Je n'arrive pas à comprendre le monde dans lequel on vit, absolument toutes les personnes à qui j'ai pu parler dans ma vie on ete confrontées à des problèmes de confiances en eux, d'identité alors je n'arrives pas à comprendre pourquoi au lieu de se tourner vers les autres de s'aider tous on en vient à l'inverse dans un monde assez individualiste ou de pkus en plus de gens souffrent de mal-être profonds. Un proche à moi souffre de depression et je n'arrives pas à comprendre pourquoi il ne trouve pas l'envie de vivre malgres tous mes efforts pour le comprendre je ne peut m'empêcher d'avoir envie de le secouer pour qu'il aille mieux. Si vous avez des avis différents du mien n'hésitez pas je suis intéressée
Commencer à faire des rencontres ?
Ancien membre 27/01/2018 à 20:22
Bonjour, "Thérapeute ou pas, a-t-il envie d'aller mieux ? " En dépression il n'y a plus d'envie ni de volonté, d'ou la difficulté de sortir de cette maladie. Il faudrait savoir si son état est passager (déprime) ou dure depuis des mois. "Le secouer" est contre productif. Comme le dit Rosita, seul un professionnel peut aider en cas de dépression (envie de rien depuis des mois). Si besoin de médicaments, un psychiatre, et surtout avec un accompagnement psychologique. Peu importe la méthode de thérapie, ce qui compte le plus c'est que votre proche ait une relation de confiance avec son ou sa thérapeute. Bon courage
Ancien membre 27/01/2018 à 23:27
Je n'ai rien à rajouter si ce n'est que ce post n'est pas dans la bonne rubrique. Il ressemble plus à un appel à l'aide qu'à un débat d'idées. Merci à Cassiopée et Rosita pour leurs réponses. Elles ont raison. Ayant moi-même fait une dépression à la veille de mes 18 ans, je peux témoigner que le secouement ne sert à rien ou pire à s'enfermer encore plus. Et ça n'a pas grand chose à voir avec la dimension sociale. Par contre il est intéressant de plonger avec un thérapeute dans l'histoire personnelle de ton ami. Courage ! Reste près de lui tout en t'accordant un espace de respiration pour toi (c'est le soignant qui parle).
Ancien membre 28/01/2018 à 01:12
Je rejoins les autres en disant qu'il est contre-productif de le secouer voir même dangereux pour ton ami (puisque cela peut, dans certains cas, faire bien pire). Je conseille, comme eux de l'amener vers une aide spécialisée. Soit, dans de rare cas mais possible, le médecin accorde un bien être chimique le temps qu'il puisse voir un psy - Attention détenteur d'un diplôme reconnu par l'état. (Je ne saurais dire en France mais en Belgique nous avons les agréments qui reconnaissent les psys et nous avons en cours de reconnaissance par l'état le psychothérapeute et reconnu le psychologue). - pour découvrir l'origine de ce mal (certainement un traumatisme plus ou moins récent et généralement inconscient). Ou directement chez un psychiatre mais il sera aussi nécessaire d'avoir un suivi psy, pas juste des médicaments. Contrairement à Cassiopee, je dirais qu'en plus de la relation de confiance qui doit être crée, il est aussi important de voir à quel sorte de thérapie il s'adapte le mieux (pour des raisons d'efficacité simplement). Attention aussi à ne pas le "brusquer" pour l'envoyer voir quelqu'un, en parler avec l'autre, le préparer. Sinon, non seulement, cela ne servira à rien mais de nouveau, risquer de faire pire qu'autre chose. N'oublie pas de te laisser le temps de respirer et pour toi, car en aidant un dépressif - surtout sans être préparé - on peut risquer de se laisser entrainer dans la spirale négative. C’est aussi important pour garder un certain self control et une dose de neutralité (même si c’est loin d’être facile). Comme souvent dit parmi les personnes soignantes que j’ai connu/ que je connais (et pas que dans l’urgence) : Avant de sauver les autres, tu dois être safe toi-même. Et cela vaut aussi pour le mental.
Ancien membre 28/01/2018 à 03:40
Je ne vais pas déballer comme ça ma vie privée, mais je tenais à dire que parfois on va mal parce que, ce qu'on vit, c'est de la merde, pas parce qu'on a eu un traumatisme dans l'enfance ou qu'on a regardé trop de séries d'ado. Parfois on ne peut aller mieux que s'il nous arrive des trucs biens, tout simplement. C'est un discours connu de thérapeute : on serait "responsable" de notre bonheur. Je trouve que c'est une chose attroce à dire à quelqu'un qui vit une situation difficile, parce que c'est un déni de ce qu'il vit, et c'est aussi une accusation de se complaire dans la mélancolie alors que parfois on aimerait être heureux (à tempérer si tu souffres d'un handicap, parce que là il faut bien trouver le moyen de faire avec, mais on est d'accord que c'est un travail et que de l'aide n'est vraiment pas de refus, n'importe quel type d'aide, donc là aussi la "responsabilité" d'être heureux ne repose pas que sur toi tout le temps). Les gens ont une énergie limitée. Si supporter ce qu'ils vivent leur pompe leur énergie, il n'en reste plus pour être heureux. Et sourire, sortir, faire bonne figure, c'est très coûteux en énergie. Il y a un poème de Christine de Pisan sur le sujet qui traduit bien l'épuisement : Je ne sais comment je dure. Aussi, les psychanalistes. ils sont mignons, mais ils sont "so full of shit" (je trouve pas d'équivalent Français, vous m'excuserez, il est tard), et en France ils sont nombreux. Alors fais attention, si tu recommandes d'aller voir un psy, de préciser le -chologue qui vient après. Les discours sur l'inconscient sont irréfutables, on ne fonde pas une thérapie sur un truc qu'on a sorti d'un chapeau et que tu ne peux pas critiquer parce que "ah mais monsieur, vous ne vous en souvenez pas parce que vous refoulez", "vous n'êtes pas d'accord avec ça parce que c'est un mécanisme inconscient"... Ils sont dangereux ces mecs là. Vraiment (heureusement, certains sont aussi formés en psycho comportementale, c'est juste "saupoudré" de bullshit et ils ne vont pas trop faire de conneries). Les médicaments, sauf diagnostic clinique d'une maladie mentale, genre schizophrénie, bipolarité, etc. je me méfie car ça peut rendre dépendant et ça ne règle pas le problème sous-jacent. C'est pas des cachous, il faut les prendre avec conscience et être certain du professionalisme de qui les prescrit. Je trouverais rassurant de tester d'abord un psychologue. Après, ce serait bête de se priver d'un traitement qui marche, mais on ne va pas voir un médecin pour repartir avec une ordonnance. Recevoir des conseils ou s'entendre dire certaines choses, c'est bien aussi, et ça t'évite de prendre tes amis en otage en leur racontant tes problémes H24. Une vidéo qui peut s'appliquer à la dépression. D'ailleurs, si tu as la curiosité, tu trouveras d'autres témoignages de gens qui expriment ce qu'ils vivent avec cette métaphore, et c'est intéressant de voir comme, en fontion de leur affection, les actions coûteuses ne sont pas les mêmes. https://www.youtube.com/watch?v=EroPI4QMt-w Si je peux donner un conseil, c'est d'être disponible, sans te fatiguer toi, parce que ça peut durer longtemps. Propose et laisse-le gérer s'il te suit ou pas. Pendant des années j'ai été obligé de décliner les invitations à sortir, régulièrement. Certains amis se sont découragés, se sont vexés, ce sont éloignés, d'autres ont compris, ont continué à m'inviter, ne m'ont pas fait culpabiliser, et je leur en ai été reconnaissant sur le moment, et je leur en suis reconnaissant aujourd'hui.
Nina82 28/01/2018 à 11:02
Bonjour, je m'appelle Nina, j'ai 23 ans et je suis dépressive. Voila une intro sous le signe de la gaudriole ! Je me pose souvent la question : pourquoi suis-je comme ça ? Parce que je le sais que je suis dépressive, je l'assume même si je n'ai pas envie de me soigner. Parce que c'est une belle saloperie la dépression ... elle arrive dans ta vie tel un marteau-piqueur, puis elle repart en te laissant sur le carreau. Mais le pire c'est la solitude, parce qu'il y'a peu de gens qui comprennent ton mal.