La question parle plutôt d'elle même. Pour les personnes qui ont fait leurs CO qu'est ce que vous en avez tirer ? Est-ce que c'était à la hauteur de vos attentes ? Les personnes qui veulent le faire, qu'est ce qui vous pousse ou donne envie de le faire ? Et ce qui ne l'ont pas fait et ne prévoit pas de le faire, comment vous vivez votre non cis hétéro sexualité avec vos proches ?
D'un avis personel, je ne vois pas pas l'intérêt de le faire, qu'est ce que ça peut importer aux autres que j'aime tout le monde et que je ne suis peut-être pas autant un homme qu'ils le croient ?
Mon CO je l’ai plus fait pour préparer mon entourage si je leurs présentait une fille, qu’ils ne soient pas choqués ou qui mettent mal à l’aise celle-ci.
J’étais déjà indépendante financièrement, j’avais mon chez moi donc en soi je n’avais pas grand chose a craindre
Ce que j’y ai gagné ? Quasiment 2 ans de silence de la part de ma famille🤣 et une vérité : ta famille peut être très tolérant D il s’agit des autres mais bcp moins quand c’est l’un des leurs.
C’était pas un rejet mais plutôt une incompréhension, je ne leurs en veux pas du tout.
Bonjour, je n'en ai pas fait non plus car je pars du principe qu'on ne demande pas à un(e) hétéro d'en faire un, et que ce n'est pas important que j'aime les hommes et les femmes car ça ne regarde que moi je préfère mettre l'accent sur le couple en général peu importe que ce soit avec une femme ou un homme
Les personnes qui veulent le faire, qu'est ce qui vous pousse ou donne envie de le faire ?*Ramund** #435653
Je dirais l'acceptation.
Pour qu'on arrête de me parler de mecs dans les conversations, pour qu'on me dise pas "alors des garçons qui te plait ?".
Le premier coming out, on le fait à soi-même, donc ça j'ai passé le cap.
Mais le dire aux autres, j'ai tjrs pas réussi.
Pouvoir le dire simplement, c'est ne plus se cacher.
si t'aimes tout le monde, c'est peut-être moins utile que si t'es homo parce que c'est sûr que t'auras jamais à justifier ton attirance pour les femmes comme un hétéro.
Et puis je comprends l'idée que t'aimes tout le monde, c'est la personnalité qui compte.
Mais quand t'es gay/lesbienne et que t'as pas l'apparence qui va avec, les gens peuvent pas deviner donc ils te font passer pour un hétéro comme eux et si tu dis rien, bah t'es un peu dans le mensonge.
Bonjour,
Un petit détour mais pas tant que ça: le CO quand on est trans c'est une pièce maîtresse du puzzle. Vu que, la plupart du temps, une transition, ça se voit 😋
C'est ... une épreuve. Parfois un véritable tribunal de l'identité ("comment oses-tu ?" "Tu as menti toutes ces années?"), parfois une libération et une source d'inspiration (une personne m'a dit que suite à mon CO au boulot, elle en avait ensuite parlé à son entourage et ainsi établi les conditions d'un CO plus serein dans sa famille - apparemment une chercheuse du CNRS bénéficie d'une aura de sérieux 🤣 ).
Mais du coup... se pose automatiquement la question de l'orientation sexuelle. Il a fallu que j'explique que je suis homo... mais pas dans le sens de mon sexe biologique ! Donc oui, parfois un CO en entraîne automatiquement un autre. J'ai beaucoup de chance d'évoluer dans un environnement plutôt tolérant, avec des amis en or. Mais comme le dit si justement Inu, plus ça touche de près, moins on la joue cool et tolérant. Pour ma famille proche ça a été dur à vivre. Grosse culpabilité pour moi.
Au final je pense qu'il faut y mettre aussi peu de pathos que possible, vu que -quand on y pense- c'est un non-évènement, c'est juste aussi normal que de dire "j'aime la couleur bleue". Enfin ça devrait.
Le coming out n'a pas réellement de sens pour moi. Quand on me demande si j'ai quelqu'un dans ma vie, et qu'on me dit "il s'appelle comment ?" Je rectifie avec elle . Je ne vais pas cacher ma compagne dans un placard, comme je ne vais pas le crier sur tout les toits (comme avec un homme) .Je n'ai pas rencontré de rejet, peut être de la curiosité chez certain.e mais du moment que ca ne devient pas malsain , je repond naturellement aux questionnements. Bizarrement les personnes qui posent le plus de questions sont plus des femmes et je ressens comme un questionnement plus sur elles-même au final. Le fait d'assumer pleinement casse certains tabous aussi et facilite la parole des autres.
Après lecture d'occamj, je rectifie juste, le coming out n'a pas sens par rapport à ce que je suis. ^^
Le Coming out n'est pas nécessaire tant que l'on en exprime par le besoin. Ainsi j'ai défendu ici le fait de l'éviter du moment que ce n'est pas indispensable. Et pourtant je l'ai fait à mes enfants avant que cela soit indispensable car c'était un besoin.
Tout cela pour te dire que pour toi Ramund ce n'est pas une nécessité aujourd'hui mais demain cela sera sans doute nécessaire surtout si tu n'es pas simplement un mec.
Monique 💋👠🎼❤️
Il se trouve que je suis hétéro et que j'aime exclusivement les hommes. Néanmoins cela ne m'a pas empêcher de me poser la question, si un jour je me découvrais aimer une femme. La probabilité est quasiment nulle en soi, actuellement je ne trouve rien d'attirant chez une femme en terme d'attirance physique et sexuelle, mais en imaginant une telle situation je ne ferai pas de coming out particulier, je dirais juste "Voici ma compagne" ou "Je serais accompagnée de ma chérie", "Ce n'est pas "un" mais "une"" ou autres banalités du genre en fonction de la situation.
Je considère une telle situation tellement normale que pour moi la notion de coming out n'a même pas lieu en fait en ce qui concerne l'homosexualité 🤷♀️
Personnellement, concernant le coming out qu’on se fait à soi-même, je pense qu’il permet de légitimer ses désirs, son identité. En mettant un terme sur ce qu’on imagine dans ses rêves, on peut les rendre plausibles, à défaut de les réaliser.
Concernant le coming out auprès des autres, il a un intérêt pour moi surtout auprès de mes amis les plus proches. Ça me donne l’impression qu’ils me comprennent mieux.
Du reste, pour les amis ordinaires, la famille (si on n’en est pas particulièrement proche), les collègues dont on n’est pas proche, je n’y vois pour seul intérêt que l’évolution des mœurs et des mentalités. Peut-être qu’après la « surprise » d’une « norme » insatisfaite, ça peut ouvrir à davantage de tolérance, s’il est besoin. En ce sens, ça met en exergue le caractère arbitraire et peu fondé des normes sociales. Ça peut aussi aider des gens qui sont en souffrance d’avancer dans leur coming out envers eux-mêmes, de se sentir moins seul.
Je comprends vite mais... il faut m'expliquer longtemps !
Je sais pas.
Le coming out permet de ne plus vivre cacher.
Moi je vis dans le secret depuis toujours.
J'ai tjrs très peur d'être découvert par ma famille que je suis gay et je fréquente des sites gays et trans parce que j'ai des doutes.
Je suis au bord de la dépression de me cacher tout le temps.
La quand j'écris je dois être sûre que je suis bien seule et j'ai bien effacé mes traces quand je coupe mon smartphone. Je crois que tôt ou tard il va falloir que je dise que je suis gay et peut-être trans sinon je vais me suicider.
A ce propos des conseils pour le dire à ses proches ? Parce que je ne vis plus !
Citation de Brittany #436048
Je pense que tu te mets toi même la pression, je n'ai pas fait de coming out à ma famille mais je ne me suis pas cachée non plus mes parents savent que j'ai été avec des hommes et que ma dernière relation était avec une femme il n'y qu'une fois où mon père m'a dit un jour "si tu es homosexuelle je m'en fous je veux juste que tu sois heureuse " comme je suis bi je lui ai juste répondu que je ne suis pas homo j'ai pas menti, il sait juste que j'ai été avec une femme et ne m'a jamais posé de questions autrement, si il veut m'en poser je lui répondrais. Mais rien ne t'empêche d'en faire un c'est à toi de trouver les bons mots et le bon moment, si tu as peur de perdre tes moyens écris une lettre et soit tu la leur lis, soit tu la leur donne mais même si tu pense vivre caché il est possible que ta famille le sache et attende juste que tu vienne leur parler. Mais je t'assure ça ne vaut pas la peine d'en arriver à ces extrêmes la vie est belle de temps en temps et il faut profiter des bons moments
Citation de Brittany #436048 Je suis au bord de la dépression de me cacher tout le temps.
Tu n'es pas toute seule. Tu dit être de passage ici. Pourquoi ne pas t'installer ? La parole est libératrice et dans un premier temps tu peux le faire ici.
Si le suicide t'a effleuré l'esprit un instant ce n'est pas grave. On n'y pense forcément lorsque l'on a des questionnements identitaires et que l'on se heurte à des murs. Dès qu'on a un problème plus sérieux il y a un numéro le 3114.
Lorsque je me suis inscrite j'avais indiqué Homme par honnêteté pour qui ? Pas pour moi en tout cas alors j'ai mis non binaire. Aujourd'hui 9 mois après je me définis comme non binaire Trans même si dans 99 pour cent du temps je vis cachée déguisée en homme.
Le chemin est long, difficile mais c'est ton chemin. Et tu n'es pas toute seule à vivre ce que tu vis personnellement j'ai trouvé ici le soutien pour passer déjà certaines étapes dont le coming-out auprès de mes enfants. Malheureusement l'acceptation des proches est rarement au rendez-vous.
Monique 💋👠🎼❤️
Citation de Brittany #436048
Je note que tu es obligé d'effacer tes traces sur TON smartphone. Je suppose que tu dois avoir une vie compliquée.
Je ne souhaite pas porter de jugement sur ceux qui t'entourent et ton mode de vie, mais je crois que si la situation est à ce point nocive, c'est qu'il doit régner un climat de LGBTQphobhie.
Jeter des pierres et s'indigner ne fait que renforcer le probleme, en général même si il s'agit d'un élans légitime.
Je te conseille de ne pas rester seul.
Je t'invite à prendre contacte avec la communauté trans. Il y a parfois des groupes de parole et c'est très pratique pour un certain nombre d'aspect de la vie. (Surtout si tu entame une transition) en outre c'est une communauté très solidaire.
Pour trouver des solutions plus pertinente, il y a un outil très utiles sur le forum qui est la demande d'aide. Je la pointe du doigt car tu pourra poster de façon anonyme et donc nous expliquer ta situation plus en détail afin que nous puissions soit t'exposer des possibilitèes, soit te proposer des solutions. Parce que te conseiller comme ça de but en blanc sur comment faire ton C.O. alors que ta situation semble si delicate ...
Pour ce qui est des conseilles, si tu as peur de perdre les personnes que tu aimes, alors, oui en effet, c'est un risque. Faire un coming out, c'est un peu comme se jeter dans le vide. Mais encore faut il que tu saches pourquoi tu le fais. Il faut prendre en compte que les gens ont parfois besoin de temps.
Pour nous c'est difficile parce que nous sommes dans la douleur. Pour eux, c'est delicat car ça demande parfois la force de s'extraire d'un mode de penser standardiser et la force d'admettre qu'ils n'ont pas d'avis à avoir. Tout ça demande une certaine dose d'intelligence.
Tu peux peut-être essayer d'en parler aux personnes en qui tu as confiance pour profiter de leurs soutiens.
Et garde en tête deux choses :
ce qui te rend vulnérable, ce n'est pas d'être homo/Trans mais la peur que tu ressens. Cette peur pourrai être l'occasion de faire pression sur toi. Plus vite tu t'assumera, moins tu sera vulnerable.
Je te conseille aussi de demander l'aide d'un psy pour te preparer psychologiquement . Des psy homo ou/et Trans friendly, il y en a.
En esperant que ça t'aidera
Aller de fleur en fleur et ne prendre de chacune que le meilleur
Citation de Kitsune #436063
Kitsune ton message est la suite logique du mien. Après 9 mois de discussion ici, je me suis rapprochée des associations LGBT en mode contact réel. Je réfléchis sérieusement à voir un psy pour m'apaiser.
Brittany tu n'es pas toute seule. 😍
Monique 💋👠🎼❤️
Citation de Brittany #436048
Comme @kitsune, je te conseille fortement d'aller voir un psy, ou au moins au CMP ou en parler à ton généraliste qui va te rediriger chez un psy (c'est gratuit là bas).
j'ai eu cette période et d'autres homosexuels ont malheureusement dû passer par là, après le déni, c'est la phase d'acceptation et c'est la plus difficile. t'as envie d'effacer cette partie toi, de ne jamais la connaître mais elle est bien là.
J'ai eu de la chance de mon côté parce que je n'étais pas en dépression, juste des idées **** et j'ai de la chance d'avoir Dieu dans ma vie, ça m'a aidé.
ça m'arrivait d'avoir des coups de blues qui me tombait dans la figure comme ça sans prévenir mais le lendemain ça allait bcp mieux et ça durait jamais longtemps.
ça va faire presque 1 ans que j'ai pas eu de période comme ça, ça prouve que je suis beaucoup plus confiante avec moi-même :D
en parlant d'historique, moi perso je vais sur be too en navigation privée (c'est très pratique 😉 )
courage 💕
Citation de Brittany #436048
Je rejoins @marquise_ fém
Essaie de prendre rdv au CMP ( Centre Medico Psychologique) le plus proche de chez toi ( c’est sectorisé donc tu peux facilement les trouver sur le site de ta mairie) car tu a l’air d’être au bout du bout et ça se comprend: nier ce que l’on est chaque jours est un supplice.
Quand faire son CO : quand on se sent assez fort et suffisamment prêt pour encaisser toutes les réactions possibles de ses proches.
Il y a différentes façons de le faire : seul ou accompagné de qqn de la confidence, avec une lettre ou vidéo qui te permet une certaine distance …
Rapproche toi aussi d’association LGBT ou tu pourra échanger avec d’autre vivant ou ayant vécu la même épreuve.
Y’a pas d’âge pour faire son CO, c’est toujours difficile mais parfois nécessaire pour être en phase avec soi même
Au début c'est plus une contrainte qu'autre chose.
Je parle en tout cas pour les personnes trans, ou tout du moins pour ce qui me concerne.
Cependant, si comme moi, la personne est assignée garçon à la naissance, elle "doit" à un moment donné, justifier de sa transition, que son choix n'est ni un délire, ni un caprice, ni un phénomène de mode ou un dictat imposé par un gourou LGBT.
Donc pour moi, ce fut une contrainte. Autant auprès de la famille, que de l'administration. Surtout auprès de l'administration.
Une fois la décision du TGI en poche, je suis allée changer mon état civil partout, impôts, sécu, banque... sur un tapis rouge, le Tribunal a dit que donc en face la réaction : "Bien sûr Madame, on va s'en occuper sans problème".
Franchement là dessus, aucune institution ne m'a fait la moindre remarque avec ce document magique.
Une fois ma carte d'identité et ma carte vitale changées, pareil, plus aucun compte à rendre à personne.
Je suis Madame Adeline. Point.
Les seules personnes à qui j'en parle éventuellement aujourd'hui, sont des personnes en qui j'ai confiance, et avec qui j'ai commencé à louer des liens d'amitié extrêmement forts. Du coup, j'ai envie de leur dire qui je suis.
Aujourd'hui si je le fais, c'est juste parce que j'en ai envie.