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Salut ^^ Bah en gros je trouve cette vision un chouia caricaturale (pourtant c est moi l aromantique cynique à la base). C est une vérité encore trop peu reconnue que l on peut vivre célibataire et heureux, et que trouver une personne à qui se raccrocher est loin d être l aboutissement ultime d une vie pour moi ^^ Mais c est justement ce genre de pensée qui pose problème et qui peut créer les situations cyniques que tu peux décrire : mettre mot amour sur une relation qui n est pas si satisfaisante que ça (plutôt que de rester célibataire ou bien de cultiver cette relation d une autre façon), prendre pour acquis que vivre sous le même toit est forcément une bonne idée si on est amoureux (plutôt que de peser le pour et le contre avant), être monogame par principe (et non par une réflexion sur sa vraie nature et le fait que c est tenable à plus ou moins long terme), penser que le couple est la solution à ses problèmes existentiels.. Bref, oui, quelqu un qui suivrait tous ces préceptes là sans rien remettre en question risque de vivre beaucoup de frustrations et de déceptions, à moins d un énorme coup de chance ! Quelqu un de complètement aromantique et/ou indépendant sentimentalement peut ne pas trouver son bonheur dans le couple (si on parle du couple romantique de référence), mais dans l autre cas je pense que s empêcher volontairement d avoir des relations peut générer autant de frustrations et de regrets sur le long terme, que de se lancer dans une histoire étouffante avec quelqu un qui nous tire vers le bas. Je me considère moi-même plutôt du côté aromantique dans le sens où le sentiment amoureux (tel qu il est décrit en général) est assez inconnu et nébuleux pour moi, mais créer des liens forts est quand même quelques chose que je souhaite vivre, chose que je ne voulais pas trop avant car les amitiés platoniques paraissent plus simples .. en fait j avais un peu la même réflexion que toi, de pas savoir si je pourrais réussir à me dépatouiller et reprendre le contrôle de ma vie si je me lance dans une relation néfaste, ce truc monstrueux et aveuglant que tu décris et qui t enlève ton libre-arbitre. Je pense qu il est plus facile de commencer quelques chose si on sait que l on a la capacité de dire quand ça va pas, et de partir si vraiment la relation ne convient pas. Bref, je ne pense plus que la souffrance potentielle soit un argument correct pour axer sa vie, parce que, soit on a aucun désir de relation amoureuse (au sens large) et dans ce cas on cultive uniquement des amitiés sans se poser de question, soit ça fait parti de nous et renier cette facette est juste une source de frustration de plus, quitte à se dire à la fin de sa vie Bon, j me suis pas laissé vivre mais au moins j me suis bien protégé ! . Du coup, être pour ou contre l amour me semble pas trop la question, mais plutôt SI l amour fait parti de ta vie, quels sont les repères que tu t es fixé pour pas que ça vire à la dépendance affective ou autre ?
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