J.K. Rowling bien silencieuse après la plainte d'Imane Khelif pour cyberharcèlement

Points clés à retenir :

• J.K. Rowling, célèbre pour son œuvre Harry Potter, est accusée de cyberharcèlement par la boxeuse olympique Imane Khelif.
• J.K. Rowling a, malheureusement, utilisé sa présence sur Twitter pour attaquer Khelif avec des propos transphobes, insinuant qu'elle est un homme.
• Imane Khelif a déposé plainte contre l'autrice britannique au parquet de Paris après sa victoire contre Angela Carini durant les Jeux olympiques 2024.
• Au-delà de J.K. Rowling, Donald Trump et Elon Musk sont également impliqués dans cette affaire pour des commentaires sur l'identité de genre de Khelif.
• Les attaques sur le genre de Khelif lui ont causé une grande souffrance ainsi qu'à sa famille et son pays d'origine, l'Algérie.
• La plainte est déposée dans un contexte ou la France a récemment condamné 28 individus pour une affaire de cyberharcèlement, ils écopent de peines jusqu'à 18 mois de prison, montrant un précédent fort en matière de lutte contre ce genre d'acte.

L'auteure célèbre pour son oeuvre Harry Potter, J.K. Rowling, se trouve actuellement sous le feu des projecteurs pour des raisons très éloignées de son étonnante capacité à capturer les imaginations de millions de lecteurs à travers le monde. Selon les rapports, la puissante plume britannique a fait un usage controversé de son podium sur X (que nous connaissons mieux sous le nom de Twitter) pour s'attaquer à la boxeuse olympique Imane Khelif.

Depuis lors, l'autrice est restée silencieuse suivant les poursuites légales déposées contre elle en France par Khelif pour cyberharcèlement. Au cœur du tumulte, des déclarations transphobes de l'autrice britannique qui a accusé à tort Khelif, femme et boxeuse franco-algérienne, d'être un homme.

Une diatribe alimentée par des rumeurs sur l'identité de genre d'Imane Khelif

La plainte de Khelif a été déposée auprès du parquet de Paris le 9 août, à la suite de rumeurs semées sur le genre de Khelif après sa victoire contre Angela Carini pendant les Jeux olympiques de 2024. Ces rumeurs trouvent leurs racines dans le fait que l'athlète avait été exclue de participer aux championnats du monde de l'Association internationale de boxe (IBA), suite à un test de vérification de sexe non mentionné.

Héroïne de la littérature pour enfants devenue keystone de la controverse, J.K. Rowling s'est distinguée en dénonçant violemment la participation de Khelif aux Jeux olympiques, allant jusqu'à la qualifier injustement d'homme. Elle a insinué que les organisateurs permettaient à un soi-disant "homme de battre une femme", le tout pour le plaisir des spectateurs. Sur X, elle a même partagé des photos et raillé Khelif ouvertement.

Il faut noter que l'auteure britannique n'est pas la seule personnalité sous le joug de cette plainte. Le nom de Donald Trump, comme celui d'Elon Musk, est aussi mentionné pour avoir roulé dans la même boue de commentaires sur l'identité de genre de Khelif.

Pour Khelif, ces déclarations erronées sur son genre répandues ont été une source de souffrance intense. La peur et l'anxiété causées par les commentaires provenant de ces personnalités influentes sont également ressenties comme un affront à l'honneur de sa famille et de l'Algérie.

Le comportement honteux de ces figures publiques, dont J.K. Rowling, a vérité jeter un voile sinistre sur l'importance de la lutte pour résoudre le cyberharcèlement et la nécessité de protéger les victimes de ces attaques.

Pour ajouter du poids sur la balance, la plainte de Khelif est déposée dans une atmosphère où la France a récemment donné le verdict de sa plus grande affaire de cyberharcèlement. 28 individus ont été condamnés à des peines allant jusqu'à 18 mois de prison pour avoir harcelé l'influenceuse Magali Berdah. Autant dire que le précédent est assez fort pour faire vibrer les cordes dans une affaire comme celle de Khelif.

D'une part une certaine inconscience numérique des personnalités, de l'autre quotidiennement des individus désemparés, victimes de la déferlante de haine en ligne. Une réflexion s'impose. Et vous ? Pensez-vous que ces affaires de cyberharcèlement soient assez prises au sérieux ? Un débat serein ne serait-il pas nécessaire pour porter des solutions ? 🤔💬🌈