Bonjour à toutes et tous,
Tout d'abord je m’excuse sincérement pour mes fautes d’orthographe.
Je souhaite venir ici partager et chercher conseils sur le challenge de toute une vie.
Je suis un homme hétéro de 36 ans, je vis avec un syndrome asperger, j'ai rencontré ma conjointe avec qui je vis depuis 12 ans, elle a été pour moi à 24 ans ma première petite amie, ma première expérience sexuelle, et ensuite mon premier est unique grand amour.
Nous avons passé 11 ans et demie de vie commune ensemble avec beaucoup de complicité, nous avons les mêmes centres d'intérêt, loisirs, activités sportives, travail, et beaucoup d'autres choses en commun, la plupart des gens de notre entourage jalouser un peu cette relation fusionnelle et cette chance d'être complémentaires l'un l'autre.
Malgré les moments difficiles que la vie nous impose, nous avons toujours su nous relever, nous battre et nous avons réalisé ensemble des choses que nous n'aurions peut-être jamais faits seul, il y a tout juste 1 an les projets maison, travail et bébé était sur le point de se concrétiser.
Puis le 8 janvier 2019, après plusieurs mois de questionnement sur le comportement anormal de ma conjointe, dos au mur à la limite d'une rupture, elle m'annonce aimer les filles depuis l'âge de 11 ans.
Je me suis effondré dans ses bras en pleurant pour lui dire que j'étais sincèrement désolé pour elle qu'elle se soit caché toutes ces années et qu'elle n'est pas réussi à vivre son homosexualité comme elle l'aurait souhaité.
Audrey m'annonce ne pas avoir réussi à me quitter et ce malgré avoir pris tous les mauvais moments de notre vie pour trouver la force de le faire, elle me dit aimer notre vie, nos loisirs, et nos projets, elle me dit m’aimer tellement fort qu'il sera peu probable qu'elle puisse aimer quelqu'un d'autre à ce point, mais que son attirance pour les filles est devenue tellement fort depuis plusieurs mois qu'elle ne peut plus refouler ses pensées qui se sont transformés en obsession.
Bouleversée par cet amour qui nous unit et ce besoin viscéral pour elle de s'épanouir avec des filles, par amour j'ai proposé à Audrey si elle désire continuer de vivre avec moi, de s'épanouir sexuellement avec des filles, que j'étais prêt pour cela, prêt à tout pour elle.
Depuis cette date, le 8 janvier 2019, je deviens petit à petit l’ombre de moi-même, j‘ai mis ma vie entre parenthèse pour accompagner Audrey dans son coming-out, car depuis août dernier elle souffre d'obsession, elle a perdu l'appétit, n'entreprend plus rien, elle passe des après-midi et des soirées entières reclus derrière l'écran de son smartphone pour des relations virtuelles en oubliant que j'exister, quand je pleure terrifié à l'idée de la perdre, Audrey par apathie en rigole, je suis devenu spectateur de son mal-être et de sa dépression qui me détruit petit a petit.
Mon choix est fait quant à mon futur sans Audrey, j'essaie seulement aujourd'hui non sans mal de rester debout jusqu'à ce qu'elle sache ce qu'elle veut vraiment pour son futur.
Bonjour à vous deux.
Keiros, je trouve tes analyses justes et clairement exprimées , de façon générale.
Sebastien, Je suis du meme avis que keiros. Ta seule optique me semble etre de lacher du lest, que ta compagne se retrouve seule face à ses dilemnes. ça n'empeche pas de rester aimant, mais que les choses soient tout de meme clairement définies. Sans quoi elle n'avancera pas et toi tu iras mal. Il faut qu'elle parvienne à faire un choix, te quitter ou rester avec toi. A ta place, je lui proposerai de vivre une experience homo, et de voir à mesure quel est réellement son équilibre et donc son choix.
Désolé en tout cas pour ce qui t'arrive. Dis toi que tu n'es pas un cas unique, si cela peut te consoler.
Bonjour,
"elle me dit m’aimer tellement fort qu'il sera peu probable qu'elle puisse aimer quelqu'un d'autre à ce point, mais que son attirance pour les filles est devenue tellement fort depuis plusieurs mois qu'elle ne peut plus refouler ses pensées qui se sont transformés en obsession."
"Mon choix est fait quant à mon futur sans Audrey, j'essaie seulement aujourd'hui non sans mal de rester debout jusqu'à ce qu'elle sache ce qu'elle veut vraiment pour son futur."
C'est plutot avec elle qu'il faudrait dialoguer. Il n'est en effet pas évident dans ta description précise que l'homosexualité soit la cause ou la solution à son état dépressif. Elle se fait aider par un psy ? Comme demandé par quelqu'un d'autre, est-elle elle-même asperger ?
Tant qu'elle esr dépressive et repliée sur elle même il n'est pas évident qu'elle ait conscience de ta situation, mais il faudra bien qu'elle regarde de nouveau la vie en face, prenne ses responsabilités, et fasse un choix.
Apparemment tu as déjà une idée de ce que tu ferais sans elle ?
Bonjour Keiros,
Merci d’avoir pris le temps de me lire et de me répondre, non Audrey n’est pas asperger.
J’ai conscience de certaine chose, j’essaie de réagir du mieux que je puisse, c’est extrêmement difficile de laissé ça moitié, son âme sœur dans la tourmente en restant spectateur, je m’efforce d’être le plus doux possible, de ne pas la bousculé, je suis attentionnée comme jamais.
Depuis deux mois je regarde avec elle des séries ou de chaine YouTube sur l’homosexualité féminine, j’essaye d’entrer dans son univers pour essayer de comprendre c’est désirs, je l’accompagne et lui donne mon point de vue, comme par exemple, le fait de se mettre dans une catégorie ou dans une petite boite et considérer qu’elle ne peut pas aimer un garçon sentimentalement et les filles sexuellement ou l’inverse, je lui conseille souvent de ne pas ce collé d’étiquette et de faire ce qu’elle ressent au fond d’elle, en sachant qu’elle a l’opportunité aujourd’hui et de vivre ca vie amoureuse avec moi et sexuelle avec les femme si c’est ce qu’elle désir bien entendue.
Bonjour Mimoza
Je sais bien que je ne suis pas le seul dans cette situation, mais malheureusement cela ne change rien pour moi.
Je t'admire pour ton ouverture d'esprit et ce que tu es prêt à faire/concéder par amour. Ou plutôt, j'ai un profond respect pour cela. Je me trouve et me retrouve dans certains aspects de votre relation (14 ans de vie commune, relation presque au-delà du fusionnel, projet bébé ... et puis la chute). De même je me reconnais dans les propos lus ci-dessus, vivre avec sa compagne en dépression. On prend sur soi, on aimerait (par amour) réussir à sortir l'autre de cette spirale infernale. On fait certaines choses pour elle et non plus pour soi. Et malheureusement on finit par s'y perdre.
Tu n'es effectivement pas seul, même sur ce forum ^^ Certes ça ne change rien à la situation. Ça n'apporte pas la solution miracle. Mais peut-être qu'en lisant d'autres expériences, d'autres vécus tu arriveras quelque peu à "déculpabiliser". À relativiser aussi, ce qui est important malgré tout, ne serait-ce que pour tenir le coup sur la longue.
C'est déjà super de ta part deen traverser tout cela avec elle. Même si cela doit être (très) difficile pour toi. C'est un très bon pas d'être venu te livrer ici un peu en public (façon de parler). Même sans nécessairement apporter de réponses, j'espère que cela t'as fait du bien ;-)
Bonjour,
Je suis désolé pour ce qui vous arrive. Vous m´avez l´air lucide sur la situation. Si elle est lesbienne, c´est qu´elle n´est pas attirée sexuellement par vous. Je ne comprends pas les homosexuels qui se mettent en couple avec une personne du sexe opposé ; je trouve ça pas honnête.
Bonjour Lindos,
J’essaie de dialoguer avec elle de manière à l’accompagner dans sa réflexion, et lui permettre de voir les choses plus clairement, mais le sujet reste un moment de dispute car Audrey ne souhaite pas en discuter prétextant ne pas vouloir y penser, Audrey n’est pas asperger.
Coté psy, on a vu un médecin sexologue a deux reprise, mes financièrement c’est intenable, et les bons psys dans le secteur ont des délais de 9 mois pour un rendez-vous, on se retrouve un peu seul.
Bonjour BabaLauRhum et Dimancche,
BabaLauRhum, Je te remercie beaucoup pour les compliments, c’est très gentil.
Dimancche, ce qu’elle me dit c’est être sortie avec moi pour flirté a l’époque ou elle refoulé son homosexualité, et ensuite être tomber amoureuse un peu par hasard, sur le plan sexuel elle n’est pas attiré par les hommes, mais elle a toujours pris plaisirs pendant nos rapports sexuels.