Pairs. 1952. Dans un petit village paisible, va se déroulé un effroyable drame. Michel est boulanger, il gagne bien sa vie, c'est un homme doux, gentil, serviable. Il travail dur pour sa famille. Il a une femme et deux enfants. Sa femme s'appelle Chantal, sa fille Nadine de 9 ans et le petit dernier Christian de 4 mois. Cette famille vit dans une grande maison avec un grand jardin. Michel rentre toujours très tard du boulot, il mange et va dormir. Sa femme pourtant si douce, fait chaque soir une scène à son mari " Pourquoi rentres tu si tard?" " Je m'occupe de la maison, de la cuisine, du ménage et des enfants ". Es qu'au moins tu as pensé à moi, Non?. " De toute manière, je ne t'ai jamais aimé!". Et le mari blasé de toutes ses critique s'assied de tout son poids sur une chaise, mange et rumine sa haine en silence. Un soir pluvieux alors qu'il rentre tard, sa femme lui fait encore une scène. Il ne dit rien, il mange et se couche. Sa femme met sa robe de nuit et s'endors. Une fois le silence installé, Michel se lève, se dirige vers l'armoire, se retourne, s'approche du lit et là......plus rien. Il n'entend plus la douce respiration de sa femme. Michel range son " silencieux ". Il porte le cors jusqu'au garage. La pose sur le sol et court chercher son " patchwork " en toile de jute. Il revient près du corps avec le couteau à viande bien aiguisé. Il découpe morceau par morceau. Quinze minute plus tard, il porte le sac jusqu'au vieux puits dans le fond du jardin et prend soin d'effacer le sang et tout ce qui pourrait faire suspecter le meurtre de Chantal. On ne retrouvera jamais Chantal dont le corps pourrit toujours dans le puits. Michel niera toujours le meurtre de sa femme. Mais iras en prison pour maintes années après le témoignage de sa fille et quelque fois la nuit, on entendra un homme crier avec haine " Chantal je te tuerai "......Les deux enfants ont perdu leur mère et leur père, mais seront adoptés par les grands parents maternels.
Citation de Faith141 #389353
Le problème de cette histoire c'est qu'elle est vraie. Elle est vraie au passé au présent et au futur.
Si seulement on pouvait apprendre au gens doux à dire non, ou stop, avant qu'il ne soit trop tard ...
Une de mes ex était matone au cour de sa formation, elle a visitée une prison de femmes. Je ne vais pas dire que les femmes sont mieux que les hommes, ce n'est pas mon propos mais dans une société régit par la loi du plus fort, le plus faible encaisse, jour après jour. Et même au sein d'un couple cette loi reste en vigueur.
Ily a autant de "mauvais hommes" qu'il y a de "mauvaises femmes" mais étrangement, la majorités des femmes incarcérées pour des meurtres, sont des femmes qui étaient battu par leurs conjoints. Un jour, elles se sont défendu avec une vigueur pleine de rage, laissant le mari à terre, lardé d'un 50aines de coups de couteau !
Cette femme n'avait peut être pas la capacité émotionnelle de sortir de sa zone de confort pour défaire cette vie qu'elle estimait médiocre. Peut-être n'en avait elle pas les moyens. C'est terrible de vivre sans espoir et sans but.
Peut être que le mari n'avait pas la capacité émotionnelle de réalise qu'il vivait avec quelqu'un de nocif. Peut-être que lui aussi n'etait pas capable de sortir de sa zone de confort pour le meilleur....
Le pire dans tout ça, c'est qu'il y a fort a parier que si quelqu'un leur avait demandé pourquoi ils restaient ensemble, à chacun d'eux séparément, ils auraient répondu pareille : pour les enfants !
Aller de fleur en fleur et ne prendre de chacune que le meilleur
Bonjour à toustes
La haine se forge "tranquillement" au fil des années par les phrases entendues durant l'enfance :
"T'inquiète pas..."
"Ne pleure pas..."
"Cela ira mieux demain..."
"Soit fort..."
"Tu n'y peux rien..."
"Arrête de te plaindre..."
Bref, vous avez saisi ? toutes ces expressions similaires qui vous ordonnent depuis votre enfance à vous taire, à accepter l'inacceptable. Ce qui forme ce sentiment d'injustice inexpliqué car votre entourage est plus résiliant que vous, aussi parce que vous ne savez pas exprimer de façon acceptable votre malaise relationnel. parce que votre entourage ne souhaite pas vous écouter, ne trouve pas "recevables" vos tourments...
Eux-mêmes, les parents ou les très proches, subissent sans comprendre, sans pouvoir mettre des mots sur les maux qu'iels subissent quotidiennement... et vous ressentez cette souffrance sourde qui vous pousse à hurler et cela augmente encore la pénibilité de la situation... Boucle sans fin qui vous plonge dans la haine sournoisement construite contre.... ben contre tout finalement ! gros sniff pour en sortir ! Pas de miracle, de la souffrance, le refus souvent des mains tendues par crainte d'être encore berné(e)....
Tous ces refus de communiquer simplement, d'échanger tranquillement poussent silencieusement la personne qui ne peut se construire à se replier sur elle-même jusqu'à "exploser" et devenir destructeur. Beaucoup de circonstances complexes, trop complexes pour être acceptable encore par notre société de la vitesse, du "laissez pour compte", de l'enfermement pénitencier pour solution miracle ! l'enfermement, l'exclusion, les murs aux frontières, le racisme, l'intolérance générale ne sont que les symptômes de la méconnaissance de notre humanité...
Un gros wake up ? c'est pas encore le grand jour, le malaise général et la guerre s'installe chez tout le monde car, une fois de plus, c'est la solution la plus facile : exterminer ! enfermer ! diviser pour son confort personnel ou communautaire... La pression démographique localisée baissera par la force... naturelle !
Souffrez ! ...mais en silence svp 😖
Faith141, j'aimerais bien te faire plaisir, mais malheureusement les histoires horrifiques c'est ma came. J'aime vous faire peur de temps en temps. Mais en tout les cas, merci d'avoir lu mon texte.
la mort donnée ou reçue n'est pas la solution, car le problème est celui de supporter tout manque qui nous trouble par un bien plus parfait....
seuls les psys osent encore soutenir que la haine est le revers de l'amour, n'ayant pas comprit la leçon d'Aristote qui les mettait dans la même catégorie passionnelle, mais qui entendait que la haine n'est pas le contraire de l'amour mais son opposé, et donc que ni l'un ni l'autre ne se doivent rien, bien plus que si l'une semble prendre la place de l'autre, c'est que l'ensemble des discordes possibles se cristallisent dans une souffrance spirituelle qui n'est pas psychique ou physique mais révèle que seul l'amour réciproque est la forme stable d'une relation entre deux personnes, (j'inclus là l'amitié qui est un amour réciproque de présences sensibles), et finalement en voulant caricaturer cette relation parfaite par une hybridation psycho-physiologique, notre contemporanéité l'empêche de se manifester totalement...
alors à celles et ceux qui justifient la nécessite de donner la mort par la pente naturelle de s'imposer à l'autre de façon radicale, il est temps de rappeler que rien d'autre, à part l'amour, ne mérite que l'on revendique pour soi-même le droit de vivre...
Merci à Kitsune, OffRoad d'avoir lu mon texte. Un clin d'oeil spécial pour toi Eugibus pour avoir tout d'abord lu mon texte et ensuite de m'avoir mis une dédicace pour ton texte, ça fait toujours plaisir.