Malgré les multiples relances de quelques associations et du soutien d'un particulier, le conseil d'état a donné une réponse défavorable ce jeudi 28 décembre 2017.
Les principaux arguments invoqués sont focalisés sur la sécurité des receveurs. En effet le conseil d 'état s'est basé sur différentes études d'autorité sanitaire.
Les autorités sanitaires doivent privilégier les mesures les mieux à même de protéger la sécurité des receveurs lorsque les données scientifiques et épidémiologiques disponibles ne permettent pas d’écarter l’existence d’un risque.
D'après l'institut de veille sanitaire la proportion de porteurs de V.I.H. est 70 fois supérieure chez les hommes ayant un rapport avec un ou plusieurs partenaires du même genre. De plus en 2012, les personnes contaminées étaient 115 fois plus importantes au sein de cette même population. Des chiffres nets et totalement en défaveur pour les hommes gays.
Pour les hétéros ayant plusieurs partenaires, ils devront avoir une période d'abstinence de 4 mois. Aucune abstinence n'est requise pour les couples hétéros monogames. Les couples homos (masculins) monogames ne sont donc pas logés à la même enseigne, c'est une injustice criante qui subsite malheureusement.
Pour les lesbiennes, elles ont les mêmes conditions que les hétéros. Ces restrictions s'appliquent uniquement pour les gays ou les hommes bisexuels.
Admin.
C est du n importe quoi cette étude ! Et pour les hommes hétéros qui ne sont pas monogames ?4 mois d’abstinence seulement demandé :) Bref je suis d'accord on marche sur la tête
Admin.
Admin.
Et les hétéros ayant plusieurs partenaires... 4 mois seulement c est aussi dangereux hein !Oui, s'ils font partie ou sortent avec des filles faisant partie des autres groupes à haut risque en France, notamment des africains blacks ou qui sortent avec des africaines (sub-sahariens en langage politiquement correct), ou d'autres groupes à risque d'Europe de l'est, des Antilles, d'Asie, etc, qui sont souvent aussi des groupes ayant beaucoup de partenaires sexuels, voire parfois pratiquant aussi la sodomie comme les gays, qui sont des groupes dans lesquels la prévalence des IST est déjà élevée.Et désormais les migrants SDF exposés très jeunes à la prostitution. De surcroit ces groupes se font infiniment moins dépister, voire pas du tout concernant les migrants (noter que ceux-ci se font la plupart du temps infecter pendant leur migration y compris en Europe et n'importent pas les IST depuis chez eux). C'est une faiblesse du dispositif pour ceux donnant leur sang. C'est même une faille de la prévention française des IST dont le VIH. Damien93, "C'est quoi ce langage technocratique ! C'est quoi un "large écart-type comportemental"" Des jeunes gays pratiquement vierges à ceux multipliant les partenaires sans toujours être protégés, en passant par ceux en couple stable plutôt sérieux et prudents, il y a un large éventail de comportements. Certains pouvant être dix, cent voire mille fois plus exposés que d'autres. Sur un site "sérieux" les gens devraient logiquement se situer dans la moyenne ^^
Je ne suis ni médecin ni infirmier donc je ne sais pas si c est techniquement possible, mais il y a peut-être un moyen tout simple de résoudre le problème: faire un test de dépistage systématique de toutes les MST à chaque personne qui donne son sang, non ?Je pense que le problème n'est pas technique à ce niveau là mais plutôt financier. Car une telle opération nécessiterai le matériel de dépistage à chaque lieu de don. Si ils ont déjà du mal à avoir des pailles pour faire boire ceux qui perdent connaissance je te laisse imaginer la difficulté que ce serai de posséder du matériel de dépistage.