Je me suis souvent demandé comment étaient les autres dans leur relation avec eux même.
C'est vrai ça, suis-je le seul à avoir ces complexes qui me malmainent dans mon quotidien. Surement pas. Alors comment faites-vous pour passer outre ?
On ne se choisit par son corps, on le prends et on vit avec. Tiens, prends le, débrouille toi pour par faire de casse.
Et puis il y a des hauts, il y a des bas. On se fixe des objectifs pour se sentir mieux, on prend du recul, on s'éduque.
Pendant longtemps je me suis trouvé trop mince, toujours encore d'ailleurs. J'essaye de travailler sur cela, grossir mais aussi changer ma vision des choses.
S'aimer soit même est certainement plus difficile que d'aimer quelqu'un d'autre.
Alors vous, comment vous sentez vous ?
En tout cas soyez toujours heureux, et amusez vous!
Pour ma part, le seul moment où je me suis senti bien dans mon corps, sans complexe, c'est quand je pesais 15 kg de plus qu'aujourd'hui. J'étais en couple depuis une dizaine d'année, heureux, on bouffait n'importe quelle merde comme on le voulait (fromage et Nutella, jus d'orange à volonté, etc.), je sortais avec mes potes et enchainais les pintes. Si on m'avait poussé en haut d'une colline, j'aurais roulé jusqu'en bas... J'avais lâché prise parce que j'étais heureux dans la vie, je n'étais plus sous la "pression de sélection" du célibat, je me voyais déjà en vieux couple, chauve, avec une bedaine, à profiter des bonnes choses de la vie en râlant pour le cholestérol, la menace du diabète et les articulations qui font mal.
A côté de ça, quand j'avais la petite vingtaine, que je découvrais ma sexualité, que je pesais 55 kg pour mon 1m73 mais sans muscle (parce que nerd sédentaire depuis ma naissance), j'étais rongé par les complexes. Je me cachais sous des cheveux longs jusqu'au bas du dos, un bouc, des fringues de bucheron et de grosses lunettes (y avait pas de hipster à l'époque, c'était vraiment hasbeen… ça l'est toujours… -_-), etc. A l'époque, le sport, la muscu, c'était quelque chose d'inaccessible, un truc inefficace visuellement si tu n'avais pas commencé à l'âge de 12 ans à jouer dans le club de foot du village... Puis déjà, je me donnais corps et âme aux études, à la science (et surtout aux jeux de rôles faut bien l'avouer). Une fois résolu à rentrer sur le marché du sexe et de l'amour, pour me donner un semblant de confiance en mon physique, je me suis servi du discours des autres : les premiers mecs avec qui j'ai couché avaient 10 ans de plus de moi, 20 kg de plus et pas forcément très avenants (mais ils étaient gentils, même maintenant, c'est non négociable). C'était inconscient tout ça, hein, je rêvais quand même sur des profils de beaux mecs de mon âge ou plus jeunes mais dire un "salut", "ASV ?" ou même l'équivalent d'une tape, c'était impossible pour moi, trop de trac, trop de crainte de décevoir dès qu'il faudrait tomber le t-shirt. Mais lentement, grâce aux retours positifs de mes daddies (j'utilise le pluriel mais ne vous trompez pas, je n'ai connu en tout et pour tout qu'une douzaine de mecs ^^'), puis un changement de look drastique (coupe rase, lentilles, fringues moins larges selon les conseils de mon petit frère plus coquet que moi), j'ai accepté l'idée que je pouvais plaire à quelques uns et pas forcément un faire-valoir. J'ai plu et je me suis casé.
Sur cette histoire de physique, il y a deux trucs utilisables : la première c'est que quand on est heureux, on gagne en estime ou du moins, on perd en mésestime (on se fout du regard des autres). Et être heureux, ça dépend d'autres facteurs que le physique (épanouissement social, familial, financier, intellectuel, professionnel, etc.). On peut travailler sur ces autres facteurs, surtout si on a plus de prises là-dessus. On parle de manque d'estime, de confiance en soi mais si on regarde bien, si on fait preuve d'introspection, on n'est pas totalement en manque de confiance en soi, il y a toujours un domaine où on maitrise quelque chose. Souvent, on ne s'en rend pas compte puisque quand on maitrise quelque chose, cette réussite est tellement naturelle qu'on ne considère pas ça comme une réussite. Pour s'en rendre compte, c'est le deuxième point, il faut un regard extérieur pour objectiver la situation. Idéalement, c'est un travail à faire soi-même, savoir prendre du recul. J'avoue que c'est plutôt un truc qu'on apprend avec l'âge à force de connaitre différentes personnes, différentes situations. Quand on est en bonne santé alors que tout le monde est malade, avoir des amitiés de 20 ans avec qui on ne "compte pas les points", une famille soudée, des collègues qui ont la larme à l'oeil le dernier jour du CDD, etc. autant de signaux objectifs et de ressources pour ne pas se considérer naturellement comme de la merde (notez que j'ai élargi au-delà du physique). Certes, on a des défauts, parfois insurmontables (j'aurais beau faire, je ne ferais jamais plus d'1m73… et encore, j'ai dû me tasser depuis ^^') mais il ne faut pas s'en créer d'autres. Il ne faut pas déresponsabiliser nos interlocuteurs, leur ôter toute forme de perspicacité en niant systématiquement et irrationnellement tout ce qu'ils peuvent dire de positif sur nous. Ici, si on vous donne des Bekiss, acceptez l'idée que ce n'est pas parce que vous faites pitié mais juste que ce que les photos que vous avez montrées, les mots écrits sur votre profil, ont suffit pour vous rendre intéressants aux yeux d'un inconnu. Ces images, ces mots, ne sont certes que la partie émergée de l'iceberg de ce que vous êtes mais ils ne représentent pas la seule partie potable de votre Etre. Ce que vous n'avez pas eu l'opportunité de montrer (non je ne parle pas de la bite >_< (quoique… :3) mais de votre gestuelle, de votre sourire, votre voix, etc. pour le physique, de votre manière d'être, de vos valeurs, etc. pour le savoir-être) est un réservoir où autrui aura l'opportunité de puiser pour y trouver ce qui l'intéresse, sans que vous n'ayez à vous contorsionner pour essayer de vous adapter à ses désirs. Pour ça, faut se laisser approcher, lever des barrières inutiles que personne ne vous a enjoint à dresser.
Sujet intéressant et compliqué d'élaborer une réponse.
Pour le rapport au corps qu'on les hommes, nous sommes dans une société du culte de l'individu et du corps, marqué par des stigmates sociaux où l'hommes doit correspondre à un idéal de la virilité. Actuellement muscle+poils+barbe. Pour les jeunes hommes, la recherche de prise de masse est commune , sortant de l'adolescence, il est tentant de se "viriliser". La prise de masse correspond littéralement à une occupation de volume plus grande dans l'espace, ce qui joue dans les interactions sociales. Ont se sent plus fort, plus "dominant", et on occupe le champ de vision des autres par ce volume occupé (ce qui permet d'assouvir le besoin constant du regard de l'autre à l'ère d'instagram, Facebook, twitter et autre)
Une autre manière de se plaire sans modifier nécessairement son corps, c'est d'éprouver sa capacité à séduire avec ses armes. Je rebondis là à la réponse de Fuong. Il est rassurant de se voir plaire, surtout lorsqu'on plaît à une personne qui possède cette silhouette que l'on désire tant. Attention néanmoins à ne pas se perdre dans une dépendance à la séduction, au regard de l'autre. Le narcissisme est un puit sans fond où il est trop facile de descendre.
Je ne sais pas si cela répond bien à ton sujet. Pour faire résumé , je pense qu'on a le potentiel de plaire à suffisamment de monde, et qu'on a tous un rapport compliqué au corps. Ne va pas penser que Monsieur Muscle est vraiment à l'aise avec son corps, bien au contraire. S'il en est arrivé à ce stade , c'est qu'il a un gros manque de confiance en lui, aussi gros que ses biceps ;) Ça se voit moins, uniquement parce qu'il a trouvé sa solution pour compenser !
"Pour le rapport au corps qu'on les hommes, nous sommes dans une société du culte de l'individu et du corps, marqué par des stigmates sociaux où l'hommes doit correspondre à un idéal de la virilité. Actuellement muscle+poils+barbe."
Je pense que tu occultes un peu la place de l'autre standard/idéal et notamment chez les gays, à savoir celui du minet mince et imberbe, d'après une étude que j'avais d'ailleurs aperçu les 2/3 des participants préféraient justement ces derniers, et je ne leur donnerais pas tort personnellement !
Pour ma part j'ai subi tellement de changements et de souffrances physiques que je dirais qu'il m'est impossible d'être à l'aise avec mon corps et ce depuis toujours. Je crois que le seul moyen de relativiser c'est de trouver quelqu'un qui nous aime comme l'on est, avec nos cicatrices et nos défauts ! ;)
Skyquiver : tout à fait, je parlais de l'idéal machiste de la virilité. d'ailleurs le corps mince imberbe est aussi idéalisé mais plus comme un fantasme de féminité chez l'homme qui implique des problématiques d'ordre sexiste inverse.
Aaah, les complexes…
Je pense qu’on en a tous. Vraiment tous, même la plus belle personne que tu rencontres, celle à laquelle tu ne trouves aucun défaut, elle ne se sent pas à l’aise avec l’entièreté de son corps…
Personnellement, pendant longtemps, j’ai été trop grosse. Réellement : j’ai perdu 22 kg, je suis maintenant bien dans ma tête et je parviens à m’apprécier telle que je suis même si je ne me trouverai certainement jamais « jolie »…
L’avantage d’avoir eu un physique dans lequel j’étais vraiment mal, hyper complexée, c’est que je peux dorénavant me comparer à moi-même. Me dire : « Tu n’es pas parfaite, mais regarde d’où tu viens, c’est tellement mieux maintenant ! » C’est bien plus positif que de se comparer à d’autres… Et aussi, me dire : « Je suis en bonne santé, happy, et ce physique-là, même s’il n’est pas idéal, il peut plaire ! »
Attention, révélation intime
… Parce que, grosse, j’avais réussi à éliminer une partie de mes complexes en fréquentant un site de chat axé sexe et en partageant des photos. Je me trouvais hideuse dessus, mais les gens (mecs à l’époque) me complimentaient énormément…
Un chouia d’exhibitionnisme a donc renforcé ma confiance en moi, simplement parce que j’ai compris qu’il en faut pour tous les gouts et que moi aussi, j’étais au gout de certains. Ce que je considérais comme défauts, ben c’était exactement ce qui plaisait voire excitait certains gars (au final, peu importent leurs motivations profondes - se rincer l’œil, exercer un certain pouvoir, profiter de la situation, … - vu que j’y trouvais mon compte et que ça m’a réellement été profitable).
Bref, tout ça pour approuver : s’aimer soi-même est effectivement bien plus difficile que d’aimer quelqu’un d’autre ! Ce qu’il y a de bien, c’est si tu réfléchis en sens inverse : les autres t’aiment aussi plus facilement que toi tu t’aimes. ;)
Et puis sinon, comme dit Fuong, si on est bien dans sa vie, dans sa tête, les complexes ne nous pourrissent pas. On peut ne pas se trouver super beau, mais vivre avec et être cool, sans se sentir complexé. Oué, clairement, heureux, on se fout du regard des autres ! Et pour être heureux, bah il y a plein d’autres voies que le physique… Le bienêtre avec son corps vient une fois qu’on est bien tout court.
C'est marrant comment presque tout le monde associe confiance en soi à physique automatiquement, d'après moi même avec un "physique parfait", en tout cas qui respecte les codes de la société, si on se sent mal au niveau mental, notre confiance en soi sera toujours au plus bas.
C'est un peu ce qu'il se passe avec moi, enfin je suis loin du physique parfait ça c'est sûr mais j'ai finalement su accepter ce corps...plutôt banale on va dire, malgré tout mentalement j'ai toujours ce sentiment d'être nul, incapable, moins bien que les autres, peu cultivé, pas intelligent, etc.
Et je pense que c'est cette partie qui est la plus difficile a accepter et qui touche le plus de gens aussi, car le physique c'est un constat, c'est quelque chose qu'on voit et qu'on peut changer plus ou moins facilement alors que le mental c'est a l'intérieur et ça se voit juste par nos actions dans le monde, ainsi personne ne pourra vous venir en aide, même si quelqu'un vous apporte plein d'amour, vous attribue toutes les qualités et démentie tout vos défauts, vous pouvez toujours rester bloqué et vous dire qu'il ne vous connait pas intérieurement, que vous n'êtes pas vous même,... Et alors si les autres ne peuvent pas vous aider et au contraire sont plus apte a vous rabaisser car un commentaire négatif sur votre mental est quelque chose qui marque et qui reste, la seule solution possible est de faire un travail sur soi, se dire qu'on vaut quelque chose dans ce monde, créer ou faire quelque chose qui nous fait nous sentir utile ou compétent dans un domaine et plus encore ! Pour ma part je n'ai toujours pas réussi a atteindre ce but ultime, même en m'intéressant a des activités artistiques (qui d'après moi est le meilleur moyen pour obtenir de la confiance mentale) je reste a me dire que ce que je fais est médiocre et toujours en m'identifiant aux autres en me disant que je suis moins bon.
Mais bon je pense que n'importe qui peut y arriver et qu'il faut continuer a se battre pour se sentir bien aussi bien physiquement que mentalement, le mieux étant de passer au dessus du regard des autres, qui est le plus compliqué a mes yeux, et ensuite de se regarder soi-même et de se voir d'un bon oeil, a ce moment notre confiance en soi sera maximale.
Bonjour,
Bon j'veux pas être chiant, mais déjà y'a une petite nuance entre estime de soi et confiance en soi. Ce serait pas mal de le rappeler.
Quand on parle de confiance en soi, on parle de ses réussites par rapport à ses capacités (estimées). Par exemple si j'estime que je peux calculer de tête 256 + 501 en 3 secondes et que j'en suis effectivement capable, ma confiance en moi va augmenter et inversement.
Quand on évoque l'estime de soi, on parle de ses valeurs par rapport à ses actes. Par exemple, si je me considère comme quelqu'un de profondément bienveillant, que je vois un sans-abri devant une boulangerie qui demande de la nourriture et que je décide lui acheter un petit quelque chose avec le reste de la monnaie qui était dans ma poche, alors ma confiance en moi est "validée".
Quand on parle de l'estime de soi, on parle donc bien de ses valeurs. J'ai vu pas mal de commentaires en rapport avec le physique. Dans le jargon c'est une valeur à priori affective évaluative. En gros on évalue la valeur de son physique en tant que bon ou mauvais. Toujours par rapport à ses "intériorisations". Par exemple si tu passes la journée à regarder les anges de la téléréalité, tu vas voir que des mecs bien barraqués et du coup tu intègres que les hommes doivent être comme ci ou comme ça. En fait je donne un exemple mais tout ce que tu fais dans la vie détermines tes "intériorisations". Tu peux pas lutter contre ça.
Maintenant si on souffre du décallage entre ce qu'on a intériorisé (être plus barraqué) et ce qu'on est en réalité, ça peut être embêtant. Et l'estime de soi c'est comme un compteur qui est toujours actif dans la vie. Par exemple le matin tu te lèves, tu te regardes dans le mirroir et tu te dis que tu es trop maigre. Bim, l'estime de soi chute. Après tu sautes le petit dej parce que tu es en retard. Bim, l'estime de soi chute encore car tu ne vas pas prendre du poids. Bon c'est un exemple un peu nul, mais vous avez compris ou je veux en venir.
Petite parenthèse : des études portant sur des individus dans des minorités on trouvé que ceux-ci avaient une estime de soi plus basse que les autres populations de référence. Notamment parce que le rejet et la solitude ont tendance à diminuer cette estime de soi.
Le problème d'une estime de soi basse c'est que ça peut devenir un cercle vicieux. On se trouve nul, alors on n'ose plus, on se critique soi même très fortement, on à tendance à devenir hypersusceptible, on voit la vie en noir.. etc. Et cela peut mener à des problèmes plus graves.
En réalité la seule solution à ce problème, c'est de réaliser des petites réussites personnelles pour re-déclancher une boucle vertueuse. Un tout petit rien, par exemple ce matin je me lève au premier coup de réveil. Ca peut paraître insignifiant mais justement une étude à été réalisée sur ce phénomène et le fait de se lever à l'heure prévue augmenterait l'estime de soi.
Rappelez vous que personne n'est parfait et que tout le monde fait de son mieux pour diminuer ses imperfections. Un pas devant l'autre et on y arrive. Bon courage ;)
Duolmins et AlixW : tout à fait d'accord avec vous, l'estime de soit ne peut être résumée à son rapport au corps. Si ce point à pris une telle importance dans ce sujet, il me semble que c'est en partie c'est le point où se trouvaient les principales préoccupations de @Darren lorsqu'il a lancé ce sujet, et que les réponses se sont ciblées là dessus, eclipsant la possibilité d'ouvrir le débat sur d'autres perspectives : ce que vous avez fait.
C'est vrai qu'en ouvrant ce post j'avais en tête notre rapport avec notre corps, donc au passage mes complexes liés au physique, les points que justement on ne voudrait pas changer, etc...
Cette idée m'est venu en regardant le travail de Léa sur YouTube et ses interviews "cher corps".
Mais je dois avouer qu'en parlant estime de soi, je n'ai jamais dévalorisé ou perçu d'un œil insatisfait ma personnalité. C'est sur, si je pouvais me réveiller plus souvent des le premier coup de réveil, je serais plus satisfait mais je ne crois pas que je place cela sur le même plan que mes complexes.
Tout cela pour dire que je comprends tout à fait la tournure de ce débat, que je suis d'accord avec bien des témoignages ici sans pour autant avoir pensé à cela au départ.
Pour reprendre sur le sujet de son physique,
j'fais la difference entre rêve et complexe (je peux rêver d'avoir un corps plus ceci ou moins cela sans que ce soit une souffrance, un peu à la façon dont quelqu'un rêverait de gagner un voyage ou autre en gros.. mais un complexe, ça démarre quand ça te fais vraiment douter de ton "toi" actuel et que ça t'empeche d'aller vers les autres, de croire en leurs compliments, d'aller à la plage etc).
J'ai jamais été une très grande complexée (physique, car personnalité c'est autre chose), mais j'ai complètement arrêté de l'être quand j'me suis dis "si les défauts que je vois sur les autres me semblent pas être une raison pour qu'ils se gâchent la vie, pourquoi ça serait pas pareil avec moi ? Pourquoi ce qui est un défaut lambda sur quelqu'un d'autre serait intolérable sur moi ?"
C'est un peu comme sur les photos de groupe, où tout le monde a tendance à vérifier qu'il est bien dessus mais par contre comment sont les autres... ça passe au second voir 10ème rang.
Je pense que ça a à voir avec le sentiment d'importance personnelle (un mot que j'ai vu y'a peu et qui me semble plus précis que "égo"), qui donne l'impression que tout doit être beaucoup plus surveillé quand il s'agit de soi-même, alors qu'extérieurement ça fait aucune difference dans la vie d'autrui. C'est bien d'en avoir un minimum sinon on ferait jamais rien pour s'améliorer, mais le savoir permet de calmer le jeu quand un defaut (ou plein d'autres choses qui font honte, comme un souvenir un peu humiliant, une phrase stupide qu'on a dit y'a 10 jours, ou même une vanne sur le physique tant qu'à faire) prend justement trop d'importance sur l'unique raison que c'est de nous que ça parle. Du coup c'est plus facile de construire son estime personnelle sur la base de "moi aussi j'ai droit à l'erreur, donc je tente des trucs, des fois je réussi des fois pas mais avec l'expérience je prends confiance en moi", que sur des qualités figées à cumuler et à maintenir sous peine de decevoir, etc.
L estime de soit ne joue pas que sur le physique, il y a aussi ce que l ont peut parfois melangé avec la timidité, le fais de n avoir tout simplement pas confiance en soit, de se posé toujours les meme questions aux fond de soit. Q est ce que je vaud vraiment ? Que pense de moi reellement les gens ?
Se truc tellement handicapand, qui te gene dans ta vie de tous le jours avec les liens que tu entretiens. L estime de soit c est aussi psychologique. Par exemple moi je ne pense pas etre moche, puisque les gens me trouve tres beaux, et pourtant j ai pas confiance en mes emotions, mon apparence mais dans ce qui touche le comportement, la façon de parler ect... Ce n est pas juste qu une question de timidité, parce que ça ça s exerce, mais c est plus une question de construction mentale qui affect tes relations avec ton environement. Ce sont des sortes de croyance envers ton environement. Y a toujours quelque chose qui ne va pas et qui te fais dire, si vraiment je saurais exactement ce que pense de moi les gens.
Apres c est vrai au niveau physique j ai un complexe, je me sens pas tout a fait masculin, j ai un probleme, mais c est plus une imgage personnel que j ai de moi qu un simple complexe d estetique, c est plus interrorisé, psychologique, comportementale. Je cherche au niveau physique de ressembler a mon ideal masculin, qui a tendance a etre un peu vu apperement comme une espece de petit minet bourgeois ( et qui peu en enervé plus d un ) .
J'pense que si on savait dans les détails ce que les autres pensent de nous ce serait assez invivable :D parce que même s'ils nous apprécient et que nos défauts sont pas si importants que ça, ça reste dur de prendre du recul sur des avis nuancés qui nous concernent directement.. donc c'est pas plus mal que le mystère perdure. Par contre tu peux avoir conscience dans le fait que si des gens restent proches de toi (amis etc) c'est pas pour rien, et que si on peut pas donner de valeur objective à une personne, pour eux tu "vaux" le coup d'être dans leur vie.
Pour les croyance c'est exactement ça, plus t'aura tendance à croire que les autres sont hostiles/pas francs ou au contraire ouverts etc, plus tu vas sélectionner les détails qui vont te le confirmer, et t'inciter à rendre les choses plus compliquées ou plus simples (même si y'a des milieu concrètement plus hostiles que d'autres, en général plus tu t'en fous, mieux ça passe).
Et pour les complexes sur le comportement/la façon de parler à cause de comment t'es intérieurement etc, ça me parle.. genre quand tu doute pas vraiment de ton physique ou de ton intelligence mais surtout de l'energie/l'aura que tu renvoie, en gros..
@Grillepain
Je crois que tu fais référence au biais de confirmation dans le deuxieme paragraphe. En gros c'est la tendance à confirmer que ce que l'on pense de soi ou des autres et d'ignorer le reste. Par exemple, si je pense que les profs sont des fainéants, je vais avoir tendance à trouver tous les indices que me le prouvent en occultant tout le reste.
Ca s'applique aussi au soi : si je pense que je suis timide, je vais me souvenir de tous les événements en rapport avec la supposée timidité et ignorer tous les éléments qui pourraient infirmer la croyance "je suis timide".
Au delà du complexe, je m'interroge sur l'origine de ces souhaits tous différents et plus ou moins forts de changer quelque chose sur son corps ou sa personne en générale.
Les personnes qui veulent prendre du poids, celles qui veulent en perdre, les coups de chirurgien, les cm en plus ou en moins
Même si on ne fait pas une maladie d'un aspect ou un autre de nous même, on peut tout de même vouloir modifier certains points.
Alors où est la limite entre un travail sain sur sa personne et un complexe qui nous pousse à changer ?
Darren : la limite ce situe dans la souffrance et son retentissement .
D'un côté : je ne suis pas à l'aise dans mon corps, je fais la part des choses entre ce que je peux changer, ce qui est raisonnable de changer (degré d'investissement temps argent énergie) , ce qui ne l'est pas, ce que je ne peux pas changer mais que je peux compenser par autre chose qui serait valorisant, ce que je ne peux pas compenser et simplement accepter pour que ce soit moins douloureux
D'autre part, je rumine mes complexes au point que cela m'handicape. Soit je n'y fais rien et je souffre d'autant plus, soit j'y fais quelque chose mais dans l'excès au détriment d'un espace ou de plusieurs espaces de ma vie psychique (travail, famille, amis, vie sentimentale, sexualité, loisirs, finances, santé physique et mentale etc)
Darren "Alors où est la limite entre un travail sain sur sa personne et un complexe qui nous pousse à changer ?"
Si tu te sens vraiment complexé, peut-être que ce changement te soulagera et t'aidera à changer également mentalement, progressivement. C'est propre à chacun, ça peut se faire de manière équilibrée.
Entre essayer y arriver (ou pas) et 'ruminer' quel serait le meilleur choix vis à vis de toi ?
C'est vrai que le mental prédomine sur le physique tant sur l'estime de soi que sur la confiance en soi mais peut-être que tu devrais faire un peu d'introspection pour savoir si ton apparence te "bloque" vraiment dans la vie.
Si tel est le cas, je te souhaite du courage et je t'assure que tu peux changer physiquement tout en restant fidèle à toi-même (en parlant de valeurs par exemple).
L'essentiel est que tu "ne te perdes pas" dans cet éventuel changement.
Bonsoir,
Cas particulier open :
De toute évidence, je me sens bien dans mon corps. On dit que je fais parti de ces hommes au physique parfait, avec en bonus, la gueule d'ange, au masculin.
En l'occurrence, la nature a été clémente, n'est-ce pas... ;)
Le problème, paradoxalement, existe dans cet état. Dans mon cas, il s'explique par la personnalité, et la jalousie subie.
De prime abord, on me devine très discret. Au fil des jours, très gentil. Au fil du temps, trop mature, et on m'abandonne.
Cette mésaventure m'est arrivée à deux reprises au cours de cette dernière année.
La confrontation indirecte entre des jeunes personnes de mon âge, dont certaines n'ayant aucun scrupule à tenter l'intimidation, détruire une vie ; celle d'un mec isolé qui n'adresse que rarement la parole.
Un physique attrayant est un plus, mais ne permet pas l'épanouissement. Il ne permet pas non plus son acceptation, intégralement.
Il y a un tas de facteurs qui vont jouer en notre faveur, à cette misérable vie en société, qui ne sauve que l'hypocrisie.
En soit, je suis d'accord avec mon VDD, peu importe le physique, le tout est de partager une certaine énergie, de communiquer du positif.
En général, on vous le rend bien.. sauf si vous êtes prit pour cible par des mesquineries absurdes.
VDD : Voisin Du Dessus.
VDD : Voisin Du Dessus.
Merci pour le glossaire :D
Je t'en prie, anticipation 😄
En effet, cas exceptionnel MCMXC (ou pas 😄 )
Des gens jaloux, il y en a toujours eu et il y en aura toujours mais le plus important c'est le rapport que l'on a avec soi.
On va prendre 2 exemples, un peu extrêmes mais bon juste pour avoir idée de ce que je veux dire.
Exemple 1 : une personne est en surpoids au point qu'elle ne supporte plus son corps ni ce qu'elle voit dans son miroir car elle estime que ce n'est pas la meilleure version d'elle même. Elle passe son temps à se dénigrer.
Action : elle décide de changer car elle est vraiment à bout.
Résultat : elle se sent mieux mentalement car elle a l'impression d'avoir repris le contrôle de cette partie d'elle même. Elle se sent soulagée par cette perte de poids. Effet domino, une chose positive en entraîne d'autres (sur divers plans).
Exemple 2 : on parle d'une personne semblable à celle de l'exemple 1 sauf que suite à l'action, (qui consiste à perdre du poids), elle se sent , plus fatiguée, plus fragile...Son regard sur elle reste pesant, elle continue à se dénigrer.
Elle voit toujours ses kilos en trop malgré le temps qui est passé après ce changement physique. Elle regretterait limite d'avoir changé car mentalement elle se sent au même au stade. Ce n'est pas "la base de souci" et elle ne l'avait pas ciblé.
Le début de chaque exemple est le même, on parle d'un changement physique, l'impact sur le mental n'est pas le même car s'il s'agit d'une souffrance plus profonde pour l'exemple 2, le physique n'y changera rien.
Pour moi, ces 2 exemples sont valabes pour tout type de transformation physique.
Sous-entendre "t'auras beau changer physiquement, ça changera rien mentalement" c'est comme dire "manger des frites ça fait grossir" (je reste dans le thème 😅 ) Tout est question d'équilibre et l'épanouissement perso est propre à chacun.
(bien sûr ça ne veut pas dire que 'tout problème est facile à cibler' mais il faut avoir conscience qu'il y a pas mal de de facteurs différents pour chacun)
Très juste, bien que je n'ai pas évoqué un pareil sous-entendu, c'est belle et bien une question d'équilibre.
Cet équilibre est d'ordre psychologique, souvent influencé par les codes de notre société, à tord.
Il ne faut évidemment pas faire l'amalgame, une personne en surpoids peut tout à fait s'épanouir. Ce sont des facteurs sociétaux qui vont former cette acceptation. Cela va découler de la croissance d'un individu au cours de sa vie.
Attention, il est question d'équilibre psychologique, uniquement lorsque le poids d'un individu ne met pas en danger sa santé. Considérant cela comme des frontières, au-delà, d'autres facteurs s'ajoutent à cela.
Je suis content d'avoir ouvert ce débat. Et certainement que si l'on cherche vraiement, le sujet est tellement universel qu'il doit être récurrent dans ce forum.
En reprenant l'exemple de Lunik que je trouve bien choisi pour illustrer l'aspect "physique" du débat, je me retrouve dans le premier exemple, à ma manière.
Une volonté de changement, de progrés. Avoir des habitudes saines, être un mec "healthy".
Aussi loin que je me souvienne j'ai toujours eu un complexe ou un autre, l'adolescence passant par là n'arrange pas forcément les choses.
Mais jamais je ne me suis senté bloqué par ces gênes. Ce sont davantage des aspirations qui se manifestent, un souhait de proget, d'évolution positive.
"Il ne faut évidemment pas faire l'amalgame, une personne en surpoids peut tout à fait s'épanouir."
En effet, c'est pour ça que l'exemple 2 est important.
Qu'est-ce qu'une personne voit en se regardant dans le miroir et d'où vient vraiment la souffrance ?
"Cet équilibre est d'ordre psychologique, souvent influencé par les codes de notre société, à tord."
Probablement. Après chacun est libre de suivre ces codes ou non, l'important est de savoir ce qui est bon pour soi.
Si une personne change pour se sentir mieux dans sa peau et éventuellement pour ressembler à "monsieur tout le monde" est-ce que son changement est insensé ? Je ne sais pas car je ne sais pas ce qu'elle vit ni ce qu'elle ressent.
Je ne sais pas si elle a besoin de ça pour avancer en tant qu'individu (dans notre société).
Dans tous les cas, si une personne fait ce genre de démarche uniquement en se comparant à autrui, ça semble "faussé".
C'est pour ça que je parlais d'introspection...
J'estime qu'une personne qui veut changer le fait avant tout pour soi.
La personne voit son physique dans le miroir, mais la souffrance est psychologique.
Si une personne complexe, c'est qu'elle ne se considère pas dans la norme, généralement. La norme est fixée par la société.
Une personne complexe, sous pression de la société. Le changement n'est pas mauvais en soit, ce n'est pas véritablement la tenue de mes propos.
Ce que je dénonce personnellement, c'est l'effet de la pression sociale. On ignore cette dernière par habitude malheureusement, mais c'est bien le maux de beaucoup de travers.
Attention Darren, le mot "healthy" c'est trop à la mode lool Je te charrie un peu ^^
L'évolution c'est le changement et oui l'évolution peut être positive.
En tout cas, ça reste en effet une question généralement récurrente "être ou paraître" ? "être et paraître ?"
On s'emmêle dans tout ça, c'est comme un plat de spaghetti :p
Bon courage =)