Je pense que tu n'es pas habité par la détermination dont je parlais. C'est pas grave. Je te souhaite qu'elle te vienne un jour. Commence déja par diminuer le dosage au maximum. C'est déjà une première volonté et c'est déjà trés bien de ta part.
Citation de PhilPhil
La réponse ne se trouve pas ici, ni ailleurs sur le net, mais bien auprès de votre psychiatre.
+ 1000
Citation de Dragnimikhal
la psychiatrie n'est pas toute blanche, croyez-moi.
Comme la police, comme les gynécos, comme les journalistes... la liste n'est pas du tout exhaustive. Faut-il pour autant se passer des psychiatres ? Je ne crois pas mais c'est un autre débat, et ce n'est pas du tout le topic initial d'Alystairb64. C'est au ministère de la santé de travailler sur l'amélioration du système médical français... mais là aussi, c'est un autre problème qui ne date pas d'hier.
Qui connaît ici l'entièreté du dossier médical d'Alystairb64 ? Personne, à part lui-même (je l'espère). Il est majeur, il sait lire, écrire et compter. La preuve : il a pris connaissance des effets secondaire du Abilify. Je suis intimement convaincue que son médecin psychiatre lui a déjà dit certaines choses - qui ne nous regardent pas. Cool ! on n'est pas sur doctissimo. J'imagine donc que personne ici n'a la prétention de vouloir donner un avis qui complèterait celui de son médecin, n'est-ce pas ?
Citation de alystairb64
je vais en parler avec mon psy :)
En disant cela, je suppose qu'Alystairb64 fait confiance à son médecin. (à moins que je me trompe... ) Et il a le droit de lui faire confiance. À eux de travailler ensemble sur comment réduire efficacement les doses de ce médoc.
Courage Alystair, tu peux t'en sortir ;-)
Bonjour
Étant soignée pour des troubles de l humeur avec abilify je suis toujours profondément choquée par des propos tels que ceux tenus par Dime.
J ai côtoyé l enfer et suis passée par des phases où je n avais qu une envie : me foutre en l air tellement les symptômes étaient insupportables.
Dime parle de « névroses » mais à priori il n y connaît rien en ce qui concerne les troubles de l’humeur ou la schizophrène.
La bipolarité et la schizophrenie sont sur un continuum donc on peut avoir des symptômes psychotiques en étant bipolaire et même dépressif s il s agit d une dépression psychotique (cf le raccourci psychose/névrose).
Alors quand on en arrive là on est bien content d avoir des traitements récents qui régulent notre taux de dopamine.
Cela n empêche pas le travail sur soi : au contraire : j ai découvert avec ma psychologue que j étais tombée malade pour qu on s occupe de moi !
Mais cela n empêche que si je diminue mon traitement les symptômes réapparaissent (parano, voix internes etc)
Mon tt ne m empêche ni d avoir une vie amoureuse ni de nombreux amis ni de travailler…
Seul bémol : une prise de poids que je contrôle en mangeant équilibre et en faisant du sport.
Je vous conseille de lire « au delà des ténèbres » de Styron ou « de l exaltation à la dépression » de K raydfield jamison elle même bipolaire et psychiatre peut être cela vous amènera a plus de compréhension envers ceux qui préfèrent guérir que s insurger contre « une société qui fabrique des maladies mentales «
Ps : je suis bipolaire depuis l âge de 18 ans
Citation de Garfieldette #386624
Je suis désolé que mes propos aient pu te choquer. C'est un sujet qui peut etre épineux, surtout s'il est lu par des gens souffrants et assujettis à un traitement médicamenteux. Mes propos sont juste ceux du citoyen lambda que je suis, avec tout ce que je vois, tous les échanges que j'ai pu avoir, avec des malades mais aussi avec des medecins. Nous ne faisons que débattre et je ne minimise en rien les pathologies. Je débats sur leur causes et les moyens que se donne la société pour les soigner. Il y a de plus en plus de pathologies mentales et le moyen le moins onéreux pour y faire face est bien-sur les médicaments. C'est un constat. De plus, mes propos plus avant s'adressait au jeune Alystair, agé de 20 ans et n'ayant pas, pour avoir discuté avec lui, de psychose sévère.
Citation de Dime #319277
Dime, j'ai Lu que tes premiers conseils, mais il y a certaines pathologies qui Sont a vie et un traitement à vie est vraiment nécessaire pour stabiliser l'humeur de la personne.
Ça c'est s'en sortir, prendre les bonnes décissions. Arreter les traitements n'est Pas toujours posible
Citation de Alma08 #386639
Bonjour Alma.
Je sais en effet qu'il y a des pathologies trés lourdes pour lesquelles les médicaments permettent à la personne de vivre dehors et en relative autonomie. Je m'adressais alors (ce topic date de deux ans) au jeune Alystair, qui était juste angoissé par un certain nombre de choses.
Citation de Dime #386646
👌 J'ai vu après...
2 ans!!! Ça date...
Pour info : je suis bipolaire de type 2 ce qui ne correspond pas à une psychose sévère.
(mes symptômes psychotiques en phase up restent modérés : plutôt que de voix ce sont plutôt des pensées désorganisées et la parano reste maîtrisée je ne perds jamais le contact avec la réalité .)
Voilà bonne année à tous et assumons nous tels que nous sommes !
Citation de Alma08 #386639 il y a certaines pathologies qui Sont a vie et un traitement à vie est vraiment nécessaire pour stabiliser l'humeur de la personne.
C’ est exact , dire à quelqu’ un qu’ iel peut se passer de certains médicaments revient à dire à un insulino dépendant qu iel peut trouver d autres solutions pour soigner son diabète .
Citation de Rosso #386673
C'est ça, c'est dangereux car ça peut faire du mal a beaucoup des personnes, psychologiquement et beaucoup plus si on decide d'arreter les traitements
Bonjour à toustes
Merci d'avoir ressorti un vieil échange pour une analyse à froid...
On y observe l'incompréhension vis-à-vis de personnes en invalidité 'mentale'.
Cette expression de 'mental' englobe tellement de croyances qu'il est difficile encore aujourd'hui d'en parler.
Dans mon métier de réparation de groupes frigorifiques routier (Carrier, Thermoking,...), lorsque j'arrivai pour diagnostiquer le groupe du client, après quelques premiers contrôles, on commence par mettre le groupe en fonction.... et il fonctionne bien ! Le client commence alors à se défendre de m'avoir "appeler pour rien". Je le rassure en disant que je ne me déplace pas pour rien (non pas dans le sens cupide, je vous vois venir héhéhé ! non pas, car quand on fait un métier qui va coûter cher à celui qui vous appelle, c'est bien qu'il y a vraiment qqchose qui va pas sur sa 'machine' qu'il connaît bien pour vivre avec...
Donc ici, si qq'un dit qu'il "dysfonctionne" il est de la plus haute importance de prendre en compte son "appel".
Ensuite, nous sommes ici dans le dysfonctionnement... disons du cerveau. Alors folie ? délire ? hérédité ? choc traumatique ? drogue ? etc... Nos limites de la connaissance sont atteintes et donc toutes les suppositions, croyances, psychoses sont présentes comme depuis toujours...
Rassurons-nous en observant que ces limites reculent au fur-et-à-mesure que la science avance... Et nous sommes ici dans la frange floue de la connaissance. Floue parce que cette connaissance fluctue notablement selon les personnes, les dénis, les implications, les convictions, etc...
La tolérance ici qui est nécessaire, s'impose avec la modération puisque la discussion porte justement dans cette zone.
😜 Pour ma part, je suis ni pour, ni contre, bien au contraire ! hahaha oui mais comprenez bien derrière cette blague que plus sérieusement, il nous faut être septique et non douteux ou suspicieux, ouvert aux débats, à la recherche de compréhension, d'informations permettant de personnaliser le diagnostic, l'aide ou le soutien avant même d'avoir un avis tranché.
Ceci est évidemment complexe tant nos convictions, notre niveau de connaissance est foncièrement diverse ici (contrairement à un colloque par exemple réunissant des spécialistes).
Alors, un avis mal exprimé reste un avis avec un point de vue particulier sur un sujet en zone collectivement floue. Il est difficile donc douloureux pour les personnes concernés, touchés ou proches, en recherche de résolution ou simplement de soutien morale, de supporter de tel message.
Le respect se place des deux côtés, simplement par le temps de réflexion nécessaire pour se corriger de nos biais de compréhension, de nos affects et autre convictions, avant de formuler un avis, une certitude, une injonction...
De l'autre côté, lancer une demande, partager un doute, une souffrance, etc... implique la large bande spectrale de réponses possibles. Il est nécessaire pour chacun de nous toustes, moi compris car j'ai aussi les mêmes troubles de biais divers, il est nécessaire de garder le recul pour pondérer, trier entre une piste de recherche, une parole réconfortante ou stigmatisante pour le récepteur des échanges.
☝️ Notez que notre monde hyperconnectés est en plein trouble, de déchirement et de fracture sociale face à cette évènement mondial. L'origine est naturelle ? artificielle ? la réponse est classiquement par médicaments ? ou bien par injection ARNm ? par micropuce traceur ? par la zenattitude ? oui ok je dérape... hihihi
Je retrouve ici donc les dérapages de chacun sur un sujet qui nous concerne dans notre survie fondamentale incluse dans la survie de la société.
La défense de la Liberté selon que l'on se place en individu ou en citoyen montre le déchirement et la destruction de l'échange, du partage et donc d'Humanité. Je suis triste mais nous avons collectivement supporté de nombreuses guerres, cela n'est pas le cas au point de vue individuel....
Restez curieux et tolérant : nous sommes fascinant de tout point de vue ! 🤗
Pour clore le débat : je suis stabilisée depuis 10 ans . C est juste que ce débat m interpelle et oui j ai réagi de manière un peu épidermique mais c était parce que c est un sujet sensible voila.
Citation de Garfieldette #386732
Texte modifié pour une meilleure compréhension :
Yep ! Je pense que peu importe la façon de s'exprimer, c'est selon chacun avec les boulets de nos convictions ou de souffrances..
La tolérance, c'est de se douter qu'il faut passer outre ces affects douloureux pour saisir le message de fond....
Cela demande un peu de "savoir-vivre" ? je ne sais pas si c'est le mot juste... Une autre approche ?
🤗
Je ne sais pas si on peut parler de « savoir vivre » j ai exprimé mes émotions car comme d autres internautes l ont exprimé cela peut être dangereux d enjoindre quelqu un à arrêter ses médicaments surtout si on ne connaît pas son parcours médical.
Je suis bien suivie par mes médecins et je crois que mon dialogue sur ce sujet continuera désormais à se débattre auprès de spécialistes.
J ai la chance qu ils soient extrêmement ouverts d esprit, compétents et à l écoute !
Bonjour
l’Abilify est un neuroleptique atypique.
les neuroleptiques sont des molécules qui au moment où un neurone communique avec un autre neurone ce qui ce fait avec un neurotransmetteur, vont modifier cette communication.
La famille des neuroleptiques utilisés pour la psychose la schizophrénie l’état Maniaque, de fortes angoisses ou pour dormir agissent entre autre et c’est ce qui peut aider le trouble sur le récepteur neuronal du neurotransmetteur dopamine (récepteur D2).
Ce récepteur est utilisé par des neurones qui transmettent l’information de la peur la plus primaire qui est la source de peur qui désorganise la pensée. or ce même récepteur D2 avec ce même neurotransmetteurs est utilisé dans une autre zone du cerveau pour transmettre une information:la sensation de satiété. donc certes ces neuroleptiques calment l’ angoisse mais ils bloquent aussi le sentiment de satiété (D’avoir assez mangé ) ce qui veut dire qu’on est jamais rassasié et qu’on a quelque part toujours faim.
Donc normalement c’est au médecin qui te prescrit ce médicament de t’expliquer cela pour essayer de lutter contre cette sensation de faim car effectivement c’est terriblement difficile de le faire mais après en moyenne un à deux mois de lutte contre ces sensations elles passent.
D’autre part aujourd’hui il existe des traitements de la prise de poids et de la satiété par le glucagon cela ce n’est pas le psychiatre qui pourra te le prescrire mais un endocrinologue malheureusement ça reste encore assez cher et à mon avis en France avec la sécu peu de chances que la sécu accepte de le payer