients.
Effectivement, et je ne l'ai pas caché, l'androcur peu provoquer des méningiomes et sa prescription dans certains cas posait question (j'en ai pris pendant un an et demi et je ne le regrette pas).
Mais le problème réside dans la pratique des médecins et des patients, bien plus que dans les traitements eux-mêmes. Non-seulement les médecins n'informent pas bien leur patients des avantages et inconvénients des traitements qu'ils proposent mais en plus ne leur laissent pas le choix du traitement. De leur côté, les patients doivent parfois comprendre que tout traitement à des effets secondaires et qu'il s'agit toujours d'un compromis.
Alithia,
"Traitement au conséquence irréversible, protéger l'enfant ect... Je comprend, mais c'est des arguments qui ne prennent pas en comptes la réalité des faits. Les bloqueurs de puberté par exemple ne réversible, ça met juste le tout en pause".
Lorsque je précise irréversible, j'exclus évidemment les réversibles, car apparemment les bloqueurs de puberté sont réversibles. Ceci étant, réversible ne veut pas dire exempt d'effets secondaires.
"Donc on protège les enfants de traitement non irréversible, mais pas des violences, de la dépressions, de la dysphorie, des suicides, du mal être, des discriminations et moquerie."
Je t'embête un peu car je cherche à comprendre.
Parce que la société serait incapable d'accepter la singularité d'une personne et lui imposerait de faire des choix, il faudrait au plus tot protéger cette personne contre les abus ou imprudences de la société ? Des cultures primitives ayant dépassé le stade de la survie avaient trouvé une place pour les transgenres parfois même de statut supérieur, et donc un modèle pour les enfants. Je veux dire par là que la société crée largement la tension qu'elle est amenée à résoudre pour le bien être de la personne.
.
Petitecore,
"Non-seulement les médecins n'informent pas bien leur patients des avantages et inconvénients des traitements qu'ils proposent mais en plus ne leur laissent pas le choix du traitement. De leur côté, les patients doivent parfois comprendre que tout traitement à des effets secondaires et qu'il s'agit toujours d'un compromis."
Si ce n'est déjà pas facile pour un adulte, ce doit être encore risqué pour un jeune enfant sans expérience.
Quand il dit j'ai mal, on en est plus au stade de développement de la société où on lui répondait c'est dans ta tête, ou il faut souffrir pour grandir. Mais on a de bonnes raisons pour ne pas laisser l'enfant tenter de sa seule volonté des expériences aux conséquences irréversibles, ni laisser des médecins tenter seuls leurs propres expériences de fiabilité non éprouvée.
Les garde-fous étant généralement progressifs et multiples car individuellement faillibles, je n'ai à prori rien contre les lois imposant un seuil, notamment d'âge de capacité de décision.
Mais l'interdiction du cas par cas par une loi largement concervatrice au sens des risques (style on limiterait toutes les vitesses à 30 km/h parce qu'au-dessus il existe un risque), et pour des raisons de toute évidence dogmatiques (style on interdirait l'IVG car on ne craint pas de mettre en danger les femmes et ne devrait oter la vie qu'aux ennemis), c'est du fanatisme anachronique.
Sociable30,
une voie qui me semble plus praticable qui est le travail sur le cerveau pour accepter la maison de son corps.
"Ce qui ne veut pas dire forcer l'enfant à ne pas être une fille si elle se sent fille ou garçon si il se sent garçon mais l'aider à accepter que Dame Nature s'est prise les pieds dans le tapis et lui a offert un corps en décalage avec son ressenti."
Un enfant n'a aucun à priori sur une culture, pour lui tout est possible (les multiples cultures humaines ont à peu pres tout essayé, que les enfants ont transmis à leurs enfants) , c'est la société qui lui signifie qu'il est différent ou pas.
Lindos,
J'aime bien ta phrase: "Je veux dire par là que la société crée largement la tension qu'elle est amenée à résoudre pour le bien être de la personne."
Que l'on soit transgenre ou pas, on aspire normalement à vivre au sein de cette société.
Mais le transgenre se voit assenner par la même société: "T'es pas normal; choisis ton camp, camarade".
Combien de personnes modifiant leur physique le feraient-elles encore sans cette dictature, avec une place dans la société ?
Je parle du travail sur la plastique du cerveau des principaux concernés mais n'y a t'il pas aussi un travail de fond à réaliser dans le cerveau de ceux qui composent cette société ?
J'ai l'impression qu'en modifiant les corps, on est dans une approche réparatrice par rapport à une norme.
Et si c'était la norme, le principal problème ?
Il est clair que les argument (sur ce site en tout cas) sont louable.
En effet je ne pourrais pas dire que certaines opérations ou traitements ne sont pas sans conséquences.
Moi même pour le moments, ne souhaite pas trop certaines choses a causes des risques.
Et oui clairement, y a des abus de médecins, oui la médecines n'est pas parfaites, ect...
Oui je suis d'accord avec vous, malheureusement. Mais cette loi ne va pas dans le sens d'améliorer ces choses, au contraire.
En gros ça serai comme dire que la chimio thérapie étant vraiment lourde, on l'interdit. Ce qui n'aide en rien.
Par contre, en parlant, et en faisant conaitre les problèmes de la chimios, on augmentes les recherches pour diminuer les effets secondaires, les préventions en amonts, ou des traitements parrallèele ou différents.
En empéchants purement et simplement, et plus encore, en condmnant purement et quand même, gratuitement les médecins qui ont aidé, on empèche le dévloppement de soutiens, de recherche et donc d'amélioration dans ce domaine.
N'oublions pas que c'est très recent tout ça, normal que ça sois pas parfais, raison de plus pour étudier et recherché de meilleurs solutions que ce proposé actuellement ^^
Je crois voir, dite moi si je me trompe, que pour certain, la trasition vise a (grossièrement dit) se placer dans le stéréotype de genre voulu. Pour être accepter ou se voir dans le genre définie par la société.
C'est peut être le cas pour certain trans. Pour moi je pense pas (je peux me tromper)
Comme déjà dit, j'ai une dysphorie, une sorte de phobis sévère d'une partie ou plusieurs partie du corps.
ça viens pas spécialement de genre sociétal. Mais plus un besoin, peut être irrationnel je sais pas trop, d'avoir un corps qui correspond a ce que j'ai dans la tête.
Je transitionne avant tout, voir seulement pour moi. Et les trasformations physique n'est qu'un pas, le coming out, un autres, en vivre en s'aimant, le saint graal ^^
C'est très compliquer a expliquer, y a forcément l'impacte de la société qui joue.
Mais même si il n'y avais pas de genre, pas de sexe social, j'aurais peut être ma dysphorie. Il est possible que je haisse mon corps quand même ^^
C'est une spéculation car j'en sais rien.
En vérité, qu'on me vois en femme, homme, extraterestre ou monstre et secondaire (mais important quand même), le plus important, c'est comment je me vois, comment je me suis construit, qu'est ce qui me manque pour être moi ^^
Je sais pas si c'est clair, on touche au secret du subconscient, de l'être, du cerveau, encore bien obscure aujourd'hui donc difficile a dire ^^
Et même autrement dit, quelque chose cloché en moi, avant de prendre conscience du genre. En gros, j'ai quand même eu la chance de pas avoir d'éducation sexué. Je jouais a la poupée et au voiture, j'ai appris la cuisine, le ménage et la mécanique, le foot ou la barbie.
Bref, je n'est pris concience de sexe et de genre que tardivement. Quand j'étais petite, on me disait jolie et mignonne parce que je ressembler a une fille.
Mais je pensait que c'était moi qu'on félicité, pas mon genre, donc je faisiat pas la distinction, entre on me trouve jolie, et on trouve que je suis une jolie petite fille. J'étais jolie, point !
Mais déjà a ce moment la, avant même que je connaise la différence entre "un zizi de fille et de garcon" je me souviens avoir détesté le miens. Je me souviens avoir aimé les corps féminins (pas de fille, j'ai bien dit féminin) et détesté les corps masculin.
Pas pour le genre, mais parce que un corps féminin je le trouve en courbe, beau esthétique, donx, chaleureux. Parce que les valeurs féminine reflète ce corps.
Et vice versa, je supporte pas les côté aunguleux, droit, dure, du masculin, et dans la vie aussi. Pleure pas si t'es un homme, sois fort ect...
Je veux en venir ou j'aime ce qui est féminin mais si ça avait était des valeurs masculine, j'aurai voulu être masculin. J'aime ces valeurs indépendament du nom, du genre, du sexe.
J'aime la douceur, les rondeurs, la volupté, et il se trouve que ces valeurs sont appeler féminine, donc je veux être féminine ^^
Je sais pas si je suis très clair. Mais si besoin je réexpliquerais autant de fois et de toute les manière possible si il le faux ^^
Désolé j'ai écris au filling, alors ça dois être sacrément décousue !
(Alithia) "Désolé j'ai écris au filling, alors ça dois être sacrément décousue !"
Décousue, c'est féminin; tu es donc tout à fait pardonnée… 💅 💋
Salut,
ma propre histoire me prouve que les facteurs environnementaux et sociologiques, notamment dans la petite enfance, n'ont pas valeur d'influence (dans les cas similaires au mien). Assignée garçon à la naissance mais me sentant déjà fille à 4-5 ans et pourtant traitée tel un petit garçon. J'aurai eu ce ressenti plus tard dans la vie, une fois adulte par exemple, je n'aurais peut-être pas pensé la même chose car là, effectivement, les facteurs sociologiques et sociétaux auraient pu influencer ce ressenti. Ensuite chacun/e a son propre ressenti de la chose; en mon cas je n'ai jamais "voulu" être une fille, je me suis même battue un temps contre se ressenti, ce foutu genre je l'ai pris en pleine poire, mon genre s'est imposé à moi, je ne l'ai pas choisi. Je ne me suis jamais dit "j'aimerai être une fille", je l'ai toujours été en faîte. Et pourtant il eut été vachement plus simple de rester homme et m'en suis même voulu de ne plus arriver à faire semblant...
Enfin, pour apporter des éléments plus concrets, les dernières études sérieuses sur le sujet mettent en évidence un réel trouble biologique, du moins concernant le "syndrome de transsexualisme primaire" (il y a plusieurs variantes du transsexualisme). Ce dernier implique un problème hormonal lors du développement du foetus: le fameux pic hormonal qui est censé mettre en accord le développement du corps et du cerveau ne se fait pas correctement et a pour conséquence de féminiser le cerveau alors que le corps lui se masculinise (ou l'inverse pour les FtM). La raison de ce bug, quant à elle n'a pas encore d'explication, on sait que les surrénales semblent impliquées mais pourquoi?; des recherches sont en cours. Contrairement à ce que l'on a pensé longtemps, le cerveau est genré à ce stade et se développe selon un schéma féminin ou masculin. IRM à l'appui, je l'ai moi-même fait (à ma demande) avant ma transition car je voulais comprendre ce qu'il m'arrivait et les études comparatives sont éloquentes; n'en déplaise à certains, les connexions neuronales et la structure sont différentes entre les cerveaux homme/femme et ce n'e sont pas les facteurs environnementaux qui constituent le genre en fonction de notre vécu, même si cela peut avoir une certaine influence. En gros, le syndrome de transsexualisme primaire serait très proche de l'intersex techniquement parlant et on peut le qualifier de malformation.
Cela expliquerait pourquoi, comme cela a été mon cas, le cerveau attend que son corps se développe en femme, quand bien même un corps masculin est là, pourquoi mon naturel et comportement ont toujours été féminins et pourquoi j'ai toujours du lutter très fort pour ne pas laisser ce naturel se voir lorsque j'essayais de le cacher. Pour mieux visualiser, c'est comparable à un ordi sur lequel on a installé des périphériques incompatibles ou avec les mauvais drivers, ou encore un Mac sur lequel tu mets des périphériques destinés à un PC. Au mieux ça bug au pire ça ne marche pas. L'exemple est peut-être un peu bancal mais ça représente vaguement l'idée.
Attention, ces études ne sont valables que pour le "syndrome de transsexualisme primaire", mais ne s'appliquent pas forcément aux autres formes de transidentités ou de transsexualismes; je suis moi-même certaines, au vu de certains témoignages, qu'un phénomène de transidentité peut apparaître en raison de facteurs environnementaux, de diverses influences, voire de souhaits personnels. Même si il ne s'agit pas du même trouble, et que pour le coup l'origine n'est pas biologique, je les considère tout autant légitimes. Après tout, dans l'absolu, en quoi cela est gênant? La médecine actuelle permet de corriger cela alors pourquoi s'en priver pour celles et ceux étant dans ce cas et dont c'est le souhait.
Le phénomène de transidentité a de multiples variantes et origines avec des explications toutes aussi variées et propres à chaque cas. Cela explique en partie pourquoi il y a tant de différences entre les ressentis de chaque transgenre, pourquoi certains témoignanges sont très similaires entre eux et pourquoi d'autres trans ne les comprennent pas et ne le ressentent pas de la même manière.
Citation de Dayzelle #323110
IRM à l'appui, je l'ai moi-même fait (à ma demande) avant ma transition car je voulais comprendre ce qu'il m'arrivait
Intéressant. Peux-tu préciser si l'irm que tu as fait, était du même genre que l'irm dont il est question dans cet article de Slate : Être transgenre, ça se voit dans le cerveau
Au vu du score de Trump - légèrement transphobe sur les bords - aux présidentielles 2016 dans le Dakota du Sud, malheureusement je ne suis pas surprise par l'existence d'un tel projet de loi, au nom d'une soi-disant (sur)protection des mineurs. Vouloir qualifier de crime (de classe 4) la fourniture de soin destinée au mineurs trans, c'est vraiment exagéré ! Un meurtre ou un viol, oui : c'est un crime... mais là quand même ! Vouloir condamner et imposer une peine de prison (et pas la moindre) pour des traitements médicaux, auxquels les patient·e·s et leur famille consentent pleinement... Je me demande bien qui sont les 40 coauteurs de ce projet de loi. Par contre, je ne trouve pas rassurant de savoir que d'autres états américains ont des projets de loi équivalents. Que les gens ne comprennent pas et désapprouvent, c'est une chose. Mais pourquoi en arriver là ? Quelle est l'urgence ?
Serait-ce l'émergence de cas de détransition qui pourrait influencer l'idée que les enfants/ados sont trop vulnérables et pas assez mûrs pour envisager une transition ? Vous savez, cette fameuse idée que les gosses ne savent pas ce qu'ils font ou ce qu'il·elle·s disent et que souvent il·elle·s se trompent. Ce qui motive les grands à leur dire des choses du style « tu comprendras quand tu seras grand·e » et par conséquent il·elle·s devront attendre d'être plus grand·e·s pour vraiment faire ce qu'il·elle·s veulent.
Et même s'il·elle·s se trompent sur le bien-fondé d'une transition, dans quelles mesures faudrait-il interdire les mineurs de se tromper au sujet d'un domaine aussi intime de leur vie ? Ça fait partie de l'école de la vie de faire des erreurs, non ?... Je croyais que l'erreur était humaine.
petit article canadien : Je pensais que j'étais transgenre
Merci WonderwOOman pour ce lien ce'st très instructif.
Un passage attire mon attention:
« Elle et son ex-mari avaient accepté sans problème l’affirmation de leur fille de 11 ans lorsqu’elle leur a dit qu’elle était un garçon. Des mois plus tard, alors qu’aux nouvelles, on discute de la déclaration de Donald Trump « Just grab them by the pussy », l’adolescente déclare à sa mère :
« Tu vois, c’est pour ça que je ne voulais pas être une femme, c’est incroyable comment on traite les femmes dans notre société! »
« Je lui ai demandé pourquoi elle parlait au passé », me raconte Brie Jontry de son appartement au Nouveau-Mexique. « Elle m’a dit qu’elle ne se sentait pas vraiment comme un gars, mais qu’elle trouvait que le monde était bien hostile aux femmes et qu’elle a pensé que ce serait mieux alors d’être un gars. Tout cela est si complexe. » »
Voilà pourquoi il ne faut pas laisser les enfants aller trop vite.
Il faut que le jeune passe du temps avec des psy bien formé à ces questions afin de déterminé si ce besoin de changement est vraiment profond et désiré ou si c'est inconsciemment dicté par la pression de la société ou du climat social.
@Otentik et Reglisse
C'est un phénomène bien réel mais qui n'explique pas tout, sinon les femme trans n'existeraient pas.
Je pense aussi que beaucoup d'homme trans ne transitionnent pas pour ces raisons.
En générale, pour les jeunes enfants, pré-puberté, il s'agit uniquement de transition sociale, la transition médicale est réservée aux ado en puberté. Cela laisse déjà un peu de temps à la maturation des la pensée de l'enfants.
Dans l'absolue, malheureusement, personne ne peu lire dans les pensées des gens et même si on pouvait, je ne suis pas certaines que l'on pourrait discerner permis ceux qui en font la demande, à qui une transition serait bénéfique ou pas.
Lors d'une conférence sur la trans identité, le Dr Machefaux, psychiatre de l'équipe "officielle" de Paris explique qu'il a été confronté un-e patient-e assigné-e homme à la naissance qui après avoir effectué une transition MtF et s'être subi une vaginoplastie en Thaïlande. Pour faire ces démarche, cette personne avait fait croire à son épouse qu'elle avait un cancer des testicules. Plus tard, cette personne à fait une transition en sens inverse et souhaitait une attestation psy pour aller faire une phaloplastie en Serbie, qu'il a finit par fair et dont il était très satisfait. D'une part, dans quelle mesure peut-on détecté ces cas à l'avance, D'autre part, dans quelle mesure cette personne n'avait-elle pas besoin d'en passer par là pour se comprendre ? Enfin, n'oublions pas que ces cas restent minoritaires.
On a l'impression qu'il y a plus de cas de détransition, parse-qu'il y a plus de transition. et il y a plus de transition car les informations circulent plus facilement et que la prise en charge peut se faire plus précossement, ce qui n'existait pas il y a 20 ans.
Et il ne faut pas non-plus sous-estimé la pression sociale qui peuvent pousser à la détransition. Les fondamentalistes-prostestants nord-américains ressorte souvent le cas d'une personne AMAB (assignée homme à la naissance) qui après avoir commencé une transition MtF à détransitionné. Mais dans quelle mesure cette personne n'a-t-elle pas détransitionné sous l'influence de ses croyances religieuses ? Cette exemple est régulièrement repris par les évangelistes.
A l'heure actuelle, on a pas trouvé de meilleurs solution pour soulager les personnes trans qui en ressente le besoin que la transition médicale.
Et croyez-moi, la psychiatrie à essayer de traité des trans par psychothérapie, psychanalyse ou électrochocs et trépanation, avec des résulats semble aux thérapie destinées à soigner l'homosexualité.
Comme le rappelle le Dr Machefaux lors de la conférence le taux de regret chez les personne trans ayant transitionné est de 3% et le taux de suicide est de 1%. Les regrets sont pricipalement due à la mauvaise qualité de certaines intervention chirurgicales ou de problèmes d'acceptation sociale. Cela fait quand-même 96% personnes pour qui cela fonctionne.
Citation de W0nderwOOman #323341
Pour l'IRM, sans vouloir répondre à la place de Dayzelle, je pense que c'est pour vérifier l'absence de méningiomes pour les personnes sous Androcur. Ce sont les recommandetion de l'ANSM suite aux études ayant montré l'augmentation significative des risque de déveloper des méningiomes suite à la prise d'Androcur (l'augmentation dépend de la doe et de la durée du traitement).
Pour le moment, les études sur la séxuation du cerveau ne font pas consensus. Le consensus scientifiques sur l', c'est que les causes sont probablement multiples.
J'ai eût une petite prériode "transmédicaliste" au début de ma transition, je voulait trouver une cause rationnel à ma transidentité. Alors que j'avais rapidement renoncé à trouver cette cause 20 ans au-paravant en comprenant que j'étais trans. Au fond, la ou plutôt les causes sont moins important que d'aller mieux. Je crois qu'il est aussi vain de chercher les cause des transidentité que celle de l'homosexualité.
Je rejoins tout vaux dernier message !
Merci à wonder women de souligner l'absurdité de ces condamnations :)
Et pour rajouter, je n'est pas encore pus commencer ma transition, parce que mes finance et ma situations géographiques, aucun médecin ou psy ne voulant prendre la responsabilité (que je conçois, c'était pas leurs domaines de compétence), et à cause de la pression social déjà forte de par mon extravagance.
Bref, ma transidentiter est rester au placard par peur et par manque de moyen.
Si la société était plus open, et les médecin mieux former, alors il serai aussi plus évident de comprendre les problématiques trans, et de mieux répondre aux attentes de chaqu'un :)
C'est terrible, quelque part, de ranger un taux de 1? suicide dans la rubrique bonnes nouvelles…
Je comprends bien que ce serait pire encore sans mais ça fait mal au ventre, toutes ces vie perdues.
Je pense qu'il faut garder à l'esprit ces 1% qui montrent qu'il n'y a pas de solution miracle et que l'âpreté de la vie ne s'est pas évaporée au bloc opératoire.
Quoi qu'il en soit, quand il y a souffrance, il faut bien s'en occuper…
Citation de Sociable30 #323380
C'est certain que 1% suicide, c'est toujours trop. Malheureusement, c'est la moyenne de la population humaine globale.
Un de mes oncles s'est suicidé sans laisser d'explication, c'est dûr.
Comme tu le dit, il n'y a pas de solution parfaite, mais on peut faire du mieux que l'on peut. Les taux de suicides des personnes trans que l'on empêche de faire la transition qu'iels souhaites sont beaucoup plus élevé. Je n'ai pas retrouvé les taux de suicide, mais ceux de [pensées suicidaires : 67% avant transition, 3% après]( personnes transgenres et le suicide - Fiches d’information.pdf).
Hello,
@Wonder > Citation de W0nderwOOman #323341
Citation de PetiteCore #323372
Alors non, rien à voir avec la recherche de méningiome, en plus cette polémique n'était pas encore apparue il y a quelques années. Cela s'est fait dans le cadre d'une étude pour laquelle je me suis portée volontaire afin de comprendre ce qu'il m'arrivait d'une part, d'autre part dans le but d'aider la recherche sur le sujet.
L'imagerie en question était plus axée sur la différenciation cérébrale homme/femme et non pas spécifique au transgendérisme; et même si la présentation était différente car faite "en live" par les spécialistes, les résultats mettaient en évidence les différences structurelles et les différences de flux électriques (échanges inter-neuronaux) et ressemblaient plutôt à ça:
[mots clés])
Personnellement, étant très cartésienne et scientifique (en plus d'être très curieuse !), j'avais (et j'ai) besoin de comprendre, d'autant plus lors de cette période pré-transition. J'avais besoin de savoir si, comme je l'avais toujours pensé jusqu'alors "j'avais un pet au casque", ou si cela pouvait s'expliquer autrement.
Ma question était alors: "Mais qu'est-ce qui peut bien induire un tel ressenti aussi puissant à propos de mon genre ?". Outre le fait que cela me travaillait d'un point de vue personnel, j'étais et je reste très intéressée par un tel phénomène. Pour moi cela est passionnant, et me porter en tant qu'"objet d'étude" ne m'a jamais posé souci pour ces raisons.
Cela m'a beaucoup appris, que ce soit au travers des échanges avec les spécialistes ou encore via les consultations d'études actuelles auxquelles j'ai eu accès. D'ailleurs, cela m'amène à la question suivante: pourquoi cela tarde-t-il à être publié de manière plus visible ? J'ai longuement échangé avec un neurologue de l'équipe sur le sujet, et il ressort à demi-mot que pour des questions d'éthiques, d'opinon public et de financement de recherches (eh oui... la peur qu'on leur coupe les vivres est bien là. C'est dingue), il n'est pas aussi simple que cela de sortir certaines informations au grand jour... Je trouve cela ridicule, car certaines polémiques sur le sujet n'auraient plus lieu d'être, d'autant plus que cela pourrait grandement faciliter la vie des trans notamment en terme de reconnaissance et de légitimité aux yeux du grand public.
Eh non, nous ne sommes pas des "tarés" ou autres personnes incapables d'accepter leur corps blablabla..., mais bon, il faut se faire à l'idée qu'il reste encore beaucoup de travail et de patience pour le faire reconnaître au grand jour. Toujours est-il que je suis déjà bien contente de le savoir "pour moi" car je n'ai nul besoin de convaincre qui que ce soit, à part moi-même finalement, à propos de ma problématique et de ma condition. Cela m'a apaisée et réconcilée avec moi-même si je puis dire: je suis juste née malformée et je comprend bien mieux ce qu'il m'arrive et ce que j'ai vécu par le passé, ce qui est déjà énorme.
Bonne soirée !
PetiteCore, la moyenne des suicides dans la population globale française tourne autour de 12 suicides pour 100000 habitants, ce qui fait bien moins que 1% (0,012%).
On constate donc un taux de suicide qui reste significativement élevé après transition, le chiffre avant transition étant carrément terrifiant (3%).
Face à de tels chiffre la recherche des causes de transidentité (et donc éviter ces situation pour ne pas avoir à les soigner) devrait être une enjeu national…
Le problèmes avec ces recherches en neurologie sur la sexuation du cerveau, c'est que vu la plasticité du cerveau, ces observations pourraient tout aussi bien être la conséquence de l'identité de genre, que l'inverse. C'est surtout là le problème, me semble t'il.
Par exemple, il y a quelques années, j'avais lu un article sur un étudiant américain dont le cerveau avait été gravement endommagé par une balle perdue, poursuivre ses études et obtenir sin diplôme universitaire.
Ensuite, les transidentités sont très variées. Par exemple, toustes les personnes trans n'ont pas nécessairement de dysphorie.
Du coup, une cause unique a une telle diversité est peu probable. Et trouver l'ensemble des causes est tout aussi improbable : on trouvera toujours de nouveaux cas qu'on arrivera pas à expliquer.
Merci pour les chiffres, Sociable30. dans tous les cas, on peut observer une amélioration. même si le chiffre reste élevé.
@PetiteCore, pour complément, les études dont je parle ne concernent QUE les cas de "transsexualisme primaire", liés à un trouble biologique, et ne représentent bien évidemment pas toutes les autres variantes. Je ne suis en mesure de partager des infos seulement sur ce qui me concerne, via l'étude de mon propre cas notamment et des recherches documentées liées.
En revanche il semble certain qu'il y a de multiples causes à ce que l'on nomme transsexualisme, dont certaines non-biologiques très probablement, mais pour l'heure je ne m'y suis pas intéressée plus que ça, avec une approche scientifique du moins, et ne m'avancerai donc pas sur un sujet que je ne connais pas, sans élément factuel.
Bonne nuit :)