Ellen Page allerte sur les lois anti trans dans le Dakota du Sud

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Coré
30/01/2020 à 19:19

Le webzine Komitid relaie l'allerte lancée par l'actrice Ellen Page sur le lois anti-trans que le parlement du très conservateur Dakota du Sud s'apprête à vôter pour criminaliser tous les traitements à destination des enfant et ados trans !

L'article de Komitid est réservé au aboné, mais le site donne quelques détails de cette roposition de loi : "Les médecins, les infirmières et les assistants médicaux font partie des professionnels de la santé qui pourraient faire face à un crime de classe 4 pour avoir fourni un traitement de transition sexuelle à un mineur. Un crime de classe 4 dans le Dakota du Sud est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison."

Les défenseurs de ce projet de loi se cache dérère la protection de l'enfance, mais le masque tombe car cette "loi ne s’appliquerait pas aux mineurs intersexués ou à ceux dont les caractéristiques sexuelles sont ambiguës" qui continuront donc à être mutilé.

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Ancien membre
30/01/2020 à 19:45

Je suis d'accord avec eux dans le sens où un mineur n'a pas à reçevoir des hormones ou se faire opérer pour changer de sexe.

De plus la criminalisation des traitements au enfants / ado trans et les mutilations faites aux enfants ayant des sexe ambiques sont deux débats totalement différents.

il ne faut pas tout mélanger.

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Coré
30/01/2020 à 19:54

Citation de Otentik #322945

D'une part, sui es-tu pour décider à la place des autres ce qu'ils doivent faire de leur corps ?

D'autre part, quand on sais que les taux de suicide chez les trans pré-transition sont beaucoup plus élevé que la moyenne de la population, alors qu'elle reviens dans la moyenne de la population après transition, c'est de la non-assistance à personne en danger.

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Ancien membre
30/01/2020 à 20:08

Toi tu es d'accord pour qu'un gosse de 12 ans passe sur la table ou prenne des hormones pour changer son corps?

Tant que c'est un ado son corps n'a pas fini d'évoluer et dans sa tête aussi rien n'est figé et lui appliquer des changements aussi radicales peuvent avoir des conséquences graves dans l'avenir.

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Coré
30/01/2020 à 20:20

Citation de Otentik #322950

Toi tu es d'accord pour qu'un gosse de 12 ans passe sur la table ou prenne des hormones pour changer son corps ?

Dans le cas d'une personne trans qui en a manifesté le besoin, oui, à 100%. Parse-que moi je l'ai traversé et que je sais à quel point la puberté peut-être une horeur pour un ado trans.

Ca n'a strictement rien avoir avec les difficulté pourtant réelles des ados cis.

Tant que c'est un ado son corps n'a pas fini d'évoluer et dans sa tête aussi rien n'est figé et lui appliquer des changements aussi radicales peuvent avoir des conséquences graves dans l'avenir.

On croirais entendre ces gens qui pensent que la transidentité ou l'homosexualité est une phase. Pour reprendre les propos ironique de Juliette Nouredine, "oui, c'est une phase, qui dure toute la vie".

Ne pas lui permettre l'accès à ces traitement à des conséquence bien plus grave que les traitement eux-même, à commencer par le suicide. Vois-tu quelque chose de plus grave que la mort ?

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Ancien membre
30/01/2020 à 20:30

je vais en rester là tu es trop extrême pour moi.

Je respecte ton point de vue car de ton côté il est défendable au vu de ton vécu, je garde mon point de vue en respect de nos lois.

Amicalement.

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Modération Wiloooo
30/01/2020 à 20:41

Comme Otentik je suis dubitatif.... Mais encore une fois je ne suis pas considéré par la transidentité, donc difficile de donner un avis extérieur.


Webmestre, gourgandine et créateur de cette communauté...

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Ancien membre
30/01/2020 à 20:48

Bonsoir PetiteCore,

La loi est parfois difficile à accepter, surtout lorsqu'elle touche un sujet qui nous est cher.

Moi-même, j'ai vécu des moments difficiles, avant que la loi ne défende les droits des LGBT...

Evidemment, une loi n'est jamais parfaite et ne peut pas satisfaire tout le monde ! Il faudrait autant de lois qu'il y a d'individus... C'est donc impossible !

Parfois, ce qui peut sembler être une barrière à nos libertés premières peut-être aussi un garde fou, qui nous préserve de toutes dérives.

Si tous les adolescents étaient assez mûrs pour décider eux-mêmes de leur avenir, il n'y aurait pas de problème, mais nous en sommes loin......

Alors, bien sûr, les lois sont imparfaites, mais en attendant, la majorité de tous ceux qui attendent d'être enfin reconnus pour ce qu'il sont vraiment, espéront qu'ils soient entourés de beaucoup d'Amour.

Bonne soirée, Frango.

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Dayzelle
30/01/2020 à 20:53

Je partage l'avis de PetiteCore.

Pour être passée par là, et pour avoir souffert depuis mes 4 ans de transidentité et avoir vécu une adolescence infernale à cause de cela, oui, je suis pour que l'on arrête de persécuter les trans soi disant qu'ils sont enfants/ados et ne "savent pas ce qu'ils/elles veulent ou ce qu'ils/elles sont".

Comme tout le monde (du moins les binaires), on sait que l'on est fille ou garçon dés le plus jeune âge et cela ne change pas lorsque c'est induit par un trouble biologique (transsexualité primaire). Mais pour faire comprendre cela à qui ne l'a pas vécu...

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Coré
30/01/2020 à 21:20

D'autant que la dangerosité des traitements est très nettement exagérée.

Contrairement à ce qu'on entend souvent, la médecine à du recule sur les bloqueurs de puberté puise qu'ils sont déjà utilisés dans les cas de puberté précoce. Le risque principal est un retard de croissance. En face le risque c'est la dépression et peut être le suicide.

Quand aux chirurgies, pour les plus lourdes on attend en général les dernières phases de croissance.

Il ne faut pas perdre de vue que ces traitements se font dans un cadre médical, et pas à l'aveuglette.

Il faut comprendre qu'en médecine, il est souvent question de rapport risque/bénéfice.

Par exemple, l'un des médicaments les plus utilisés dans le traitement du cancer de la prostate, l'acétate de ciproterone (l'androcur de sont petit nom) augmente les risques de méningiome. Dans ce cas, le risque peut en valoir la peine.

Mais ce même médicaments est aussi utilisé pour traiter l'hirsutisme chez les femmes cis. Là on peut se poser la question de savoir si le risque en vaut la peine.

D'autre part, si l'intérêt de ces législateur était de protéger les enfants trans de traitement potentiellement dangereux, pourquoi continuer à imposer ces mêmes traitement aux enfants intersexes ?

En réalité, ces lois visent surtout à satisfaire les idées obscurantistes religieux américains qui n'ont pas grand chose à envier aux islamistes.

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Ancien membre
30/01/2020 à 21:32

Je comprends que cette informations étasunienne puisse raviver les souffrances de certaines personnes ayant vécu cela. Je tiens à signaler que je ne suis pas contre les trans et que j'ai moi-même vécu certaines errances au sujet de mon genre.

Toutes les personnes ne savent pas forcément si elles sont filles ou garçons. Elles peuvent louvoyer entre les deux selon les périodes. C'est le cas des genres fluides ou de certains intersexes. On peut aussi être d'un autre genre ou un mélange des deux genres. Cependant, à un moment donné, on peut vraiment se sentir homme ou femme, et puis évoluer, changer et se sentir entre les deux ou de l'autre genre.

Tant qu'aux hormones de synthèses, elles ne me sont pas si inoffensives que cela, même sous contrôle médical (qui ressemble souvent à une franche rigolade).

Personnellement, je considère que cette loi a du sens et devrait surtout s'appliquer à tous les mineurs, y compris intersexes. (tant pis si je passe pour une réac)

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Coré
30/01/2020 à 22:37

Il me semble que les hormones de synthèse tandent à être remplacé par des hormones naturelles, non ? Et concernant le suivi, en quoi serait-il une franche rigolade ?

Pour ce qui est de l'incertitude de son genre et de tout ce qui sors de la binarité de genre, je comprends tout-à-fait ton inquiètude. Mais cette loi va mettre en danger de mort d'autres jeunes trans. Cette mise en sécurité de ceux qui pourraient d'être trompés ne se ferait par le sacrifice de ceux qui ont besoin de ces traitements.

Commencer ou pas une transition, prendre ou pas des bloqueurs de puberté est un choix personnel, ça ne peut se traiter qu'au cas par cas, pas par des lois d'uniformisation qui remettent en cause les particularités de chacun.

Pire encore, les personnes qui voudrons se procurer des hormones ou des bloqueurs le feront à l'étranger, sans aucun suivi médical et le remède sera pire que le mal pour ceux qui se rendront compte qu'une transition n'était pas pour eux.

Je vois déjà ce qui ce passe en France où, à cause des barrières mises en place par certaines équipes médicales, les personnes qui veulent des hormones se fournissent à l'étranger, sans aucun suivi médical.

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Ancien membre
31/01/2020 à 13:25

Citation de PetiteCore #322982

les personnes qui veulent des hormones se fournissent à l'étranger,

Parles tu des mineures ou même des adultes ?

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Coré
31/01/2020 à 14:02

Citation de W0nderwOOman #323006

Principalement des majeurs, mais il y a quelques mineurs qui le font aussi, faute de pouvoir avoir accés à un THS (traitement hormonal substitutif) par les voies normal.

Il faut dire que certaines équipes "officielles" sont particulièrement restrictive. J'ai croisé une fille qui s'est vue refuser sont traitement car elle avait une vie sexuelle et que d'après le psy soit disant expert, s'était incompatible avec le fait d'être trans.

Il faut savoir que pour les ados et enfants trans en France, il n'y a qu'une seule équipe "officielles" et elle est à Paris. J'ai croisé des Parents, conscient du mal-être de leur enfant, qui on trouvé un médecin dans le privé pour initier son THS, mais je pense qu'ils étaient prêt à aller dans un pays voisin plus ouvert.

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Ancien membre
31/01/2020 à 14:40

Opposer suicide et mutilation me semble bien hasardeux…

Ce mot "mutilation" que tu as employer pour marquer le geste autorisé consistant, pour le legislateur américain, la main sur la bible, à recadrer un ou une ado dans un genre souhaité, je le comprends si avec ce qu'on modifie, on perd quelque chose d'essentiel qui faisait la personne et non matière indésirable.

Mais qu'est-ce qui te garantit que ce n'est pas possiblement la même chose quand un ado vient, menace de suicide en bandoullière, exiger des modifications corporelles irréversibles ?

Il faut donc beaucoup de prudence sur ce sujet; les conseilleurs n'étant pas, finalement, les payeurs et le cris du cœur d'un ou une ado par forcément ce qui sera bien pour lui ou elle dix ans plus tard.

C'est pour moi un signe d'échec du coté de l'humanité que de devoir encadrer ces choses par la loi.

L'approche doit être humaine, pondérée, réfléchie et la solution pour une personne pourra être une malédiction pour l'autre.

Je pense surtout qu'il ne faut pas se dépêcher car, une vie, c'est en moyenne 75 ans.

Il y a tant de choses à faire pour accompagner ces gens qui souffrent que l'on peut commencer par les choses réversibles et continuer à un âge plus tardif du coté des actions qui n'ont pas de marche arrière.

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Coré
31/01/2020 à 15:45

Pour précision, je n'ai parlé de mutilation que pour le cas des enfants intersexes, pas pour les chirurgie de transition qui pour moi ne sont pas des mutilations.

Je ne l'évoquait que pour montrer l'hypocrisie qu'il y a à refuser aux personnes trans des chirurgies qu'ils demandent et dont il ressente le besoin, alors qu'on les imposent aux enfants intersexe qui ne les demandent pas et dont beaucoup ne veulent pas.

Tu parles de réversibilité, mais beaucoup de changement qui surviennent pendant la puberté sont irréversibles et nécéssiterront par la suite des intervention plus complexe que les traitement hormonaux. Par exemple, pour les hommes trans, sans bloqueur, de puberté, leur poitrine se dévelopera et ils devront par la suite passer par une chirurgie qu'ils auraient pu éviter. Pour les femme trans, les bloqueur de puberté évitent la mue de la voix qui nous pourie bien la vie ou le dévelopement de l'ossature qui n'est récupérable par la suite que partielement et par des chirurgie lourde du visage.

Donc empêcher les enfents et ados trans de transitionné avant la fin de la puberté n'évite pas les complications médicales mais elles les accroissent de manière significative. D'autant que les bloqueurs de puberté sont réversibles.

Tu sembles évoqué les tentative de suicide des jeunes trans comme l'expression d'un caprice ? Les dépression et les tentative de suicide chez les personne trans sont bien réelles et beaucoup plus élevé que la mC'est pour moi un signe d'échec du coté de l'humanité que de devoir encadrer ces choses par la loi.oyenne pré-transition. Ils reviennent dans la moyenne post-transition.

"La nécessité de traitement des personnes transidentitaires est soulignée par le taux élevé de problèmes de santé mentale, notamment la dépression, l'anxiété, et les addictions aux substances, ainsi qu'un taux supérieur de suicide chez les personnes transgenres non traitées, par rapport à la population générale. Ces problèmes sont atténués par un changement de rôle de genre et/ou de caractéristiques physiques."

D'après la même page Wikipédia, les thérapies que certaines personnes considèrent comme la solution appropriée et qui parrait à d'autres moins risquée que les traitements hormonaux ou les chirurgies, sont non-seulement inéfficaces, mais pire encore, elles sont dangereuses, exactement comme les thérapies de conversion pour les gay et lesbiennes :

"Les techniques psychologiques qui tentent de modifier l'identité de genre vers celle qui est considérée comme appropriée par rapport au sexe assigné sont généralement inefficaces voire néfastes : en 2019, une étude à grande échelle (panel de 28 000 personnes transgenres étudié en 2015) a pour la première fois suivi l'effet d'un traitement dit de « conversion » ; Les personnes en ayant suivi ou subi étaient plus de deux fois plus nombreuses à avoir déjà tenté de se suicider que leurs pairs ayant suivi ou subi un autre type de traitement. Les patients qui avaient moins de 10 ans lorsque des praticiens ont tenté d'« aligner leur identité de genre sur le sexe attribué à la naissance » présentent un risque relatif de tentative de suicide quadruplé. En outre, les personnes transgenres ayant dans le passé suivi ou subi une thérapie de conversion étaient 1,5 fois plus susceptibles que leurs pairs ayant subi une autre forme de thérapie d’avoir subi une « détresse psychologique grave » lors du mois précédant l’enquête. Cette étude n'a pas pu identifier de différence significative de risque entre les personnes ayant été orientées vers un traitement de conversion par des conseillers religieux ou celles ayant été orientées par des thérapeutes séculiers. "

Dans les faits, cette loi ne protègera personne, elle mettra en danger des enfants et dans le seul but de flater le conservatisme de fanatiques religieux.

Je suis d'accord avec toi quand tu dis que c'est un signe d'échec pour une société de légiféré sur ce genre de sujets car cela relève pour moi du droit à disposer de son corps.

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Ancien membre
31/01/2020 à 17:10

Merci, PetiteCore, pour tes ecclaircicements qui me montre que des échéances organiques se foutent bien de la notion de majorité.

Mais non, je n'évoque pas les tentative de suicide des jeunes trans comme l'expression d'un caprice.

L'idée que j'avance, c'est que si le suicide était à prendre en tant que tel comme argument unique, on ferait bien des choses pour éviter des suicides et qui sont pourtant non sensées.

Ce que je souhaite, c'est qu'il soit possible améliorer la vie de ces jeunes en leurs apportant des solutions adaptées et dans une sérénité difficilement compatible avec le spectre du suicide.

Mais j'avoue avoir des difficultés dans la compréhension de l'aspect physique de la trans-identité.

Tu me parles de seins, de voix, d'ossature: Autant de marqueurs masculinisant ou féminisant mais, dans mon esprit, ce sont des éléments secondaire de l'identité, la preuve étant que les uns se sentent femme et les autres homme, sans ces marqueurs.

N'y a t'il pas une forme d'intolérance d'eux-même quand des hommes qui veulent se faire opérer déclare qu'ils ont quelque chose de dégoutant entre les jambes ?

N'y a t'il pas une autre voie que la chirurgie ou, tout du moins, ne convient-il pas de passer d'un rejet épidermique à une réflexion de fond dans la durée avant de passer au bistouri; sachant que, de toute façon, il manquera la faculté d'accoucher dans la panoplie complète d'une femme entière ?

C'est le genre de questions que je me pose, sans vouloir remettre en cause ce que les uns et les autres ont fait.

Franchement, si j'avais un de mes enfants dans la situation, je me poserai ces questions.

Je me garderais bien de me précipiter et mon rôle serait alors, non pas de dire on fait ceci ou cela mais de placer mon enfant dans des conditions d'accompagnement et d'amour qui lui permettent de trouver son chemin en évitant les impasses et les solutions sous pression.

Car le corps de mon enfant ne m'appartient pas et c'est lui/elle, en dernier ressort, qui doit savoir quelle vie il/elle mène.

Mais c'est une gageure à 10 ans…

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Coré
31/01/2020 à 18:59

Il n'y a pas de soucis, il n'y a visiblement pas de malveillance dans tes propos.

En fait, la chirurgie ne concerne qu'assez peu les jeunes trans car la plupart ne peuvent être faites qu'après la puberté, donc à l'approche de l'âge adulte.

Ce sont surtout les bloqueurs de puberté et les THS qui sont visés par cette loi.

Il faut savoir que toutes les personnes trans ne font pas forcément de chirurgie, voir pas de transition médicale du tout. Je me concentre ici sur les personnes trans qui ressente le besoin d'une transition médicale, car ce sont les principals personnes visées par cette loi.

Il y a plusieurs choses qui entrent en compte dans le fait de commencer un THS ou de vouloir se faire opéré. Tout d'abbord, il peut y avoir la dysphorie, le sentiment profond de mal-être qui peut être lié à ceratine partie de notre corps ou/et à la manière dont nous perçoie la société. Par exemple, je vais bientôt subir une chirurgie de réassignation génitale, c'est pour palier à la dysphorie que j'éprouve vis-à-vis des mes organes génitaux et non pour corespondre à ce que la société attend d'une femme.

Mais il y a aussi une part de pression sociale, dans la mesure où être perçue dans le genre que l'on revendique (ce que nous appelons le passing) est aussi une question de sécurité. Une personne trans qui ne passe pas risque d'avantage les maladresses qui, à force de répétition, sont blessantes (comme le mégenrage) voir les agressions, verbales ou physique. C'est ce qui est arrivé à Julia Boyer, une jeune femme trans agressée à Paris l'an dernier.

C'est un sujet complexe qui mêle des éléments personel et des éléments de société.

Dans tous les cas, c'est toujours le fruit d'une réflexion mûrie, même chez les jeunes trans. La plupart sont, par nécéssité, très mâtures.

Le fait est qu'aujourd'hui, Internet permet une large diffusion des informations entre personnes trans. Autrefois, les informations étaient rares, souvent issue du seul monde psychiatrique, avec une vision très hétéro centrée. Par exemple, je n'ai jamais été attirée que par les femmes. Hors, quand j'étais jeune, dans les années 90, il n'existait pas de femme trans lesbienne connue et le corps médical considérait qu'une personne trans devait être hétérosexuel-le dans son "genre d'arrivé", ce qui a compliqué ma période de questionnement. Aujourd'hui les jeunes ont toutes les informations disponible pour comprendre que les transidentités sont très variées et clairement distinctes de l'orientation sexuelle. Le contre coup de cette démocratisation de l'accès à l'information, c'est que vue de l'extérieur, les gens lambda ont l'impression qu'il y a une recrudescence de personne trans et qu'il s'imagine qu'il y aurait un lobby voulant "transifier" leurs enfants.

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Dayzelle
31/01/2020 à 19:45

Pour faire simple Sociable30, tout le monde aime à plaire et à séduire les personnes par qui on est attirée. Une femme trans qui aime les hommes, qui aime se faire belle, et qui souhaite rencontrer un homme pour tout simplement vivre normalement ne pourra s'accomplir si elle garde son corps masculin par exemple.

Combien d'hommes hétéros sur terre accepteront de vivre avec une femme qui est physiquement un homme ? Et puis comme n'importe quelle femme, elle souhaite être aimer en tant que femme et que les hommes la regardent en tant que telle.

Alors pourquoi faire une transition voire se faire opérer ? La réponse est mathématique et pragmatique.

Quant à parler d'essayer d'accepter son corps au lieu de transitionner et/ou se faire opérer, la question est tout simplement mal à propos; mais l'expérience m'a démontrer que seules les personnes concernées par cette problématique peuvent réellement comprendrent ce qu'engendre un tel mal-être. Mal-être lui-même engendré par un trouble biologique autrement appelé malformation dans la majorité des cas.

Une personne née sans bras, jamais on ne la jugera si un jour la médecine lui permet d'avoir des bras et qu'elle décide de se faire opérer en ce sens. Même s'il s'agit d'un enfant ou ado. Mais lorsqu'il s'agit du sacro-saint sexe ou genre, c'est autrement plus compliqué de se faire entendre sans jugement. Cela dérange, et pourtant le problème est très similaire au fond.

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Modération Wiloooo
31/01/2020 à 20:15

Faux j'aime plaire à tout le monde.... Bon après faut que j'en parle à ma psy.

Ps : ma chérie mets un joli avatar =)


Webmestre, gourgandine et créateur de cette communauté...

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Ancien membre
31/01/2020 à 20:45

Bon je vois que le débats est enflammer

Je vais pas pondre des pavés, enfin essayer.

Mon ressentie, si j'avais pus avoir des hormone bloquant ma puberté dans l'enfance, ça m'aurai tellement simplifier la vie. Bien que j'aurai attendu l'âge "adulte" pour commencer une vrai transition.

Bref un paquet de souffrance aberrante en moins si c'était démocratiser.

Je parle pas du taux de suicide élever, ni des problématiques de se fournir à l'étranger ou au noir quand la l'égalité n'aide pas.

Parlons aussi de l'enfant, il deviens pas d'un coup à ses 18 ans en âge sage, j'ai sus super tôt que j'étais trans, voir toujours. Bon nombres de trans le sente sans savoir le nommer.

Encore une fois bloquer la puberté n'empêche pas de l'avoir plus tard.

Et sur l'incidence des hormones, faux aussi arrêter de dramatiser.

Tout d'abord quand c'est contrôler, on diminue drastiquement les effets, si plus de médecins était former, ça diminurais encore.

Bon personne parle que cette lois empêche les personnes intersexe de se défendre contre les mutilation.

Je m'explique, savais vous ce qui arrive à un petit bébé qui nez avec un vagin et un penis, que les deux sois fonctionnel ou non. Et bien dans le bute de ne pas avoir de "problème de genre" le médecin s'octroie le droit de mutiler en suturant l'un des deux.

Beaucoup de problème en découle, notamment quand la suture, fait sur un bébé pas encore fini d'être former, et pas spécialement docile, n'est pas bien faite.

Dans le bute de pas "perturber" le genre, bon nombre d'enfant sont ainsi mutilé.

Peux ce que ça intéresse n'hésitez pas à vous documenter, les chiffres, la manière de faire, ou les conséquences désastreuses de cette pratique fond terriblement peur.

Et cette loi va permettre au médecin de continuer cela en toute impunité, car justement, l'enfant ne peux décider seul de son sexe, donc on décide pour lui.

Voilà le problème, qui d'autre que l'individue peux choisir son sexe, son genre, ou sa sexualité.

Ne prenons pas les enfants pour des cons, écouté leurs témoignage quand ils ont enfin le droit à la parole, et surtout, comprenais que pour une personne trans, l'enfance est un véritable enfer, et je n'abuse pas en le disant.

Cette loi ne fait qu'enfermer les enfants dans cette enfer, en condamnent (et ça c'est le pire) des gens qui ont aider ces enfants à se sentir mieux.

Cette loi et dangereuse, immoral, inhumaine, à la fois pour les enfants, et aussi à ce qui ont tenter d'adoucir cette période tellement difficile.

Un enfant dois être protéger, mais il a le droit de décider de son avenir, il est capable de dire, ce qu'il est, ce qu'il veux être.

Sans compter que la prise d'hormone pour un enfant qui souhaite transitionner ce fait pas directement à la pharmacie, il est suivie par médecin et psy qui veille sur lui, pour voir si c'est bien ça.

Les gens qui ont fait cette loi n'ont même pas écouter les enfants que cette dite loi protége et les professionnel de la santé qui les ont suivie, connue, et aider.

Une lois anti trans, fait par des gens qui n'ont jamais connu de trans.

Comprenais, s'il vous plaie, merci.

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Coré
31/01/2020 à 22:01

Il y a quelques années France télévision avait diffusé un documentaire assez bon sur les enfants et adolescents trans : "Devenir il ou elle". Il est disponible sur Youtube.

Le reportage :

La discussion :

Vous pourrez constater la maturité de ces jeunes trans.

PS : les psychiatre qui intervient au début du reportage, Hervé Hubert est l'un des plus connu sur Paris pour les personnes trans. On doit être un certain nombre à avoir eût une attestation de sa main pour commencer un THS.

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Ancien membre
31/01/2020 à 22:13

Merci petitecore, Je rajouterais une chose.

Les enfants trans sont généralement plus au faite de leurs désirs et besoins, que des gens extérieurs n'ayant jamais ou très peu cotoyé la transidentité.

Malheureusement, je pense que les personnes, auteurs de cette loi, n'ont jamais eu affaire, n'ont jamais questionné des personne trans, et surtout des enfants trans, les premiers concerné par cette loi.

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Ancien membre
31/01/2020 à 23:04

Je serais attentif à une loi qui empecherait des médecins imprudents de faire de l'argent, ce que dont les américains seraient capables, notamment des traitements aux conséquences irréversibles.

Mais je suis gêné par l'enchainement par le Dakota du sud de propositions de lois visant à contrarier les transgenres, y compris des choses aussi futiles qu'obliger les transgenres à aller dans les toilettes du genre assigné à leur naissance. Cet acharnement sent le dogme religieux.

Les décisions individuelles par un collège de medecins, sur la base de recommandations éthiques associant les gens concernés, me semblent plus fiables que des décisions collectives fortement teintées dogmatisme anachronique.

Ce n'est pas la décision sur ce sujet que je ne connais pas qui me gêne, mais la méthode.

Apparemment la loi est voté, et on pourrait parier que d'autres propositions restrictives suivront.

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Ancien membre
31/01/2020 à 23:16

Sincèrement, merci pour toutes ces précisions, dont pas mal que je découvre vraiment.

J'avoue que la problèmatique me submerge et que, n'étant pas concerné moi-même, il m'est difficile de discerner ce qui fait souffrir encore de ce qui constitue un aménagement souhaitable des situations.

Ce qui est évident à mes yeux, c'est qu'il faut en parler, partager les vécus, les souffrances, les pistes, les solutions.

Ce qui me semble aussi à faire et peut-être avant toute autre chose, c'est de ne pas contrecarer un enfant qui se sent autre que ce qu'il est mais au contraire l'écouter, le comprendre du mieux qu'on peut et d'être son facilitateur au lieu de compliquer sa vie.

Quand à ce qu'il faut faire dans le domaine chirurgical, je coince au sujet de ces corps fonctionnels mais qui ne correspondent pas à leur propriétaire.

Ça me fait mal au ventre, cette redistribution des cartes dans le ventre des gens perdus dans leurs corps.

J'ai cette peur de la souffrance ajouté, cette crainte du choix du coup de bistouri de chirurgie plastique au risque que peut-être on soit dans un problème de plastique du cerveau.

Ce trouble, je voudrais surtout qu'il ne soit pas dans la tête du jeune homme ou de la jeune fille qui doit choisir pour son avenir.

Ce qui devient nécessaire alors, en toute lucidité, doit être fait si la médecine le permet et que des gardes fous sont là pour s'assurer de l'impériosité des soins.

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Dayzelle
31/01/2020 à 23:20

Citation de Wiloooo #323045

Coucou,

mais mon chou, j'avais jusqu'à il y a quelques jours, en guise d'avatar, ma photo principale de profil. Je ne sais pas pourquoi elle ne s'affiche plus...

J'ai bien pensé uploader la même photo en avatar, mais à ce moment là elle sera affichée aussi bien aux non-inscrits qu'aux inscrits, ce qui n'était pas le cas avec la photo principale de profil d'après ce que j'avais compris. Du coup j'attendais de voir si ça rentrerait dans l'ordre et si ma photo principale daignerait se remettre en avatar. En attendant je laisse ainsi.

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Ancien membre
31/01/2020 à 23:26

Traitement au conséquence irréversible, protéger l'enfant ect... Je comprend, mais c'est des arguments qui ne prennent pas en comptes la réalité des faits.

Les bloqueurs de puberté par exemple ne réversible, ça met juste le tout en pause, on ne dit pas non plus que les enfants doivent avoir un traitement hormonal lourd ou des opérations.

Le simple fait de retarder la puberté permettrais à bon nombres d'enfants d'avoir une transition plus facile.

Après la puberté ça deviens un combat très compliquée par rapport à avant la puberté.

Sans compter que si la transition et travailler avant l'âge de la majorité, mais pas commencer, elle peut être lancer plus vite.

En gros, prendre de l'avance, si on doit commencer de zéros à 18 ans c'est très compliquer, la préparer avant, c'est tout bénef quand elle sera commencer.

Donc on protège les enfants de traitement non irréversible, mais pas des violences, de la dépressions, de la dysphorie, des suicides, du mal être, des discriminations et moquerie.

Une transition plus tôt, fera une personne en meilleurs santé psychologique.

C'est contre productif de pas réfléchir à sa transidentiter enfant.

Sans compter que c'est leur dire, "non t'es un petit garçon jusqu'à tes 18ans,apres tu fera ce qu'il faux"

Mais ça sera déjà trop tard !

Le mal de la puberté aura bousiller des années de travail qui aurai pus être fait en amont.

Et encore une fois personne ne reviens dessus.

Mais condamner aussi sévèrement des personnel de la santé pour avoir aider un gamin à mieux se sentir dans sa peau, à éviter les depretions et les suicides, c'est totalement abuser et inhumains.

Parce que tout le monde parle de protéger les enfants, mais dans aucun de vos messages vous pensez à tout ces médecins qui ont aider ces jeunes.

J'aurais aimé avoir un médecin qui m'aide dans mon enfance, mais aucun n' à voulut prendre la responsabilité, à tord ou à raison, je leurs jette pas la pierre et comprend et accepte leurs décision.

N'empêche, entre temps moi et un paquet d'enfant vivent où on vécu dans le dénie, le harcellement, la dépression et le mal être sans être aider.

Vous voulez protéger les enfants trans, laissez les voirs des professionnel compétant à même de les aiders.

Pas des gens hors systèmes qui juge avec leurs moral qui n'a rien à voir avec la réalité du terrain.

Je réagis peut être un peu violemment mais comprenais que ces lois, ont les vois comme un beau doigts nous disant (un enfant c'est une fille ou un garçon, et c'est par ce qu'il y a dans la culotte que c'est définie, bleu ou rose, définie par le médecin qui a vue ton zizi à la naissance)

Mais noon j'ai jamais étais un homme, je le serai jamais, et je suis pas là seul, laisser les être ce qu'ils sont !

Je le redis, l'enfance d'un trans qui se vois refuser sa transidentiter, c'est transphobe, et lui refuser qu'il transitionner, c'est refuser sa transidentiter, parce qu'à partir du moment où l'extérieur conçois que la personne est trans alors, pas de problème à transitionner. Peut importe l'âge.

Bien que les opération plus lourde doivent attendre, des solution réversible existe pour empêcher le mal être !

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Ancien membre
31/01/2020 à 23:40

Alithia, je suis plus en train de chercher à comprendre qu'à argumenter.

Ton évidence, celle qui te fait réagir un peu violemment comme tu l'écris, elle ne l'est pas si évidente pour moi.

Je n'écris pas cela pour la contester mais pour te dire que cela me pose une réelle difficulté de compréhension.

Mais je suis de tout cœur avec celles et ceux qui traversent cette épreuve et suis plutôt dans la disposition de les soutenir que de leurs mettre des bâtons dans les roues.

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Ancien membre
31/01/2020 à 23:46

J'avoue, on est vendredi soir, j'ai le cerveau en bouilli donc je dois pas non plus être très concentrer désoler :)

Après ni voyais pas d'accusation ou de critique, même si on dirais le contraire.

Je comprend les points de vue de chacun et les acceptes, je suis même ouverte au débats :)

Juste que ce soir je crois pas être en super formes pour au mieux exprimer ce que je ressens !

Je veux bien savoir ce que tu comprend pas trop pour essayer de redéfinir ça autrement :p

Pour que tout le monde comprenne pas de soucis.

Alors dit moi ce qui te pose problème :)

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Ancien membre
31/01/2020 à 23:56

Aujourd'hui, quel recul avons-nous sur les bloqueurs de puberté ? Ils n'ont pas prouvé leur inocuité, que je sache.

Il a fallu plus de trente ans pour s'apercevoir qu'Androcur, un anti-androgène (bloqueur de testostérone) provoque des tumeurs cérébrales (en plus des autres effets indésirables qui sont largement ignorés par le corps médical). Le plus drôle, c'est qu'il est encore prescrit massivement aux femmes ayant des ovaires polykystiques ou à certains hommes ! Bah, oui, les tumeurs ne sont pas cancéreuses, même si elles créent des lésions irréversibles dans le cerveau.

La médecine, ça peut être ça aussi… Des fois, ça sauve des vies et, des fois, on prend les gens pour des cobayes. Par exemple, maintenant, on donne de la chimiothérapie inefficace aux personnes qui ont la maladie de Raynaud, alors que c'est bénin et incurrable 😶 . Les effets de la chimio ne sont pas bénins, eux… Ma toubib m'a mise en garde parce que c'est le délire de certains professeurs dans les hôpitaux.

Voici une dizaine d'années, j'ai entrepris des démarches pour effectuer une transition car je me sentais davantage homme que femme. Heureusement que je ne l'ai jamais fait, parce que je me suis rendue compte plus tard que je suis en fait une fusion des deux genres.

Bref, j'étais suivie par un endocrinologue conseillé par une trans. Je ne voyais pas de psy et je n'en avais aucune envie d'ailleurs. Après un bilan sanguin et des IRM, l'endocrinologue m'a donné l'ordonnance pour obtenir des hormones, que je n'ai jamais prises pour diverses raisons. Il était prévu que je le revois un an plus tard. C'était donc le même suivi que pour la pilule contraceptive (qui peut aussi avoir des effets secondaires bien sympas et totalement niés par les gynécologues ☹️ ) ou que pour Androcur.

De toute manière, je suis très souvent tombée sur des médecins voulant me refiler toutes sortes d'hormones comme solution à tous mes problèmes.

Et puis, je m'interroge sur le coût des traitements, qui ne sont pris en charge par la sécu que pour certains types d'intersexes. Par exemple, je ne rentrais pas dans les critères et j'aurais dû tout payer de ma poche.

Je parle juste de mon expérience et je ne posterai pas davantage dessus.



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