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Mais quand même, est-ce que pour certains, leur orientation sexuelle n est-elle pas un frein pour s aimer?Oui surement, après la vraie question c'est pourquoi serait-elle un frein ? Tu as bien relaté le fait que les propos tenus durant notre évolution influx sûr comment nous percevons le monde. Heureusement pour nous dans la vie on évolue et par conséquent la perception que l'on en a aussi. Quand tu remarques que ton environnement ne correspond à ta vibration personnelle c'est qu'il est bon pour toi de t'en extraire et de voir ce qu'il peut t'être réservé ailleurs. C'est peut-être la motivation principale de ton inscription ici et tu es donc déjà dans un changement de perception et de développement personnel.
On se retrouve alors à la fois homosexuel et, plus ou moins malgré soi, homophobe. Du moins avec soi-même.Ca tu vois je connais!!!
WolfAmongYou, tu mets en relief un trop bon point: ce n est pas parce que l on s accepte soi-même que forcément on en parle à tout le monde. Mais, si pour s assumer, il faut d abord savoir ce que l on est... Et que le problème, c est que l on n arrive pas toujours à se situer.. Les choses de suite se corsent un peu : )Je crois effectivement que le problème de l'homosexualité étant lié au départ à la norme sociale perçue, c'est en socialisant un minimum ton homosexualité càd en la communiquant / ou en communiquant des parties intimes de toi que tu craignais de montrer auparavant, que tu vas la rendre tolérable. En parler à tout le monde n'est pas la preuve qu'on l'assume, d'ailleurs. Mais pour s'assumer il faut en parler un minimum autour de soi pour redéfinir la norme qu'on a intériorisé et détruire ses propres fantasmes sur ce que les gens pensent. Agir socialement est indispensable, on ne s'assume pas en méditant car on a vite fait d'être pris dans le piège de ses processus mentaux sans s'en rendre compte. Après, ne pas en parler à tout va est normal car finalement la sexualité est secondaire, on peut être pudique, différents types de violence peuvent nous en empêcher, etc. @Kattarsis : assumer n'empêche pas d'avoir peur.
Je n ai pas spécialement de conseil à donner. Sauf que la seule personne qui aura le ciel qui lui tombera sur la tête si parlez de vous, ce sera vous et pas les autres. J ai été systématiquement frappé de voir que passé l étonnement des personnes autour de moi qui ne se doutaient de rien, il y avait une totale indifférence. C est d autant plus frappant que cette indifférence est à des années-lumière de ce que vous imaginiez. Vous vous rendez compte alors mais bien tard que le plus gros verrou était en vous et non en les autres.Toi qui n'avais pas vraiment de conseil à donner, je trouve que cela en est un vraiment super :) Merci pour ton témoignage, c'était très touchant, et j'espère que toutes les épreuves que tu as vécues sont enfin derrière toi. On s'imagine tellement que les gens, face à la révélation de notre sexualité, vont être tellement excessifs, limite qu'ils vont nous prendre à coups de fourche... Alors que les 3/4 du temps, il n'en est rien. Après, bien sûr que des réactions négatives, et parfois même vivement négatives, il y en aura... Mais au fond elles n'égaleront quasiment jamais en gravité celles que nous imaginions, et qui nous bloquaient. Le plus gros verrou est clairement nous En tout cas merci de nous en avoir fait prendre conscience
il serait temps vous allez me dire, et je suis d accord. Mais non, c est encore trop dur, surtout dans le milieu pro.Kattarsis, ta réaction se comprend tellement... Après, dans le domaine professionnel, peut-être en effet qu'il serait plus prudent d'éviter de trop t'épancher sur le sujet, c'est sûr... Mais pour ce qui est du reste, j'espère que cela ira en s'arrangeant pour toi, que tu parviendras à "déculpabiliser" et à en parler plus facilement. Comme l'a très bien dit Benzo, on a tendance à tellement exagérer les réactions des individus face à cela, tant on a peur d'être rejeté et que l'on est en désaccord avec soi-même...