le huffington post cet article vous concerne t-il?

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Ancien membre
30/03/2017 à 20:32

Je pose ça là, cet article vous concerne t-il? Moi oui du début jusqu'à la fin, pour beaucoup et qu'en pensez vous? :) (bon c'est plus tout neuf je crois que ça date du 15 mars mais voilà)
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Ancien membre
30/03/2017 à 23:20

je trouve intéressante l'étude faite sur la santé surtout, les conséquences psychologique sont bien connues elles
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Ancien membre
05/06/2017 à 10:12

WoW Salut Simonydidi 😌 Ouai beinh mine de rien cça me correspond enormement et je suis quelqu'un de très stressé mais je me rends compte au fil du temps que c'est devenu une habitude, tout simplement parce que peur d'être jugé, d'être insulté ou autre, en marchant on fait attention à ne pas faire le faux pas ou le faux mouvement... Mais aussi quand on parle c'est encore plus chiant ... Je suis quelqu'un qui parle beaucoup avec son corps comme les italiens mais je suis obligé de garder les mains dans les poches quand je parle avec des personnes et pire en entretien je dois me forcer à ne pas être moi-même pour faire bonne impression alors que bon ce sont juste des bras qui bougent... C'est la peur d'etre différents de la norme qui est peut être présente chez tout le modne mais surtout chez les LGBTQ+ qui ne savent pas la tolérance de la personne en face Donc oui cet article me correspond enormement malheureusement, même si je n'ai pas pu aller jusqu'au bout de nombreux élements avec lesquels je n'avait pas fait de rapprochement... Le stress fait vraiment parti de moi donc maintenant je suis plombé tous les jours sans avoir de raison particulière donc maintenan je comprends je m'épuise à jouer un rôle pour ne pas être mal vu, c'est super épuisant, isn't it ? Vous avez les mêmes ressenti ? 🤓
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Ancien membre
05/06/2017 à 11:15

On peut avoir l'analyse inverse, pour vivre heureux vivons cachés, pour ne pas subir les affres des frustrations simplifions nous la vie, quand on a un chewui profitons de notre liberté dans un monde libre. Mais soyons à l'écoute des gens qui souffrent, parce nous naissons mourrons et souffrons seuls, mais surmontons ces contraintes ensemble.
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Ancien membre
05/06/2017 à 12:47

Simonydidi 🎶 :) Oui, la grande majorité des homos est concernée par le concept de « stress minoritaire », c’est-à-dire le stress d’être une minorité au sein d’une majorité, sauf à se cacher en permanence, mais même dans ce cas, cela a un coût dans notre vie. L’ironie de l’histoire, c’est que le concept de « minorité » est avant tout une vue de l’esprit, car il n’y a pas deux personnes identiques sur Terre. On peut toujours trouver des « différences » chez les autres, susceptibles d’être critiquées par les esprits chafouins. Le problème, c’est que la plupart des gens n’ont pas encore pris conscience ou intégré cela, car ils vivent dans un paradigme où les commérages et la critique sont des modes de pensée habituels. Or, comme nombre d'entre nous n'ont pas encore intégré, puis dépassé ce même paradigme, nous lui laissons encore la possibilité de nous atteindre intimement. Et donc, nous devons gérer les conséquences de la critique intériorisée qui en est le correspondant. Ainsi, l’article explique bien l’idée du « supplice de la goutte d’eau », ces petites agressions qui à force d’être répétées obligent à nous adapter, à perdre une certaine spontanéité en public et nous résoudre parfois, à nous cacher. Cela crée ce que les psys appellent « un syndrome de stress post-traumatique » qui prend du temps à guérir. Si l’on parvient à dépasser le paradigme ambiant, on peut voir les choses différemment et considérer, à juste titre, que ce sont les autres qui n’ont pas un comportement approprié. Tout individu qui me critique sur ma façon d’être, est juste un ignorant qui ne se connaît pas lui-même : il regarde la paille dans mon œil, sans voir la poutre dans le sien. S’il se connaissait vraiment, il saurait qu’il porte en lui aussi, une blessure de rejet, plus ou moins bien gérée ou dissimulée. Dès lors, il serait capable d’empathie et ne se sentirait plus autorisé à me critiquer pour ce que je suis. Il faut voir les ignorants pour ce qu’ils sont : des êtres imparfaits eux aussi, dont la parole critique s’adresse avant tout à eux-mêmes. L’insulte qu’ils lancent est une insulte qu’ils s’infligent à eux-mêmes. Le regard qu’ils nous lancent est le regard qu’ils posent sur leurs propres différences : ce sont les premiers à souffrir de ce regard. C’est triste pour eux, mais c’est leur vie. A nous d’être plus sages.
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Ancien membre
05/06/2017 à 13:04

Enneathusias, je crois qu'il n'est pas question de réelle minorité, mais "d'impression minoritaire ou impression majoritaire". C'est parce qu'il s'agit d'avoir l'air d'appartenir à une certaine norme que chacun cherche à se conformer, qu'il fait attention (comme le décrit Thibositive). Bien sûr, dépasser le paradigme qui établit des "normes" c'est une façon de régler le problème, mais cela va contre tout ce qu'a démontré la sociologie jusque là. Sinon, je trouve l'article très intéressant. En tout cas, c'est une façon d'aborder le problème que je n'avais jamais vue jusque là et qui me parle beaucoup.
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Ancien membre
05/06/2017 à 13:14

Citation de Enneathusias[quote cite=] S’il se connaissait vraiment, il saurait qu’il porte en lui aussi, une blessure de rejet, plus ou moins bien gérée ou dissimulée. Dès lors, il serait capable d’empathie et ne se sentirait plus autorisé à me critiquer pour ce que je suis. Il faut voir les ignorants pour ce qu’ils sont : des êtres imparfaits eux aussi, dont la parole critique s’adresse avant tout à eux-mêmes. L’insulte qu’ils lancent est une insulte qu’ils s’infligent à eux-mêmes. Le regard qu’ils nous lancent est le regard qu’ils posent sur leurs propres différences : ce sont les premiers à souffrir de ce regard. C’est triste pour eux, mais c’est leur vie. A nous d’être plus sages.[/quote] +1
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Ancien membre
05/06/2017 à 13:14

Pidou, oui, c’est la différence entre les deux paradigmes. Le premier catégorise, crée des normes et donc, une "minorité" et une "majorité". Quand au second paradigme, il transcende les différences, pour ne regarder que l’humain, ses valeurs profondes, son humanité. Les différences n’étant plus que signalétiques. Dans le premier paradigme, on parle de minorité et de majorité, dans le second, on évoque plutôt l’impression minoritaire et l’impression majoritaire. Les études sociologiques sont conçues dans le premier paradigme, il est logique qu’elles ne (dé)montrent pas autre chose que des rapports entre groupes sociaux.
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Ancien membre
05/06/2017 à 13:19

Je comprends ça. Je crois que "l'impression" fait catégorie en soi. Même si, oui, c'est regrettable. De fait, il n'y a pas deux mondes: l'un avec des "vraies" normes et vraies différences, l'autre avec des fausses. Ta démonstration montre qu'elles sont toutes fausses. Il ne s'agit que d'impressions qui fondent des comportements et donc, des communautés. Mais bon, c'est sûrement un autre débat 😉
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Ancien membre
05/06/2017 à 13:39

En fait, tout est interprétable selon ces deux paradigmes, y compris ma définition du second par le premier ;) En outre, plusieurs paradigmes peuvent coexister chez une même personne, même si l’un est dominant sur les autres et que l’ensemble constitue ce que l’on appelle une holarchie. Je t’invite à étudier la Spirale dynamique du Professeur de psychologie Clare W. Graves, comme je l’ai fait, c’est très édifiant, même si ce n’est pas le sujet principal de l’article (la solitude). Bonne lecture ! ;)


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