L'asexualité est une orientation amoureuse très peu visible et pourtant elle existe. Kim Kaletsky est devenue en quelques sorte grâce à un article publié dans le NewYorkTimes une icône de l'asexualité . Son visage ne vous dit peut être rien, mais je suis persuadé qu'on entendra parler d'elle dans les semaines à venir.
Comme l'homosexualité, la bisexualité ce n'est pas un choix. Comme pour un homo elle a mis du temps à comprendre sa différence, et à l'accepter. Son psychanalyste lui même ne croyait pas à l'asexualité, ainsi que pour son manque d'intérêt pour la sexualité.
La jeune femme rêve seulement d'une relation amoureuse sans sexe : elle veut seulement une relation platonique. Elle déclare :
Je ressentais l'envie d'être avec quelqu'un de façon romantique, mais cette envie ne comprenait pas de désir sexuel.
Ne pas avoir de relations sexuelles ne veut pas forcément dire rester célibataire. Même si les asexuels ont des difficultés à trouver un partenaire. Ceci à cause de nos sociétés hyper sexualisées, le sexe est présent partout. Toutes les relations amoureuses sont centrées sur le plaisir intime, cela doit être perturbant quand on est pas attiré par ce sujet.
Être asexuel ne veut pas non plus dire un manque de désir, c'est la distinction entre le sexuel et le romantique, entre le physique et l'émotionnel, explique la jeune femme.
L'asexualité, ce n'est pas forcément le manque de désir d'avoir une relation. Ce n'est pas un célibat, ce n'est pas un choix. C'est simplement un manque d'attraction sexuelle. (…) Même si je pensais être 'panromantique' (c'est-à-dire être attirée par les gens et ce, peu importe leur genre) et être d'accord pour faire des compromis quand il s'agit de sexe, en fait je suis convaincue que si je dois expérimenter l'amour, cela devra être à ma façon, sans pression pour se conformer à une notion pré-établie de ce qui constitue, ou pas, l'amour.
Traduction des citations par le nouvelobs
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