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Eolas a écrit : Eolas , garçon de 19 ans de Versailles Ajabtar, cette critique existe belle et bien (mais très subtilement) dans la dernière phrase de la scène. Pour certaine personne, ça leur à sauté aux yeux ^^Ah, un 2e visionnage s'impose alors. :)
étant donné que les hommes étaient occupé à des rôles qui ne leur permettaient pas cette activité...Tu veux dire que leurs rôles étaient trop bas dans l'échelle sociale pour s'adonner à la noble activité qu'est la lessive ? ;) Ça aurait pu être un scénario : les hommes se rencontrant à la lessive, pendant que les femmes batifolaient en forêt en lisant de la poésie...
Ajabtar a écrit : Ajabtar , garçon de 42 ans de Les Lilas Eolas a écrit : Eolas , garçon de 19 ans de Versailles Ajabtar, cette critique existe belle et bien (mais très subtilement) dans la dernière phrase de la scène. Pour certaine personne, ça leur à sauté aux yeux ^^ Ah, un 2e visionnage s'impose alors. étant donné que les hommes étaient occupé à des rôles qui ne leur permettaient pas cette activité... Tu veux dire que leurs rôles étaient trop bas dans l'échelle sociale pour s'adonner à la noble activité qu'est la lessive ? Ça aurait pu être un scénario : les hommes se rencontrant à la lessive, pendant que les femmes batifolaient en forêt en lisant de la poésie...Non ce que je veux dire c'est qu'Alan était mort et que Gaan était trop occupé à pleurer dans son bout de forêt... Ils nous rester lus que des actrices femmes, tout simplement ^^ Mais après oui, ça aurait put être un couple lesbien, mais ce n'est pas ça dans le conte original, et il y as des raisons (généalogie, descendance, etc..)
Eolas a écrit : Eolas , garçon de 19 ans de Versailles Oui j'ai une belle équipe qui c'est regrouper autour d'un premier projet et qui ne cesse de s'enrichir au fils du temps ! A la base nous sommes tous des pationée, d'ici et de là que j'ai réuni pour un premier projet (je ne connaissait pas certaine personne) ! Après avoir tourné ce court métrage et avoir lancé la préparation du prochain nous avons décidé de nous constituer en temps que Compagnie Amateur sous forme d'asso loi 1901 En réalité je suis l'auteur des contes, je fais l'adaptation, j'écris le scénario, je réalise, dirige les acteurs, je les costumes (cré, couture et recup), accesoirise, je fait les reperage et je monte le film... Cette fois j'ai fais des apparition pour gonfler un peu les rangs dans les scènes de groupeRien que ça ^^. Il ne vous manque plus qu'un décorateur et vous avez un staff complet.
Eolas a écrit : ? ? ?On tourne ça dans ma petite campagne Grenobloise, (St Joseph de Rivière pour être exact) alors si, les montagnes sont bien réel (chartreuse ) et si c'est la prise de l'accouchement c'est exactement la vue réel qu'on avait à l'endroit du tournage ; c'est ce que Dearbhail voyait en mettant au monde son fils ^^Il me semblait bien avoir reconnu les Alpes.
Eolas a écrit : Merde, je les traques pourtant et je ne suis pas le seul ; qu'elle est elle ?En fait il y en a deux : il manque un accent à scénario mais ça à la rigueur c'est pas grave. Il y a surtout une faute à "la femme aux préSentiments" (manque un s :p). Après, sans que ce soit grammaticalement incorrect j'aurais surement fait le choix du pluriel pour coiffure, prise de son, maquillages mais on peut dire "à la coiffure, au maquillage, à la prise de son" donc c'est correct. Je suis juste chiant XD.
Hoctave a écrit : Modérateur Hoctave , garçon de 22 ans de Paris Par exemple au début "la chasse" : on suit le chasseur de son dos. C'est un procédé utilisé dans les films d'horreur celui-ci donne l'impression que c'est une proie car on ne peut pas se préparer à un éventuel danger venant de l'arrière, c'est censé être oppressant. Je pense qu'un plan qui suit le "chassé" est intéressant car ludique. "Va t-il le repérer à un moment ?" Sans oublier au moins un plan sur le regard du "chasseur" pour introduire l'idée de fascination. (Information annexe, à cette distance il aurait entendu que quelqu'un le suit)Dans la mesure où il s'agit d'un conte, je n'ai pas trop été gêné par le fait qu'il ne se rende pas compte qu'il était suivi. Le conte est souvent une métaphore, ici l'image ne fait qu'illustrer la voie off. J'ai bien aimé justement ce plan de dos sans avoir l'impression du danger parce que la musique ne s'accordait pas au danger. Et le jeu d'acteur suffit à comprendre qu'il ne le suit pas pour le manger :p. Après je ne suis pas spécialiste des plans au cinéma.
Hoctave a écrit : La rupture entre le fait de célébrer la norme à travers les apparences et les codes (robes, danses, rituels) et de l'autre côté le refoulement du sentiment profond, sincère. J'aurais recentré la scène sur ça, plus facile à dire qu'à faire ... Justement en parlant de codes, j'ai été surpris de l'utilisation de certains d'entre eux : la couleur rouge de la robe de mariage, je me suis directement dit "déjà consommé ?". Pareil pour le tissu rouge vers la fin pour recouvrir le corps, je trouvais que ça rappelait trop le sang mais bon c'est mon impression.J'ai bien aimé la représentation du mariage médiévale. Le conte est intemporel, mais on sait grâce aux costumes qu'il se passe dans une société patriarcale et traditionnelle. Je ne sais pas si il y a une symbolique du rouge, mais pour moi c'est juste la couleur la plus utilisée dans les mariages de l'ancien régime. Le drap pourpre sous lequel on passe est une tradition italienne qui remonte au VIe siècle et qui s'est étendue à toute l'Europe. Ce que je reproche surtout au mariage c'est le fait qu'Allan change de comportement. Au début on voit bien qu'il a le seum mais à la fin on le voit plusieurs fois rire et s'amuser pendant la fête. Aurait-il noyé son chagrin dans l'alcool ? :p
Hoctave a écrit : ? ? ?Dans la scène du dialogue pour préparer le supposé départ vers le Nord, on a pas d'indices (sauf le voix off) suggérant la maladie, la nouvelle de la mort devient alors légèrement abrupte arrivant juste après.Ça je suis tout à fait d'accord, la fin va trop vite. Dommage, vous auriez pu trouver les minutes qui vous manquaient pour faire un moyen métrage. Peut être n'aviez vous pas le temps. [/quote]
Ajabtar a écrit : Ajabtar , garçon de 42 ans de Les Lilas Ah, un 2e visionnage s'impose alors. étant donné que les hommes étaient occupé à des rôles qui ne leur permettaient pas cette activité... Tu veux dire que leurs rôles étaient trop bas dans l'échelle sociale pour s'adonner à la noble activité qu'est la lessive ? Ça aurait pu être un scénario : les hommes se rencontrant à la lessive, pendant que les femmes batifolaient en forêt en lisant de la poésie...Il me semble que si la société n'avait pas été patriarcale et traditionnelle, le message aurait été moins fort. Selon moi le "village" n'est pas tout rose dans le conte. C'est pourquoi je n'en veux pas trop au fait que ce soit les femmes qui fassent la lessive. Parfois un simple portrait suffit pour soulever l'indignation. La preuve, on a tous plus ou moins réagi au fait que c'était les femmes qui faisaient la lessive. J'avoue m'être fait la réflexion qu'elles faisaient souvent la lessive, et j'étais suis sûr que ça avait donné lieu à pas mal de remarques hors champ des caméras XD. Il m'a fallu le deuxième visionnage pour relevé l'ironie dans la voix de l'actrice qui dit que le linge ne va pas se laver tout seul :p.
Eolas a écrit : ça aurait put être un couple lesbienJe pensais plutôt à Alan et Gaan se rencontrant autour d'une lessive plutôt que d'une lecture... C'est une boutade, j'avoue : nous considérons que la lecture est une activité plus noble et romantique que la lessive (et pourtant nous sommes bien contents de porter du linge propre... enfin j'espère !). Mais ça met en exergue la hiérarchie des tâches dans notre société patriarcale.
Gaeyeregard a écrit : Il me semble que si la société n'avait pas été patriarcale et traditionnelle, le message aurait été moins fort. Selon moi le "village" n'est pas tout rose dans le conte. C'est pourquoi je n'en veux pas trop au fait que ce soit les femmes qui fassent la lessive. Parfois un simple portrait suffit pour soulever l'indignation. La preuve, on a tous plus ou moins réagi au fait que c'était les femmes qui faisaient la lessive. J'avoue m'être fait la réflexion qu'elles faisaient souvent la lessive, et j'étais suis sûr que ça avait donné lieu à pas mal de remarques hors champ des caméras XD. Il m'a fallu le deuxième visionnage pour relevé l'ironie dans la voix de l'actrice qui dit que le linge ne va pas se laver tout seul .L'activité des femmes aurait pu être, par exemple, celle de participer à un conseil dirigeant les affaires du village... Ou si on voulait se distancier de l'assignation des femmes à la lessive, on pouvait lier cette assignation plus ouvertement au tabou de l'homosexualité, non ? Insister sur l'idée que les conceptions de cette société ont des conséquences néfastes pour les hommes gays, mais aussi pour les femmes, et qu'elles ont les mêmes racines idéologiques.
Eolas a écrit : Eolas , garçon de 19 ans de Versailles Participation au conseil, on l'as déjà fait dans notre précédent court métrage... Il était presque exclusivement constitué de femme. Les conséquences de la non acceptation de l'homosexualité est quand même la mort de tout le village, homme et femme comprit. Après l'histoire s'axe sur deux personnages, qui sont Alan et Gaan, il est impossible en si peu de temps de montrer les implication de tout un village... C'est esquissé, brossé, suggéré, mais on ne peut pas faire plus... Et puis comme il a été dis plus haut, c'est aussi comment on joue avec les stéréotype qui constitue notre vie. Si la société dans laquelle se dérouler ce conte été complètement différente, que les codes et les répartition sociétal des tâches été différente l'histoire n'aurait plus été la même du tout ; l'impacte de la relation homosexuel entre Alan et Gaan, le mariage arrangé, etc... n'aurait plus eu les même valeurs et plus du tout les mêmes raisonnances avec notre monde contemporain.Oui, probablement, une société où le genre serait performé de manière différente aurait donné un autre film, à la fin plus heureuse. C'est pour cela que je pensais plutôt à une critique plus appuyée, par exemple un discours justifiant la répartition des tâches : une femme aurait pu dire que c'était leur rôle de faire la lessive, et que c'était l'observance du rôle de chacune et de chacun qui les préserverait du malheur (ce qui serait démenti par la suite de l'histoire). Bref, un exemple comme ça, mais pour que ce soit un peu plus appuyé.
Gaeyeregard Dans la mesure où il s'agit d'un conte, je n'ai pas trop été gêné par le fait qu'il ne se rende pas compte qu'il était suivi. Le conte est souvent une métaphore, ici l'image ne fait qu'illustrer la voie off. J'ai bien aimé justement ce plan de dos sans avoir l'impression du danger parce que la musique ne s'accordait pas au danger. Et le jeu d'acteur suffit à comprendre qu'il ne le suit pas pour le manger . Après je ne suis pas spécialiste des plans au cinéma.Wep, J'ai suivi un séminaire sur le langage des plans du coup ma lecture est influencée. Je pense sincèrement que la dimension des plans est à considérer sérieusement. La même histoire prise avec des plans différents peut lui donner un tout autre sens. C'est ce qu'on appelle "Framing" : on décide de montrer des choses et d'en cacher d'autres pour aiguiller la lecture. Je suis d'accord le conte est chargé de symbolisme pour découdre les traits de la réalité mais cela a ses limites. A moins d'exagérer le jeu d'acteur afin de rendre cohérent cette approche du réel la crédibilité demeure pour moi ici décisive. Surtout qu'on les présente avec la voix-off sur un plan où ils sont vraiment proches. On peut se dire que ce sont des potes qui se promènent dans la forêt puisque on ne les mentionne pas immédiatement de manière dissociée. "Il était deux jeunes hommes" On saisit la référence à la "chasse" suite à la vision des quelques pas chaloupés et surtout à la pause au niveau de l'arbre. Pour moi la synchronisation texte/image, pour ne pas installer de faux sens, devrait alors se jouer sur le code des plans. Bref' rien de grave héhé. Pour les couleurs j'ai trouvé ça, la ligne sur Moyen âge au niveau le rouge [url= [/url]Rien de frappant néanmoins.