Bon, je ne sais pas pourquoi le site n'a pas publié mon message alors je le réécris:
Bonjour,
Je suis un peu étonné du titre et contenu de l'article
https://betolerant.fr/article/1897-le-gene-gay-n-existe-pas-selon-une-recente-etude
En effet, celui-ci semble aller à l'encontre des résultats publiés à la suite d'une étude parue en 2019 et publiés dans la prestigieuse revue Science.
Dans cet article, les auteurs s'appuient sur un large échantillon de population (en centaine de milliers d'individus) et y démontre qu'il n'existe pas un unique gêne à l'origine de l'orientation sexuelle. En revanche, il n'est pas dit, loin de là, que le facteur génétique n'intervient pas du tout dans l'orientation des individus. S'il intervient, comme pour tout facteur génétique, il est également fortement influencé par des facteurs extérieurs tels que les protéines, hormones, etc. pendant le développement de l'embryon puis du foetus, les facteurs culturels et sociaux, etc.
Pour ne citer qu'une valeur numérique, il semblerait que le facteur génétique ait une influence de l'ordre de 8 à 25% sur l'orientation sexuelle au sein d'une population. Attention : cela ne signifie absolument pas qu'un individu donné sera déterminé en telle proportion par son facteur génétique. Il s'agit seulement d'une moyenne au sein de la population. Certains individus seront sans doute plus largement déterminés par des facteurs génétiques, là où d'autres seront plus largement déterminés par d'autres facteurs extérieurs.
Ce qu'on peut en retenir, c'est surtout que les facteurs sont multiples et sans lien évidents. Comme pour toute préférence individuelle, il est et restera sans doute éternellement difficile d'en identifier des causes propres à chaque individu.
Si vous avez également lu cet article, je serais curieux de savoir quels autres poins vous auriez identifiés comme importants ou à mettre en valeur.
Je comprends vite mais... il faut m'expliquer longtemps !
Oui, ça dit que la génétique peut avour un effet favorisant mais non déterminant, et plus ou moins selon les individus.
Un autre point que je viens de penser à souligner, c’est que cet article remet également en cause le caractère linéaire de l’échelle de Kinsey.
En fait, l’étude met en avant que l’attirance pour un genre ou un autre ne s’inhibent pas mutuellement. Par exemple, on peut être :
fortement attiré par les garçons et faiblement par les filles ;
fortement attiré par les filles et faiblement par les garçons ;
faiblement attiré par les filles et les garçons ;
et encore plein d’autres possibilités si on ne se limite pas à la dichotomie fille/garçon et qu’on intègre de la nuance dans l’intensité des attirances.
Je comprends vite mais... il faut m'expliquer longtemps !
Cela fait belle lurette qu'on sait que la génétique seule ne détermine pas de façon univoque bon nombre de traits anatomiques, comportementaux ou psychologiques des individus.
Les flux hormonaux, l'environnement, tout cela modifie l'expression des gènes de façon significative.
Pourquoi la sexualité échapperait elle à ce grand brassage?
Aucune analyse ne vous prédira votre orientation sexuelle. On vous sortira des probabilités qui ne déterminent en rien l'individu que vous êtes.
Philosophiquement, Nous sommes sur le fil entre essence et existence.