Ouf ! Emmanuel Macron souhaite l'éviction de Laurence Garnier, soutien de la manif pour tous
Publié le 20/09/2024 à 11:55 - Édité le 20/09/2024 à 12:10Points clés à retenir :
- Potentiellement, Laurence Garnier, sénatrice conservatrice, conservera la tête du Ministère de la famille.
- Mme Garnier a précédemment manifesté une résistance au mariage homosexuel et à la constitutionnalisation de l'IVG.
- Elle est également critiquée pour s'être opposée à la pénalisation des thérapies de conversion.
- Ces positions ont entraîné une série de protestations aiguës de la part des opposants politiques et des associations LGBTQ+, qualifiant ses attitudes de "homophobes".
- Emmanuel Macron, ayant un programme progressiste, préfère un autre choix que Mme Garnier pour le poste.
- Des groupements majeur comme Gaylib et l'ADFH ont exprimé une préoccupation intense, craignant que cette nomination ne vienne entacher les droits et la visibilité de la communauté LGBTQ+.
- La majorité examine cette nomination avec crainte, redoutant que celle-ci ne fasse basculer les avancées des droit de diversité familiale.
Dernièrement, une véritable tempête politique s'est levée à l'encontre de la nomination potentielle de la sénatrice Laurence Garnier au ministère de la Famille dans le gouvernement de Michel Barnier. Perçue comme une archétypale figure du conservatisme, Mme Garnier attise la colère de ses détracteurs suite à ses prises de positions qui, dans le passé, l'ont vue résister à l'établissement du mariage homosexuel, s'opposer à la constitutionnalisation de l'IVG et contester la pénalisation des thérapies de conversion.
Les opposants politiques s'élèvent.
Ses affirmations ont entraîné une vague de protestations de l'hémicycle de gauche tout comme parmi une partie des députés de la majorité présidentielle. Des personnalités politiques proéminentes comme Ayda Hadizadeh, députée socialiste, ont indirectement discrédité la sénatrice, en désignant ses positions comme "homophobes" et accusé la conservatrice de saper les droits des femmes et de la communauté LGBTQ+.
Le mandat de Emmanuel Macron s'est défini par son approche progressive. Redoutant que cette nomination puisse rendre obsolète ces efforts, l'ancien président a également préféré que Michel Barnier omette le nom de Mme Garnier.
Les organisations LGBTQ+ montent au créneau
Incessamment après, une chorale d'associations vocales comme GayLib et l'ADFH (Association des familles homoparentales) ont lancé un cri d'alarme troublé. La potentielle nomination de Mme Garnier, selon elles, serait un "message désastreux" adressé aux familles homoparentales et à la vaste communauté LGBT+.
Au terme des débats, l'aspect conservateur de cette potentielle nomination a subi une réaction frileuse de la majorité, allant jusqu'à écarter sa candidature. Ils ont exprimé des craintes dans le cas où cette nomination mettrait en péril les fondamentaux des droits établis pour garantir la diversité des structures familiales, ainsi que l'équité des droits. En tout cas, c'est une question qui continue de diviser l'opinion publique. Seul l'avenir nous dira quelles répercutions la sénatrice Garnier pourrait avoir sur la politique française.
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