Pansexualité, une des conséquences de l'hypersensibilité ?

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Ancien membre
01/04/2018 à 16:31

Bonjour à toutes et à tous,

Ma question n'est pas destinée à comprendre les causes d'une manière de vivre sa sexualité, mais de tenter de saisir si le fait de n'avoir aucun filtre d'orientation sur le plan de la sexualité peut être une conséquence d'une sensibilité plus forte. En effet, je remarque qu'il y a souvent une corrélation entre le fait d'être sensible à tout ce qui nous entoure et celui d'envisager l'amour avec une ouverture béante du cœur et de l'esprit. Qu'en pensez-vous ?

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Ancien membre
02/04/2018 à 14:07

Bonjour :-) Je pense qu on est tous différents.

On peut être hypersensible et hétéro ou homo ou bi ou pan. C'est un sujet complexe : parce qu il faudrait avoir la même définition d hypersensibilite et d'orientation sexuelle. Qu est ce que tu entends pas hypersensibilité ?
Et est ce que pour toi la sexualité est fluide ou au contraire on est homo/hetero/pan/bi toute notre vie et dès la naissance ?

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Ancien membre
02/04/2018 à 17:37

je suis très sensible, j'ouvre mon cœur et mon esprit mais pas mes cuisses à tout ce qui m'entoure ! :))

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Ancien membre
02/04/2018 à 19:41

[b]Citation de Cheliel54[/b][quote cite=https://betolerant.fr/forum/12084/pansexualite-une-des-consequences-de-l-hypersensibilite#274061] Bonjour à toutes et à tous,

Ma question n est pas destinée à comprendre les causes d une manière de vivre sa sexualité, mais de tenter de saisir si le fait de n avoir aucun filtre d orientation sur le plan de la sexualité peut être une conséquence d une sensibilité plus forte. En effet, je remarque qu il y a souvent une corrélation entre le fait d être sensible à tout ce qui nous entoure et celui d envisager l amour avec une ouverture béante du cœur et de l esprit. Qu en pensez-vous ?[/quote]

Et bien, désolé de te contredire, mais pour moi l'hypersensibilité n'est pas lié à la pansexualité... Sachant que je suis Gay et hypersensible ^^ A la limite tu pourrais dire qu'une certaine sensibilité fait de toi quelqu'un d'ouvert, je serais d'accord (même si des gens moins sensibles peuvent être tout autant ouvert). Cependant je ne pense pas que nous pouvons rattaché la sexualité à une forte sensibilité :)

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Ancien membre
03/04/2018 à 09:07

Bonjour à tous et merci pour vos interventions,

Au vu de vos réponses, je pense qu’il est tout de même nécessaire de redéfinir les choses et notamment ce qu’est l’hypersensibilité. En effet, j’ai la sensation qu’elle est trop souvent confondue avec l’hyperémotivité. Donc l’hypersensibilité, c’est le fait d’avoir une sensibilité accrue. La sensibilité passe par les cinq sens et donc une sensorialité fine et riche. La perception de l’environnement est très puissante et cela peut parfois constituer un handicap dans la mesure ou l’hypersensibilité correspond à une hyperstimulation sensorielle qui est souvent épuisante sur le plan mental.

L’émotivité quant à elle est la capacité de s’émouvoir. Elle n’est pas la perceptivité de l’environnement, mais le retentissement interne de cette réceptivité, sous forme d’émotion. L’hyperémotivité prédispose donc à être à l’écoute de ses émotions, à réagir en conséquence et généralement de façon amplifiée et irrépressible. L’hypersensibilité peut conduire à l’hyperémotivité, mais ces deux principes ne sont pas forcément cause et conséquence l’un de l’autre. On peut être hypersensibles sans pour autant être hyperémotif et vice-versa. Mais soyons clairs, ce n'est pas parce que l'on s'émeut au moindre événement qu'on est hypersensible.

Ensuite, je crois qu’il y a également confusion sur ce qu’est la pansexualité. Ce n’est pas le fait de baiser avec tout ce qui bouge, si je puis m’exprimer ainsi. Non, la pansexualité nécessite des sentiments pour s’épanouir. On ne se fie pas au genre pour aimer, on aime l’être pour tout ce qu’il est et il n’y a aucune focalisation genrée. Son sexe n’est qu’un détail parmi d’autres. C’est en tout cas de cette manière que je l’entrevois sur le plan personnel.

Ceci étant dit, je pose comme postulat que la pansexualité pourrait-être une conséquence de l’hypersensibilité. Effectivement, avoir une sensibilité accrue à tout ce qui existe, c’est éprouver toute la consistance du monde qui nous entoure, souvent avec une violence perturbante. Il y a une telle ouverture qui s’opère sur le plan de l’esprit, car l’on saisit des détails qui échappent à la majorité, on se focalise sur les subtiles variations du milieu dans lequel on évolue et on apprend de toutes ces différences. On se construit donc selon un schéma qui ne suit pas les sentiers jalonnés par les référentiels communément admis.

En ce qui me concerne, l’hétérosexualité et l’homosexualité ne sont que des jalons qui signifient des attirances différentes, mais en aucun cas des cases qui nous définissent et dont les frontières sont totalement étanches. S’enfermer dans une case revient à se couper de tout un plan perceptif (réduire l’ouverture), pour braquer les possibles choix sur une forme de ressentis exclusifs, que l’on va sciemment ou inconsciemment entretenir. L’hypersensible est incapable d’une telle chose, il ne filtre pas ce qu’il perçoit, il le vit entièrement, d’un seul tenant, sans être capable de décider ce qu’il préfère autrement que dans l’émotion que tout ça suscite en lui. L’émotion qu’il ressent avec les autres ne dépend pas de leur genre, mais de ce qui émanent globalement d’eux.

Pour ce qui est de faire l'amour, on le fait avec nos sens (vu, ouïe, odorat, goût, toucher), donc la sexualité est nécessairement une question de sensibilité, en tout cas, il me semble.

Qu’en pensez-vous ?

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Ancien membre
03/04/2018 à 10:10

Pour la petite info, l'image que j'ai choisi est extrait de la série [url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Sense8] [b]Sense8[/b] [/url] . Elle parle de sensitifs reliés entre eux à travers le monde dans une communion d'esprit et de ressentis. L'image est une métaphore de ce qui se passe en eux et ne fait pas l'apologie de la partouze. 😂

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Ancien membre
03/04/2018 à 11:19

ton postulat est possible mais pas obligatoire

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Ancien membre
03/04/2018 à 11:23

[b]Citation de MamGay[/b][quote cite=https://betolerant.fr/forum/12084/pansexualite-une-des-consequences-de-l-hypersensibilite#274214] ton postulat est possible mais pas obligatoire[/quote]

Oh, je ne cherche pas à démontrer que c'est systématique, je souhaite simplement confronter cette opinion à d'autres avis, à d'autres logiques, pour peut-être la faire évoluer. 😇

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Ancien membre
03/04/2018 à 15:22

Bonjour Alex,

Si je suis sensible à ce que tu exprimes ici, cela n'a néanmoins rien à voir avec le sujet de cette discussion. Peut-être aurait-il fallut que tu ouvres un nouveau sujet en y spécifiant que tu souhaitais de l'aide. Tout est prévu sur la plateforme Betolerant à cet effet, il s'agit juste de chercher un peu.

Bonne continuation à toi et courage pour ta métamorphose. Puisse la chenille devenir le papillon qu'elle se sent être dans son âme.

Bien à toi,

Chéliel

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Ancien membre
03/04/2018 à 16:44

Bonjour Cheliel, Étant hypersensible (hyperesthésie) et homosexuel mon expérience de vie ne valide pas ton postulat. Parmi les personnes surdouées, très fréquemment hypersensibles, cela ne semble pas se vérifier non plus (si quelqu'un a des données, j'achète). Je ne pense pas non plus que l'on puisse choisir son orientation sexuelle (qui n'est pas forcément en lien cohérent avec l'amour) mais seulement de la vivre ou pas. Se dire qu'il serait dommage de s'enfermer est une rationalisation, voire une justification, non ? Souhaiter une grande ouverture de mœurs, par ouverture d'esprit, est une (belle) chose. Pouvoir avoir des sentiments amoureux et une sexualité avec n'importe quel genre en est une autre. De mon point de vue. Attention aussi à une propension trop humaine à un complexe de supériorité pour faire passer la pilule de sa propre différence, même si, à un moment donné, ça aide à positiver. Quelque soit l'orientation, l'hypersensibilité peut être vécue comme un atout ou comme une calamité, et certaines personnes parviennent à la contrôler plus ou moins. Non que les stimuli n'existent plus mais leur impact peut être fortement atténué : on les ressent toujours mais, en fonction de sa personnalité et de son vécu, on leur accorde moins d'importance et du coup ils sont moins envahissants. Et on peut aussi décider de ne pas trop s'y exposer...quand on a un choix possible... Merci pour ce questionnement très intéressant !

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Ancien membre
03/04/2018 à 22:22

Neotof, t'es le meilleur !! tu as dit en des mots plus élaborés le fond de ma pensée^^

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Ancien membre
04/04/2018 à 16:51

Bonjour [b]NeoTof[/b] ,

En ce qui me concerne, j’ai tendance à réfuter l’idée d’un déterminisme (génétique ou autre) pour expliquer l’homosexualité, car elle va totalement dans le sens de ce qu'une poignée d'hétéros normatifs souhaitent mettre en exergue, c’est-à-dire que l’homosexualité est une maladie impactant significativement le comportement. La question de la préférence n’est pas posée dans mon postulats, mais ce n’est pas parce qu’on préfère le chocolat que l’on ne s’essaie à aucun autre goût. Bien sûr que l’on ne choisit pas nos goûts, mais l’on peut choisir de les alimenter exclusivement ou d’élargir son horizon, tout du moins pour ne pas mourir con, comme disent certains.

Je ne cherche pas à caractériser ou catégoriser à tout prix. Je m’essaie simplement à opérer des corrélations, à voir des parallélismes, ramifier le sens d’une question pour en explorer toutes les dimensions. Il ne me semble pas que mettre en perspective les autres possibilités qui sont à notre disposition tient dans le fait de tenter de justifier une tendance, mais plutôt dans celui d’en explorer les différents aspects, afin de saisir plus largement ce sur quoi l’on se construit. En quelques mots, se connaître mieux. J’aime particulièrement le chocolat, c’est bon et cet arôme emporte ma préférence. Mais est-ce que d’autres goûts ont le potentiel de me révéler à moi-même, me montrer des facettes insoupçonnés du plaisir gustatif ?

Justement, il me semble qu’en étant sensitif, soit l’on se ferme complètement pour se protéger, soit l’on s’ouvre totalement pour tenter de comprendre. La largesse des mœurs n’est donc pas ici un espoir mais une conséquence du besoin d’apprivoiser ce qui nous meut. De ce que j’en ressens, l’amour n’a pas de forme, pas d’âge, pas de catégorie. Il est simplement. C’est d’ailleurs l’argument phare pour tenter de susciter l’acceptation de l’homosexualité sur le plan communautaire, plutôt que son rejet. Toutefois, ce qui est valable d’un point de vu global, ne pourrait-il pas l’être également sur le plan individuel ? C’est toujours nous qui donnons une orientation à l’amour en verrouillant (volontairement ou non) le filtre de nos préférences.

Merci pour la mise en garde, mais loin de moi l’idée de mettre en exergue une quelconque supériorité pour conforter une différence. Je souhaite simplement dévoiler les contrastes qui peuvent émerger d’une dissemblance de perception. Je parlais d’ailleurs de la difficulté que pouvait représenter le fait d’être hyper stimulé au niveau sensoriel. Cela engendre une fatigue mentale qui peut se traduire par des sautes d’humeur intempestives, le renfermement sur soi pour se couper des stimuli environnementaux… Effectivement, cela n’apporte pas que des avantages sur le plan des relations sociales, car on peut tomber dans l’hyperanalyse des comportements de l’autre et passer à côté de l’essentiel, c’est-à-dire l’authenticité des échanges. L’humilité est donc de rigueur lorsque l’on souhaite simplement aimer, au-delà de tout apriori discriminant.

Pour prendre mon exemple, je suis plus attiré par les hommes, depuis l’enfance ils emportent ma préférence. J’ai grandi dans un foyer libre, ce qui signifie que ma différence a tout de suite été remarquée et que l’on ne m’a empêché de rien. On ne m’a pas demandé d’être ce que je n’étais pas et je n’ai pas eu à me plier à des mœurs astreignantes. Mes parents s’attendaient à ce que je ramène des petits copains à la maison, ce qui a été effectivement le cas. Cependant, j’ai rencontré des femmes qui m’ont charmé au point de me donner envie de les aimer jusque dans le partage de nos intimités. Il n’était nullement question pour moi d’essayer d’être hétérosexuel pour convenir à un référentiel communément admis, mais de partager l’amour jusque dans la célébration de nos plaisirs conjoints. Je n’ai pas fait le choix de renier ma préférence pour la sexualité avec les hommes, mais celui d’expérimenter l’amour sous toutes ses formes.

Je suis toujours très étonné quand j’entends certains gays révéler leur dégoût pour le sexe féminin. J’avoue que je ne comprends pas et que c’est pour moi quelque chose de perturbant d’être à ce point fermer à la nature de l’autre. Ce type de rejet me rappelle d’une certaine manière celui que subissent les gays vis-à-vis des sociétés puritaines, et je ne saisis pas comment on peut se défendre de quelque chose que l’on reproduit soi-même sur un autre registre. Le refus borné porté jusqu’à l’écœurement me donne l’impression que plus qu’une préférence, il y a là un manque flagrant d’amour et je trouve ça triste. Alors certes, on ne choisit peut-être pas l’orientation de nos attirances, mais il me semble qu’il y a une différence majeure entre vivre ses désirs profonds et renier la possibilité d’explorer d’autres facettes du partage.

C’est ce verrou posé sur toute une gent qui me fait m’interroger (que ce soit du côté des homosexuels ou de celui des hétérosexuels). J’ai du mal à concevoir que nous ne puissions aimer qu’une moitié d’humanité. Étant sensible à la condition des êtres, je ne peux m’arrêter à ce type de discrimination pour donner du sens au partage, à l’entraide, à l’envie de rassurer, combler, émuler, porter…

Je ne sais pas si mon développement démontre quoi que ce soit, je cherche seulement des réponses au travers de questionnements que j’ose poser publiquement. Mon ambition tient dans le fait de murir tendrement et d’évoluer. Ceci étant, je crois que l’interactivité est la plus grande source d’évolution qui soit.

Bien à toi,

C.

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Ancien membre
04/04/2018 à 19:45

"C’est ce verrou posé sur toute une gent qui me fait m’interroger (que ce soit du côté des homosexuels ou de celui des hétérosexuels). J’ai du mal à concevoir que nous ne puissions aimer qu’une moitié d’humanité. Étant sensible à la condition des êtres, je ne peux m’arrêter à ce type de discrimination pour donner du sens au partage, à l’entraide, à l’envie de rassurer, combler, émuler, porter"

La définition des sexualités non hétérosexuelles en tant qu’orientations est un concept récent datant des années 70, visant classer les différents genres et comportement sexuels de façon moralement neutre. L’encyclopédie Larouse l’explique assez bien, et introduit la notion plus large d’identité sexuelle : http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/orientation_sexuelle/186028

L’approche traditionnelle - qui existe encore dans de nombreux pays - incluait dans la sexualité toutes les orientations (y compris la bestialité), les genrait principalement en pole masculins et féminin et très secondairement troisième sexe, et en fixait des limites acceptables variables selon les cultures. Dans l’antiquité méditerranéenne par exemple, un homme libre adulte avait une sexualité ordinaire s’il désirait et enfantait les femmes socialement disponibles, et avait des relations sexuelles insertives avec tout ce qui est pénétrable y compris jeunes hommes, esclaves et animaux, à l’exclusion des hommes libres et enfants non puberts. Il y a encore actuellement des tas de pays traditionnels ou hommes puissants qui fonctionnent sur ce mode, même si leurs lois limitent ou interdisent certaines sexualités (homosexualité, bestialité, pédophilie, etc).

On sent bien que si on voulait être plus précis et tenir compte des orientations préférentielles ou non, genres, rôle sexuel, et comportement sociaux qu’ils soient ludiques, apaisants ou culturels, tout en assurant la reproduction sexuelle, et en limitant cette liberté à la protection des personnes les plus fragiles ou naïves de la sexualité, l’équilibre pourrait se situer entre l’approche traditionnelle cisgenre et l’approche moderne d’orientation sexuelle.

Donc quelque part tes réflexions ne sont pas vaines. Par contre arrimer cela à une hypersensibilité me semble un peu hasardeux.

Pour le fun un petit visuel grec antique de Pan, le dieu du monde sauvage ^^ Pan poursuivant un berger, Attic Red Figure, Museum of Fine Arts, Boston [url= Greek Mythology[/url] [img]]

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Ancien membre
04/04/2018 à 23:54

[b]Lindos[/b] 😉

Merci pour tes compléments d'informations, j'apprends des choses. Oh, tu sais mon postulat n'est qu'un point de départ, en aucun cas une conclusion. La recherche hasardeuse mène à des découvertes insoupçonnées. Je m'essaie donc à la sérendipité lol.

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Ancien membre
28/04/2018 à 12:05

Concernant le refus d'un déterminisme, il se trouve que les études recemment mennée sur le sujet tendent à montrer qu'il y a bien un origine génétique,bien que ce ne soit pas du à la transmition d'un gène par les parents car cela irai à l'encontre de la théorie de la séléction naturelle. Cependant il semblerait que les attirances non hétérosexuelles serait causées par l'activation ou non d'un gène (présent chez tout le monde) sous l'effet de certains facteurs chimiques lors de la croissance de l'embryon (tel que la testostérone ou bien l'ocitocyne). Et bien que cela puisse faire peur, car donnerai du pain à ceux qui affirme que c'est une maladie, je pense plutôt que cela permettrait de démontrer aux nombreuses personnes le pensant, que l'attirance sexuelle n'est pas un choix. De plus si ces orientations ne sont pas transmises par les parents et qu'elles subsistent, cela démontre donc une utilité pour l'espèce humaine. Donc oui, il est possible que certaines personnes se servent des ces avancées scientifiques à des fins qui sont fort regretables, cependant, il faut aussi garder en tête que cela pourrai démontrer et expliquer l'utilité de cette diversité et la justifier auprès de certaines personnes. (Bien que je trouve malheureux qu'on ai besoin de se justifier de quoi que ce soit concernant le sujet...)

Ensuite pour la question initiale sur la pansexualité, je ne pense pas qu'il y ai de lien, car effectivement l'hypersensibilité permettrait peut-être d'être plus ouvert à certaines expériences mais il y une différence entre être attiré par quelque chose et juste vouloir la "tester". C'est aussi pour cela que nombreuses personnes sont au courant de leurs orientations avant même d'avoir eu quelconque expérience.

Etant moi même pansexuelle, je le vois, en effet, plutôt comme un état d'esprit qui se résumerait par :"amour indépendament du genre" car je considère apprécier une personne pour sa personnalité et non sont genre. (bien évidement cela implique une attirance pour tout les genres et cela ne m'a jamais posé de porblème). Je partage ton point de vue concernant le fait que je ne comprend pas comment quelqu'un pourrait être repoussé par un des deux sexes, mais c'est uniquement parce que je suis personnellement attirée par tous. Mais pour prendre une analogie peut flateuse, quand on aime le chocolat, on peut avoir du mal à envisager que quelqu'un ne l'aime pas non plus, pourtant, cela existe. Alors oui, des personnes plus sensibles vont peut-être ouvertes à l'experience et vouloir tester mais cela ne voudrai pas dire que ça les attire comme une personne qui en est mordue.

(je ne sais si j'ai été claire mais je trouve cependant ton postulat fort intéressant)

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Ancien membre
28/04/2018 à 21:11

"ni pour ni contre, bien au contraire "

je troll parce qu'après torture cérébrale pour essayer de formuler mon avis j'en reviens à ça : vivons !

se poser des questions c'est essentiel (je me pense moi meme hypersensible - ma mère me parle de cerveau droit + que cerveau gauche. artistique et sensibilité contre esprit analogique. mais moi j'en reviens toujours à me dire que mes 2 cerveaux fightent constamment ^^, que les frontières sont indéfinissables, les axes de réponses multiples, notre subjectivité mouvante au fil des expériences, savoirs et morales des générations..

donc bref je suis une totale bi qui ne saura accepter de répondre blanc ou noir sur une question dans le brouillard ☺️

sur ce sujet fascinant de l'inné et de l'acquis je pense que c'est surtout des éléments "scientifiques" qui nous éclaireraient, d'ailleurs merci Lorinne, si tu as des sources à partager?

pour donner un bout de mon avis quand meme : j'aurais tendance à dire surtout que ce sont les normes/morales pronnées de nos sociétés qui font que les LGBT+ se sentent "hors normes" et donc rejetés ou avec une difficulté à s'identifier, s'accepter, se faire une place..et que donc de ce combat intérieur grandit la petite graine de la sensibilité et de l'ame artistique qui s'exprime comme une réponse pour se faire sa place.

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Ancien membre
29/04/2018 à 22:24

Twin Sexual Orientation Study/Read More_files/Ngun.pdf

http://chaladze.com/files/publications/Chaladze2016ASB.pdf

Et je me suis trompée, l'ocytocine n'a rien à voir avec le sujet.... veuillez m'excuser. Mes cours me montent un peu trop à la tête XD

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