Je t’ai aimé comme un fou, si c’est comme ça qu’un fou aime. Sans jamais te haïr. C’était de l’adoration pure. Sans jamais douter. Je t’ai aimé de la seule façon que je connaissais et les autres femmes n’étaient rien.
C’était toi que je voulais caresser. La coupe galbée de tes seins, ton fessier encore si doux, après que le temps ait passé. Tes lèvres rouges carnassier, pulpeuses. Tes jambes à faire pâmer toute la ville et à rendre dingo même les plus sains d’esprit.
Toute la ville te regardait faire les courses et l’on te désirait de partout, mais tu étais à moi. C’était moi le centre de ton univers.
Une fois, tu dormais. Je suis entré dans ton lit et j’ai commencé à t’embrasser partout où j’avais toujours rêvé de le faire.
J’avais depuis des années l’image de ton corps contre le mien, les cris de jouissance, la peau dorée sous la lumière du soleil.
Toutes ces images, je les connaissais grâce aux films que je m’achetais en cachette, mais je les revisitais dans ma tête, la nuit.
Le mouvement de va et vient commençait à prendre de l’ampleur et la femme sur le lit prétendait de plus en plus à pousser des cris.
Mais toi, tu faisais comme si de rien n’étais. Parfois, je l’aurais juré, tu remarquais ça et tu détournais la tête. Alors je retournais te chercher et je criais jusqu’à ce que tu me serres très fort pour me calmer. Car tu calmais toujours tout en moi, sauf mon sexe qui durcissait contre ta robe rouge.
De plus en plus, le claquement de la peau contre la peau s’accélérait et la femme mimait un plaisir intense y ajoutant moult sons des plus désordonnés pour faire jouir l’homme qui la molestait de plus en plus.
Et cette nuit là quand tu t’es réveillée, alors que je t’embrassais, c’est la première fois que tu me faisais mal. Tu m’as giflé si fort que la douleur physique a un temps dépassé la douleur du rejet.
Mes larmes m’ont été arrachées par ta main pourtant si douce et ensuite seulement, mon cœur empli d’un amour intense et lancinant s’est vu ébréché jusqu’à fendre de part en part et perdre toute notion de vie jusqu’à s’écrouler complètement.
Maintenant tu es morte et c’est la seule fois où tu as eu tort de toute ta vie. Mais je n’arrive pas à t’en vouloir assez pour me passer de tes caresses, de ta présence.
La femme cria d’un son perçant, non plus parce que son sexe commençait à lui faire mal, sous le contrôle de l’homme bien trop féroce, mais parce qu’il tenait quelque chose à sa main, une chose qu’il n’avait pas avant.
Il aurait suffit que tu acceptes mon amour et nous aurions continué de faire des jaloux. Nous serions toujours heureux. Mais ce n’est plus possible maintenant.
La lame du couteau s’abaissa rapidement et trancha la peau de la femme sans même racler un os.
Encore, encore et encore, le couteau monta et revint se loger dans le torse et le ventre de la femme pendant de si nombreuses minutes qu’elle continua de tressauter même après qu’il fut clair qu’elle soit morte.
Et l’homme poursuivit le va et vient de son organe dans le sexe à présent imbibé d’un rouge écarlate vif, fleurant l’odeur du fer, comme appelé par l’éclat de l’acier qui ne ternit pas, plongeant et ressortant encore et toujours.
L’homme pleurait depuis le début et alors qu’elle est morte, des larmes de sang se sont répandues un peu partout sur son visage, à lui, et sur son torse pendant que son bassin n’arrêtait pas d’aller et venir.
Puis, épuisé, il planta définitivement le couteau sur le dessus du vagin de la femme, empalant par le même coup son propre organe qui n’était jamais complètement ressorti. Et avant de s’évanouir sur le cadavre de la femme, il murmura, comme en rêve :
« Je t’aime, maman. »
Merci Happiness
Wow... Quelle chute !
Une tres representation très saisissante du dicton "entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas"
Tres joliment écrit, comme toujours ! 😜
Merci Visitoramus, en espérant que la prochaine de mes histoires te plairas autant que celle ci
Quel plume, captivant
Citation de Montana #507776
Ma Montana 😍😍
J ai adoré ce texte et toute sa mise en scène 😍😍
Merci à vous
Tous mes Baisers de Branleuse 😍😍
Bonsoir Shali974, merci d'avoir lu mon texte.
Ma RêveuseParis, je sais que vous êtes une grande fan de mes histoires horrifique, bientôt d'autres histoires viendront, pour votre plus grand plaisir.
Merci à vous, de continuer à lire mes histoires.
Merci a toi de nous partager tes écrits en plus j'adore lire et je suis très film d'horreur en prime ( même si après je dors les yeux ouverts mon tél a la main 😅)
Vivement, l'attente ne fait que rajouté de la valeur a tes écrits ton talent est impressionnant, tu es notre Stephen king français merci de nous le partager
Merci à toi et à tes encouragements, ça me fait toujours plaisir.
Après chacun de tes écrits, regarde le nombre de personnes qui en redemande, alors honnêtement merci de nous partager tes œuvres, je me sens, privilégié et rare sont les auteurs de talent qui partage gratuitement, c'est très humble de ta part.
J'ai des fans qui me suivent, j'en suis même ravie. Bien évidemment je sais aussi que mes textes sont souvent très dur à lire, mais je n'oublie pas les personnes qui sont sensibles et je met un avertissement.
Merci en tout les cas Shali, d'apprécier mes textes.